rance : ressources monétaires des institutions financières monétaires
| Encours (en Mds €)
(cvs) (a) |
Taux de croissance annuel (en %) (a) | |||||||
| janv-15 | nov-14 | déc-14 | janv-15 | |||||
| Dépôts à vue | 676 | 7,3 | 8,6 | 11,9 | ||||
| = Ressources résidentes incluses dans M1 | 676 | 7,3 | 8,6 | 11,9 | ||||
| Dépôts à terme ≤ 2 ans | 161 | 6,6 | 3,6 | 6,7 | ||||
| + Comptes sur livret | 612 | -1,1 | -1,5 | -1,9 | ||||
| = Ressources résidentes incluses dans M2-M1 | 773 | 0,4 | – 0,5 | – 0,2 | ||||
| Titres d’OPC monétaires | 243 |
-0,5 |
-5,9 | -10,5 | ||||
| + Pensions | 28 | 13,5 | -4,6 | -11,5 | ||||
| + Titres de créance ≤ 2 ans | 74 | 14,0 | 30,0 | 46,9 | ||||
| = Ressources résidentes incluses dans M3-M2 | 345 | 2,7 | – 0,3 | – 2,4 | ||||
| Total des ressources résidentes incluses dans M3 | 1 794 | 3,3 | 2,8 | 3,6 | ||||
| + Engagements monétaires bruts vis-à-vis du reste de la zone euro | 182 | 3,1 | 8,7 | 2,9 | ||||
| – Avoirs monétaires bruts vis-à-vis du reste de la zone euro | 44 | 1,3 | -10,0 | -11,9 | ||||
| = Composante française de l’agrégat monétaire M3 de la zone euro | 1 932 | 3,3 | 3,6 | 3,9 | ||||
| (a) Taux de croissance hors effets des reclassements et des réévaluations | ||||||||
| Source : BdF | ||||||||
Après un bon mois de décembre, la consommation démarre bien l’année avec un gain de 0,6 %. Elle a été soutenue par les achats automobile, d’équipement de logement et par les achats de vêtements.
La consommation n’a pas été pénalisée par les événements du mois de janvier. Elle a été portée par les gains de pouvoir d’achat provoqués par la baisse du cours du pétrole.
Communiqué de presse de
Philippe Crevel
Directeur du Cercle de l’Epargne
L’assurance-vie démarrage en fanfare
Une collecte nette de 2,3 milliards d’euros
L’’assurance-vie signe son 13ème mois de collecte positive au mois de janvier avec + 2,3 milliards d’euros. Sur ces douze derniers mois, il s’agit du deuxième meilleur résultat après celui du mois de juillet 2014 (+3,9 milliards d’euros).
Les cotisations brutes ont atteint 11,2 milliards d’euros soit le même montant qu’en 2014. En revanche, les prestations sont en retrait à 8,9 milliards d’euros contre 9,8 milliards d’euros il y a un an et 11,7 milliards d’euros au mois de décembre.
Un encours en hausse de 75 % en dix ans
L’encours de l’assurance-vie dépasse 1531 milliards d’euros à la fin du mois de janvier. Il était de 1457 milliards d’euros à la fin du mois de janvier 2014 et de 870 milliards d’euros en janvier 2005. En dix ans, l’encours a progressé de 75 %.
Des cotisations correctes mais surtout des rachats en baisse
L’assurance-vie a bénéficié au mois de janvier des annonces des rendements 2014 qui se sont révélés supérieurs aux attentes et de la désaffection des Français pour le Livret A. La diminution des rachats s’explique par une réduction des projets d’investissement des ménages français en particulier dans le secteur de l’immobilier.
Il y a un effet précaution dans le bon niveau de la collecte nette de ce début d’année. Il faut, en outre, souligner, qu’en règle générale, la collecte de janvier est plutôt forte. En effet, après les fêtes, les ménages reconstituent leur épargne en vue de projets et de dépenses à financer durant l’année. Par ailleurs, ils affectent les primes obtenues au mois de décembre sur leurs produits d’épargne.
Si la reprise de l’activité se confirme et si le marché de l’immobilier s’améliore d’ici la fin de l’année, il est probable que les rachats augmentent légèrement.
contacts :
Communiqué de presse de
Philippe Crevel
Directeur du Cercle de l’Epargne
L’assurance-vie démarrage en fanfare
Une collecte nette de 2,3 milliards d’euros
L’’assurance-vie signe son 13ème mois de collecte positive au mois de janvier avec + 2,3 milliards d’euros. Sur ces douze derniers mois, il s’agit du deuxième meilleur résultat après celui du mois de juillet 2014 (+3,9 milliards d’euros).
Les cotisations brutes ont atteint 11,2 milliards d’euros soit le même montant qu’en 2014. En revanche, les prestations sont en retrait à 8,9 milliards d’euros contre 9,8 milliards d’euros il y a un an et 11,7 milliards d’euros au mois de décembre.
Un encours en hausse de 75 % en dix ans
L’encours de l’assurance-vie dépasse 1531 milliards d’euros à la fin du mois de janvier. Il était de 1457 milliards d’euros à la fin du mois de janvier 2014 et de 870 milliards d’euros en janvier 2005. En dix ans, l’encours a progressé de 75 %.
Des cotisations correctes mais surtout des rachats en baisse
L’assurance-vie a bénéficié au mois de janvier des annonces des rendements 2014 qui se sont révélés supérieurs aux attentes et de la désaffection des Français pour le Livret A. La diminution des rachats s’explique par une réduction des projets d’investissement des ménages français en particulier dans le secteur de l’immobilier.
Il y a un effet précaution dans le bon niveau de la collecte nette de ce début d’année. Il faut, en outre, souligner, qu’en règle générale, la collecte de janvier est plutôt forte. En effet, après les fêtes, les ménages reconstituent leur épargne en vue de projets et de dépenses à financer durant l’année. Par ailleurs, ils affectent les primes obtenues au mois de décembre sur leurs produits d’épargne.
Si la reprise de l’activité se confirme et si le marché de l’immobilier s’améliore d’ici la fin de l’année, il est probable que les rachats augmentent légèrement.
contacts :
L’accumulation des dossier du fait de l’arrivée des classes du baby boom à la retraite et du dispositif de carrière longue ont abouti à l’engorgement des caisses caisses régionales de retraite, appelées « Carsat ». Les retards de paiement augmentent avec des délais de plus d’un an. Face à cette situation, Marisol Touraine, la ministre des affaires sociales, a annoncé mardi 24 février qu’elle allait convoquer en urgence mercredi son directeur, Pierre Mayeur, « afin qu’il mobilise toutes ses ressources pour résorber cette situation dans les plus brefs délais ».
Par ailleurs, la ministre a confié à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) « une mission de contrôle urgente ». Ses « premiers résultats » seront remis « sous quinze jours », selon son communiqué.
Paris, le 23 février 2015
Traditionnellement, le mois de janvier est un mois de collecte pour le Livret A et le Livret de Développement Durable. Les ménages, après les fêtes, reconstituent leur épargne de court terme. Les versements de primes de fin d’année et les étrennes sont en partie reversés sur les produits d’épargne défiscalisés. En 2014, le Livret A avait enregistré une collecte de 1,6 milliard d’euros. La collecte a été au cours de ces dix dernières années toujours positive.
En 2015, l’épargnant n’a pas été au rendez-vous pour le Livret A qui signe son 9ème mois consécutif de décollecte. Elle a atteint 850 millions d’euros pour le Livret A (LDD : décollecte de 200 millions d’euros). L’encours du Livret A est désormais de 262,1 milliards d’euros quand celui du LDD est de 101,9 milliards d’euros.
La désinflation avec la baisse des cours de l’énergie qui améliore le pouvoir d’achat des ménages n’a pas conduit à un retour des ménages vers le Livret A. Les Français considèrent toujours qu’à 1 % ce produit n’est pas intéressant malgré le fait que l’inflation est nulle voire négative. Le rendement facial l’emporte sur le rendement réel qui est au plus haut depuis 2009. Au mois de janvier, l’inflation était de -0,4 % donnant un rendement réel de 1,4 % au Livret A.
Les épargnants ont au mois de janvier profité des derniers plans d’épargne logement à 2,5 % (la baisse du taux à 2 % est intervenue au 1er février) et ont privilégié l’assurance-vie dont les rendements restent élevés (2,5 % pour 2014) et qui ont fait l’objet au cours du mois de janvier d’une ample publicité.
Si le Gouvernement avait suivi la recommandation du Gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, d’abaisser à 0,75 % le taux du Livret A, la décollecte aurait été plus nette. Il faut souligner qu’à 1 % le rendement du Livret A, compte tenu des taux pratiqués, est à un niveau très élevé. En effet, l’Etat emprunte avec des taux d’intérêt négatifs jusqu’à 2 ans. Il emprunte à 10 ans à 0,6 %. Ce mouvement de décollecte ne porte pas préjudice à la Caisse des Dépôts qui assure la centralisation du Livret A et du LDD. En effet, compte tenu des taux courts pratiqués, une collecte positive serait coûteuse à rémunérer…
Selon l’INSEE, la France comptait en fin d’année 2012, 15,5 millions de personnes retraitées qui vivent en France ou à l’étranger. Ce nombre augmente de 1,5 % par rapport à la fin de 2011, soit 225 000 personnes supplémentaires contre 360 000 personnes par an en moyenne entre 2006 et 2010. Cette diminution est la conséquence des différentes réformes liées à la retraite dont celle de 2010 qui a reporté l’âge légale à 62 ans.
Le montant moyen de la pension de droit direct, tous régimes confondus, s’établit à 1 288 euros mensuels en décembre 2012, soit 2,6 % de plus en euros courants qu’à la fin de 2011 (+ 1,3 % en euros constants). Depuis 2006, l’augmentation est de 1 % en réel par an avec une réduction l’écart homme-femme. Cette progression est en grande partie imputable à l’effet noria lié au renouvellement de la population de retraités. Les jeunes retraités ont des droits plus élevés que les retraités les plus âgés qui décèdent. L’effet noria est important pour les femmes. L’écart entre les hommes et les femmes reste néanmoins conséquent. Le montant moyen de pension de droit direct s’élève à 951 euros mensuels pour les femmes contre 1 654 euros pour les hommes.
Le nombre d’allocataires du minimum vieillesse a régulièrement diminué de 1968 à 2003 et décroît plus lentement depuis 2004. Depuis 2009, les revalorisations exceptionnelles sur quatre ans du minimum vieillesse ont atténué cette tendance à la baisse. Au 31 décembre 2012, 564 000 personnes bénéficient d’une allocation du minimum vieillesse leur permettant d’atteindre un seuil minimal de ressources : allocation supplémentaire du minimum vieillesse (ASV) ou allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Une revalorisation au 1er avril 2012 fixe le minimum vieillesse à 777 euros mensuels pour les personnes seules.
En 2012, les produits d’épargne retraite individuels souscrits hors du cadre professionnel représentent 880 000 bénéficiaires d’une rente et 3 millions d’adhérents dont près de 2,2 millions pour le seul plan d’épargne retraite populaire (PERP). Au total, les dispositifs de retraite supplémentaire représentent 172 milliards d’euros d’encours.
Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne analyse les enjeux de la négociation AGIRC / ARRCO qui commence le 17 février.
Tout nouveau cycle de négociations AGIRC et l’ARRCO est une tragédie bien huilée. Le catastrophisme est de rigueur surtout au début de la négociation. Les participants adoptent des postures de principe. Pour le cycle version 2015, nous n’échapperons pas à la tentation de la montée aux extrêmes et à des menaces de ruptures. Néanmoins, les partenaires sociaux savent qu’il leur faut obtenir un accord faute de quoi le Gouvernement pourrait reprendre en main un de leur dernier espace de liberté.
Maintes fois repoussées, les négociations Agirc / Arrco doivent commencer mardi 17 février. Les partenaires sociaux vont devoir élaborer un accord afin d’assurer la pérennité des deux régimes mis à mal par l’évolution démographique et par la faible croissance de ces dernières années. En effet, ces deux régimes doivent faire face à l’épuisement de leurs réserves ; les réserves pourraient être épuisées dès 2018 pour l’Agirc (cadres), 2027 pour l’Arrco (ensemble des salariés).
Les partenaires peuvent jouer sur les valeurs du point, d’achat et de rachat. Ils peuvent également modifier certains avantages (droits familiaux, réversion) voire modifier les conditions d’accès aux retraites complémentaires. Pour le moment, aucune solution ne fait l’objet d’un consensus. Il est fort probable que les négociations soient longues et difficiles.
L’Assemblée nationale a, dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques présenté par Emmanuel Macron a adopté plusieurs amendements visant à encadrer les retraites chapeaux. La Commission spéciale avait prévu de lier le montant des rentes versées aux résultats de l’entreprise pour les dirigeants des entreprises. En séance publique, un nouvel amendement lie le montant de cette rente aux années passées par les dirigeants au sein de l’entreprise. L’amendement prévoit de plafonner la vitesse d’acquisition des droits à une retraite chapeau à un taux de remplacement de 3 % par an. Il prévoit enfin qu’un décret précisera le contenu des obligations d’information des sociétés, celui-ci devant notamment inclure, conformément à une préconisation de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale des affaires sociales, le régime juridique, le rythme d’acquisition des droits, les modalités de financement ou encore une comparaison avec les autres régimes de l’entreprise.
Par ailleurs, un amendement visant à rendre le rapport annuel sur les retraites chapeaux accessible à tous les citoyens, a été adopté.
Philippe Crevel fait un point sur la protection sociale des indépendants.
Selon l’INSEE, en 2013, 231 225 mariages ont été célébrés en France, dont 225 784 en France métropolitaine. La baisse se poursuit d’année en année. Pra rapport à 2012, la baisse est de 6 % soit 15 000 mariages de moins. Ce sont les chiffres les plus bas enregistrés depuis l’après-guerre.
De 1950 jusqu’au début des années 1980, plus de 300 000 couples se mariaient chaque année en France métropolitaine. En 1972, 417 000 mariages aveient été célébrés. Nous étions alors à un sommet. Dès 1973, la chute s’est amorcée et n’a cessé de se poursuivre pendant plus de dix ans. Pourtant, les générations nombreuses du baby-boom arrivaient à l’âge de la mise en couple. En 1984, le nombre de mariages passe sous le seuil des 300 000 mariages annuels.
En 1987, la baisse des mariages s’interrompt. Jusqu’en 2000, le nombre de célébrations se maintient globalement entre 250 000 et 300 000, avec un pic de 305 000 mariages en 2000 en France. Depuis cette date, le nombre de mariages de personnes de sexe différent décroît tendanciellement. Le sursaut de 2012 provient probablement en partie de reports de mariages de 2011 sur 2012, suite à une modification fiscale (suppression de la possibilité de faire trois déclarations l’année du mariage). Le nombre de mariages repart à la baisse en 2013.Avec 3,8 mariages par an pour 1 000 habitants en 2012, la France se place au 20e rang en termes de nuptialité dans l’Union européenne (UE) à 28.
En 2013, la France a compte 125 000 divorces. Un pic avait été atteint à 155 000 en 2005. En 1994, le nombre de divorces était de 115 000 et de 53 000 en 1974.
L’Association Française de Gestion a dans le cadre de sa conférence de presse annuelle fait un plan sur la gestion d’actifs en France. Ainsi, elle a souligné qu’en en France, « les encours globaux sous gestion (mandats et OPC) ont progressé légèrement en 2014 (+3,5%) franchissant le cap des 3 200 milliards d’euros. L’encours des fonds de droit français a crû à un rythme de +2,7% (environ +6% hors fonds monétaires). Ensemble, les mandats et les fonds étrangers gérés en France ont augmenté, quant à eux, de +4,2% ».
Les représentants de l’AFG ont mentionné que les flux financiers des ménages étaient restés à des niveaux historiquement bas.
L’accroissement des souscriptions nettes des produits assurance vie compensant la plus faible appétence pour l’épargne réglementée, à l’exception du PEL. En revanche, les valeurs mobilières, y compris les titres des OPC, sont toujours en nette décollecte. Les fonds actions ont continué de reculer.
L’AFG regrette que les pouvoirs publics n’aient pas pris de nouvelles mesures en faveur de l’épargne longue. Néanmoins, elle approuve les dispositions de la loi Macron en faveur de l’épargne salariale.
Enfin, l’AFG espère que les autorités européennes favorisent les placements longs orientés vers l’économie et qu’elles soient moins dans la sanction que dans le passé mais plus dans le constructif.
Dans son rapport annuel de 2015, la Cour des Comptes établit un bilan de l’action des pouvoirs publics au sujet des fameux contrats d’assurance-vie non réclamés. La Cour souligne que le Parlement a mis en oeuvre un grand nombre de ses recommandations. Ainsi, la loi du 13 juin 2014 relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d’assurance-vie en déshérence entrera en vigueur au 1er janvier 2016. Elle a, avant même son application, abouti à des modifications de comportement de la part des acteurs. L’autorité de contrôle, l’ACPR, a renforcé ses contrôles et sanctions.
La Cour des Compte rappelle que de nombreux textes d’application devront être publiés d’ici le 1er janvier 2016. La Cour souligne que les pouvoirs publics devront veiller notamment à fixer une périodicité annuelle pour l’information délivrée aux titulaires de comptes inactifs et à définir, de manière exhaustive, que les contrats non réglés dont le nombre et l’encours devront faire l’objet d’une publication par les assureurs. La Cour demande que d’ici 2016, les acteurs concernés, que ce soient les établissements bancaires, les organismes d’assurance ou la Caisse des dépôts et consignations, développent les procédures et systèmes d’information nécessaires à la bonne mise en œuvre de la loi.
Le délai avant l’entrée en vigueur de la loi devra, en outre, être mis à profit par les assureurs pour interroger le fichier nationale d’identification des personnes physiques, RNIPP, sur l’intégralité de leur portefeuille et pour s’acquitter, s’agissant de l’ensemble des dossiers en souffrance, de leurs obligations de recherche et d’information des bénéficiaires de contrats d’assurance-vie, afin que des sommes ne soient pas transférées à la Caisse des dépôts et consignations ou acquises à l’État sans que les bénéficiaires n’aient été recherchés.
Après l’entrée en vigueur de la loi, le suivi de la mise en œuvre effective des nouvelles dispositions incombera principalement a posteriori à l’ACPR dans le cadre des contrôles qu’elle mène auprès des établissements de crédit, des entreprises d’assurance et de la Caisse des dépôts et consignations. La Cour en conclusion indique qu’elle exercera une vigilance particulière sur ces enjeux de protection des épargnants. Elle continuera d’assurer un suivi rapproché de la mise en œuvre du dispositif concernant les avoirs bancaires et les contrats d’assurance-vie en déshérence.
L’INSEE vient de publier une étude détaillée sur les non-salariés. Ainsi, nous apprenons que la France comptait à fin 2011 2,8 millions de non-salariés. Hors agriculture, les effectifs des non-salariés ont progressé de 26 % depuis 2006. Cette progression est imputable en partie aux auto-entrepreneurs qui à fin 2011 s’elevaient à 487 000 (auto-entrepreneurs actifs). Ces derniers représentent un non-salarié sur cinq. 33 % exercent une activité salariée contre seulement 10 % des non-salariés classiques.
Les non-salariés gagnent en moyenne 3100 euros nets par mois. Les secteurs les moins rémunérateurs sont le commerce hors magasin, les arts et spectacles, la coiffure, les taxis et l’enseignement. Les secteurs les plus rentables sont les professions juridiques, la médecine, le commerce pharmaceutique… Les auto-entrepreneurs gagnent en moyenne 460 euros.
La prochaine lettre du Cercle du mois de mars analysera les résultats de cette étude.
Selon l’INSEE, au 1er janvier 2014, la France métropolitaine compte 33,9 millions de logements Depuis trente ans, le parc s’accroît d’environ 1 % par an. Sur 100 logements, 83 sont des résidences principales, 9 sont des résidences secondaires ou occasionnelles et 8 sont des logements vacants.
Le nombre de résidences principales augmente d’environ 1 % par an et atteint 28 millions en 2014. La part des résidences secondaires ou occasionnelles est relativement stable depuis trente ans. Leur effectif a exceptionnellement stagné en 2009 avant de repartir à la hausse ; depuis 2011, il augmente de 0,6 % par an. La proportion des logements vacants est la même en 2014 qu’en 1984. Elle a d’abord diminué lentement, descendant jusqu’à 6 % en 2006, avant de remonter ensuite.
En 2014, l’habitat individuel est majoritaire parmi les résidences principales (57 %), comme parmi les résidences secondaires ou occasionnelles (58 %). Cette tendance se renforce pour les résidences principales.
Près de six ménages sur dix sont propriétaires de leur résidence principale, 57,7 % pour être précis. ce taux est stable depuis 2010 prouvant que la crise et les prix élevés freinent l’accession à la propriété. Cette part n’avait cessé de croître de 1980 jusqu’en 2010.
Parmi les propriétaires, environ 30 % sont accédants, c’est à dire qu’ils n’ont pas fini de rembourser leur emprunt pour l’achat du logement. La part d’accédants à la propriété a fortement augmenté dans les années 1980 avant de baisser, surtout dans les années 2000. Elle atteint 17 % de l’ensemble des ménages en 2014. La part des propriétaires sans charge de remboursement croît en partie sous l’effet du vieillissement de la population. En trente ans, cette part est passée de 27,6 % à 41 % des ménages en 2014. C’est aussi le signe que les ménages privilégient le désendettement.
Parallèlement, la proportion des ménages locataires a donc légèrement diminué depuis les années 1980 avant de se stabiliser ces dernières années. Les parts respectives des ménages locataires dans le parc locatif social et dans le parc privé sont également stables depuis le début des années 1990. Elles atteignent respectivement 17 % et 22 % des résidences principales en 2014.
La Banque de France croit en une croissance de 0,4 % au premire trimestre 2015 soit un peu plus que les prévisions du Gouvernement.
Pour les différents secteurs d’activité, la Banque de France prévoit :
Le Conseil des Prélèvements Obligatoires a publié un rapport très documenté sur les moyens de réformer la CSG et l’impôt sur le revenu. Ce rapport s’incrit dans le prolongement de la promesse de François Hollande de fusionner les deux prélèvements. Les auteurs du rapport ont été très prudents en soulignant les inconvénients d’un tel rapprochement.
Concernant l’imposition du capital et donc de l’épargne, les auteurs ont indiqué que » les prélèvements obligatoires sur le capital sont supérieurs en France à la moyenne des pays de l’OCDE. Compte tenu de la mobilité plus forte des contribuables et des revenus concernés, une attention particulière se justifie, certains pays préférant taxer le capital à taux constant, dans un esprit proche du mécanisme du prélèvement libératoire applicable en France jusqu’en 2012. En France, le capital imposable est aujourd’hui susceptible d’être davantage taxé que le travail : l’imposition maximale des revenus du capital est proche de ce que le Conseil constitutionnel considère comme un taux confiscatoire (autour de deux tiers) et que les marges d’augmentation sont aujourd’hui réduites ». En effet, le taux marginal de taxation des produits de l’épargne peut atteindre 64,5 % contre 57 % pour le srevenus d’ativité.
Les Français se sont bousculés pour ouvrir un PEL avant le 1er février afin de bénéficier du taux de 2,5 %. En effet,, c’est le taux à l’ouverture qui s’applique durant toute la durée du plan. Net de prélevement, le rendement est de 2,11 %. Depuis le 1er février, le taux brut est passé à 2 et le taux net à 1,69 %. Selon certaines sources, les ouvertures de PEL auraient été « 5 à 8 fois » plus élevées lors des 15 derniers jours de janvier par rapport aux semaines précédentes. I
Il faut souligner que les plans ouverts à partir du 1er février 2015 permettront d’obtenir un prêt immobilier au taux de 3,20%, au lieu de 4,20% jusque-là.
Selon l’enquête 2014 de la FFSA sur les contrats d’assurance, il apparaît que l’âge moyen des souscripteurs de contrats d’assurance en cas de vie à adhésion individuelle est de 53 ans.
Le revenu brut annuel moyen du ménage des souscripteurs est de 41 200 euros. 57 % des souscripteurs déclarent un revenu inférieur à 35 000 euros. Le revenu brut annuel moyen de l’ensemble des ménages français s’établit quant à lui à 34 300 euros.
Le montant moyen du patrimoine financier (produits d’épargne, placements financiers et assurance vie) déclaré par les souscripteurs est de 102 100 euros.
42 % des souscripteurs de contrats d’assurance en cas de vie ne possédaient aucun contrat d’assurance vie à titre individuel (décès, épargne, retraite) au moment de la souscription de leur contrat.
Philippe Crevel pour le site Toutsurlesplacements.com fait un petit point en viédo sur l’épineuse question de la renégociation des prêts immobiliers
Retrouvez la lettre du mois de février du Cercle de l’Epargne.
LE SOMMAIRE DE LA LETTRE N°10
L’édito du Président du Cercle : en pensant à Jacques Barrot
Coté Epargne
Côté Retraite
Dossier du mois
Agenda et infos du Cercle
| Selon la Banque de France, la rémunération moyenne des dépôts et placements monétaires est de 0,61 %. Le taux moyen des livrets ordinaires est en légère baisse (0,96 %, après 0,98 % en novembre) et revient sur son niveau d’octobre 2014. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Taux moyens de rémunération des encours de dépôts et placements auprès des institutions financières monétaires | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Selon la Banque de France, les agents économiques (ménages, entreprises non financières et administrations), ont accru leurs dépôts à vue aumois de décembre (+ 8,1 %, après + 7,3 %),
En revanche, sans surprise, la décollecte des comptes sur livrets s’accroît (- 1,5 %, après – 1,1 %) et la croissance des dépôts à terme inférieur à deux ans ne progresse que de 3,2 %, après + 6,6 %.
Philippe Crevel était l’invité de Sébastien Couasnon dans l’émission « les experts du soir » de BFM Business. Au sujet de l’émission, la retraite, Apple, la Grèce, le chômage…
Parmi les Français qui souhaitent épargner davantage, 34% souhaitent le faire par précaution et 16% en vue d’un investissement. L’assurance-vie est jugée comme le placement le plus intéressant pour 72% des personnes interrogées qui lui donnent la note de 5 ou plus sur 10. En deuxième position arrive le Plan d’Epargne Logement. Suivent le Perp (plan épargne retraite), les livrets rémunérés, les comptes-titres et en dernière position le Livret A, actuellement rémunéré à 1%.
Les sondés placent l’assurance-vie en tête car c’est un produit « simple à comprendre » pour un tiers des d’entre eux, un produit qui présente des avantages fiscaux (28%) et qui inspire confiance (25%).
Parmi les raisons de souscrire une assurance-vie, la précaution arrive en tête, suivie de la préparation de la retraite pour 45-54 ans (58%), l’investissement dans un projet immobilier pour les plus jeunes (27% des 35-44 ans), et la transmission d’un patrimoine pour les 55 ans et plus (37%).
Le sondage mentionné ci-dessus a été réalisé en ligne les 6 et 7 janvier auprès de 1.002 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
En 2014, selon l’INSEE, 550 700 entreprises ont été créées en France, soit 2 % de plus qu’en 2013. Cette légère hausse est portée par les créations de sociétés (+ 4 % par rapport à 2013) et les demandes d’immatriculations d’auto-entreprises (+ 3 %). Ces demandes forment la majorité des créations d’entreprises depuis la mise en place du régime de l’auto-entrepreneur en 2009 (51 %). En revanche, le nombre de créations d’autres entreprises individuelles se replie (- 3 % après un essor de + 26 % en 2013).
La création d’entreprises reste dynamique et constitue un échappatoire pour des demandeurs d’emploi.
Tous types d’entreprises confondus, les créations sont en hausse dans la plupart des régions métropolitaines. De même, elles augmentent dans une majorité de secteurs, en particulier dans les activités financières et d’assurance (+ 8 %), le secteur « enseignement, santé humaine et action sociale » (+ 6 %) et l’industrie (+ 5 %).
La grande majorité des nouvelles entreprises n’emploient pas de salarié à leur création : seules 5 % sont employeuses ; hors auto-entrepreneurs, elles sont 10 %. Comme en 2013, l’âge moyen des créateurs d’entreprises individuelles est de 38 ans et la part des créatrices se stabilise à 38 % (33 % il y a dix ans).
L’immobilier n’a pas aimé 2014. Ainsi, après une chute de
Après un recul de 4,2% en 2013, les mises en chantier ont diminué de 10,3% en 2014. Ils ont atteint 297.532, contre un objectif gouvernemental de 500.000. La moyenne annuelle lors de ces dix dernières années était de 347 000. Il faut remonter à 1997 en pleine crise de l’immobilier pour enregistrer un aussi mauvais résultat.
Le coût élevé des logements neufs encore renchéri par les nouvelles normes a dissuadé les investisseurs. Les ménages ont privilégié l’ancien dont le prix est en baisse. Le nombre de transactions est resté assez élevé en 2014, autour de 700 000.
Le neuf a souffert des augmentations de la fiscalité sur les plus-values et du dispositif Duflot. Les dernières mesures prises par les pouvoirs publics, l’amélioration du Prêt à taux zéro (PTZ), l’aménagement du dispositif fiscal « Pinel » (ex « Duflot ») pour l’investissement locatif et la simplification des normes de construction – avec un raccourcissement des délais d’obtention des permis de construire devraient favoriser une légère reprise du marché en 2015.
La réunion de la BCE prévue le 22 janvier 2015 devrait être historique. Après de longues négociations et tergiversation, la BCE passe à l’attaque en engageant un plan d’achat d’actifs. Il pourrait porter sur au moins 50 milliards d’euros par mois sur une période d’au moins 12 mois.
La BCE s’aligne avec retard sur ce qu’ont fait la FED, la Banque centrale d’Angleterre et la Banque centrale du Japon.
Ce gonflement du bilan de la Banque centrale vise à lutter contre les menaces de déflation et de favoriser la relance de l’économie. Si aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, les résultats ont été conséquents, ils sont moindres au Japon. La monnaie ne peut pas tout mais l’Europe engluée dans la stagnation depuis plusieurs années n’a pas le choix. Il faut oser !
Pour les épargnants, ce plan devrait aboutir au maintien de taux bas sur les produits obligataires et à une appréciation des actions. Par ailleurs, l’euro devrait poursuivre son mouvement de baisse. Il faut signaler que les investisseurs ont déjà pris en compte le lancement du quantitative easing à la mode BCE.
Le produit d’épargne le plus populaire, détenu par plus de 63 millions de résidents en France, a enregistré en 2014 sa 5ème décollecte en vingt ans. Cette dernière a atteint 6,13 milliards d’euros. L’encours du Livret A est revenu de 266 à 263 milliards d’euros de fin 2013 à fin 2014.
Jusqu’en 2014, lors de ces vingt dernières années, le Livret A n’a enregistré qu’à quatre reprises une décollecte annuelle, en 1996, en 1999, en 2000 et 2005. Pour obtenir un tel montant de décollecte, il fallait remonter à 1996 où elle avait atteint 8,3 milliards d’euros.
Le mois de décembre est le 8ème mois consécutif de décollecte avec -290 millions d’euros, la collecte étant positive pour le LDD (370 millions d’euros). En matière décollecte, l’année 1996 avait été pire avec dix mois consécutifs de décollecte.
La moindre décollecte du mois de décembre par rapport aux mois précédents est assez traditionnelle. En effet, de nombreux salariés touchent des primes en fin d’année qu’ils placent traditionnellement sur leur Livret A avant de les réaffecter.
Sur l’ensemble de l’année 2014, le Livret A été victime de son faible rendement facial, les ménages ayant peu intégré dans leur calcul le recul de l’inflation, de la stagnation des salaires ainsi que de la réallocation de l’épargne au profit du Plan d’Epargne Logement et de l’assurance-vie. Les dépôts à vue ont progressé de 7,7 milliards d’euros sur les dix premiers mois de l’année 2014 quand l’assurance-vie a enregistré une collecte nette de plus de 21 milliards d’euros sur les 11 premiers mois de l’année. La collecte des PEL a augmenté de 11,1 milliards d’euros sur les dix premiers mois de l’année.
Avec le maintien du taux de 1 %, il ne devrait pas y avoir d’emballement de la décollecte dans les prochains mois. Celle-ci n’est pas actuellement préjudiciable à la Caisse des Dépôts. En effet, compte tenu du coût du Livret A (rémunération de 1 % + frais de collecte par les banques 0,5 % + frais de gestion de la CDC, autour de 0,3 %) et au regard du rendement des bons du Trésor ou des OAT, la Caisse des Dépôts ne peut guère espérer de gains sur la gestion financière de l’épargne collectée. Le portefeuille financier du fonds d’épargne avait atteint 99 milliards d’euros à fin 2014 (11 % placés en actions et assimilées, 54 % en obligations d’Etat, 33 % autres obligations).
La décollecte de 2013 clôt un cycle de collecte fortement positive. Le Livret A comme le LDD ont profité des soubresauts de la crise financière de 2008 / 2009 et de l’augmentation des plafonds en 2012 et 2013. De 2008 à 2013, le Livret A avait engrangé 115 milliards d’euros de collecte.
Collecte, rendement et taux d’inflation
du livret A (1994 – 2014)
|
Collecte En milliards d’euros |
taux de rendement | Taux d’inflation | |
| 1994 | 4,9 | 4,50 % | 1,7 % |
| 1995 | 7 | 4,50 | 1,7 % |
| 1996 | -8,3 | 4,5 %jusqu’au 1er mars et 3,50 après | 2 % |
| 1997 | 3 | 3,50% | 1,2 % |
| 1998 | 1,5 | 3,50 % jusqu’au 16 juin puis 3 % | 0,7 % |
| 1999 | -6,7 | 3 % jusqu’au 1er août puis 2,25 % | 0,5 % |
| 2000 | -0,65 | 2,25 %jusqu’au 1er juillet 2000 puis 3 % | 1,7 % |
| 2001 | 4,4 | 3 % | 1,7 % |
| 2002 | 4,2 | 3 % | 1,9 % |
| 2003 | 2,3 | 3 % jusqu’au 1er août puis 2,25 % | 2,1 % |
| 2004 | 1,3 | 2,25 % | 2,1 % |
| 2005 | -1,3 | 2,25 % jusqu’au 1er août puis 2 % | 1,8 % |
| 2006 | 3,3 | 2 % jusqu’au 1er février puis 2,25 % jusqu’au 1er août puis 2,75 % | 1,6 % |
| 2007 | 5 | 2,75 % jusqu’au 1er août puis 3 % | 1,5 % |
| 2008 | 18,7 | 3 % jusqu’au 1er février puis 3,50 % jusqu’au 1er août puis 4 % | 2,8 % |
| 2009 | 21 | 4 % jusqu’au 1er février2,50 % jusqu’au 1er mai1,75 % jusqu’au 1er août
Puis 1,25 % |
0,1 % |
| 2010 | 10,4 | 1,25 % jusqu’au 1er août puis 1,75 % | 1,5 % |
| 2011 | 19,9 | 1,75 % jusqu’au 1er février2 % jusqu’au 1er aoûtPuis 2,25 % | 2,1 % |
| 2012 | 30,3 | 2,25 % | 2,0 % |
| 2013 | 14,7 | 2,25 % jusqu’au 1er février1,75 % jusqu’au 1er aoûtPuis 1,25 % | 0,9 % |
| 2014 | -6,13 | 1,25 % jusqu’au 1er août1 % depuis | 0,1 % |
Source : Banque de France et INSEE
Le produit d’épargne le plus populaire, détenu par plus de 63 millions de résidents en France, a enregistré en 2014 sa 5ème décollecte en vingt ans. Cette dernière a atteint 6,13 milliards d’euros. L’encours du Livret A est revenu de 266 à 263 milliards d’euros de fin 2013 à fin 2014.
Jusqu’en 2014, lors de ces vingt dernières années, le Livret A n’a enregistré qu’à quatre reprises une décollecte annuelle, en 1996, en 1999, en 2000 et 2005. Pour obtenir un tel montant de décollecte, il fallait remonter à 1996 où elle avait atteint 8,3 milliards d’euros.
Le mois de décembre est le 8ème mois consécutif de décollecte avec -290 millions d’euros, la collecte étant positive pour le LDD (370 millions d’euros). En matière décollecte, l’année 1996 avait été pire avec dix mois consécutifs de décollecte.
La moindre décollecte du mois de décembre par rapport aux mois précédents est assez traditionnelle. En effet, de nombreux salariés touchent des primes en fin d’année qu’ils placent traditionnellement sur leur Livret A avant de les réaffecter.
Sur l’ensemble de l’année 2014, le Livret A été victime de son faible rendement facial, les ménages ayant peu intégré dans leur calcul le recul de l’inflation, de la stagnation des salaires ainsi que de la réallocation de l’épargne au profit du Plan d’Epargne Logement et de l’assurance-vie. Les dépôts à vue ont progressé de 7,7 milliards d’euros sur les dix premiers mois de l’année 2014 quand l’assurance-vie a enregistré une collecte nette de plus de 21 milliards d’euros sur les 11 premiers mois de l’année. La collecte des PEL a augmenté de 11,1 milliards d’euros sur les dix premiers mois de l’année.
Avec le maintien du taux de 1 %, il ne devrait pas y avoir d’emballement de la décollecte dans les prochains mois. Celle-ci n’est pas actuellement préjudiciable à la Caisse des Dépôts. En effet, compte tenu du coût du Livret A (rémunération de 1 % + frais de collecte par les banques 0,5 % + frais de gestion de la CDC, autour de 0,3 %) et au regard du rendement des bons du Trésor ou des OAT, la Caisse des Dépôts ne peut guère espérer de gains sur la gestion financière de l’épargne collectée. Le portefeuille financier du fonds d’épargne avait atteint 99 milliards d’euros à fin 2014 (11 % placés en actions et assimilées, 54 % en obligations d’Etat, 33 % autres obligations).
La décollecte de 2013 clôt un cycle de collecte fortement positive. Le Livret A comme le LDD ont profité des soubresauts de la crise financière de 2008 / 2009 et de l’augmentation des plafonds en 2012 et 2013. De 2008 à 2013, le Livret A avait engrangé 115 milliards d’euros de collecte.
Collecte, rendement et taux d’inflation
du livret A (1994 – 2014)
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Collecte En milliards d’euros |
taux de rendement | Taux d’inflation | |
| 1994 | 4,9 | 4,50 % | 1,7 % |
| 1995 | 7 | 4,50 | 1,7 % |
| 1996 | -8,3 | 4,5 %jusqu’au 1er mars et 3,50 après | 2 % |
| 1997 | 3 | 3,50% | 1,2 % |
| 1998 | 1,5 | 3,50 % jusqu’au 16 juin puis 3 % | 0,7 % |
| 1999 | -6,7 | 3 % jusqu’au 1er août puis 2,25 % | 0,5 % |
| 2000 | -0,65 | 2,25 %jusqu’au 1er juillet 2000 puis 3 % | 1,7 % |
| 2001 | 4,4 | 3 % | 1,7 % |
| 2002 | 4,2 | 3 % | 1,9 % |
| 2003 | 2,3 | 3 % jusqu’au 1er août puis 2,25 % | 2,1 % |
| 2004 | 1,3 | 2,25 % | 2,1 % |
| 2005 | -1,3 | 2,25 % jusqu’au 1er août puis 2 % | 1,8 % |
| 2006 | 3,3 | 2 % jusqu’au 1er février puis 2,25 % jusqu’au 1er août puis 2,75 % | 1,6 % |
| 2007 | 5 | 2,75 % jusqu’au 1er août puis 3 % | 1,5 % |
| 2008 | 18,7 | 3 % jusqu’au 1er février puis 3,50 % jusqu’au 1er août puis 4 % | 2,8 % |
| 2009 | 21 | 4 % jusqu’au 1er février2,50 % jusqu’au 1er mai1,75 % jusqu’au 1er août |
Puis 1,25 %0,1 %201010,41,25 % jusqu’au 1er août puis 1,75 %1,5 %201119,91,75 % jusqu’au 1er février2 % jusqu’au 1er août Puis 2,25 % 2,1 %201230,32,25 %2,0 %201314,72,25 % jusqu’au 1er février1,75 % jusqu’au 1er aoûtPuis 1,25 %0,9 %2014-6,131,25 % jusqu’au 1er août1 % depuis0,1 %
Source : Banque de France et INSEE
Le Cercle de l’Epargne a tenu sa première conférence de presse ce mercredi 21 janvier au siège d’AG2R LA MONDIALE à l’invitation d’André Renaudin.
Jacques Barthélémy et Philippe Crevel ont présenté la première étude de l’année 2015 consacrée aux contrats Madelin, 20 ans après leur création.
Selon l’INSEE, les prix de l’immobilier s’inscrivent en baisse sur un an mais ils ont augmenté au troisième trimestre 2014. Ainsi, les prix des logements ont progressé de 0,9 % par rapport au trimestre précédent. Cette hausse est de la même ampleur pour les logements anciens et les logements neufs (+0,9 %).
Sur un an, les prix des logements diminuent au troisième trimestre 2014, pour le dixième trimestre consécutif (–1,2 %, comme au deuxième trimestre). Les prix des logements anciens baissent quasiment au même rythme qu’au deuxième trimestre (–1,2 %). Les prix des logements neufs baissent (–0,7 %) après une quasi-stabilité au deuxième trimestre et trois trimestres précédents en hausse.
Le Cercle de l’Epargne consacre sa première étude aux Contrats Madelin. Cette étude a été réalisée par Jacques Barthélémy, Philippe Crevel et Sarah Le Gouez. Elle a été présentée le 21 janvier 2015 à 9 H 00.
***
****
Pour des raisons historiques, la protection sociale est, en France, plurielle. Le souhait des fondateurs de la Sécurité sociale, en 1944, de créer un régime unique n’a pas été atteint. Chaque statut professionnel a son régime de protection sociale : régime de la fonction publique, régime des salariés, régimes spéciaux, régime des non-salariés.
Avec l’évolution du monde du travail, la mobilité devient la règle. Au cours de notre vie professionnelle, nous sommes amenés à occuper plusieurs emplois, qui ne sont pas régis obligatoirement par le même statut. Or, notre droit n’est pas adapté au développement de cette mobilité. Les différences de traitement entre les différents statuts demeurent encore même si des rapprochements ont été opérés ces dernières années. Les travailleurs non-salariés restent moins bien traités au sein du monde des actifs. Les risques « chômage » ou « incapacité professionnelle » ne sont pas couverts par les régimes obligatoires. L’assurance-vieillesse a longtemps procuré de maigres pensions au regard des autres régimes.
La loi Madelin de 1994 a constitué un réel progrès en permettant aux indépendants d’améliorer leur couverture sociale. Vingt ans après sa création, plus d’un million de TNS ont souscrit un Contrat Madelin. Leur encours dépasse 24 milliards d’euros.
Le dispositif juridique a bien résisté aux usages du temps. Il a conquis plus de la moitié des TNS. Néanmoins, 20 ans, c’est le bon âge pour un toilettage. Il convient tout à la fois de conforter l’esprit des contrats Madelin que de prendre en compte les évolutions jurisprudentielles et d’harmoniser ce produit avec les autres produits d’épargne similaires. Ces ajustements ont pour fil rouge l’égalité de traitement entre salariés et non-salariés.
Les propositions
Les cotisations versées par les salaries en faveur des garanties collectives de retraite et de prévoyance sont non seulement fiscalement neutres mais la part de ces contributions acquittée par l’employeur n’entre pas dans l’assiette des cotisations de Sécurité sociale. Compte tenu de la nature des Contrats Madelin, la contribution qui y est versée devrait, de la même façon, être déductible de l’assiette du Régime Social des Indépendants et pour les professions libérales de celle de la CNAVPL. En raison de l’hostilité des administrateurs de la CANCAVA, de l’ORGANIC, de la CNAVPL et de la CANAM, cette mesure n’avait pas pu être adoptée en 1994. Il conviendrait de retenir un niveau de déductibilité cohérent avec celui des salariés.
Depuis la loi de 2010 sur les retraites, les salariés peuvent effectuer des versements individuels facultatifs (VIF) si le contrat souscrit l’autorise. Les sommes versées entrent dans l’enveloppe fiscale de l’épargne retraite individuelle. Cette faculté n’a pas été étendue aux Contrats Madelin. Il s’agit soit d’un oubli, soit d’une mauvaise interprétation de la part du législateur de la nature du Contrat Madelin qui n’est pas un produit d’épargne individuel. Le contrat Madelin relève, comme les contrats article 83, du 2ème pilier de la protection sociale, celui des garanties collectives tandis que le versement volontaire relève du 3ème pilier, celui de l’assurance individuelle.
Par souci de parallélisme, nous proposons d’autoriser les versements individuels sur les Contrats Madelin.
Aujourd’hui, le régime de sortie du régime professionnel à cotisations définies (article 83) diffère de celui du Contrat Madelin. Au nom de l’égalité de traitement, une harmonisation des modes de sortie entre les régimes « salariés » et les contrats Madelin devrait être instaurée.
En matière de prévoyance, l’article L132-23 du Code des assurances prévoit des sorties en capital exonérées d’impôt sur le revenu notamment en cas de décès du conjoint ou du partenaire d’un PACS. Il conviendrait donc d’aligner l’article L144-1 sur celui de l’article L132-23 et de modifier en conséquence l’article 154 bis, d’autant que c’est par une interprétation littérale de ce texte et non de son esprit que l’administration fiscale a volontairement introduit cette différence.
Compte tenu de la mobilité croissante des actifs, il est important de garantir la portabilité des droits en matière de produits de retraite et de prévoyance surtout quand ces produits obéissent aux mêmes principes. Un actif peut, en effet, être soumis durant sa carrière professionnelle à plusieurs statuts, fonctionnaires, salariés, TNS… Par souci de simplicité et d’efficacité, il est important de permettre le transfert des droits accumulés sur un article 83 par exemple vers un Contrat Madelin et inversement. Cette transférabilité a été admise par la circulaire DSS/5B n°2009-32 du 30 janvier 2009. Ce droit est parfois malaisé à faire respecter. Il conviendrait de l’introduire sous forme réglementaire et ainsi la pérenniser.
Une sortie en capital pour la garantie retraite pourrait être instituée. Certes un produit retraite est un produit avec une sortie en rente. Le législateur ayant prévu une sortie à hauteur de 20 % pour le PERP et les produits assimilés, il serait souhaitable d’élargir cette possibilité au contrat Madelin. Actuellement, un TNS ayant souscrit à un contrat Madelin pour bénéficier de cette sortie en capital est contraint de le transférer sur un PERP.
La jurisprudence a tendance à restreindre le périmètre des Contrats Madelin ouverts aux travailleurs indépendants. Ainsi, une récente décision de justice a dénié la possibilité à des agents d’assurances de souscrire à un Contrat Madelin. Afin de lever tout doute sur le sujet, il revient de bien préciser que tout travailleur non salarié quel que soit son statut et son activité a accès ce dispositif.
Par ailleurs, toujours au nom de l’égalité de traitement, il conviendrait d’harmoniser la définition de la garantie d’invalidité en s’inspirant de celle en vigueur pour les salariés par le code de la sécurité sociale d’autant que la notion d’invalidité de 2ème catégorie ne correspond pas à la pratique des compagnies.
***
Les modifications présentées dans la présente étude visent à améliorer le niveau de couverture des indépendants en retenant comme principe l’harmonisation des règles entre les différents statuts. En effet, les auteurs sont convaincus qu’une plus grande convergence des règles facilitera la mobilité professionnelle et réduira les facteurs de blocage. Cette recherche de fluidité doit s’opérer non pas par un nivellement vers le bas des droits mais par une reconnaissance de droits professionnels indépendamment des statuts dont peuvent relever les actifs.
A propos du Cercle de l’Epargne :
Le Cercle de l’Epargne, de la Retraite et de la Prévoyance est un centre d’études et d’information présidé par Jean-Pierre Thomas et animé par Philippe Crevel.
Le Cercle a pour objet la réalisation d’études et de propositions sur toutes les questions concernant l’épargne, la retraite et la prévoyance. Il entend contribuer au débat public sur ces sujets.
Pour mener à bien sa mission le Cercle est doté d’un Conseil Scientifique auquel participent des experts reconnus en matière économique, sociale, démographique, juridique, financière et d’étude de l’opinion.
Le conseil scientifique du Cercle comprend Robert Baconnier, ancien Directeur général des impôts et ancien Président de l’Association Nationale des Sociétés par Actions, Jacques Barthélémy, avocat conseil en droit social et ancien professeur associé à la faculté de droit de Montpellier, Philippe Brossard, chef économiste d’AG2R LA MONDIALE, Jean-Marie Colombani, ancien Directeur du Monde et fondateur de Slate.fr, Jean-Paul Fitoussi, professeur des universités à l’IEP de Paris, Jean-Pierre Gaillard, journaliste et chroniqueur boursier, Christian Gollier, Directeur de la Fondation Jean-Jacques Laffont – Toulouse Sciences Economiques, membre du Laboratoire d’Économie des Ressources Naturelles (LERNA) et Directeur de recherche à l’Institut d’Économie Industrielle (IDEI) à Toulouse, François Héran, ancien Directeur de l’INED et Directeur du département des sciences humaines et sociales de l’Agence Nationale de la Recherche, Jérôme Jaffré, Directeur du CECOP, Florence Legros, professeur d’université à Paris Dauphine, et Jean-Pierre Thomas, ancien député et Président de Thomas Vendôme Investment.
A propos d’AG2R LA MONDIALE :
Le groupe de protection sociale AG2R LA MONDIALE allie performance économique et engagement social au travers des valeurs portées par le paritarisme et le mutualisme. En 2013, la collecte des cotisations est de 26,5 Md€ pour 18 millions d’assurés et ayants droit.
AG2R LA MONDIALE dispose de toutes les expertises en assurance de personnes. Le Groupe couvre l’ensemble des besoins de protection sociale et patrimoniale tout au long de la vie de ses assurés. Il apporte des réponses individuelles et collectives, aussi bien en prévoyance qu’en santé, en épargne comme en retraite complémentaire et supplémentaire, quels que soient l’âge, le statut social et le secteur professionnel. www.ag2rlamondiale.fr
Pour tout renseignement, vous pouvez nous joindre à l’adresse suivante : contact@cercledelepargne.fr
Cercle de l’Epargne, de la Retraite et de la Prévoyance
26/30 rue Montholon – 75009 Paris
Téléphone : 01 76 60 86 05 – 06 03 84 70 36
Contact presse :
Sarah Le Gouez
01 76 60 85 39 – 06 13 90 75 48
CONTRATS MADELIN
Des propositions pour une nouvelle ambition
par
Jacques Barthélémy
Avocat conseil en droit social
et
Philippe Crevel
Cette première étude réalisée par le Cercle de l’Epargne, de la Retraite et de la Prévoyance, a été rédigée par Jacques Barthélémy, avocat spécialisé en droit social et fondateur du cabinet Barthélémy, par Philippe Crevel et par Sarah Le Gouez membres du Cercle.
Le monde du travail, en France, comprend d’un côté les salariés et de l’autre ceux qui ne le sont pas ; d’un côté un lien de subordination sur lequel s’est construit une couverture sociale, de l’autre, une indépendance toute relative qui s’est accompagnée d’une couverture sociale plus faible. Dans la conception de l’après-guerre, le salariat devait devenir la forme usuelle du droit du travail. Les évolutions techniques, le développement croissant du travail intellectuel mais aussi une volonté des hommes et des femmes de retrouver une plus grande liberté professionnelle ont remis en cause le paradigme de 1945. Néanmoins, le droit évolue moins vite que la technologie et les comportements. Il en résulte des différences de traitement entre indépendants et salariés qui sont autant de sources d’incompréhension.
Néanmoins, depuis plus de vingt ans, des progrès ont été réalisés pour prendre en compte non plus le statut mais l’activité professionnelle. La loi Madelin avec les contrats du même nom figure parmi ces progrès. Elle a joué un rôle clef pour effacer les lignes entre salariés et TNS. Cette loi, relative à l’initiative et à l’entreprise individuelle, est consécutive à un avis du Conseil Economique et Social des 27 et 28 avril 1993 dont le rapporteur était Jacques Barthélémy. Les travailleurs non-salariés, non-agricoles, ont eu ainsi accès à des compléments de pensions de retraite et de garanties de prévoyance constitués par des cotisations déductibles du bénéfice imposable. Ce dispositif spécifique a été étendu par la suite aux exploitants agricoles appelé « Madelin Agricole ».
Vingt ans après sa création, le dispositif juridique a bien résisté aux usages du temps. Son succès en est la meilleure preuve mais des modifications sont néanmoins nécessaires afin de conforter l’égalité de traitement entre salariés et non-salariés. En outre, les Contrats Madelin n’ont pas bénéficié de certaines avancées législatives et réglementaires dont ont bénéficié le Plan d’Epargne Retraite Populaire, le Plan d’Epargne Retraite Collectif ou l’article 83. Au nom de l’égalité de traitement, une harmonisation est indispensable, d’autant qu’elle s’impose au nom du principe constitutionnel d’égalité devant les charges publiques. La règle des 19 % (article 83 du CGI) en vigueur pour les salariés est, en effet, inspirée du souci d’harmonisation du statut social des travailleurs du secteur privé avec celui des fonctionnaires. Enfin, il convient de corriger certaines lacunes ou certains vides pouvant, compte tenu de la jurisprudence, remettre en cause les fondements mêmes des contrats Madelin.
le projet de loi macron comporte un volet en faveur de l’épargne salariale; l’objectif est d’élargir sa diffusion au sein des PME. Aujourd’hui, seulement 12 % des TPE proposent des produits d’épargne salariale. Afin de lever certains obstacles, la Commission spéciale en charge de l’examen du projet a adopté le fait que les entreprises de moins de 50 salariés qui signent leur premier accord d’intéressement ou de participation seront exonérées pendant 6 ans de forfait social. Celles dont les fonds seront investis en titres de PME ou d’ETI, quelle que soit leur taille, bénéficieront d’un forfait social à 16 % au lieu de 20 %.
Si le Livret A a sauvé son taux, tel n’est pas le cas du Plan d’Epargne Logement dont le taux passera de 2,5 à 2 % au 1er février 2015.
Les titulaires d’un PEL doivent effectuer un versement initial de 225 euros puis verser au minimum 45 euros par mois dans la limite d’un plafond de 61.200 € avec une durée de blocage de 4 ans. La durée maximale est de 10 ans. Au-delà de 10 ans, il n’est plus possible d’effectuer des versements mais le PEL produit des intérêts dans les mêmes conditions qu’auparavant durant 5 an. Après la 15ème année, le PEL est transformé en livret bancaire.
L’intérêt du PEL n’est pas le crédit mais bien la rémunération de l’épargne.
Selon la Banque de France, au quatrième trimestre 2014, l’accès au crédit des PME a légèrement augmenté. La demande de nouveaux crédits de la part des PME (hors TPE) progresse à petite vitesse par rapport à la fin d’année précédente. A un an d’intervalle, la demande pour les crédits d’investissement est en légère hausse alors que celle pour les crédits de trésorerie est stable. L’accès au crédit de trésorerie des PME s’améliore nettement sur un an : 79 % des PME obtiennent totalement ou en grande partie les crédits demandés (contre 68 % au T4 2013) ; il progresse aussi au cours du dernier trimestre (77 % au T3 2014).
Selon l’INSEE, en 2011, 1,7 million de familles nombreuses avec au moins un enfant mineur était dénombré en France, soit une famille sur cinq. Les trois quarts de ces familles ont exactement trois enfants et un quart en a quatre ou plus . Dans ces familles vivent 3,1 millions de parents ou beaux-parents et 5,6 millions d’enfants.
Les familles nombreuses sont majoritairement des familles traditionnelles (quatre sur six). Une famille nombreuse sur six est une famille recomposée et une sur six est une famille monoparentale.
Les familles nombreuses se trouvent plus souvent dans le nord. 35 % des familles de plus de 3 enfants vivent en-dessous du seuil de pauvreté.
« Le taux du placement préféré des Français pourrait être affecté par la baisse de l’inflation de la fin d’année 2014… ». Philippe Crevel répond aux questions de Vincent Vantighem pour le journal de 20 Minutes.
contact@cercledelepargne.com