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Prélèvements, la France la course en tête

Economie 29 novembre 2018

Au sein de l’Union européenne, le ratio de prélèvements obligatoires a atteint, en 2017 40,2 % du PIB, en hausse par rapport à 2016 (39,9%). Dans la zone euro, ces prélèvements représentaient 41,4 % du PIB en 2017, soit légèrement au-dessus du taux de 41,2 % de 2016. Selon les calculs d’Eurostat qui diffèrent légèrement de ceux de l’INSEE, le ratio de recettes fiscales s’élève pour la France à 48,4 % du PIB, soit le taux le plus élevé de l’Union européenne. La France devance la Belgique (47,3 %),  le Danemark (46,5 %) et la Suède (44,9 %). Les pays ayant les taux de prélèvement les plus faibles sont l’Irlande (23,5 %), la Roumanie (25,8 %) et la Bulgarie (29,5 %). Ces comparaisons doivent être maniés avec circonspection. En effet, certains prélèvements peuvent classer comme des dépenses privées dans certains Etats et comme obligatoires dans d’autres. C’est en particulier le cas avec les cotisations aux systèmes de retraite complémentaire qui sont classées comme prélèvements obligatoires à la différence de l’Allemagne.

En 2017, les impôts sur la production et sur les importations représentaient la plus grande partie des recettes fiscales au sein de l’Union, en moyenne 13,6 % du PIB, suivis de près par les cotisations sociales nettes (13,3 %) et les impôts sur le revenu et le patrimoine (13,1 %). L’ordre d’importance des catégories fiscales était légèrement différent dans la zone euro. La plus grande partie des recettes fiscales y provenait des cotisations sociales nettes (15,2 %), devant les impôts sur la production et sur les importations (13,2 %) et les impôts sur le revenu et le patrimoine (12,8 %).

En 2017, la part des impôts sur la production et sur les importations était la plus élevée en Suède (où ils représentaient 22,7% du PIB), en Croatie (19,6%) et en Hongrie (18,2%), tandis qu’elle était la plus faible en Irlande (8,5%), en Allemagne (10,7%) et en Slovaquie (11,1%).

S’agissant des impôts sur le revenu et le patrimoine, la part de loin la plus élevée a été enregistrée au Danemark (29,7 % du PIB), devant la Suède (18,9 %) et la Belgique (16,9 %). À l’inverse, la Lituanie (5,4%), la Bulgarie (5,7%), la Roumanie (6,1%) et la Croatie (6,3%) ont enregistré les impôts sur le revenu et le patrimoine les plus faibles en pourcentage du PIB. Les cotisations sociales nettes représentaient une proportion significative du PIB en France (18,8 %), en Allemagne (16,7 %) ainsi qu’en Belgique (16,1 %), tandis que les taux les plus bas ont été observés au Danemark (0,9 % du PIB) et en Suède (3,3 %).

 

 

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