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Marchés, un semestre historique et paradoxal

Epargne 9 juillet 2020

Les marchés financiers, après avoir atteint des sommets à la fin de l’année 2019, ont subi une forte correction en mars avant de se reprendre à nouveau et de limiter les pertes. Le Nasdaq qui rassemble les plus importantes technologiques est à son plus haut, symbolisant le caractère incontournable du digital avec la crise.

Sur les douze derniers mois, le Nasdaq a augmenté de plus de 25 %. Le Dow Jones a, en partie, compensé les pertes du mois de mars. Il demeure néanmoins en recul de près de 10 % par rapport à son niveau du 31 décembre dernier. Les valeurs traditionnelles liées à l’automobile et aux transports aériens sont au cœur de la tourmente.

Le CAC 40 a connu les montagnes russes durant le printemps en accusant une perte de 35 % avant de remonter. L’indice parisien cède 17 % sur le premier semestre tout en ayant connu une hausse de 12 % au deuxième trimestre avec un gain de 5,12 % en juin. Depuis le 1er janvier, l’indice parisien enregistre néanmoins une perte de 17,43 %. Mis en parallèle avec la contraction éventuelle du PIB, environ 11 points, la baisse du cours des actions apparaît modérée. Les investisseurs anticipent les effets des plans de relance. Par ailleurs, compte tenu des volumes des liquidités sur le marché et la pénurie de titres obligataires sûrs avec les rachats des banques centrales, ils sont contraints d’arbitrer en faveur des actions des entreprises les mieux notées.

Les taux d’intérêt des obligations d’État, après avoir connu un mouvement de hausse au début de l’épidémie, notamment pour l’Italie, l’Espagne et la France, ont rapidement retrouvé leur niveau du début de l’année grâce aux interventions massives des banques centrales. La baisse la plus importante concerne les États-Unis avec un taux désormais tournant autour de 0,6 %, contre 1,9 % avant la crise. La décision de la FED de ramener ses taux directeurs à 0 % et ses injections importantes de liquidités expliquent ce repli.

Sur le marché des changes, une relative stabilité est de mise entre les grandes monnaies. L’euro s’échange contre 1,12 dollar ce qui était déjà le cas à la fin de l’année dernière.

Le prix du baril de pétrole de Brent après être tombé en dessous de 20 dollars au mois de mars a, avec la signature de l’accord de régulation de la production « OPEP+ » et avec les perspectives de reprise, connu une forte progression. Fin juin, il était revenu autour de 40 dollars, un niveau qui reste néanmoins un tiers inférieur à celui de la fin de l’année 2019 (66 dollars).

Fin juin, l’once d’or s’échange à près de 1 800 dollars contre 1 500 en début d’année. En un an, l’once a augmenté de près de 25 %. Si le métal précieux joue bien son rôle de valeur-refuge, il n’a pas battu son record datant de la crise des subprimes, ni celui de 1980 en tenant compte de l’inflation.

A lire dans le Mensuel n°75 de Juillet 2020

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