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L’immobilier locatif en question

Epargne 9 octobre 2017

Moins de 8 % des ménages français possèdent un bien immobilier locatif. Or, ce type de placement joue un rôle économique majeur et donne lieu à d’importants efforts de la Nation. Les dispositifs Pinel, Malraux, Girardin pour l’Ultramarin soutiennent ce type d’investissement. De plus en plus de logements sont construits pour devenir du locatif privé. En 2017, ce marché devrait représenter 16,3 % des logements construits contre 11,6 % en 2014.

Pour 68 % des ménages (enquête Cercle de l’Épargne 2017), l’immobilier reste le placement le plus intéressant malgré le fait que son rendement a fortement chuté ces dernières années. Pour autant, 48 % des Français placent l’immobilier locatif parmi les placements les plus rentables. Par ailleurs, selon une récente enquête du Crédit Foncier, la pierre constitue le premier choix de placement (70 %) devant l’assurance-vie.

Les principales motivations des investisseurs locatifs sont, selon l’enquête du Crédit Foncier, la volonté de se constituer un patrimoine (51 % des sondés), de disposer d’un revenu complémentaire à la retraite (45 %) et de payer moins d’impôts (43 %).

En moyenne, l’investisseur locatif a 45 ans, vit en couple (73 % d’entre eux) et dispose d’un revenu de 70 300 euros (+10 % entre 2010 et 2017) contre 20 300 euros de revenu médian par personne en 2015 selon l’Insee. Il est le plus élevé en Île-de-France (77 360 euros) et en Auvergne-Rhône-Alpes (72 180 euros).

Les investisseurs locatifs privilégient en très grande majorité les appartements (92 %) contre 8 % pour les maisons. Le bien acquis comporte en moyenne deux pièces (58 % des biens loués sont des studios ou des deux pièces) pour une surface de 45 m².

Son coût médian est de 168 000 euros au 1er semestre 2017. Ce bien est très souvent acquis grâce à un financement avec peu ou pas d’apport sur une durée moyenne de 20 ans et 5 mois. La baisse des taux de crédit immobilier a incité les investisseurs à acheter des biens d’un montant plus élevé (hausse de 7 % sur les deux dernières années). La baisse des taux ne contribue donc pas à celle des prix de l’immobilier, bien au contraire, elle contribue à leur progression tant par les biens achetés que par la pression de la demande.

82 % de l’investissement locatif se situe dans l’Île-de-France et les 4 régions du sud de l’Hexagone. La première région pour l’investissement locatif est l’Occitanie (26 % des opérations contre 22 % en 2010) qui comprend Toulouse et Montpellier, deux villes en forte croissance. Suivent l’Île-de-France avec 19 %, la Nouvelle-Aquitaine (15 %), la région PACA (12 %) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (10 %). Les 8 autres régions du Nord (hormis l’Île-de-France) perdent en attractivité puisqu’elles concentrent 18 % de l’investissement locatif contre 24 % en 2010.

 

 

 

A lire dans la lettre d’octobre 2017

 

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