Plaquette de présentation de l’enquête 2024
Tableaux de la conférence de presse
Les résultats complets de l’enquête 2024
À l’initiative d’AMPHITÉA et du CERCLE DE L’ÉPARGNE, le Centre d’études et de connaissance de l’opinion publique (CECOP) dirigé par Jérôme Jaffré (membre du Conseil scientifique du Cercle de l’Épargne) a conduit et présenté la onzième étude sur « les Français, l’épargne et la retraite ». L’enquête 2024, tout en reprenant les thèmes traditionnels du baromètre, s’est plus particulièrement focalisée sur le Plan d’Épargne Retraite et la dépendance.
Les chiffres clefs de l’enquête 2024
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L’enquête a été réalisée sur Internet du 6 au 7 mars 2024 auprès d’un échantillon de 1 035 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Le terrain d’enquête a été confié à l’IFOP.
Pour la première fois depuis 2016, l’assurance-vie se classe en tête parmi les placements jugés intéressants. Elle dépasse le Livret A qui, en 2023, avait bénéficié de la hausse de son taux d’intérêt. Mesuré pour la première fois, le Plan d’Épargne Retraite (PER) se hisse à la 3e place du podium des placements intéressants et devance ainsi l’investissement immobilier locatif. Cette percée, cinq ans après sa création par la loi PACTE, est remarquable. La possibilité de sortir en capital offerte par le PER semble avoir séduit un grand nombre d’épargnants.
L’intérêt envers les placements varie en fonction de l’âge. Les jeunes actifs privilégient dans cet ordre : l’immobilier locatif, l’assurance-vie et le Livret A quand les plus de 65 ans citent l’assurance-vie, le Livret A et l’investissement immobilier locatif. Les moins de 25 ans sont plus nombreux que la moyenne à juger intéressants les actions et les cryptoactifs.
Pour l’orientation de l’épargne vers les investissements permettant l’accélération de la transition énergétique, 50 % des sondés réclament l’instauration d’avantages fiscaux quand 28 % souhaitent imposer aux assureurs et aux banquiers des obligations de placement dans des fonds écologiques et 22 % seulement se prononçant pour une taxation accrue des placements dans les énergies fossiles. À travers leurs réponses, les sondés manifestent leur volonté de conserver leur liberté de choix en matière de placements.
Seulement un tiers des sondés (34 %) estime vivre ou pouvoir vivre correctement à la retraite avec leur pension. Chez les non retraités, ce taux n’est que de 29 %. Cette année, moins d’un retraité sur deux (47 %) considère que sa pension lui permet de vivre correctement, contre 54 % en 2023. Cette dégradation n’est sans doute pas sans lien avec la vague inflationniste que la France a connue entre 2022 et 2023.
Les femmes qui perçoivent des retraites plus faibles que les hommes indiquent à 79 % que leur pension est ou sera insuffisante pour vivre à la retraite. 79 % également des actifs de plus de 50 ans partagent la même crainte. La réforme des retraites ne semble pas avoir rassuré les ménages sur la capacité de maintenir, dans les prochaines années, le niveau de vie à la retraite.
58 % des non retraités déclarent en 2024 placer de l’argent en vue de la retraite, contre 51 % en 2023. 32 % indiquent le faire régulièrement contre 26 % en 2023. La baisse de l’inflation permet aux ménages de réduire leur épargne de précaution au profit d’une épargne de long terme comme l’épargne retraite.
21 % des sondés déclarent avoir déjà souscrit un Plan d’Épargne Retraite (PER) et 22 % entendent le faire prochainement. Pour les cadres, les taux respectifs sont 42 et 25 %. Parmi les personnes ayant souscrit un PER, 46 % déclarent l’avoir fait pour avoir un revenu supplémentaire à la retraite, 40 % pour avoir un capital au moment de la retraite et 26 % pour bénéficier de l’avantage fiscal.
Pour 72 % des sondés, « bien vieillir », c’est avant tout être en bonne santé. Ce taux atteint 81 % chez les plus de 50 ans. Pour 34 % des sondés, bien vieillir, c’est disposer de ressources financières suffisantes. Les sondés souhaitent avant tout rester à domicile et entourés de leurs proches. Plus d’une personne sur deux de plus de 65 ans craint d’entrer en dépendance.
48 % des sondés estiment que la prise en charge financière de la dépendance relève de la Sécurité sociale. Seulement 26 % sont disposés à vendre leur logement ou à puiser dans leur épargne (PER, assurance-vie, etc.). 14 % sont susceptibles de souscrire une assurance dépendance. 13 % comptent sur l’aide de leur famille pour financer, le cas échéant, les frais générés par la dépendance.
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