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Lors de son intervention du 14 juillet, le Président de la République a indiqué qu’il estimait nécessaire de poursuivre la réforme des retraites tout en admettant qu’au vu du contexte, le texte initial pouvait évoluer. Il a ainis déclaré que « je ne m’obstine pas à faire tout de suite la réforme des retraites. Elle ne peut pas se faire comme elle était emmanchée. Est-ce une bonne idée de l’abandonner totalement ? Je ne crois pas. Il faut la remettre en discussion. Il y a deux choses : la réforme du système universel par points, dont les premiers de corvée sont les grands gagnants. Avec une avancée inédite, le minimum contributif à 1.000 euros. Ce sont des avancées sociales pour ces personnes et on revenait sur des avantages, ceux des régimes spéciaux. Elle est juste. »
Le Président a indiqué que la question financière se pose avec plus d’acuité. « Il y avait la réforme financière. J’avais dit pas de mesures d’âge car on m’avait dit que le régime n’était pas en faiblesse. Mais le problème financier s’est aggravé six mois après et il est plus grave encore aujourd’hui. Le sujet c’est de pouvoir payer les retraites » a-t-il déclaré.
Il a précisé que « la réforme universelle est juste et bonne et nous n’échapperons pas à un assainissement de notre système. Le Premier ministre va réunir vendredi tous les partenaires sociaux et va tout mettre sur la table et devoir définir un calendrier pertinent. Mais que les choses soient claires, la priorité de cet été et de la rentrée prochaine, c’est l’emploi. Il est évident, dans les années qui viennent, qu’il faudra faire une réforme des retraites ». Sur les moyens de revenir à l’équilibre, il ne s’est pas engagé sur les mesures à prendre. Il laisse au Premier Ministre et aux partenaires sociaux le soin de trouver les solutions.
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