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Plus de 600 000 décès en France en 2017

Economie 15 octobre 2018

En 2017, selon l’INSEE, la France a enregistré 606 000 décès, soit 12 000 de plus qu’en 2016. Le nombre de décès avait stagné en 2016, après avoir augmenté de 34 000 en 2015. Du fait de de l’arrivée des générations nombreuses du baby-boom (nées entre 1946 et 1974) à des âges de forte mortalité, le nombre décès a tendance à augmenter En dix ans, le nombre de décès en France hors Mayotte a augmenté de 14 % : il était de 531 000 en 2007. Des phénomènes conjoncturels expliquent également la progression de 2017. L’épidémie de grippe hivernale amorcée fin 2016 a entraîné un pic de décès exceptionnel en janvier 2017 (67 000 décès en France métropolitaine). Ce niveau mensuel a été dépassé pour la dernière fois en décembre 1969, quand la grippe hivernale dite « de Hong Kong » avait atteint la France.

25 % des décès concernent des personnes de plus de 90 ans

 Parmi les personnes décédées en 2017, la moitié a plus de 83 ans et 25 % plus de 90 ans. Les hommes décèdent plus jeunes que les femmes : la moitié des hommes décédés en 2017 ont plus de 79 ans et la moitié des femmes décédées cette année-là ont plus de 87 ans. En 2017, 60 % des décès féminins ont eu lieu après 84 ans, contre seulement 35 % pour les hommes. Moins de 8 % des femmes décédées avaient moins de 60 ans, contre 14 % pour les hommes.

 

Les femmes nées en 1926, qui ont ou auraient pu atteindre leur 91e anniversaire en 2017, sont les plus nombreuses parmi les femmes décédées en 2017. Pour les hommes, le pic du nombre de décès se situe à 87 ans, c’est-à-dire pour ceux nés en 1930.

À chaque âge jusqu’à 84 ans, le nombre de décès masculins dépasse le nombre de décès féminins. La surmortalité masculine est marquée en particulier chez les jeunes, les hommes étant davantage exposés aux morts violentes (accidents de la route, suicides, conduites à risque…). Entre 20 et 29 ans, les décès masculins sont 2,9 fois plus nombreux que les décès féminins. Entre 30 et 39 ans, ce rapport passe à 2,2. Il diminue ensuite, même s’il reste élevé : entre 60 et 69 ans, il est encore de 2,0. À 85 ans, le rapport s’inverse. Entre 90 et 99 ans, les décès féminins sont 2,1 fois plus nombreux que les décès masculins du fait de la surreprésentation des femmes au sein de la population de cet âge.

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