Fin décembre 2017, en France métropolitaine, 3 451 400 sont sans emploi (catégorie A) et 2 160 900 exercent une activité réduite (catégories B, C), soit au total 5 612 300 personnes. Au cours du mois de décembre, le nombre de demandeurs d’emploi a diminué de 0,1 % (-2 700). Sur trois mois de 0,7 % (–24 200).Sur un an, le nombre d’inscrits en catégorie A à Pôle emploi a baissé de 0,5 %
En France (y compris Drom), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 709 500 pour la catégorie A. Sur trois mois, il diminue de 0,7 % (–0,1 % sur un mois et –0,3 % sur un an). Pour les catégories A, B, C, ce nombre s’établit à 5 920 600. Sur trois mois, il est stable (stable sur un mois et +2,7 % sur un an).
Le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans a baissé sur un an de 3,5 % quand celui des plus de 50 ans est en hausse de 1,6 %. La situation est relativement étale pour les 25 /50 ans avec une baisse de 0,6 %. Le nombre de demandeurs d’emploi féminins a progressé de 1,8 % quand celui des hommes est en baisse de 2,6 %.
L’ancienneté moyenne au chômage (A, B, C) continue de progresser et s’élève désormais à 595 jours (+15 jours par rapport à décembre 2016). 45,1 % des chômeurs le sont depuis plus d’un an à fin 2017 contre 44,1 % fin 2016. Les seniors sont les plus concernés par cette augmentation de la durée de chômage avec à la clef un risque élevé de désocialisation. Les personnes sorties en décembre 2017 du chômage y ont passé, en France métropolitaine, 314 jours contre 296 jours en décembre 2016.
Les résultats de l’emploi apparaissent décevants, en 2017, compte tenu du taux de croissance, près de 2 % et du nombre de créations d’emploi évalué à 200 000. Ce paradoxe est imputable à la fin du programme de formation des chômeurs, de la réduction du nombre de contrats aidés et du taux de flexion en vertu duquel en raison de l’amélioration de la conjoncture des personnes qui sont revenus sur le marché du travail.
Le plan de 500.000 formations supplémentaires pour les chômeurs, lancé par François Hollande est arrivé à son terme au milieu de l’année 2017. Après avoir atteint un maximum de plus de 450 000, le nombre des contrats aidés sont en diminution, 320 000 en 2017 et 200 000 en 2018.
La vigueur des créations d’emploi avec en outre une progression des contrats à durée indéterminée constitue un gage d’amélioration de la situation dans les prochains mois. Ainsi, au quatrième trimestre 2017, 56 % des embauches dans le BTP ont été en CDI, un plus haut depuis 2006. Pour l’industrie, ce taux est de 38 % selon COE-Rexecode.
Le nombre de déclarations d’embauche (hors intérim) a augmenté de 3,4 % au quatrième trimestre 2017, selon l’Acoss, soit la hausse la plus importante depuis l’an 2000 Cette évolution provient de la forte augmentation des embauches en CDI (+ 6,4%) et de la hausse plus mesurée des CDD de plus d’un mois (+ 0,8%). Les déclarations d’embauche en CDD de moins d’un mois ont quant à elles augmenté de 1,8 % les trois derniers mois de 2017. Sur un an, les déclarations d’embauche de plus d’un mois ont progressé de 7,3 %, (+14,5 % pour les CDI et +1,4 % pour les CDD).
A compter de janvier 2018, les résultats des inscrits à Pôle Emploi ne seront plus communiqués tous les mois mais trimestriellement. Les résultats mensuels ont été jugés trop fluctuants par les pouvoirs publics et donc peu interprétables.