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A fin septembre, les ventes de logement ont atteint 952 000, ce qui laisse supposer que la barre du million soit dépassée avant la fin de l’année. Sur douze mois à fin septembre, la hausse atteint 15,5 % selon les représentants des notaires de France. Les prix continuent d’augmenter. Ainsi, au troisième trimestre, le prix des appartements anciens a progressé de 5,1% sur un an, tandis que celui des
maisons anciennes a gagné 3,1%.
En province, Bordeaux profite toujours du triple effet : réhabilitation du centre ville, TGV avec la nouvelle ligne à grande vitesse et dynamisme économique. Elle est devenue après Paris une des villes les plus chères de France. Les appartements anciens s’y négocient autour de 3590 euros le mètre carré (en hausse de 12,1% sur un an), suivi de Nice, Lyon, Lille et Nantes. A l’opposé, au sein des grandes villes, Dijon, Saint-Etienne et Le Havre figurent parmi les plus accessibles, le prix des appartements anciens étant même orienté à la baisse. A Paris, les prix des appartements anciens ont augmenté de 7,8% sur un an au troisième trimestre, à 8940 euros, le mètre carré. Le prix moyen devrait dépasser 9000 euros du mètre carré au début de l’année 2018 selon les projections de l’indice notaires-Insee. Les écarts de prix entre arrondissements se réduisent, notait-il en outre, les hausses les plus fortes ayant été enregistrées cette année dans le 3e, le 11e et le 18e.
Près de 6% des transactions de logements anciens en métropole sont le fait d’acheteurs étrangers, dont c’est la résidence principale ou secondaire. Les Britanniques représentent un tiers des acquéreurs
étrangers non résidents, suivis des Italiens (14%) et des Belges (12%). Paris compte 3% d’acquéreurs étrangers non résidents.
En 2018, un ralentissement des transactions et de la hausse des prix est attendu en raison des mesures fiscales (IFI) et de la modification du Pinel et du prêt à taux zéro.
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