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En un mois, le CAC 40 a perdu 17,21 %. Pour le premier trimestre, la perte atteint 26,46 %, ce qui est le recul le plus important constaté depuis la création en 1987 du CAC 40. Pour le Daxx allemand, la chute est de 25,01 % pour les trois premiers mois de l’année. Elle est de 23,20 % pour le Dow Jones et de 14,18 % pour le Nasdaq. Il est à souligner que sur un an, ce dernier indice ne baisse que de 0,38 %.
La crise du coronavirus provoquant le confinement de la moitié de la population mondiale a provoqué par voie de retour un choc économique sans précédent, avec une forte contraction de l’offre et de la demande, avec la quasi disparition des liaisons aériennes. Au regard de l’ampleur de la mise en cape de l’économie mondiale, le recul des marchés « actions » peut apparaître assez limité. Les autorités de marché se sont refusées à juste titre à arrêter les cotations. Une telle décision aurait amené plus d’anxiété que de calme. Elle aurait pu provoquer un effet de panique. Malgré la succession de mauvaises nouvelles, l’offre et la demande ont été au rendez-vous.
Les investisseurs se sont protégés mais sans exagération. L’intervention massive des Etats qui aboutira à un nouveau gonflement de l’endettement public les a convaincus de ne pas tout miser sur les obligations.
Les taux d’intérêt sous contrôle des banques centrales
Les taux d’intérêt des obligations d’Etat européennes ont été orientés à la hausse jusqu’à l’intervention massive des banques centrales. Tout en étant supérieurs à leur niveau de la fin février, ils sont nettement en-dessous de leur niveau de la fin d’année dernière. Aux Etats-Unis, la très forte baisse des taux directeurs de la Banque centrale a entraîné la baisse des taux qui sont fin mars 1,3 point au-dessous de leur niveau de la fin décembre 2019.
Le pétrole en chute libre
Le premier trimestre est également par la chute des prix du pétrole. En un trimestre, le baril de Brent a perdu 60 % de sa valeur. Sur le seul mois de mars, la baisse a atteint 47 %. Cette forte baisse a amené le cours du baril au cours du mois de mars au bord du seuil des 20 dollars, soit moins qu’en 2016. Cette chute est le produit de l’affaissement de la demande en lien avec la crise du coronavirus et de la guerre des prix que l’Arabie saoudite et la Russie. L’OPEP était censé reconduire l’accord de régulation de l’offre datant de 2016 et qui avait été jusqu’alors accepté par la Russie. Cette dernière a refusé de restreindre plus fortement que prévu sa production, ce qui amené l’Arabie saoudite à se délier de l’accord. L’objectif est de contraindre les Russes accepter les réductions de quotas de production.
L’once d’or a augmenté au cours du premier trimestre de 5,52 % et de seulement 0,96 % en mars. Cette relative progression s’explique par le fait que les investisseurs ont avant tout privilégié la liquidité les amenant à vendre de l’or.
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