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Le tableau financier de la semaine
Résultats 5 juin 2020 | Évolution Sur 5 jours | Résultats 31 déc. 2019 | |
CAC 40 | 5 197,79 | +10,70 % | 5 978,06 |
Dow Jones | 27 110,98 | +6,81 % | 28 538,44 |
Nasdaq | 9 814,08 | +3,42 % | 8 972,60 |
Dax Allemand | 12 847,68 | +10,88 % | 13 249,01 |
Footsie | 6 484,30 | +6,71 % | 7 542,44 |
Euro Stoxx 50 | 3 384,29 | +10,95 % | 3 745,15 |
Nikkei 225 | 22 863,73 | +4,51 % | 23 656,62 |
Shanghai Composite | 2 930,80 | +2,66 % | 3 050,12 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | 0,020 % | +0,099 pt | 0,121 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | -0 ,278 % | +0,170 pt | -0,188 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | 0,929 % | +0,270 pt | 1,921 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,1289 | +1,66 % | 1,1224 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 682,408 | -2,74 % | 1 520,662 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 42,060 | +11,51 % | 66,300 |
Le retour de la machine à emplois américaine plébiscité
Les Etats-Unis prouvent une fois de plus la grande réactivité de leur économie. Après avoir connu en avril la plus forte augmentation du chômage depuis 1948, le pays a renoué en mai avec les créations d’emplois, plus de 2,5 millions, selon les chiffres publiés par le Bureau of Labor Statistics (BLS). L’économie américaine a déjoué le consensus d’analystes qui prévoyait huit millions d’emplois en moins. Le taux de chômage prévu à 20 % est dans les faits passé de 14,7 à 13,3 %. Pour mémoire, en février, ce taux était de 3,5 %.
La situation de l’emploi s’est améliorée dans les secteurs des loisirs et de l’hôtellerie, dans la construction, l’éducation et les services de santé, ainsi que dans le commerce de détail. En revanche, elle s’est détériorée dans l’administration. Le secteur manufacturier a créé 669 000 emplois en mai, la construction 464 000, les entreprises de services du secteur privé 2,425 millions et la distribution 367800. Au total, l’emploi privé affiche près de 3,1 millions créations de postes après en avoir détruit plus de 19,7 millions en avril et près de 1,36 million en mars.
L’emploi américain a provoqué une forte hausse des cours des actions. Ainsi, le CAC 40 a gagné 3,71 % vendredi 5 juin. Sur la semaine, la progression atteint près de 11 %. Les investisseurs espèrent une reprise en V aux Etats-Unis. Les arbitrages se sont faits en faveur des actions provoquant une hausse des taux. Par ailleurs, la multiplication des plans de relance inquiète un nombre croissant d’experts estimant que la solvabilité des Etats pourrait se poser à court ou à moyen terme. Le pétrole continue à progresser avec l’espoir d’un retour à la normale de l’activité. En une semaine, le baril de Brent a augmenté de plus de 11 % et se situe désormais au-dessus de 44 dollars.
La BCE ne lâche pas l’économie de la zone euro
Lors de sa réunion du 4 juin, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé d’accroître ses efforts afin de soutenir les États et la situation économique. Elle fait fi des critiques que le Tribunal constitutionnel allemand lui avait adressées. Le programme de rachat de dette publique et privée (PEPP), introduit mi-mars est porté de 600 à 1 350 milliards d’euros ; il a été, par ailleurs, prolongé jusqu’au moins fin juin 2021, contre fin 2020 initialement. Ce nouveau volant de rachats permet d’absorber la quasi-totalité des 1 500 milliards d’euros de dettes souveraines qui devraient être émises dans l’Union au titre du Coronavirus.
L’augmentation et l’allongement de ce programme dans le temps assouplira l’orientation générale de la politique monétaire, « soutenant les conditions de financement dans l’économie réelle, en particulier pour les entreprises et les ménages », a expliqué la BCE dans son communiqué. La Banque centrale a également indiqué qu’elle réinvestirait à leur échéance les titres participant au PEPP et ce «au moins jusqu’à la fin 2022 ». Elle reproduit ainsi la politique qu’elle avait menée à partir de 2015 avec son programme « QE » de rachats de dette. Ce réinvestissement neutralise la dette ainsi acquise par la BCE. Le principal taux d’intérêt a été maintenu à zéro, le taux de dépôts pour les banques reste également à -0,5 %.
Selon les dernières prévisions économiques retenues par la BCE, le PIB de la zone euro devrait se contracter de 8,7 % en 2020 avant de rebondir de 5,2 % l’an prochain et de 3,3 % en 2022. Concernant l’évolution des prix à la consommation, la BCE anticipe désormais une inflation de 0,3 %, de 0,8 % en 2021 et de 1,3 % en 2022.
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