Accueil > Actualités > Epargne > 2020 >
Résultats 31 juillet 2020 | Évolution Sur 5 jours | Résultats 31 déc. 2019 | |
CAC 40 | 4 783,69 | -3,49 % | 5 978,06 |
Dow Jones | 26 428,32 | -0,16 % | 28 538,44 |
Nasdaq | 10 745,27 | +3,69 % | 8 972,60 |
Dax Allemand | 12 313,36 | -4,09 % | 13 249,01 |
Footsie | 5 897,76 | -3,69 % | 7 542,44 |
Euro Stoxx 50 | 3 174,32 | -4,12 % | 3 745,15 |
Nikkei 225 | 21 710,00 | -4,58 % | 23 656,62 |
Shanghai Composite | 3 310,01 | +2,82 % | 3 050,12 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | -0,197 % | -0,046 pt | 0,121 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | -0,527 % | -0,075 pt | -0,188 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | 0,546 % | -0,041 pt | 1,921 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,1787 | +1,15 % | 1,1224 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 971,566 | +3,68 % | 1 520,662 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 43,020 | -0,67 % | 66,300 |
Retour aux fondamentaux économiques
Les indices « actions » ont connu une fin de mois de juillet plus difficile semblant signifier le terme au processus de correction amorcé en avril. La multiplication des plans de relance et de soutien ainsi que le maintien d’une politique de taux bas avaient conduit de nombreux investisseurs à placer une partie de leurs liquidités sur les actions, les tensions entre la Chine et l’Occident, les difficultés politiques et économiques de la première puissance mondiale, les Etats-Unis, la publication des mauvais résultats du deuxième trimestre et la permanence de l’épidémie ont eu raison de leur optimisme. Le CAC 40 a perdu plus de 3 % en juillet et le Footsie britannique plus de 5 %. L’indice allemand, le Daxx a, en revanche, bien résisté avec un gain de 0,66 %. Le Dow Jones a gagné 3,25 % et le Nasdaq, près de 9 % en un mois. Les valeurs technologiques sont, sans surprise, les gagnantes de la crise sanitaire.
Si la chute des PIB au deuxième trimestre appartient au passé, les perspectives pour le troisième demeurent confuses. Certes, par effet de base, la croissance devrait être de retour mais certains estiment que celle-ci commence déjà à s’essouffler. Sur ce sujet, Jerome Powell, président de la Fed, a déclaré, lors de sa dernière conférence, « ces dernières semaines, nous avons observé certains signes indiquant que l’augmentation des cas d’infection, ajoutée aux nouvelles mesures visant à enrayer l’épidémie, commence à peser sur l’activité économique. Par exemple, certaines mesures des dépenses de consommation, fondées sur l’utilisation des cartes de débit et de crédit, sont en baisse depuis la fin du mois de juin, tandis que les indicateurs récents du marché du travail vont dans le sens d’un ralentissement de la croissance de l’emploi, en particulier, dans les petites entreprises ». En revanche, pour la zone euro, les enquêtes de conjoncture traduisent la persistance de l’amélioration. L’indicateur du sentiment économique de la Commission européenne (ESI) a enregistré une forte hausse, en juillet, grâce à l’essor de l’activité dans l’industrie, les services et le commerce de détail. Le secteur du bâtiment a certes enregistré un léger tassement mais la confiance des consommateurs est restée globalement stable. Les enquêtes témoignent d’un haut degré d’incertitudes illustré par des jugements divergents de la part des chefs d’entreprise qui tentent d’être confiants et les ménages qui sont plus réservés.
Si au cœur des confinements mis en œuvre au printemps, l’or n’avait pas battu son record de 2011, il l’a fait à la fin du mois de juillet sur fond de dégradation des relations sino-américaines et de publication des résultats économiques du deuxième trimestre. Le métal précieux profite de la désaffection des investisseurs vis-à-vis du dollar. La progression de l’épidémie aux États-Unis, doublée du recul historique du PIB au deuxième trimestre, a entraîné une dépréciation du dollar qui a bénéficié à l’euro. Les investisseurs doutent de la capacité des États-Unis à sortir rapidement de la crise sanitaire. Le climat politique délétère ne les conduit pas à l’optimisme. La demande en or est avant tout réalisée par les investisseurs institutionnels, peu de particuliers figurent, pour le moment, parmi les acheteurs.
L’once d’or a, ainsi dépassé, lundi 27 juillet, le précédent record datant de septembre 2011 en pleine crise des dettes souveraines, en atteignant 1 930 dollars. Depuis le début de l’année, le prix de l’or a progressé de 25 %, affichant la plus forte hausse annuelle de la décennie. L’or est ainsi l’investissement le plus rentable cette année, devant le Nasdaq qui a gagné un peu plus de 15 %.
Prix de l’once d’or en dollar
L’euro est le grand gagnant du mois de juillet avec une appréciation de près de 5 % par rapport au dollar qui souffre du climat politique américain et de l’ampleur des déficits publics.
contact@cercledelepargne.com