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Résultats 28 août 2020 | Évolution Sur 5 jours | Résultats 31 déc. 2019 | |
CAC 40 | 5 002,94 | +2,18 % | 5 978,06 |
Dow Jones | 28 653,87 | +2,59 % | 28 538,44 |
Nasdaq | 11 695,63 | +3,39 % | 8 972,60 |
Dax Allemand | 13 033,20 | +2,10 % | 13 249,01 |
Footsie | 5 963,57 | -0,64 % | 7 542,44 |
Euro Stoxx 50 | 3 315,54 | +1,71 % | 3 745,15 |
Nikkei 225 | 22 882,65 | -0,16 % | 23 656,62 |
Shanghai Composite | 3 403,81 | +0,68 % | 3 050,12 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | -0,103 % | +0,102 pt | 0,121 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | -0,402 % | +0,107 pt | -0,188 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | 0,736 % | +0,098 pt | 1,921 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,1887 | +0,78 % | 1,1224 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 965,280 | +1,27 % | 1 520,662 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 45,720 | +3,35 % | 66,300 |
Le Cercle de l’Épargne – données CDC
Des signes manifestes de reprise
Les investisseurs, cette semaine, se sont réjouis de la confirmation de la reprise en Europe et aux Etats-Unis. En France, la consommation de biens a retrouvé son niveau d’avant crise. Aux Etats-Unis, les dépenses des ménages ont augmenté de 1,9 % aux en juillet, contre +1,6% attendu par le consensus. Dans le même temps, leurs revenus ont progressé de 0,4 %, contre une baisse de 0,2 % anticipée. L’indice définitif de la confiance des ménages tel que calculé par l’université du Michigan est ressorti un peu au-delà des attentes pour le même mois, à 74,1 points, contre 72,8 attendus par les analystes. Par ailleurs, dans différents pays, les gouvernements préparent des plans de relance qui devraient commencer à doper la croissance d’ici la fin de l’année.
Les investisseurs ont très bien reçu le message de la FED concernant l’inflation. La garantie du maintien sur longue période des taux bas a favorisé le cours des actions en particulier américaines.
Le jeudi 27 août 2020, la banque centrale américaine a annoncé que l’objectif numéro 1 n’était plus la maîtrise de l’inflation mais l’emploi. Cette décision en pleine crise sanitaire marque une rupture. Depuis la fin des années 1970, avec l’arrivée de Paul Volcker à la tête de la banque centrale américaine, la Fed, la lutte contre l’inflation constituait la clef de voute de la politique monétaire. A l’époque, celle-ci dépassait aisément les 10 % par an. L’inflation aux États-Unis peut désormais rester au-dessus de l’objectif de 2% « pendant un certain temps », explique le Président de la FED, Jerome Powell, sans que cela n’entraîne une augmentation des taux directeurs. Toujours selon la FED, « l’objectif principal est de faire en sorte que les classes populaires et les classes moyennes puissent se rapprocher du marché du travail ». Cette décision a pour le moment peu d’incidence compte tenu de la faiblesse structurelle de l’inflation. Simplement, elle confirme que les banques centrales compte tenu du niveau de l’endettement des agents économiques ne pourront pas relever les taux dans les prochains mois voire années.
La Banque centrale européenne pourrait suivre la FED tant pour des raisons politiques, économiques et sociales. Par ailleurs, un décalage d’analyse entre les deux grandes banques centrales pourrait conduire à une appréciation de l’euro, ce qui serait contreproductif pour les échanges et la croissance européenne.
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