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Résultats 25 sept. 2020 | Évolution Sur 5 jours | Résultats 31 déc. 2019 | |
CAC 40 | 4 729,66 | -4,99 % | 5 978,06 |
Dow Jones | 27 173,96 | -1,75 % | 28 538,44 |
Nasdaq | 10 914,01 | +1,12 % | 8 972,60 |
Dax Allemand | 12 469,20 | -4,93 % | 13 249,01 |
Footsie | 5 842,67 | -2,74 % | 7 542,44 |
Euro Stoxx 50 | 3 137,06 | -4,47 % | 3 745,15 |
Nikkei 225 | 23 204,62 | -0,67 % | 23 656,62 |
Shanghai Composite | 3 219,42 | -3,47 % | 3 050,12 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | -0,255 % | -0,032 pt | 0,121 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | -0,528 % | -0,042 pt | -0,188 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | 0,653 % | -0,037 pt | 1,921 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,1622 | -1,84 % | 1,1224 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 859,610 | -4,61 % | 1 520,662 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 41,700 | -3,20 % | 66,300 |
Avec l’arrivée des premiers frimas de l’automne, les investisseurs sont mus par le pessimisme. La multiplication des mesures restrictives afin de lutter contre l’épidémie et les incertitudes liées à l’élection présidentielle américaine ont eu raison du moral déjà chancelant des acteurs des marchés « actions ».
Le CAC 40 a perdu près de 5 % en une semaine et termine à 4 729,66 points. Depuis le 1er janvier, son recul atteint 20 %. Avec 16 000 cas de covid annoncés jeudi 24 septembre, la France bat record sur record en la matière. Le Premier ministre Jean Castex a prévenu jeudi soir sur France 2 que le gouvernement pourrait être contraint de reconfiner certaines zones si le nombre d’infections ne diminue pas dans les prochaines semaines. Aux Etats-Unis, les nouvelles ne sont guère plus favorables. Le nombre de personnes atteintes dépasse 7 millions, représentant environ 20% des cas signalés dans le monde. Sur le plan macroéconomique, les commandes américaines de biens durables ont augmenté de 0,4% en août aux Etats-Unis (+1,5% attendu après +11,7% en juillet), confortant ainsi le sentiment que la reprise sera lente face à la pandémie. Par ailleurs, la campagne présidentielle devient de plus en plus houleuse avec la crainte plus ou moins avérée d’un coup de force de la part du Président sortant. Dans ce contexte électrique, le projet démocrate de relance portant sur 22000 milliards de dollars a peu de chances d’être adopté par le Congrès.
Au-delà du CAC 40, tous les grands indices « actions » ont reculé cette semaine. Le Daxx allemand a cédé 4,93 %. En revanche, le Nasdaq, après plusieurs semaines difficiles, renoue avec la hausse avec un gain de 1,1 %.
Avec la crise sanitaire amenant à une progression sans précédent des dépenses publiques, la dette publique française ne peut qu’augmenter à vive allure. Selon l’INSEE, elle a atteint 114,1 % à la fin du deuxième trimestre Elle devrait s’élever à 120 % du PIB d’ici la fin de l’année.
Du premier au deuxième trimestre, la dette publique au sens de Maastricht a augmenté de 199 milliards d’euros pour s’établir à 2 638,3 milliards d’euros (+12,7 points de PIB). Cette hausse est la plus importante jamais enregistrée par l’INSEE. La dette publique nette augmente plus modérément (+105,8 milliards d’euros), et s’établit à 100,3 % du PIB.
Au deuxième trimestre, l’État est responsable de plus de la moitié de la hausse de la dette (+113,4 milliards d’euros). Cet endettement résulte de la hausse des dépenses d’interventions (chômage partiel notamment), ainsi que des reports d’imposition et de la contraction des recettes fiscales sous l’effet de la chute de l’activité économique. La progression de l’endettement de l’État s’accompagne d’une augmentation inédite de sa trésorerie de 69 milliards d’euros.
Les administrations de sécurité sociale ont accru leur endettement de près de 85 milliards d’euros. L’Acoss s’est endetté en un trimestre de 59 milliards d’euros, l’Unedic de15,4 milliards d’euros et la Cades de 7,6 milliards d’euros. Les reports et annulations de cotisations ainsi qu’une partie du chômage partiel ont dû être financés par l’Acoss et l’Unedic. L’endettement de la Cades anticipe des reprises de dette de l’Acoss évaluées à 136 milliards d’euros.
La contribution des administrations publiques locales à la dette augmente plus faiblement, 2,7 milliards d’euros. Cette hausse est imputable essentiellement à la Société du Grand Paris (+2,3 milliards d’euros après 2,5 milliards d’euros au premier trimestre).
Cercle de l’Epargne – données INSEE
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