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Le tableau financier de la semaine
Résultats 19 juin 2020 | Évolution Sur 5 jours | Résultats 31 déc. 2019 | |
CAC 40 | 4 979,45 | +2,90 % | 5 978,06 |
Dow Jones | 25 873,04 | +1,04 % | 28 538,44 |
Nasdaq | 9 946,12 | +3,73 % | 8 972,60 |
Dax Allemand | 12 330,76 | +3,19 % | 13 249,01 |
Footsie | 6 292,60 | +3,07 % | 7 542,44 |
Euro Stoxx 50 | 3 269,10 | +3,66 % | 3 745,15 |
Nikkei 225 | 22 478,79 | +0,78 % | 23 656,62 |
Shanghai Composite | 2 967,63 | +1,64 % | 3 050,12 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | -0,092 % | -0,050 pt | 0,121 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | -0,422 % | +0,024 pt | -0,188 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | 0,702 % | 0,017 pt | 1,921 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,1187 | -0,64 % | 1,1224 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 740,780 | +0,68 % | 1 520,662 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 42,020 | +7,80 % | 66,300 |
Les marchés ignorent la crise sanitaire pour mieux croire en la reprise
Malgré des nouvelles inquiétantes sur le front de l’épidémie, les investisseurs se sont concentrés, cette semaine, sur les bonnes nouvelles émanant de l’Union européenne et sur le réchauffement diplomatique entre les Etats-Unis et la Chine.
La multiplication des foyers de coronavirus en Chine, en Europe ou en Israël ainsi que la poursuite de l’épidémie aux Etats-Unis et en Amérique latine n’ont pas entamé le moral des investisseurs. Les données compilées par l’Université Johns Hopkins ont révélé que plus de 176 000 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés mercredi 17 juin dernier, constituant un nouveau record. La majorité de ces nouveaux cas proviennent du Brésil, des États-Unis, de l’Inde et de la Russie.
Dans le cadre des négociations commerciales avec les Etats-Unis, la Chine envisage d’augmenter ses achats de produits agricoles américains afin de se conformer à la phase « 1 ». En Europe, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne négociaient, vendredi 19 juin, le plan de relance de 750 milliards d’euros proposé par la Commission. Les « quatre frugaux » (Autriche, Danemark, Pays-Bas et Suède) s’y opposent, mais le soutien de l’Allemagne, à l’origine du projet avec la France, apparaît déterminant. Angela Merkel a reconnu qu’il y a peu de chances que tous les obstacles soient levés vendredi, mais elle se dit confiante dans la possibilité de parvenir à un accord durant l’été. De son côté, Christine Lagarde a averti les dirigeants européens sur les risques auxquels les marchés seraient exposés en l’absence d’accord sur le plan de relance
Des politiques monétaires toujours plus expansionnistes
Lundi 15 juin, la Banque centrale américaine, la FED, a annoncé qu’elle investirait « dans un portefeuille élargi et diversifié » de dette corporate sur le marché secondaire à hauteur de 250 milliards de dollars. Ces rachats visent à aider les entreprises à surmonter la crise causée par la pandémie de coronavirus. Ce programme ne fera que gonfler un peu le bilan de la FED. Ce dernier s’est accru de 3 000 milliards de dollars en six mois, soit autant que durant les dix années passées. La Fed a ainsi acheté 100 % des émissions du Trésor de ces derniers mois »,
De son côté, l’administration Trump envisage de lancer un programme d’investissement dans les infrastructures d’un montant pouvant atteindre 1 000 milliards de dollars. Cette somme serait affectée aux routes, aux ponts et au déploiement de la 5G. ainsi qu’aux réseaux à haut débit locaux.
De l’autre côté du Pacifique, la Banque du Japon a maintenu ses taux d’intérêt et son programme d’achat d’actifs inchangés, tout en signalant qu’elle allait relever le montant des prêts accordés aux entreprises impactées par la crise du coronavirus à 1 000 milliards de dollars, contre 750 000 milliards auparavant. La Banque d’Australie a quant à elle indiqué qu’elle se tient prête à relever le montant de ses achats d’actifs si nécessaire.
La dette publique dépasse 100 % du PIB
Avant même d’être au cœur de l’épidémie, la France a enregistré au cours du 1er trimestre 2020 une forte augmentation de sa dette publique. Elle s’est établit à 2 438,5 milliards d’euros, en hausse de 58,4 milliards par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle augmente de 3,1 points, soit la plus forte hausse depuis le deuxième trimestre 2009. Le taux atteint désormais 101,2 %. Au cours des prochains mois, la progression devrait être encore plus rapide. Le ratio d’endettement par rapport au PIB devrait atteindre plus de 120 % d’ici la fin de l’année.
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