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Dans sa lettre du mois de juillet 2017, l’AMF étudie l’aversion au risque des Français pour la souscription des actions. Selon l’AMF, es raisons sont nombreuses pour expliquer la faible détention d’actions des Français. La Haute Autorité souligne que cette faible appétence n’est pas sans posée de problèmes avec les besoins de prévoyance à long terme (retraite, dépendance…). Pour comprendre cette situation, l’AMF a mené des entretiens auprès de 18 épargnants âgés de 30 à 45 ans. Les réticences identifiées sont profondément ancrées dans l’esprit des épargnants. La première croyance est que les placements en actions constituent une épargne bloquée, réservée aux plus aisés qui disposent d’un capital élevé à investir, et aux initiés. L’autre idée reçue est liée à la croyance que l’investissement en actions ne peut s’effectuer qu’à très long terme que son rendement est très aléatoire et conditionné à d’importants sacrifices (en termes de pouvoir d’achat et de temps passé). L’AMF met l’accent sur la pédagogie du risque pour changer les comportements. « Un particulier sera d’autant plus enclin à diversifier son épargne retraite en actions qu’il sera bien informé sur le potentiel de rendement et le risque ».
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