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La Fédération Française de l’Assurance a publié ce jeudi 30 mars une étude poussée sur l’assurance-vie. Cette étude aborde des sujets comme les motivations des épargnants, leur appétence aux actions, à la prise de risque, la fiscalité.
La FFA souligne qu’en France 54 millions de contrats ont été suscrit et que 37 millions de bénéficiaires sont décomptés. L’encours de 1 l’assurance-vie est de 632 milliards d’euros faisant de ce produit le premier placement financier des Français.
Selon l’étude FFA – Ipsos, 56 % des Français ont épargné durant les six derniers mois. Ce ratio est de 46 % pour ceux gagnant moins de 2000 euros et de 69 % pour ceux gagnant plus de 4000 euros. Par ailleurs 61 % des Français ont l’intention d’épargner durant les 6 prochains mois. Les Français considèrent qu’en matière d’épargne, la priorité, c’est la sécurité (41 %) devant la disponibilité (31 %) et le rendement (16 %). 72 % des Français recherchent le zéro risque en terme de placement. 26 % sont prêts à prendre une légère prise de risque pour avoir un même rendement. Parmi les détenteurs de l’assurance-vie, ce taux monte à 32 %.
Le focus sur l’assurance-vie
L’assurance vie est détenue dans toutes les classes d’âges (48% des moins de 35 ans, 51% des
35-59 ans et 62% des 60 ans et plus) et dans toutes les catégories de la population (48% des artisans, commerçants et chefs d’entreprise, 61% des cadres, 53% des professions intermédiaires, 46% des employés, 44% des ouvriers et 61% des retraités).
53 % des Français connaissent les fonds euros et 26 % les unités de compte. Ils sont 14 % à avoir entendu parler de l’euro-croissance.
Avec une durée de détention moyenne supérieure à 11 ans, l’assurance vie permet aux Français de répondre à plusieurs motivations :
74 % des Français ne sont pas intéressés par l’instauration d’un nouveau contrat d’assurance essentiellement investi en actions et bénéficiant d’une fiscalité incitative. Parmi les détenteurs d’assurance-vie, 31 % seraient susceptibles de souscrire à un tel produit.
Les Français sont opposés à une remise en cause de la fiscalité de l’assurance-vie. 66% déclarent qu’ils se détourneraient alors de leurs contrats. Une réforme qui consisterait à aligner le taux d’imposition de l’assurance vie sur celui des autres produits d’épargne (Flat tax) est perçue comme une « mauvaise chose » par 77% des Français. Ce chiffre s’élève à 92% chez les détenteurs de contrats de 8 ans et plus.
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