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Fruit du confinement et de l’anxiété des ménages craignant une aggravation de la situation économique et sociale dans les mois à venir, les Français ont préféré remplir leur bas de laine pendant le 2e trimestre plutôt que de consommer. En outre ils ont privilégié l’épargne liquide en favorisant l’épargne réglementée. Les flux correspondants seraient ainsi passé de 22,2 milliards pour les dépôts à vue et numéraire à 37,3 milliards d’euros quand les dépôts bancaires de 8,4 à 25,7 milliards d’euros sur ce même intervalle.
Selon les premières données recueillies de la Banque de France, l’impossibilité pour les épargnants d’accéder à leur assureurs a impacté la collecte de l’assurance vie, en particulier le fonds euros. Cependant le recul demeure limité (-1 milliard d’euros). En revanche, les fonds UC maintiennent leur position et affichent même un résultat en croissance avec une hausse de la collecte de 3,1 milliards entre avril et juin contre +2,7 milliards sur 2018-2019.
Disposant à présent des résultats consolidés pour le premier trimestre 2020, la Banque de France évoque un renforcement des flux sur les trois premiers mois de l’année de 13,1 milliards d’euros par rapport au glissement annuel observé au 4e trimestre 2019. A la fin mars, le flux de placement s’établit ainsi à 48,3 milliards.
En revanche, l’encours des principaux placements financiers recule sur le premier trimestre pour s’établir à 5 186,7 milliards d’euros contre 5 437,2 milliards à la fin 2019. Porté par les bons résultats du marché actions fin 2019, les épargnants avaient été sensibles aux incitations au profit du placement action sur le premier trimestre. Ainsi les flux en faveur des produits de fonds propres ont doublé entre janvier et mars. Un effort douché fin mars par la chute des cours engendrée par la crise de la COVID-19 qui s’est traduit par une baisse de l’encours correspondant à 228,7 milliards d’euros.
Flux cumulés des placements sur 4 trimestres glissants (Mds EUR)
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