Accueil > Actualités > Economie > 2018 >
Au cours de l’année, en fonction des émissions de titres, des échéances des emprunts souscrits et des rentrées fiscales, l’endettement public varie. Il est en règle générale plus élevé au cours du 1er semestre qu’au cours du second. Pour le deuxième trimestre, la dette publique s’est établi à 99 % du PIB en légère baisse par rapport au 1er (-0,3 point). En volume, elle augmente de 5,2 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent et elle s’élève à 2 299,8 milliards d’euros. La dette publique nette augmente plus fortement (+14,4 milliards d’euros).
La contribution de l’État à la dette croît de 19,5 milliards d’euros au deuxième trimestre 2018. Celle des organismes divers d’administration centrale (Odac) diminue de 2,0 milliards d’euros. La contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette diminue un peu plus modérément (−0,7 milliard d’euros) : les communes se désendettent de 0,5 milliard d’euros, les départements comme les régions de 0,3 milliard d’euros. Au contraire, les organismes divers d’administration locale (Odal) s’endettent de 0,5 milliard d’euros. La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette diminue fortement (−11,7 milliards d’euros), surtout du fait de la Cades (−10,8 milliards d’euros) et dans une moindre mesure de l’Acoss (−1,0 milliard d’euros), de la Cnaf (−0,8 milliard d’euros), de la Cnam (−0,3 milliard d’euros) et des hôpitaux publics (−0,1 milliard d’euros). A contrario, l’Unedic s’endette à hauteur de 1,3 milliard d’euros.
contact@cercledelepargne.com