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Avec les bons indices qui se succèdent, les marchés financiers veulent croire à l’accélération de la croissance. A l’exception de Londres qui avaient fortement augmenté au second semestre et qui commence à pâtir du Brexit, les autres places financières ont connu une forte croissance au cours du 1er trimestre. Le CAC 40 a gagné 5,35 % en trois mois et même 5,72 % pour le seul mois de mars. La place de Paris fait néanmoins moins bien que Francfort.
Résultats mensuel et trimestriels | |
CAC
Évolution en mars Evolution depuis le 1er janvier |
+5,72 % +5,35 % |
DAXX
Évolution en mars Evolution depuis le 1er janvier |
+4,15 %
+7,25 %
|
Footsie
Évolution en mars Evolution depuis le 1er janvier |
+0,96 %
+2,52 % |
Euro Stoxx
Évolution en mars Evolution depuis le 1er janvier |
+ 5,79 % + 6,39 % |
Dow Jones
Evolution en mars Evolution depuis le 1er janvier |
-0,84 % +4,56 % |
Nasdaq
Evolution en mars Evolution depuis le 1er janvier |
+0,85 % +9,82 % |
Cette progression fait fi de la montée des incertitudes politiques. Aux Pays-Bas, la victoire aux Pays-Bas du Parti populaire libéral et démocrate du premier ministre, Mark Rutte aux élections législatives au détriment du candidat populiste Geert Wilders a contribué à rassurer les investisseurs sur la pérennité de l’Union Européenne, et cela malgré le déclenchement officiel du Brexit le 29 mars dernier. Pour autant, un certain nombre de dangers rodent. L’échec de l’abrogation de l’Obama care du fait de l’absence de majorité au Congrès peut être considéré comme un point positif mais il est le signe d’un pays divisé et de plus en plus ingouvernable. Les échéances électorales françaises sont également un sujet de préoccupation. Il est à souligner que, depuis plusieurs mois, le poids des non-résidents sur le marché français tend à se réduire, ce qui limite d’autant les à-coups en fonction des résultats des sondages.
Au mois de mars, la bourse de New York qui avait fortement progressé en janvier et février a connu une expansion plus mesurée influencée par les premiers déboires de Donald Trump.
Après avoir crié à la désinflation, certains ont craint le retour de l’inflation. Si une notable accélération des prix a été constatée depuis la fin de l’année dernière, cela était avant tout la conséquence d’une augmentation des prix de l’énergie. Il suffit que la hausse du baril s’arrête et que l’effet base ne joue plus (les prix étaient au plus bas il y a un an quand le baril du pétrole était à 27 dollars rendant la hausse d’autant plus visible) pour que nous retrouvions des taux d’inflations plus modestes. Au sein de l’Union européenne, l’indice des prix en base annuelle est revenu de 1,8 à 1,5 % du mois de février à celui de mars
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