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Une rentrée réussie pour l’assurance-vie et les fonds en euros

Analyse par Philippe Crevel, Directeur général du Cercle de l’Epargne, des résultats de la collecte nette de l’assurance-vie en septembre.

Progression des dépôts à vue en septembre

La décollecte des comptes sur livrets se poursuit (- 1,1 %, comme en août), alors que les encours de dépôts à terme inférieur à deux ans progressent nettement (+ 3,1 % en septembre, après + 1,2 %).

Sans surprise, les agents économiques ménages compris sortent des comptes sur livret et laissent de plus en plus d’argent sur leurs comptes courants. Ainsi le taux de croissance des dépôts à vue est resté, au mois de septembre, + 4,8 %, après + 5,1 % en août.

Immobilier toujours en panne

La demande de logements neufs continue de baisser dans un contexte de diminution des prix et d’augmentation des stocks. En octobre 2014, selon les promoteurs immobiliers, la tendance à la baisse de la demande de logements neufs s’accentue encore. Le solde d’opinion correspondant est ainsi nettement en dessous de sa moyenne de long terme et atteint son plus bas niveau depuis que la série existe (1991). Les perspectives de mises en chantier de logements neufs restent dégradées pour les trois prochains mois.

Même si les promoteurs sont moins nombreux qu’en juillet à indiquer une augmentation de leur stock de logements invendus, le solde d’opinion correspondant reste nettement supérieur à sa moyenne.

En octobre, les promoteurs sont aussi nombreux qu’en juillet à signaler la baisse des prix moyens des logements neufs mis en vente ; le solde correspondant demeure toujours très inférieur à sa moyenne de longue période. Leur opinion concernant l’apport personnel des candidats à l’acquisition d’un logement neuf est moins pessimiste qu’au trimestre précédent. Les promoteurs sont légèrement moins nombreux qu’en juillet à prévoir une baisse des moyens de financement consacrés aux achats de logements neufs.

Conjoncture dans la promotion immobilière
Soldes d’opinion, en %, CVS
* Moyenne depuis juillet 1991.
Source : enquête de conjoncture promotion immobilière – Insee
Moy.* Jan. 14 Avril 14 Juil. 14 Oct. 14
Demande de logements –8 –48 –43 –51 –54
Perspectives de mises en chantier de logements –7 –23 –22 –34 –33
– destinés à la vente –15 –32 –35 –42 –42
– destinés à la location 0 –9 –6 –15 –15
Évolution des stocks de logements invendus –27 –15 –13 –10 –13
Prix moyen des logements mis en vente 6 –24 –22 –31 –31
Évolution de l’apport personnel des candidats –21 –41 –39 –46 –40
Perspectives d’évolution des moyens de financement –23 –49 –47 –41 –39

Le Gouverneur de la Banque de France appelle à la baisse des taux de rendement des fonds euros !

Devant la Commission des finances du Sénat, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer qui est également en charge de la supervision financière a demandé aux compagnies d’assurances de diminuer  le taux de rémunération des assurances vie afin qu’ils ne prennent pas de risque excessif

La crainte du Gouverneur est liée à une éventuelle remontée des taux qui réduirait la valeur des obligations logées dans les fonds euros des assurés. Une trop forte rémunération aboutit à accroître l’écart entre le montant garantie et la valeur potentielle des obligations.
Même si le Gouverneur croit pas une remontée brutale il juge qu’il est très important que les compagnies d’assurance soient capables de faire baisser leur taux de rémunération ». Il attend « cette année une baisse significative du taux de rémunération des contrats d’assurances vie. »
« Je veillerai à ce que les compagnies d’assurance le fassent », a également indiqué le Gouverneur.

Stress test de la BCE, une bonne nouvelle pour les épargnants

Avec la crise financière de 2008 et la nécessité de respecter les ratios prudentiels de Bâle 3, les banques se devaient de renforcer leurs fonds propres. La Banque Centrale Européenne qui intervient comme le superviseur des grandes banques européennes a mené un stress test afin d’apprécier la résistance des banques à des accidents économiques et financiers de grande ampleur. Seules vingt cinq banques sur 130 n’ont pas réussi l’examen de passage

Afin de se mettre en conformité, les 25 banques ont consenti depuis le début de l’année des efforts importants pour accroître leurs fonds propres.
Désormais, seuls 8 doivent encore en situation critique. Leur  déficit cumulé de fonds propres cumulé est de l’ordre de six milliards d’euros. Ces établissements doivent dans les deux semaines présenter un plan  afin de renforcer leur fonds propres dans les six mois à venir.
Figurent dans la liste quatre banques italiennes mais aucun établissement français ou allemand. En France, parmi les treize établissements évalués, seule la Caisse de refinancement de l’habitat (CRH) ne respectait pas, au début de l’année, les niveaux de solvabilité requis. Depuis, la CRH a fait le nécessaire pour respecter les ratios prudentiels.
Les bons résultats des banques françaises devraient atténuer la pression sur les frais et sur la recherche de bénéfices qui avait comme objectif le renforcement des fonds propres. Par ailleurs, la solidité des banques constitue un gage de sécurité pour les épargnants.

Les européens épargnent un peu moins au deuxième trimestre

Le taux d’épargne des ménages dans la zone euro  a été de 12,9% à la fin juin, contre 13,1% au premier trimestre 2014. Au sein de l’Union européenne, le taux d’épargne des ménages s’est établi à 10,4%, contre 10,7% au trimestre précédent.

Dans un contexte de stagnation économique, les ménages ont légèrement puisé dans leur bas de laine.

L’assurance-vie ne rate pas sa rentrée de septembre

L’ASSURANCE-VIE NE RATE PAS SA RENTREE DE SEPTEMBRE

Par Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l’Epargne

L’assurance-vie continue sur sa lancée avec un très bon mois de septembre. La collecte nette a été positive de 2,1 milliards d’euros portant le total à 17,4 milliards d’euros depuis le début de l’année. Il s’agit du neuvième mois consécutif de collecte positive. L’année dernière, la collecte cumulée des neuf premiers n’était que de 11 milliards d’euros.

Ce résultat tranche avec ceux du Livret A qui en est à son cinquième mois de décollecte et qui enregistre, pour le mois de septembre, une décollecte de 2,37 milliards d’euros.

Le montant de la collecte brute a été de 10 milliards d’euros ce qui est très correct pour un mois de septembre. Les rachats ont été relativement faibles en ne s’élevant qu’à 7,9 milliards d’euros.

L’encours des contrats d’assurance-vie s’élève à 1 505,6 milliards d’euros à fin septembre 2014.

L’assurance-vie bénéficie, tout à la fois, de la méforme du Livret A et de la déprime de l’immobilier. L’abaissement du rendement du Livret A et la fin de l’effet relèvement des plafonds du Livret A et du LDD ont conduit les épargnants à revenir sur l’assurance-vie.

Mais au vu de la baisse des rachats, il apparaît également que les détenteurs de contrats d’assurance-vie sont moins tentés par l’immobilier.

Par ailleurs, le rendement de 2,8 % en 2013 et certainement de 2,6 % pour 2014 des fonds euros est redevenu attractif en comparaison des autres placements. Les mauvais résultats de la bourse n’incitent pas les épargnants à chercher de la diversification sur leur PEA. Les résultats moyens des unités de compte confortent également le fonds euros.

Le positionnement de l’assurance-vie comme placement sûr doté d’un dispositif fiscal attractif est conforté en 2014. Avec l’alourdissement de la fiscalité sur les comptes titres intervenus et sur les livrets bancaires en 2012, l’assurance-vie, avec la garantie en capital des fonds euros, apparaît comme le produit en forme de cette fin d’année.

Cette fin d’année sera intéressante avec le lancement des premiers contrats intégrant des fonds euro-croissance qui devront affronter un contexte difficile de faibles taux et de bourses chahutées.

Placements des assureurs à la fin du deuxième trimestre

Selon la Banque de France, l’encours des placements financiers s’élève à 1 841 milliards d’euros à fin juin 2014 pour « l’assurance-vie et mixte », en hausse de 53,8 milliards par rapport à mars 2014.

Cette progression est principalement due à des effets de valorisation positifs observés depuis le 3ème trimestre 2013 sur les titres obligataires et les titres d’OPC non monétaires (respectivement +24,8 milliards et +7,3 milliards d’euros au 2ème trimestre 2014).Les titres obligataires et les titres d’OPC non monétaires ont également bénéficié de 17,3 milliards d’investissements.

Pour l’assurance non-vie, l’encours des placements financiers s’établit à 200 milliards d’euros à fin juin 2014, en augmentation de 2,1 milliards par rapport à mars 2014. Cette hausse concerne principalement les titres obligataires et les titres d’OPC non monétaires. 

Placements des assurances

Philippe Crevel sur France 3 au sujet du Livret A

Quand les uns vident leur Livret A, les autres souscrivent des assurances-vie

Philippe Crevel analyse le comportement des épargnants et explique le recul du livret A et le retour de l’Assurance-vie.

Europe 1 Midi : Philippe Crevel interrogé sur la décollecte du livret A

Philippe Crevel était l’invité de Wendy Bouchard sur Europe 1 au sujet de la décollecte du Livret A du mois de septembre.

« Le livret A n’est pas en danger pour le moment »

Retrouvez l’interview de Philippe Crevel dans EasyBourse.com sur le livret A après la décollecte record  de 2,37 milliards d’euros en septembre.

Livret A : record de décollecte en septembre

La baisse du taux à 1 % intervenue au mois d’août et les dépenses traditionnelles de la rentrée ainsi que le dernier tiers provisionnel ont provoqué une sévère décollecte au mois de septembre pour le Livret A et le Livret de Développement Durable. Pour les deux produits, le repli est de 3,15 milliards d’euros. Il atteint 2,37 milliards d’euros pour le Livret A et 780 millions pour le Livret de Développement Durable. Le Livret A enregistre son cinquième mois consécutif de décollecte. L’encours du Livret A est revenu de 266,9 à 264,5 milliards d’euros.

Désormais, sur les neuf premiers mois, le Livret A est en décollecte de 1,66 milliards d’euros. Le Livret de Développement Durable reste en collecte positive avec 870 millions d’euros. A la même époque, en 2013, la collecte pour les deux produits était positive de 14 et de 7 milliards d’euros.

Cette décollecte était attendue compte tenu de la tendance de ces derniers mois et du fait des contraintes économiques et financières auxquelles sont exposés les Français.

Le mois de septembre n’est jamais bon pour le Livret A. En 2013, la décollecte avait atteint 1,56 milliards d’euros. Sur dix ans, un mois de septembre sur deux a connu une décollecte. Cette année le cocktail était explosif avec la conjonction d’un impôt sur le revenu en hausse, des salaires étales et un rendement en baisse. Tout concourait pour obtenir une décollecte record.

Les règles d’information des souscripteurs de contrats d’assurance-vie modifiées par les sénateurs

Dans le cadre de l’examen, en première lecture du  projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation de la législation au droit de l’Union européenne en matière économique et financière, les sénateurs ont adopté un amendement visant à encadrer le délai de renonciation accordé aux souscripteurs d’assurance-vie en cas de faute formelle de l’assureur.

En effet, le droit positif  qui permet à tout souscripteur d’une assurance vie  de renoncer à son contrat et de le résilier ainsi sans devoir motiver sa décision, dans un délai de 30 jours calendaires à compter de la conclusion du contrat, prévoyait en outre la prorogation , de plein droit, de ce délai jusqu’à huit ans en cas de défaut, même purement formel, dans la notice d’information que l’assureur remet à son client à la souscription du contrat.

Les signataires de cet amendement, deux sénateurs socialistes (Jacques Chiron et Jean Germain) considérant que cette disposition destinée à protégée les petits épargnants peut avoir des effets pervers dans le cas cas d’investisseurs avertis qui souhaiteraient effacer d’éventuelles pertes subis par ce biais. Craignant que ce contournement puisse à la fois impacté la performance des contrats portés par les petits épargnants et  dissuader les assureurs de proposer des contrats comportant une part de risque en capital à l’instar des nouveaux contrats euro-croissance, le Sénat, avec l’avis favorable de la commission des finances du Sénat et du gouvernement, a décidé de limiter cette faculté aux seuls souscripteurs de « bonne foi ». L’article  L132-5-2 du code des assurances sera ainsi modifié dans son sixième alinéa afin de remplacer la formule  » de plein droit  » par la formule « pour les souscripteurs de bonne foi ».

 

Les taux à court et long terme historiquement bas

Les taux d’intérêt restent toujours à leur bas niveau historique. Les taux longs sont en-dessous de 3 %. Ils ont suivi la baisse des taux sur les OAT à 10 ans. Ainsi selon la Banque de France, entre avril et juillet 2014, les taux d’intérêt moyens diminuent pour l’escompte, les découverts et les crédits à moyen long terme ; ils sont quasi stables pour les crédits à court terme hors escompte et découverts
.
Taux des crédits aux entreprises

Les dépôts sur les comptes à vue reculent, un peu, quand le PEL progresse

 En recul de 3 milliards d’euros par rapport au mois précédent, les comptes ordinaires de la clientèle non financière s’élèvent à 516,8 milliards d’euros à la fin août.

Sur l’intervalle, les livrets progressent de 4 milliards d’euros pour atteindre 445 milliards d’euros.  Le LDD, en hausse de 100 millions d’euros sur le mois d’août, s’établit à 101,7 milliards d’euros et le PEL atteint 207 milliards d’euros contre 205,6 milliards d’euros à fin juillet.

Les dépôts totalisent 1651 milliards d’euros contre 1645 le mois précédent.

1 700 milliards d’euros de crédits au 31 août 2014 en France

L’encours total de crédits aux agents non financiers  recule de 1,4 milliard d’euros en raison principalement en raison de l’amélioration de la situation financière des comptes ordinaires.  En effet,les comptes ordinaires débiteurs passent sur le mois de 46,3 milliards d’euros à 43,7 milliards d’euros. Sur la période les crédits à l’habitat continuent de croître (+ 2 milliards d’euros) quand les crédits d’équipement restent stables. L’encours des crédits à l’habitat est de 924,1 milliards d’euros.  L’Ile de France avec 234 milliards d’euros représente 25 % des crédits immobiliers. Arrivent ensuite au niveau des régions, sans surprise, Rhône Alpes et PACA.

Neuf épargnants sur 10 investissant sur le FOREX perdent de l’argent !!!!  

‘Autorité des Marchés Financiers a fait une mise au point très clair après la publication de son étude sur le trading des particuliers  sur le Forex.  Alertée par le nombre croissant de réclamations des épargnants et les multiples sollicitations pour les particuliers à trader en ligne sur le marché des changes, l’Autorité des marchés financiers  a engagé une campagne de communication digitale pour sensibiliser le grand public aux risques du Forex.

 En effet, sur quatre ans, le pourcentage de clients perdants tous prestataires confondus est proche de 89 %. La  perte moyenne par client est de près de 10 900 euros entre 2009 et 2012. Sur ces 4 années, 13 224 clients ont perdu au total près de 175 millions d’euros, tandis que les 1 575 clients restants ont gagné au total 13,8 millions d’euros.

Il est donc prudent de ne pas s’aventurer sur ce type de  marchés d’autant plus que l’étude met en lumière un phénomène comportemental : le peu d’apprentissage dans le temps des investisseurs particuliers. En effet, il s’avère que les traders les plus actifs et réguliers voient leurs pertes se creuser dans le temps. « Notre étude démontre que même auprès d’intermédiaires dûment autorisés, la majorité des particuliers perdent de l’argent, parfois davantage que leur investissement initial en raison des instruments financiers proposés », a indiqué Benoît de Juvigny, secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers.

Si le trading en ligne sur le marché des changes auprès d’opérateurs régulés conduit à des pertes financières pour la majorité des clients, les particuliers doivent aussi craindre les agissements d’escrocs sur ce marché. En effet, de nombreuses sociétés opèrent sans disposer des agréments nécessaires pour proposer leurs services auprès du public français. L’AMF reçoit à ce titre de multiples réclamations émanant d’investisseurs particuliers séduits par les promesses alléchantes de nombreuses publicités sur internet. Derrière certains sites disposant d’une apparence sérieuse, se cachent en réalité des arnaques. Grâce à un redoutable discours commercial, ces sociétés détournent l’argent des clients qui voient leurs recours limités, voire impossibles en raison de la localisation, le plus souvent à l’étranger, de ces escrocs.L’AMF entend donc mettre en garde les épargnants face à la multiplication des sites déploie diverses actions pour informer et sensibiliser le public : mise en ligne de listes de sites illégaux, collaboration avec les instances judiciaires, mais aussi conduites de contrôles et enquêtes auprès de certaines sociétés. L’AMF a souhaité également saisir la justice pour que soit bloqué l’accès, pour les internautes français, à certains sites proposant leurs services sans disposer des autorisations requises. Le 15 septembre 2014, le Tribunal de Grande Instance de Paris a accédé, pour la première fois, à cette demande.

La bourse de Paris a le blues et passe en-dessous des 4000 points

La Bourse de Paris a terminé en-dessous de 4000 points au plus plus bas de 14 mois. La série de mauvais résultats européens et  américains ont fait chuté les bourses dont celles de Paris. L’accalmie aura été de courte durée.  Paris a reculé de  3,63 % à 3.939 points. Depuis son plus haut atteint le 10 juin dernier à 4.595 points, la Bourse de Paris a perdu plus de 14,3% et la correction atteint 10,8 % depuis le mois d’octobre.

La chute de l’indice d’activité de la bourse de New York à 6,17 points, contre 27,54 en septembre, le repli de 0,3% des ventes au détail US et des prix à la production en baisse pour la première fois en plus d’un an ont créé un petit séisme  d’autant plus que des mauvais résultats ont également été annoncés en Chine.

 Le ralentissement de la hausse des prix en Chine  à un plus bas de près de 5 ans ramène par ailleurs la deuxième économie mondiale vers le groupe des pays à faible inflation.

Par voie de conséquence, les investisseurs se sont réfugiés sur les titres publics. Le rendement du Bund allemand à 10 ans a atteint n un nouveau plus bas historique de 0,824% ce matin.
Les matières premières souffrent également. Ainsi, le baril de pétrole de la mer du Nord s’est contracté de  25% par rapport à son pic de la mi-juin, alors que la faiblesse de la croissance mondiale pèse sur la demande dans une période de forte surproduction. Les valeurs liées aux matières premières sont généralement en baisse. Toutes les places européennes ont fortement baissé que ce soit le Footsie, le Dax, l’Eurostoxs. La Bourse d’Athènes a perdu  9%.
Pour les épargnants, cette nouvelle phase dépressive ne doit pas les inciter à la panique. Il convient de ne pas tout solder d’un coup de peur de perdre plus demain. Il faut laisser passer cet orage qui peut durer de quelques jours à quelques semaines.

La réforme de l’épargne salariale repoussée une fois de plus mais avec une ambition plus élevée  

Le projet de réforme de l’épargne salariale, attendu depuis des mois devrait être intégré dans le projet de loi pour l’activité porté par le ministre de l’Economie Emmanuel Macron. « Le projet de loi pour l’activité portera la réforme de l’épargne salariale lancée par le président de la République », a annoncé le  mercredi 15 octobre 2014, le Ministre de l’Economie, après le Conseil des ministres.

‘Emmanuel Macron entend favoriser l’actionnariat salarié avec le développement des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE)  et  avec l’attribution d’actions d’actions (AGA). Le ministre de l’Economie souhaite que ces dispositifs soient « ouverts à plus d’entreprises » afin  « d’attirer les talents ».
Il est également prévu de simplifier » les dispositifs d’épargne salariale, d’en « développer l’accès pour les entreprises de moins de 50 salariés » et « d’améliorer la lisibilité » des PEE (Plan d’épargne entreprise), PEI (Plan d’épargne inter-entreprises) et autres Perco (Plan d’épargne pour la retraite collectif). « Les dispositifs sont très nombreux, complexes et souvent abandonnés ou désertés par les PME », a-t-il précisé
Il a demandé à ce que les 100 milliards d’euros d’épargne salariale permettent de financer réellement les entreprises i
Le Ministre,  Emmanuel Macron, devrait s’appuyer sur les travaux du Conseil d’orientation de la participation, de l’intéressement, de l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié qui est composé d’experts, de hauts-fonctionnaires et de parlementaires, doit remettre ses propositions d’ici la fin du mois d’octobre.

263 000 milliards de dollars, c’est le poids du patrimoine des ménages à l’échelle mondiale  

Selon la dernière édition du « Global Wealth Report » du Crédit Suisse, le  patrimoine des ménages a augmenté de 8,3 % (de mi-2013 à mi- 2014) pour atteindre 263.000 milliards de dollars . Ce niveau est supérieur de 20 % à son plus haut niveau d’avant la crise et supérieur de 39 % à son niveau le plus bas de 2008 »,

En Amérique du Nord, la progression est de + 11,4 % sur un an ; elle est de 10,6 % en Europe. En Afrique, la hausse est de  6 %. L’Asie-Pacifique (dont la Chine) progresse de 3,4 %.

34,8 millions de personnes détiennent plus d’un million de dollar dans le monde,contre 31 millions un an plus tôt. 128.000 personnes dans le monde possèdent à fin juin un patrimoine supérieur à 50 millions de dollars dont 49 % se situent aux Etats-Unis , 6 % en Chine et 3,2% en France soit 4.151 personnes.

Prix des Logements, petit sursaut au deuxième trimestre mais tendance à la baisse confirmée

Au deuxième trimestre 2014, les prix des logements augmentent de 0,3 % par rapport au trimestre précédent, alors qu’ils avaient diminué au premier trimestre (—1,2 %). Cette hausse est due aux logements anciens dont les prix augmentent de 0,4 % tandis que ceux des logements neufs baissent de 0,5 %

La défaillance des entreprises atteint toujours au sommet

Selon la Banque de France, à  fin juillet, le nombre de défaillances enregistrées sur les 12 derniers mois augmente de 1,4 %.

À fin juillet, le cumul sur 12 mois du nombre de défaillances s’est élevé à 63 168, soit une hausse de + 1,4 %  % par rapport aux douze mois précédents. A fin août et selon les données encore provisoires, la progression annuelle serait sensiblement équivalente, à +1,5 %

En évolutions corrigées des variations saisonnières, le cumul des 3 derniers mois comparé au cumul des 3 mois précédents montre néanmoins un recul de 3,1 %.

La progression du nombre de défaillances reste importante dans l’hébergement restauration et les transports (+ 4,6 et +4,3 % respectivement).

Pour la première fois depuis février 2013, il tend à se stabiliser dans l’industrie (-0,1 %), tandis qu’il diminue dans l’information et communication (-1,5 %). Près de 9 défaillances sur 10 concernent les microentreprises Les défaillances concernent à plus de 85 % les microentreprises et unités légales assimilées ; pour ces entreprises, le nombre de défaillances augmente de 1,4 % sur un an. Pour les autres PME, le nombre de défaillances reste stable (-0,1 %). Il diminue en revanche pour les ETI et les grandes entreprises (-15,7 %).

Légère progression du crédit aux entreprises au mois d’août  

Selon la Banque de France, à la fin du mois d’août,  les encours de crédits mobilisés (part des crédits effectivement utilisés par les entreprises) ont augmenté de 1,6 % sur un an pour l’ensemble des PME, ETI et grandes entreprises et atteignent 686,6 milliards d’euros.

La croissance annuelle des encours de crédits mobilisés par la seule population des PME progresse
légèrement à fin août 2014 (+2,2 % après +2 % à fin juillet).

L’encours de crédits mobilisés par les ETI augmente de 0,9 % en glissement annuel, de même que pour les grandes entreprises.

Par ailleurs, les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises disposent de sources alternatives de financement sur les marchés, en particulier par émission de titres.

Les Français reprennent le chemin du crédit avec prudence

La Banque de France a communiqué les résultats des crédits aux particuliers au mois d’août qui confirme une tendance à l’augmentation dans un climat de taux historiquement bas .

La hausse des encours de crédits aux particuliers se poursuit en août (+3,0 %, comme en juillet). Les crédits à l’habitat restent dynamiques (+3,0%, après 2,9%) tandis que l’encours de crédits de trésorerie stagne (-0,2 %, après +0,1 %).
Le taux d’intérêt moyen des crédits nouveaux à l’habitat baisse, tant pour les crédits à long terme à taux fixe (2,90 %, après 2,96 %) que pour les crédits à court terme ou à taux variable (2,63 %, après 2,67 %) alors qu’il augmente pour les crédits à la consommation (5,41 %, après 5,32 %) et les découverts (7,69 %, après 7,44%). La production de crédits nouveaux (cvs) est inchangée pour les crédits à la consommation à 3,8 milliards d’euros alors qu’elle augmente légèrement pour les crédits à l’habitat (9,3 milliards d’euros, après 9 milliards d’euros en juillet).
Encours et taux de croissance annuel (données non cvs) 
(Encours en milliards d’euros, taux de croissance en %)
Encours brut
Taux de croissance annuel brut
août-14
juin-14
juil-14
août-14(a)
Total
1 010
3,0
3,0
3,0
Habitat
828
3,0
2,9
3,0
Trésorerie
143
-0,0
0,1
-0,2
Autres
38
16,0
17,1
16,8
(a) Données provisoires.
Variations d’encours mensuelles de crédits à l’habitat (données cvs) 
(En milliards d’euros)
Variations d’encours mensuelles (CVS)Moyenne sur 3 moisaoût-11fév-12août-12fév-13août-13fév-14août-14-2024681012-2024681012

Compte pénibilité : les décrets d’application enfin publiés

Le Gouvernement après de nombreuses tergiversations a décidé de publier les décrets d’application

Les décrets précisent les quatre facteurs de pénibilité, qui  entrent en vigueur en janvier 2015 au lieu des 10 initialement prévus. Il s’agit du  travail de nuit,du  travail répétitif,du  travail en équipes postées et du travail sous pression hyperbare.
Les six autres facteurs de risque  ne seront comptabilisés qu’à partir de  janvier 2016 (gestes et postures, bruit,port de charges,agents chimiques, vibrations mécaniques et températures extrêmes,

Le patronat reste opposé à l’application de ce compte de pénibilité qui pourrait coûter plus de 3 milliards d’euros en vitesse de croisière.

Immobilier : les taux bas ne font pas tout

Malgré des taux bas ( 2,59 % en septembre contre environ 3 % en début d’année), le nombre de mises en chantier et de permis de construire recule. Le marché de l’immobilier reste déprimé malgré un ralentissement dans la baisse des prix constaté dans certaines régions.

Dette Française : Le taux de détention des non-résidents atteint 53 %

Les non-résidents détenaient, au deuxième trimestre 2014, 53 % de l’ensemble des titres émis par les résidents.Selon la Banque de France, les non-résidents achètent pour 36 milliards d’euros de titres de dette émis par les résidents et pour 9 milliards d’euros d’actions cotées.

Les sociétés non financières, en  cumul sur les quatre derniers trimestres, ont effectué 51 milliards d’euros d’émissions nette. 38 % des émissions brutes des entreprises sont réalisée en France.

Il faut mieux vivre en occident pour avoir une retraite !!

Selon  le dernier rapport de l’Organisation internationale du Travail près de la moitié des personnes ayant dépassé l’âge de la retraite dans le monde ne touchent aucune pension et, pour une bonne part des 52% qui en perçoivent une, la protection est insuffisante. Il est à noter que la situation s’améliore rapidement au sien des pays émergents. Restent en retard l’Afrique.

Cette estimation obtenue à partir d’une étude réalisée sur 178 pays dans le monde met ainsi en évidence les nombreux progrès réalisés  avec un taux de couverture de 90% et plus dans 45 pays, et des régimes universels dans plus de 20 pays. Ainsi, en Chine par exemple, le taux de couverture retraite est passé de 25 % de la population à 70 % entre 2000 et 2012. En revanche, du fait de la crise et des efforts budgétaires engagés ces dernières années, les prestations sociales ont été réduites dans de nombreux Etats.

Niveau de couverture des personnes âgées dans le monde

OIT - 01 10 2014

Quand le livret A pleure, l’assurance-vie rit !!!!!

Quand le livret A pleure, l’assurance-vie rit !!!!!

 

Communiqué de presse

 

 L’assurance-vie a franchi au mois d’août la barre symbolique des 1500 milliards d’euros d’encours et représente 75 % du PIB de la France.
 Au mois d’août, l’assurance-vie a enregistré une collecte positive pour le 8ème mois consécutif avec un solde de 1,1 milliard d’euros. Le Livret A avait enregistré une décollecte de 480 millions d’euros.
 Compte tenu des vacances d’été, les cotisations et les prestations ont été faibles, respectivement 7,8 et 6,7 milliards d’euros contre 13,5 et 9,6 milliards d’euros au mois de juillet. Les cotisations sont néanmoins en progression de plus de 10 % par rapport à 2013. Les prestations sont, en revanche, en baisse de 2 %.
 La collecte nette atteint désormais sur les 8 premiers mois de l’année 15,3 milliards d’euros et pourrait atteindre sur 2014 environ 20 milliards d’euros ce qui effacerait les mauvais souvenirs de 2012, année durant laquelle la décollecte avait dépassé 6 milliards d’euros. A 15,3 milliards d’euros accumulés pour le mois d’août, l’assurance-vie fait déjà mieux que l’année dernière qui s’était soldée par une collecte positive de 10,7 milliards d’euros.
 L’assurance-vie bénéficie de la baisse du taux du Livret A à 1 % qui est intervenue au 1er août et de la déprime du marché immobilier. Les ménages ont tendance à revenir sur le placement assurance-vie en privilégiant un peu plus qu’auparavant les unités de compte et réduisent leurs rachats. Cette tendance devrait se poursuivre du fait de l’attentisme en matière d’immobilier et de la très grande prudence des ménages en ce qui concerne leurs dépenses. La baisse prévisible du rendement des fonds euros pour 2014, qui devrait se situer, en moyenne, autour de 2,6 % ne devrait pas trop avoir d’effet sur l’assurance-vie. Par ailleurs, la fin de l’année devrait voir la commercialisation des premiers contrats euro-croissance.

Août 2014 : quatrième mois de décollecte pour le Livret A

Août 2014 : quatrième mois de décollecte pour le Livret A

Communiqué de presse

 

Le Livret A et le Livret de développement durable ont connu une décollecte au mois d’août de 350 millions d’euros. Le Livret A a enregistré une décollecte de 480 millions quand le Livret de Développement Durable sauvait les meubles avec une collecte positive de 130 millions d’euros.

Du fait des vacances, le mois d’août n’est jamais très significatif. Au mois d’août 2013, la collecte avait été positive pour le Livret A de 50 millions d’euros. Les Français réalisent moins versements et de retraits durant ce mois du fait de la fermeture de certaines agences et des départs en vacances. De ce fait, l’effet de la baisse du taux du Livret A intervenue au 1er août ne peut pas être mesuré. Il faudra attendre le mois de septembre pour en apprécier la portée.

Il est intéressant de souligner que le Livret de Développement Durable est beaucoup moins touché que le Livret A par l’évolution des taux. Il enregistre un troisième mois consécutif de collecte positive quand le Livret A en est à son quatrième mois de décollecte. Depuis le début de l’année 2014, le LDD a eu collecte positive de 1,64 milliard d’euros contre une collecte positive de 710 millions d’euros pour le Livret A. Or, l’encours du Livret A est de 266,9 milliards d’euros contre 102,7 milliards d’euros pour le LDD.

Cette évolution divergente est intimement liée au mode de commercialisation des livrets. Le LDD est, avant tout, un produit souscrit auprès des banques et est l’annexe des comptes rémunérés des ménages quand le Livret A reste essentiellement un produit d’épargne souscrit auprès des Caisses d’Epargne et de la Poste. Avec le relèvement du plafond du LDD à 12 000 euros, les ménages placent davantage leurs liquidités assez importantes, par ailleurs, de leurs comptes courants sur le LDD. Les opérations sur le Livret A obéissent à d’autres considérations : paiement des impôts, difficultés financières plus ou moins passagères, financement de travaux, achats d’une voiture… Compte tenu de l’association avec leurs comptes courants, les ménages saturent, en priorité, le LDD.

Au mois de septembre, il est fort probable que le résultat sera tout autre compte tenu des dépenses de la rentrée scolaire et du  paiement du dernier tiers. Le processus de décollecte devrait, dans ces conditions, s’accroître.

la CSG impactée par la baisse de l’impôt sur les revenus : les retraités seront-ils deux fois gagnants ?

L’exonération d’impôt sur le revenu va faire des heureux chez les retraités. En effet, les retraités imposés à l’R sont soumis à une CSG à 6,6 % contre 7,5 % pour les actifs. Mais les retraités non assujettis sont soumis à une CSG de 0 ou de 3,8 %.

De ce fait, il risque d’y avoir un manque à gagner pour les les régimes sociaux. De ce fait, le Gouvernement pourrait lisser l’effet de l’exonération à l’IR sur la CSG. Le système va se compliquer un eu plus….

Le projet de loi relatif à l’adaptation au vieillissement

Le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement a été adopté par l’Assemblée nationale el 17 septembre 2014.

Ce texte présenté par la ministre des affaires sociales et de la santé et la secrétaire d’État auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée de la famille, des personnes âgées et de l’autonomie traite les points suivants :  l’anticipation de la perte d’autonomie, l’ adaptation de la société  et l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie.
A défaut de réellement réformer l’allocation personnalisée d’autonomie, le gouvernement a modifié ses modalités d’attribution. Il est ainsi prévu un relèvement des plafonds de l’allocation personnalisée d’autonomie.
Ce texte vise à réduire le reste à charge des personnes concernées et en modernisant et professionnalisant les services d’aides à domicile afin de décharger les familles d’aidants.
Le texte prévoit la création d’une  aide aux aidants de 500 euros par an et un « droit au répit » (un hébergement temporaire) destinés aux 4 millions d’aidants familiaux.
Le coût total des mesures est estimé à 645 millions d’euros par an, financés en totalité par la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (Casa), une taxe prélevée depuis le 1er avril 2013 sur les pensions de la moitié des retraités français.
Le projet de loi prévoit de faciliter la naturalisation des étrangers de plus de 65 ans et d’éviter leur précarisation.
Le texte doit être maintenant examiné par le Sénat.

Revalorisation des petites pensions suite et pas fin

Après l’annonce de la non revalorisation des pensions en 2014, le Gouvernement entend avant la déclaration de politique générale du 16 septembre de faire un geste vis-à-vis des retraités les plus modestes. Le Gouvernement devrait augmenter un peu plus que prévu le minimum vieillesse à moins qu’il propose un crédit d’impôt spécifique…. Dans tous les cas, la lisibilité de la politique du Gouvernement n’est pas évidente.

Retraite, le geste du Gouvernement  

Comme cela était pressenti, le Premier Ministre a annoncé une augmentation exceptionnelle de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées qui passera la barre des 800 euros. Par ailleurs, une prime exceptionnelle serait accordée aux retraités ayant moins de 1200 euros de revenus mensuels. Cette mesure vise à corriger la décision de ne pas actualiser les pensions.

La loi Thomas créant les plans d’épargne retraite

Adoptée en 1997, après trois années de de débat, la loi Thomas  a créé les premiers plans d’épargne retraite. Du fait de l’alternance, à la suite de la dissolution intervenue la même année, le texte sera finalement abrogé en 2002 avant la publication des décrets d’application.

Consulter la loi Thomas

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