Recul des dettes des ménages et des sociétés non financières de la zone euro
A la fin du troisième trimestre 2014, le taux d’endettement du secteur privé non financier (SPNF) de la zone euro se réduit de plus d’un point passant de 127,4 à 126,2 % de PIB sur trois mois. Le ratio de dette des les ménages passe ainsi de 61,6 % à 61,2 % du PIB sur l’intervalle quand celui des sociétés non financières recule de près d’un point pour s’établir à 64,9 % du PIB après 65,8 %.
Au sein de la zone Euro, l’effort est particulièrement marqué en Allemagne et en Espagne qui rengistrent respectivmeent un recul de leur ratio de dette de 1,3 et 1,9 point. La France et l’Italie font toutefois exception avec, en France, une progression constante du taux d’endettement qui passe ainsi sur le 3e trimestre à 120,8 % après avoir été à 120,3 % à la fin juin. En Italie, le taux d’endettement du secteur privé non financier enregistre également une légère progression de +0,4 point pour atteindre 115,1 % à la fin septembre.
Hors zone euro, le ratio de dette des SPNF reste stable au Royaume-Un et aux Etats-Unis qui enregistrent une variation à la hausse de 0,1 point au cours du troisième trimestre.
Politique Show LCI – UMP un bateau ivre ?
Jérôme Jaffré, directeur du Centre d’études et de connaissance sur l’opinion publique (CECOP) et membre du Conseil Scientifique du Cercle de l’Epargne apporte son analyse sur l’affrontement Sarkozy-Juppé dans « Politique Show » sur LCI.
Croissance Française 2014 : Un résultat sans surprise
Comme en 2013, le PIB français a progressé de 0,4 % en 2014. Sur le dernier trimestre la progression n’a été que de 0,1 %. Conforme aux prévisions gouvernemntales ce résultat rend compte de ce qu’a été l’année passée.
2014 se caractérise par une consommation des ménages toujours faible malgré une progression du pouvoir d’achat sur l’année 2014 (+1,2%). En légère progression par rapport au très faible niveau des dépenses constaté en 2013 la consommation des ménages croit de 0,6 % (après +0,3 en 2013).
Les investissements sur l’année sont en berne (-1,6 % en 2014 après déjà -0,8 % en 2013). La formation brute de capital fixe des ménages a ainsi reculé de 5,8 points quand celle des administrations publics est en retrait de 2,1%.
Enfin le solde commercial freine la croissance en raison d’une progression plus forte des importations par rapport aux exportations malgré la croissance des exportation au plan annuel. Les exportations ont ainsi progressées de 2,7 % (après +2,4 %) mais les importations se sont accru de 3,8 % (après +1,9 %). Le solde commercial contribue négativement à la croissance en 2014 (-0,4 point après +0,1 point en 2013).
Les résultats du 4e trimestre au niveau des exportations notamment (2,3 % au 4e trimestre après 0,7 %) semblent néanmoins enoucrageant pour les mois à venir. La montée en puissance du pacte de responsabilité, la chute des coût de l’énergie et le maintient par la BCE d’une politique économique accomodante au sein de la zone euros pour éviter le risque déflationniste devraient permettre à la France de renouer avec la croissance.
Le boom des transfrontaliers
Selon l’INSEE, la France fournit un nombre croissant de travailleurs non résidants à ses voisins et en premier lieu à la Suisse et au Luxembourg. Ainsi, 353 000 résidents français déclaraient être dans cette situation en 2011 un nombre en nette progression par rapport aux chiffres recensés en 1999 (100 000 de plus).
La Suisse arrive en tête avec a Suisse, avec près de 160 000 frontaliers. L’agglomération de Genève reçoit, à elle seule, 88 000 navetteurs, essentiellement des cadres et des travailleurs diplômés quand la Belgique et l’Allemagne accueillent davantage les employers et les ovuriers. Ces mouvements s’expliquent essentiellement par des différences entre les salaires français et suisses ou luxembourgeois ( quand les écarts sont plus faibles avec l’Allemagne) et les bassins d’emplois.

Pratique encore eu répandue à l’échelle de la France, elle est en revanche très importante dans un nombre de zones d’emploi concentrées à l’Est de la France à proximité du Luxembourg, de la Belgique et de la Suissequi peuvent atteindre jusqu’ à 40 % à Longwy à la frontière belge. Les Grandes villes de l’Est et du Nord à l’instar de Metz, Mulhouse, Strasbourg ou encore la zone Roubaix-Tourcoing sont également, selon l’Insee, fournisseurs d’un nombre important de « navetteurs » mais ces effectifs tentés par l’aventure transfrontalières restent minoriaires par rapport à l’ensemble des actifs implantés dans les zones considérées.
Un nombre croissant d’européens travailleurs en Allemagne ou en suisse ont fait le choix de résider en France. Ainsi près de 15 000 navetteurs sont Allemands et la France accueille par ailleurs de plus en plus de navetteurs suisses et belges.
Interview dans le Figaro « Les adversaires de Marine Le Pen se préparent au scénario de 2002 »
Un mois après le 11 janvier, le politologue Jérôme Jaffré analyse la situation politique en France et les différentes stratégies des candidats à l’élection présidentielle.
Lire l’interview complet publié par le Figaro
Epargne salariale : Le Groupement d’Intérêt Economique Gestion de l’Epargne Salariale s’agrandit
AG2R LA MONDIALE vient de rejoindre, les groupes Humanis et Groupama au sein du GIE GES, une plateforme partagée en traitement de l’épargne salariale qui gère 22 000 entreprises et 824 000 actifs et dont la part de marché à progressé de 22 % sur l’année 2015.
Cette association dont l’objectif est la mise en commun des moyens humains et techniques pour assurer la tenue de comptes en épargne salariale s’inscrit dans la logique de valorisation de l’épargne salariale qui compte aujourd’hui 111 milliards d’euros d’actifs sous gestion et 11 millions de porteurs.
Fonds de pension : 2014 une année faste
En progression de 6,1 % par rapport à l’encours constaté en 2013, les principaux fonds de pension ont atteint 36 119 milliards de dollars en 2014 selon la dernière étude du cabinet de conseil Towers Watson.
Dominés par les fonds Américains dont la capitalisation représente 22.117 milliards de dollars à la fin 2014, les fonds de pensions sont en revanche sureprésentés aux Pays-Bas où ils atteignent 165,5 % du PIB quand ils comptent pour 127 % aux Etats-Unis.
les principaux fonds recensés dans l’étude représentent, au global 84,4 % du PIB (en progressionde 2,3 % par rapport à 2013). La France où la part de la retraite par répartition (régime de base et complémentaires) compte pour près de 97 % des prestations versées, la captilasiation des fonds nationaux atteindrait seulement 171 milliards de dollars soit 5,9 % de la richesse nationale.
Selon l’étude, les actifs des régimes à cotisations définies ont connu un boom au cours de la dernière décennie avec un taux de croissance de 7 % annuel quand les régimes à prestations définis ne progressent que de 4 % par an. En 10 ans, actifs des fonds de pension à cotisations définies sont ainsi passés de 38% du total des encours des fonds de pension en 2004 à 47% en 2014 et devraient dépasser les actifs des régimes à prestation définies dans les toutes prochaines années.
Qui se prépare vraiment à la fin de l’euro (et comment) ?
Philippe Crevel revient pour le journal d’information en ligne Atlantico sur le possible éclatement de l’euro et ses les scenarios possibles en cas d’absence d’accord avec la Grèce.
Que faire de son argent face à la fragilité de la zone euro
La zone euro doit composer avec un nouveau gouvernement grec. Une situation qui relance le débat sur la fin de l’euro. Philippe Crevel livre son analyse sur la question et évoque, pour Atlantico, les conséquences det es conséquences possibles pour les Etats membres et les épargnants en cas de sécession.
Direct Matin – La France ne peut pas tout faire, par Jean-Marie Colombani
Comme chaque semaine retrouver la tribune de Jean-Marie Colombani, fandateur de Slates.fr et membre du conseil scientifique du Cercle de l’Epargne. Cette semaine il revient sur le rôle de la France dans la lutte contre le terrorisme et l’importance pour de la coopération internationale dans ce domaine.
Situation économique de la Grèce : Jean-Paul Fitoussi cité dans Libération
Jean-Paul Fitoussi, membre du Conseil scientifique du Cercle de l’Epargne donne son analyse sur la situation de la Grèce et l’états des négociations en cours avec la BCE.
Au luxembourg aussi, l’assurance-vie sourit !
Les primes d’assurance-vie on progressé de 20,87 % en 2014 et totalisent 26,87 milliards d’euros soit plus que le record atteint en 2010.
Les UC progressent de 9 % et les fonds euros (au rendements garantis) explosent avec une hausse de 37,69 %.
L’épargne retraite progresse aussi de près de 6 points par rapport à 2013 avec un encours qui atteint 695 millions d’euros à la fin 2014 pour 62 796 contrats.
PEA : En cas d’investissement de titre non éligible l’épargnant seul responsable en théorie
Les investissements réalisés à travers un PEA sont exonérés de l’impôt sur le revenu en cas de conservation de l’épargne pendant 5 annnées quand les plus values réalisées sur des comptes titres ordinaires sont fiscalisées. En cas d’investissements non conforme à la réglementation fiscale du PEA le titulaire d’un plan est-il seul responsable ?
Amené à se prononcer sur un cas d’espèce, le médiateur de l’AMF a rappelé qu’il appartient au client de veiller, lorsqu’il acquiert un titre, à ce que celui-ci e soit bien éligible au PEA rappelant que les sanctions fiscales relatives au non-respect de la réglementation (à savoir la requalification du PEA « classique » en compte titres ordinaire) concernent le client exclusivement. Pour autant, elle considère que l’établissement financier est tenu de fournir à ses clients une information claire et lisible afin d’éviter de les induire en erreur. Considérant que le niveau et la qualité de l’information délivrée dans le cas d’espèce comme insatisfaisante, le médiateur à ainsi recommandé à l’établissement financier de verser une somme de 900 euros au client afin de couvrir le risque fiscal encouru par ce dernier.
Epargne solidaire : kezako ?
L’épargne solidaire se distingue de l’épargne traditionnelle par « les objectifs à forte valeur ajoutée sociale ou environnementale » qu’elle génère. Si les placements offerts peuvent s’avérer moins rentables pour l’épargnant qui doit se « dépouiller » d’une fraction de ses gains au profit d’une association ou d’un organisme solidiaire, l’épargnant vertueux peut bénéficer en guise de compensation d’une réduction d’impôt dont la valeur varie en fonction de la nature du placement sélectionné.
Ainsi, en cas d’investissement dans des parts sociales ou des actions d’entreprises solidaires la réduction d’impôt sur le revenu s’élève à 18 % de la somme investie. Les livrets de partage dont le rendement net moyen s’établit à 0,77 % peuvent eux donner droit à une réduction d’impôt sur le revenu de 66 % des sommes données.

Pour les liquidités, le PEL et le Livret A restent la meilleure option
L’épargne réglementée, à l’instar le livret A et le PEL offre un rendement faible (1 % pour le premier et 2 % pour le second depuis le 1er février) pour autant, ces produits restent attractif. Philippe Crevel explique pourquoi dans un article publié par le journal Le Monde.
Direct Matin – Quel chemin pour les Grecs ?, par Jean-Marie Colombani
Chaque semaine, Jean-Marie-Colombani, cofondateur et directeur de Slate.fr publie dans direct Matin son analyse sur un sujet d’acutalité. Cette semaine il revient sur le cas grec.
Les fourmis françaises ont consommé un peu plus en décembre
Les dépenses de consommation des ménages en biens ont progressé de 1,5 % en décembre après avoir connu une légère hausse de 0,2 % le mois précédent. Une progression imputable, pour l’eseentiel, au bond constaté des dépenses d’énergie (+6,9 %) qui ne remet pas en question la tendance baissière enreigstrée sur l’ensemble de l’année.
En effet, d’après l’INSEE les ménages sont restés, au quatrième trimestre 2014, peu enclin à changer leur habitudes de consommation. Ainsi, la consommation en biens est restée stable (+0,1 %) sur le dernier trimestre quand le taux d’épargne continue à s’accroître sur la période considérée.
La consommation des ménages en biens affiche même un résultat négatif sur l’ensemble de l’année (-0,2 % en 2014 après –0,3 % en 2013).
Consulter la note de l’INSEE
Epargne des ménages : l’assurance vie fait le plein au 2nd semestre 2014
Selon les derniers chiffres de la banque de France, le taux d’épargne des ménages s’établit, à 15,8 % à la fin du troisième trimestre 2014. En progression de 0,2 point par rapport au trimestre précédent, les Français continuent de talonner l’Allemagne dont le taux d’épargne est resté stable sur l’intervalle évoquée. L’épargne brute s’établit ainsi sur le trimestre à 53, 7 milliards d’euros.
Sur le troisième trimestre, l’assurance-vie et l’épargne retraite progressent de 1,6 milliards d’euros en flux quand les placements en numéraire, sur dépôts et les comptes sur le livrets reculent de près de 4 points. Cette progression profite toute à la fois aux supports en fonds euros et au UC des contrats d’assurance-vie.
Le quatrième trimestre reste très favorable à l’assurance-vie et conforte la progression de l’épargne contractuelle portée par le succès du PEL ces derniers mois. Les dépôts à vue restent par par ailleurs un recours pour les ménages.
consulter les données de la Banque de France
Motivations au départ à la retraite : L’atteinte du taux plein arrive en tête
Selon l’enquête 2014 de motivation de départ à la retraite réalisée par la CNAV, le COR, la DREES et la DSS (direction de la Sécurité sociale), troisième du genre, les 552 000 nouveaux candidats à la retraite au titre du régime général étaient en moyenne âgés de 62 ans en moment de la liquidation de leur droits, intervenue entre juin 2012 et juin 2013.
L’âge effectif de départ à la retraite a ainsi progressé de 7 mois depuis la précédente enquête réalisée en 2012. Une progression qui fait echo au report de l’âge légal de la retraite introduit à 2010.
En effet 3 nouveaux retraités sur 4 déclarent avoir fait valoir leurs droits dès qu’ils en ont eu la possibilité. Ils sont par ailleurs 73 % à avoir indiqué que l’atteinte du taux plein à influencer leur décision contre 71 % qui évoquent l’âge légal de départ. L’atteinte du taux plein a même « beaucoup jouer » pour 51 % des retraités en 2014 contre 45 % en 2012.
Consulter les résultats de l’enquête
Assurance-vie, la belle année
L’assurance-vie a été la grande gagnante de l’année 2014 avec une collecte nette de 21 milliards d’euros quand le Livret A a enregistré une décollecte de 6,13 milliards d’euros.
Au mois de décembre, le résultat est en repli par rapport aux mois précédents. En règle générale, le mois de décembre réussit rarement à l’assurance-vie qui se trouve être en concurrence avec des produits de défiscalisation (PERP, contrats Madelin…).
Avec une franche collecte nette en 2014 et cela malgré le contexte économique et financier peu porteur, l’assurance-vie confirme la reprise constatée en 2013. Néanmoins, cette collecte nette reste nettement inférieure à celles du début des années 2000.
Consulter le communiqué de presse de Philippe Crevel
Assurance-vie : 2014, la belle année
ASSURANCE-VIE : 2014, LA BELLE ANNEE
PAR PHILIPPE CREVEL
DIRECTEUR DU CERCLE DE L’EPARGNE
L’assurance-vie a été la grande gagnante de l’année 2014 avec une collecte nette de 21 milliards d’euros quand le Livret A a enregistré une décollecte de 6,13 milliards d’euros.
Au mois de décembre, le résultat est en repli par rapport aux mois précédents. En règle générale, le mois de décembre réussit rarement à l’assurance-vie qui se trouve être en concurrence avec des produits de défiscalisation (PERP, contrats Madelin…).
Avec une franche collecte nette en 2014 et cela malgré le contexte économique et financier peu porteur, l’assurance-vie confirme la reprise constatée en 2013. Néanmoins, cette collecte nette reste nettement inférieure à celles du début des années 2000.
Le maintien de taux de rendements relativement élevés a joué en faveur de ce produit dont l’encours atteint désormais 1515 milliards d’euros. Les moindres tensions financières sur les dettes publiques et l’éloignement de la crise financière ont contribué à restaurer la confiance vis-à-vis de l’assurance-vie. Le taux de rendement des fonds euros pour 2014 est de 2,5 % en baisse de 0,3 point par rapport à 2013, diminution qui est moins forte que la contraction de l’inflation.
La pérennisation du régime fiscal de ce produit par le Gouvernement a rassuré les épargnants qui ont été échaudés par les mesures prises en 2012. Avec la fiscalisation accrue des livrets bancaires aux faibles taux de rendement et celle des comptes titres, la compétitivité de l’assurance-vie s’est améliorée.
Les Français ont tout à la fois privilégié un placement long et plus rémunérateur. Par ailleurs, ils ont accru leurs liquidités sur leurs comptes courants (plus de 7 milliards d’euros en 2014). L’autre placement phare de l’année 2014 est le Plan d’Epargne Logement en raison de son taux de 2,5 % qui passera à 2 % au 1er février. La collecte nette de ce placement est évaluée à 12 milliards d’euros en 2014.
Les Français sont à la recherche de rendement et acceptent de prendre plus de risques. Les unités de compte dont le rendement a été de 4,7 % en 2014 contre 8 % en 2013 ont fortement progressé l’année dernière, +27 %. Elles représentent 20 % de la collecte nouvelle marquant une petite rupture.
|
Collecte nette
en mds d’euros |
Rendement |
Taux d’inflation |
Rendement réel |
| 2004 |
42,9 |
4,4 |
2,1 % |
2,3 |
| 2005 |
52,0 |
4,2 |
1,8 % |
2,4 |
| 2006 |
68,8 |
4,1 |
1,6 % |
2,5 |
| 2007 |
53,9 |
4,1 |
1,5 % |
2,6 |
| 2008 |
28,4 |
3,9 |
2,8 % |
1,1 |
| 2009 |
50,4 |
3,6 |
0,1 % |
3,5 |
| 2010 |
51,1 |
3,5 |
1,5 % |
2 |
| 2011 |
7,6 |
3,0 |
2,1 % |
0,9 |
| 2012 |
-6,3 |
2,9 |
2,0 % |
0,9 |
| 2013 |
10,7 |
2,8 |
0,9 % |
1,9 |
| 2014 |
21 |
2,5 |
0,5 % |
2,0 |
Contact presse :
Sarah Le Gouez
06 13 90 75 48
Climat des affaires en France stable en janvier
Selon l’indicateur INSEE du climat des affaires en France, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, la situation en janvier est stable par rapport au résultat enregistré en novembre et décembre dernier. L’indicateur situé au niveau de 94 points reste toutefois inférieur à son niveau moyen de long terme qui s’établit à 100.
Sur la période considérée, l’indicateur de retournement pour l’ensemble des secteurs reste dans la zone favorable.
Consulter la note de l’INSEE
Protection sociale collective – Tribune de Jacques Barthélémy dans l’AEF
Retrouvez la tribune de Jacques Barthélémy sur la protection sociale complémentaire publié sur AEF.

BFM BUSINESS – Pourquoi la décision de la BCE concerne votre argent
Interrogé par Julien Marion pour BFM Business sur l’impact de la décision de la BCE pour l’épargnant, Philippe Crevel explique pourquoi cette annonce devrait profiter au marché « actions » et pourrait de ce fait être profitable.
Epargne & Vous – l’évolution des prix de l’immobilier en 2015
Retrouvez un nouvel épisode de l’émission « Epargne & Vous » présentée par Philippe Crevel, aujourd’hui consacrée aux perspectives de l’immobilier en 2015.
Retraite : le Cercle de l’Epargne veut doper le contrat Madelin
Reprise des propositions du Cercle de l’Epargne pour offrir une meilleur protection sociale aux TNS dans le média en ligne dédiée à la retraite « Tout sur la Retraite ».
Livret A : une décollecte de 6,1 milliards en 2014
Philippe Crevel est cité dans la Tribune à la suite de la présentation des résultats annuels du livret A sur 2014.
Epargne-retraite : Le Cercle de l’Epargne formule des propositions pour stimuler les contrats Madelin
Les propositions du Cercle de l’Epargne pour renforcer l’intérêt des TNS pour le contrat Madelin sont reprises dans l’argus de l’Assurance.
Le livret A dans le rouge
Sicavonline, site d’information dédié au Sicav et FCP a diffusé le communiqué de presse de Philippe Crevel dans lequel il analyse les résultats 2014 du livret A.
le livret A siphonné en 2014 : Interview de Philippe Crevel dans le journal Le Monde
Philippe Crevel revient sur les résultats du livret A en 2014 et analyse la décision du gouvernement de maintenir le taux de rendement du placement à 1 %.
Challenges – Retraites: ces 5 choses qui distinguent la France des autres pays
A l’occasion de la présentation des points saillant de la dernière enquête réalisée au niveau mondial par HSBC sur l’avenir des retraites, Challenges revient sur les particularités du système français et cite à cette occasion l’ouvrage de Philippe Crevel, « Retraite: juste un autre monde » publié aux éditions Temporis en novembre dernier.
Le Livret A reste à 1 %
Le Gouverneur de la Banque de France avait préconisé un taux de 0,75 % pour le Livret A après la publication des résultats de l’inflation pour 2014 à 0 %. Mais, à quelques semaines des élections cantonales et afin de récuser l’idée que la déflation s’installe, le Gouvernement a décidé de ne pas suivre la recommandation du Gouverneur.
C’est une bonne nouvelle pour les épargnants mais une moins bonne pour le logement social et les entreprises.
Livret A à 0,25 % : Est-ce vraiement possible ?
Philippe Crevel, réponds aux interrogations de Laurie Ferrère sur l’abaissement possible du taux du livret A à 0,25 % pour « Réponse Conso! ».
Epargne et Vous : faut-il investir en Bourse en 2015 ?
Philippe Crevel aborde la Bourse et les marchés actions. Avec la baisse des rendements des produits de taux, la Bourse sera-t-elle une bonne alternative pour placer son argent en 2015 ?
Livret A : nouvelle baisse des taux ?
A quelques jours de l’annonce d’une possible baisse du taux du livret A, Philippe Crevel est interrogé par le Dauphiné libéré sur le taux auquel devrait être le livret A compte tenu du contexte économique et de l’inflation.
Livret A : le taux d’intérêt à 0,25 % au 1er février 2015 ?
Tout Sur Les Placements revient sur la baisse possible du Livret A et cite le communiqué du Cercle de l’Epargne en reprenant notamment des éléments d’analyse et d’explication de Philippe Crevel.
La stagnation de l’inflation affaiblit le livret A
Comment est fixé le taux du livret A ? Lié à l’inflation, Philippe rappelle dans le journal La Croix les règles de calcul du produit d’épargne.
Pourquoi le taux du livret A pourrait baisser au 1er février ?
Philippe Crevel répond aux questions de Virginie Grolleau du Nouvel Obs. sur le livret A et les règles de fixation de son taux à quelques jours de l’annonce de la décision du gouvernement sur la question.
Le ralentissement de l’inflation met le taux du Livret A sous pression
Baisse possible du livret A. A la suite de l’annonce des résultats de l’inflations, Philippe Crevel est cité dans le journal les Echos sur les perspectives à attendre pour le livret A et la possible modification de son taux.
Le taux du Livret A pourrait, en théorie, baisser à 0,25 %
Philippe Crevel est interrogé par Frédéric Cazenave du journal Le Monde sur la possible baisse du livret A.
Livret A : Le taux en question
LIVRET A : LE TAUX EN QUESTION
Par Philippe Crevel
Directeur du Cercle de l’Epargne
Le Gouvernement doit annoncer d’ici le 1er février le taux du Livret A. Ce taux dépend du taux d’inflation du mois de décembre et de celui l’ensemble de l’année 2014 qui seront communiqués mercredi 14 janvier.
Le taux d’inflation pour l’ensemble de 2014 devrait être nul. De ce fait, une lecture scrupuleuse de la formule de calcul du taux du Livret (qui s’applique également au Livret de Développement Durable) pourrait conduire à une baisse de 0,75 point. Il serait alors de 0,25 %, un niveau inconnu…
De manière plus pragmatique, le Gouvernement qui dispose en la matière d’un pouvoir discrétionnaire pourrait arbitrer entre le statuquo à 1 % ou un taux de 0,5 ou de 0,75 %.
Comment est fixé le taux du Livret A
Le taux d’intérêt du Livret A est l’indice, arrondi au quart de point le plus proche, le plus élevé, entre :
- la variation sur les douze derniers mois connue de l’indice INSEE des prix à la consommation de l’ensemble des ménages, augmenté d’un quart de point,
- la moyenne arithmétique entre, d’une part, l’inflation des douze derniers mois et, d’autre part, la moitié de la somme de la moyenne mensuelle de l’EURIBOR 3 mois + la moyenne mensuelle de l’EONIA (pour le dernier mois connu).
Le taux EONIA est le taux de rémunération des dépôts interbancaires du jour dans la zone euro. L’EURIBOR (Euro InterBank Offered Rate) est le taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone Euro. Ici c’est donc le taux à 3 mois qui est pris en compte.
La détermination du taux du Livret A impacte directement d’autres taux : taux du Livret de développement durable, taux du Livret d’épargne populaire, taux du compte épargne logement.
L’application de la formule est partielle
Depuis l’introduction de la formule de calcul du taux du Livret A en 2009, les gouvernements ne l’ont respectée qu’avec parcimonie
Exemples de non-respect :
- Pour la révision du taux du 1er février 2012, le taux aurait dû être de 2,75 % mais le Gouvernement a décidé de maintenir 2,25 %
- Pour la révision du 1er février 2013, le Gouvernement aurait dû retenir 1,50 %, il décida d’abaisser le taux que de 0,5 point en l’amenant à 1,75 %.
- Pour la révision du 1er août 2013, en l’application de la formule, le taux aurait dû être abaissé à 1 %, le Gouvernement se contenta de le diminuer à 1,25 %
- Pour la révision du 1er février 2014, la formule aurait dû conduire à un taux de 0,75 %, le Gouvernement décida son maintien à 1,25 %.
- Pour la révision du 1er août 2014, le Gouvernement décida de porter le taux à 1 % or, avec la formule il aurait pu être amené à le fixer à 0,5 %.
Les conséquences d’une baisse ou d’une non baisse du taux du Livret A
La collecte du Livret A en question
Avec la baisse à 1 % du taux du Livret A, les épargnants se sont détournés de ce produit. Le Livret A a connu sept mois de décollecte consécutifs en 2014. Le montant de la décollecte sur les 11 premiers mois de l’année a atteint 5,84 milliards d’euros (6,23 avec le LDD). Certes, en 2012 et 2013, le Livret A avait bénéficié de 40 milliards d’euros de collecte.
Une nouvelle diminution du taux du Livret A aboutirait à une amplification du mouvement.
Les Français sont très sensibles au taux facial du rendement et ne prennent pas en compte la baisse du taux d’inflation. Le Livret A est mieux rémunéré aujourd’hui que dans le passé. En effet, en 1981, le taux du Livret A était de 8,5 % mais l’inflation dépassait 13 %. La perte était de 4,5 points.
Un passage du taux du Livret A en-dessous de 1 % entraînerait un report de l’épargne sur les comptes courants, le Plan d’Epargne Logement rémunéré à 2,5 % et l’assurance-vie (fonds euros autour de 2,2 à 2,4 %).
Le financement du logement social et des prêts aux PME
Le Livret A et le LDD servent à financer des prêts en faveur des organismes d’HLM et en faveur des PME. Avec une ressource rémunérée à 1% à laquelle il faut ajouter le coût de rémunération des réseaux (0,5 %) et les coûts de gestion pour la Caisse des dépôts, les prêts aux organismes d’HLM ne sont pas très attractifs au regard de ce que propose le marché.
Au moment où le Gouvernement souhaite relancer le bâtiment, il aurait tout avantage à diminuer le taux du Livret A.
Le coût de l’épargne pour la Caisse des dépôts
Afin d’assurer la liquidité totale et la rémunération des épargnants, la Caisse des dépôts place une partie des ressources du Livret A et du LDD à travers son fonds d’épargne (environ 50 % de l’encours).
Or, la Caisse des Dépôts acquiert essentiellement des titres publics (bons du Trésor ou Obligations Assimilables du Trésor) dont les rendements sont faibles (0,8 % pour une OAT à 10 ans). De ce fait, les revenus du fonds d’épargne sont faibles et ne peuvent pas couvrir la rémunération du Livret A. Cet écart de taux justifie une baisse du rendement du Livret A.
Le Livret A est un symbole
Toucher à un symbole et il est difficile de modifier le taux de ce produit d’épargne qui est possédé par 95 % des Français. Il est toujours dangereux de désespérer le petit épargnant. La fixation du taux du Livret est un geste éminemment politique surtout en période électorale. Descendre en-dessous de 1 % qui est déjà un taux historiquement bas constitue un acte plus que délicat à mener.
Les arguments pour un statuquo ou une baisse réduite
Le Gouvernement pourra mettre en avant que la croissance et donc l’inflation devraient repartir d’ici la fin de l’année. La BCE prévoit un retour à une inflation à 1 % au quatrième trimestre. Il pourra souligner que la baisse de l’inflation est imputable à la diminution du cours du pétrole et qu’elle est d’ordre conjoncturel. Néanmoins, cet argument n’est vrai qu’à moitié. L’inflation sous-jacente a tendance à diminuer également.
Conclusion
Le taux du Livret A devrait être abaissé mais la baisse devrait faible à nulle….
L’espérance de vie poursuit sa croissance en 2014
L’espérance de vie à la naissance est en moyenne de 85,4 ans pour une femme et de 79,2 ans pour un homme.
L’espérance de vie des femmes, après avoir diminué de 0,2 an en 2012 est revenue en 2013 à son niveau de 2011. En 2014, elle a augmenté de 0,4 an.
L’espérance de vie des hommes continue sa progression après une pause en 2012, passant de 78,7 ans en 2013 à 79,2 ans en 2014.
En vingt ans, l’espérance de vie des femmes a progressé de 3,6 ans, celle des hommes de 5,6 ans. L’écart entre les deux sexes ne cesse de se réduire : il s’établit à 6,2 ans en 2014 contre 7,1 ans en 2004 et 8,2 ans en 1994.
L’espérance de vie à 60 ans augmente aussi régulièrement. En 2014, à 60 ans, les femmes peuvent espérer vivre encore 27,7 ans en moyenne et les hommes 23,1 ans (respectivement + 2,7 ans et + 3,4 ans en vingt ans). L’écart entre les deux sexes s’estompe.
En Europe, l’espérance de vie est la plus élevée en Espagne pour les femmes (85,5 ans en 2012), et en Suède pour les hommes (79,9 ans en 2012).
La France se trouve dans le trio de tête pour l’espérance de vie des femmes, deuxième ex-æquo avec l’Italie et est bien au-delà de la moyenne européenne, pour les femmes (83,1 ans pour l’UE à 28) comme pour les hommes (77,5 ans).
L’écart entre hommes et femmes se réduit aussi en Europe : de 2002 à 2012, les femmes ont gagné 2,2 années d’espérance de vie en moyenne et les hommes, 3 ans. L’Espagne et la France se distinguent par une espérance de vie à 60 ans de plus de 27 ans pour les femmes en 2012, la plus élevée de l’UE.
Trois autres pays européens se partagent, avec la France, la première place pour l’espérance de vie à 60 ans des hommes : les Espagnols, les Italiens et les Suédois, comme les Français, peuvent espérer vivre encore 22,6 années au-delà de 60 ans.
Au 1er janvier 2015, la France compte 18,4 % d’habitants de 65 ans ou plus ; c’est 0,5 point de plus qu’au 1er janvier 2014 et 2,1 points de plus qu’il y a dix ans. Entre 2005 et 2015, la part des personnes de 75 ans ou plus est passée de 8,0 % à 9,1 %.
Le vieillissement de la population se poursuit aussi en Europe, à un rythme un peu plus marqué qu’en France, la natalité y étant globalement moins élevée. En dix ans, la part des personnes de 65 ans ou plus a progressé de 2,0 points en Europe, passant de 16,2 % au 1er janvier 2003 à 18,2 % au 1er janvier 2013.
En France, sur la même période, cette part n’a progressé que de 1,7 point. Au 1er janvier 2013, en Italie et en Allemagne, les habitants de 65 ans ou plus représentent environ 21 % de l’ensemble de la population contre seulement 12 % en Irlande et 17,6 % en France.
Retraite des TNS : les cotisations en hausse au 1er janvier 2015
Le taux de la cotisation plafonnée d’assurance vieillesse de base des artisans et commerçants (c’est-à-dire celle calculée sur le revenu d’activité dans la limite du plafond annuel de la Sécurité sociale soit 38 040 € en 2015), est passé de 16,95 % en 2014 à 17,05 % au 1er janvier 2015.
Le taux de la cotisation d’assurance vieillesse de base dite « déplafonnée », c’est-à-dire applicable sur l’intégralité des revenus d’activité, est passé de 0,2 à 0,35 % au 1er janvier 2015.
Toujours à compter du 1er janvier 2015, la base de calcul de la cotisation minimale de retraite passe à 7,70 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass) soit 2 929 €, contre 5,25 % du Pass en 2014 (1 971 €).
Le montant de la cotisation minimale de retraite de base des artisans et commerçants est passé de 338 € en 2014 à 510 € pour 2015.
Compte pénibilité : le gouvernement lâche du leste
Le Gouvernement a décidé de laisser du temps au temps en matière de pénibilité. Ainsi, selon le site « toutsurlaretraite.com », le Premier Ministre a, par indiqué que le conseiller maître à la Cour des comptes et ex-DRH de Renault Michel de Virville, est en charge d’ une mission d’appui aux branches professionnelles pour l’élaboration de leurs « modes d’emploi » et de préparation de la mise en place des facteurs de pénibilité entrant en vigueur au 1er janvier 2016. »
« Le Premier ministre précise à cette occasion que les entreprises concernées par les quatre facteurs de pénibilité entrant en vigueur en 2015 […], soit une petite minorité des entreprises françaises, n’ont à ce stade aucune tâche ou formalité supplémentaire à accomplir au titre du compte. Aucune obligation déclarative n’est à accomplir avant le mois de janvier 2016 », mentionne le communiqué. Les comptes pénibilités seront ouverts à compter du premier trimestre 2016.
Crédits : les taux toujours en recul
Selon la Banque de France, l’encours de crédits aux particuliers s’est accru de 2,7 % en novembre contre 2,8 % en octobre.
Le crédit à l’habitat a progressé de 2,5 % après +2,6% en octobre quand les crédits de trésorerie n’augmentent que de +1,3% après +1,9%.
La baisse des taux d’intérêt des prêts nouveaux à l’habitat continue en passant de 2,77 % à 2,70% pour les prêts à long terme à taux fixe.
Les taux d’intérêt des crédits à la consommation augmentent très légèrement (5,22%, après 5,19%), la production de nouveaux crédits étant proche de celle du mois dernier (3,6 milliards, après 3,7 milliards).