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Les avantages des contrats d’assurance-vie luxembourgeois

De plus en plus de Français souscrivent un contrat d’assurance-vie luxembourgeois. Si la fiscalité applicable est celle en vigueur en France, en revanche, ce type de contrats offre plusieurs avantages.

Premier avantage, la sécurité : Les actifs des clients sont sépéras de ceux de la compagnie. En cas de faillite de la copagnie, l’assuré conserve ses actifs.

Deuxième avntage : la possibilité de gérer un contrat avec plusieurs devises, euros, dollars, livre sterling

Troisième avantage : une gamme d’actifs plus riche, plus étendue et plus accessible que ce que permet la réglementation française

Troisième avantage : posssibilité de personnaliser la gestion avec la création de fonds dédié. En effet, la réglementation luxembourgeoise offre au souscripteur la possibilité de créer de véritables contrats sur mesure à partir d’un versement de 250 000 € ou équivalent en devise.

Plus de 4 clients de l’assurance-vie luxembourgeoise sur 10 sont français, résidents fiscaux  sont français. Le succès est tel qu’il y a une démocratisation ce ce type de produits qui n’est plus réservé aux détenteurs de patrimoine élevé.

Taux du Livret A : baissera ou ne baissera pas

Christian Noyer, Gouvereur de la Banque de France est en fin de mandat et se lache un peu. Il a ainsi demandé de manière très nette une baisse du taux du Livret A. Sa révision est prévue le 1er août et est conditionnée au taux d’inflation de juin publiée le 15 juillet. « Il est hors de question que le taux ne baisse pas au cours de l’année », a expliqué M. Noyer lors d’une conférence de presse.

Ce taux est actuellement fixé à 1 %, soit son niveau historique leplus bas. Compte tenu de l’inflation, le taux devrait être baissé au minimum à 0,75 %.

Pour justifier sa demande, le gouverneur de la Banque de France a relevé lundi que la rémunération actuelle du Livret A  est contraire à la philosophie de la Banque centrale européenne (BCE) qui agit pour favoriser la reprise de l’activité économique en Europe.  « Nous sommes dans une période où la BCE met en place des moyens considérables pour faire redémarrer l’économie et remonter l’inflation vers notre objectif. Donc il n’est pas acceptable que l’épargne réglementée soit un obstacle de plus en plus fort à cette évolution », a dit Christian Noyer.

Par ailleurs, le taux actuel du Livret A génerait le logement social. Selon le gouverneur de la Banque de France, le surcoût estimé pour 2014 de la rémunération avantageuse du Livret A par rapport aux conditions de marché correspond ainsi à la construction d’environ 5 000 logements.

le Gouvernement aura du mal à suivre les recommandations du Gouverneur de la Banque de France. En effet, le taux du Livret n’obéit pas qu’à sa formule. Le taux du Livret A est éminemment politique. Or, nul n’ignore que des élections régionales sont prévues pour le mois de décembre. La France compte plus de Livrets A (plus de 60 millions) que d’électeurs; il est peu probable que le Gouvernement prenne le risque de démoraliser les épargnants dits populaires. L’autre argument en faveur du statu-quo vient de Grèce. Le résultat du référendum a prouvé que le courage ne paie pas électoralement. Le passage en-dessous de la barre de 1 % de rendement serait une première et marquerait une rupture pour de nombreux Français. Le Gouvernement prendre prétexte que l’inflation devrait progressivement revenir autour de 0,6 % ce qui pourrait justifier le maintien à 1 %.

 Si le Gouvernement s’alignait ce qui est peu probable sur les recommandations du Gouverneur, la déceollecte du Livret A s’accélerait et dépasserait un milliard d’euros par mois. Pour mémoire, la décollecte nette du Livret a atteint 6,13 milliards d’euros en 2014 et 2,32 depuis le début de l’année. Une baisse du taux serait une économie pour la Caisse des Dépôts qui  doit rémunérer une épargne qu’elle place à court et qui donc ne lui rapporte rien.

 

L’évolution du taux du Livret A

 

Date Taux

1er janvier 1960 3,25 %

1er janvier 1966 3,00 %

1er janvier 1968 3,50 %

1er juin 1969 4,00 %

1er janvier 1970 4,25 %

1er janvier 1974 6,00 %

1er janvier 1975 7,50 %

1er janvier 1976 6,50 %

16 octobre 1981 8,50 %

1er août 1983 7,50 %

16 août 1984 6,50 %

1er juillet 1985 6,00 %

16 mai 1986 4,50 %

1er mars 1996 3,50 %

16 juin 1998 3,00 %

1er août 1999 2,25 %

1er juillet 2000 3,00 %

1er août 2003 2,25 %

1er août 2005 2,00 %

1er février 2006 2,25 %

1er août 2006 2,75 %

1er août 2007 3,00 %

1er février 2008 3,50 %

1er août 2008 4,00 %

1er février 2009 2,50 %

1er mai 2009 1,75 %

1er août 2009 1,25 %

1er août 2010 1,75 %

1er février 2011 2,00 %

1er août 2011 2,25 %

1er février 2013 1,75 %

 1er août 2013 : 1,25 %

depuis le 1er août 2014 : 1 %

le crédit marque le pas

Petite déception, la distribution du crédit marque le pas en France. Après une phase d’expansion, l’attentisme est de rigueur chez les dirigeants d’entreprise.

Selon la Banque de France, le taux de croissance annuel des crédits aux sociétés non financières baisse légèrement en mai par rapport à avril (+ 3,3 %, après + 3,5 %), principalement sous l’effet des crédits de trésorerie (+ 6,5 %, après + 7,4 %). En revanche, les crédits à l’investissement ressortent en légère accélération (+ 2,1 %, après + 1,9 %).Toujours selon la Banque de France Le taux d’intérêt moyen des crédits nouveaux diminue pour les crédits de montants inférieurs à 1 million d’euros (2,11 %, après 2,21 %), mais augmente pour les crédits de montants supérieurs (1,61 %, après 1,44 %).

La production de crédits nouveaux (cvs) s’inscrit en diminution pour les montants inférieurs à 1 million d’euros, à 6  milliards d’euros (après 6,5 milliards en avril), et ressort quasi inchangée pour les montants supérieurs : 11,8 milliards, après 11,9 milliards.

Encours et taux de croissance annuel (données non cvs)
(Encours en milliards d’euros, taux de croissance en %)
  • Encours brut Taux de croissance annuel brut
    mai-15 mars-15 avr-15 mai-15
    Total 854 3,5 3,5 3,3
    Investissement 587 2,2 1,9 2,1
    Trésorerie 185 7,2 7,4 6,5
    Autres 82 4,5 6,0 4,4
Variations d’encours mensuelles de crédits à l’investissement (données cvs *) Variations d’encours mensuelles de crédits de trésorerie (données cvs *)
(Variations d’encours en milliards d’euros) (Variations d’encours en milliards d’euros)
(* Cliquez ici pour voir l’image seule)

Variations d’encours mensuelles (cvs)Moyenne sur 3 moisnov-12mai-13nov-13mai-14nov-14mai-15-3-2-10123456-3-2-10123456
(* Cliquez ici pour voir l’image seule)

Variations d’encours mensuelles (cvs)Moyenne sur 3 moisnov-12mai-13nov-13mai-14nov-14mai-15-6-4-202468-6-4-202468
  • * Les flux nets mensuels cvs des autres crédits aux SNF ont été répartis entre investissement et trésorerie au prorata de leurs encours.

Les contrats collectifs ont bien résisté à la baisse des taux

Le taux de revalorisation moyen d des contrats collectifs d’assurance-vie et des PERP  net de frais de gestion, est passé de 3,06 % en 2013 à 2,98 % en 2014.

 

La majeure partie des contrats de ce segment (correspondant à 62 % des provisions mathématiques) a été revalorisée en 2014 à un taux inférieur à celui de 2013. Une minorité de contrats (correspondant à près d’un quart – 24 % – des provisions mathématiques), a enregistré au contraire une révision à la hausse du taux de revalorisation.

Les assureurs différencient le plus souvent les taux de revalorisation entre leurs différents contrats. Toutefois, 23 % des sociétés comprises dans l’étude ont proposé un taux identique pour tous leurs contrats, ceux-ci représentant 11 % du total des provisions mathématiques.

Les contrats collectifs en cas de vie et tout particulièrement ceux dit « article 83 », « article 82 », contrat retraite « Madelin » sont largement commercialisés par les entreprises d’assurance (76 % des provisions mathématiques des contrats collectifs) et dans une bien moindre mesure par les institutions de prévoyance (9 %).

Une analyse en termes de seuils montre que, en termes de provisions mathématiques, un tiers (33 %) des contrats collectifs d’assurance en cas de vie a été revalorisés en 2014 à un taux au moins égal à 3,5 %. En 2014, le quart, en termes de provisions mathématiques, des contrats les moins rémunérés l’ont été au taux moyen pondéré de 1,62 % alors que le quart des contrats les mieux rémunérés l’a été à un taux moyen de 4,41 %.

Sur les contrats PERP en euros, le marché est dominé par les groupes de bancassurance, qui représentent 54 % du total des provisions mathématiques en 2014, les autres entreprises d’assurance pesant près de 35 %.  L’analyse en termes de seuils montre que 71 % des contrats PERP en termes de provisions mathématique ont été revalorisé en 2014 à un taux au moins égal à 2,5 %.

lire l’étude de l’ACPR

La dette publique : 97,5 % du PIB

La dette publique française continue d’augmenter et de se rapprocher des 100 % du PIB. Logiquement selon le plan pluriannuel des finances publiques, cette barre  ne devrait pas être atteinte. Au premier trimestre 2015, la dette publique a progressé de 51,6 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent

À la fin du premier trimestre 2015, la dette publique de Maastricht s’élève, en effet, à 2 089,4 Md€, en augmentation de 51,6 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle augmente de 1,9 point par rapport au quatrième trimestre 2014, à 97,5 %. La dette publique nette croît plus modérément (+17,6 Md€).

La contribution de l’État à la dette augmente de 37,1 Md€ au premier trimestre 2015. Cette hausse provient pour l’essentiel de la dette négociable à long terme (+38,9 Md€) et à court terme (+2,6 Md€). Les dépôts des correspondants au Trésor diminuent de 1,8 Md€. Enfin, l’État rembourse 2,4 Md€ de prêts à long terme dans le cadre du Fonds européen de stabilité financière (FESF, voirencadré).

La contribution des administrations de sécurité sociale à la dette augmente fortement (+15,8 Md€). Les principales hausses viennent de l’Acoss (+9,5 Md€), de la Cades (+4,7 Md€), de la MSA (+2,0 Md€) et de l’Unédic (+1,0 Md€). Au contraire, la Cnaf se désendette de 1,5 Md€. La totalité du mouvement sur l’Acoss s’explique par un effet de déconsolidation : des créanciers privés se sont substitués à des créanciers publics pour 9,5 Md€, ce qui relève la contribution de l’Acoss à la dette de Maastricht (voir note méthodologique dans l’encadré « Pour en savoir plus »).

La contribution des organismes divers d’administration centrale (Odac) à la dette diminue de 0,6 Md€ car la Caisse nationale des autoroutes rembourse des prêts à long terme de ce montant.

La contribution des administrations publiques locales à la dette diminue légèrement (-0,8 Md€). Les communes remboursent 1,1 Md€ de prêts à long terme et les départements 0,6 Md€. Au contraire, les régions s’endettent de 0,7 Md€.

Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)

Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)

La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument

(en Md€)
(*) voir précisions dans l’encadré « Pour en savoir plus »
Source : Comptes nationaux base 2010 – Insee, DGFiP, Banque de France
  2014T1 2014T2 2014T3 2014T4 2015T1
Ensemble des adm. publiques 1 998,9 2 027,6 2 035,4 2 037,8 2 089,4
en point de PIB (*) 94,0 95,2 95,3 95,6 97,5
dont, par sous-secteur, consolidée (*) :          
État 1 579,2 1 614,4 1 609,6 1 610,2 1 647,3
Organismes divers d’adm. centrale 22,4 21,2 21,3 22,6 22,1
Administrations publiques locales 181,2 179,6 180,2 188,2 187,4
Administrations de sécurité sociale 216,3 212,4 224,4 216,8 232,6
dont, par instrument :          
Dépôts 40,0 40,4 40,5 40,0 38,3
Titres négociables 1 682,9 1 712,9 1 714,2 1 703,6 1 761,0
court terme 213,8 213,3 218,7 193,2 210,1
long terme 1 469,1 1 499,5 1 495,5 1 510,4 1 550,9
Crédits 276,0 274,3 280,7 294,1 290,1
court terme 10,1 7,7 10,3 11,8 17,6
long terme 265,9 266,6 270,4 282,4 272,5

La dette publique nette augmente nettement moins que la dette brute

À la fin du premier trimestre 2015, la dette nette des administrations publiques s’élève à 1 868,0 Md€, soit 87,1 % du PIB (contre 86,8 % au trimestre précédent), en hausse de 17,6 Md€. L’écart avec l’augmentation plus importante de la dette brute (-34,0 Md€) traduit principalement la très forte hausse de la trésorerie de l’État (+31,9 Md€) et des Asso (+5,0 Md€). Par ailleurs, l’État se fait rembourser 2,8 Md€ de prêts (dont 2,4 Md€ dans le cadre du FESF) et les Odac 0,5 Md€.

La dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur

(en Md€)
  2014T1 2014T2 2014T3 2014T4 2015T1
Ensemble des adm. publiques 1 785,1 1 806,6 1 828,2 1 850,4 1 868,0
dont :          
État 1 449,6 1 478,9 1 491,3 1 506,3 1 514,1
Organismes divers d’adm. centrale 4,1 2,7 2,9 6,3 6,1
Adm. publiques locales 168,4 166,8 167,3 175,5 174,6
Adm. de sécurité sociale 163,0 158,3 166,6 162,3 173,2

Dette au sens de Maastricht et dette nette

Dette au sens de Maastricht et dette nette

L

Un sénateur propose d’instituer un crédit d’impôt en faveur des retraités non imposables à l’impôts sur le revenu qui emploient des personnes à domicile

Le sénateur Jean-Louis Masson vient de déposer une proposition de loi qui vise étendre le système de crédit d’impôt pour les emplois à domiciles aux retraités. Cette  proposition de loi entend ainsi mettre fin à une différence de traitement dans l’octroi des aides fiscales pour l’emploi de personnes à domicile. Ces aides peuvent s’élever à 50 % des dépenses engagées dans la limite de 12 000 €. Or elles prennent la forme d’un crédit d’impôt dans le cas des personnes actives et seulement d’une réduction fiscale dans le cas des retraités.

Ainsi, une personne active ne payant pas d’impôt sur le revenu bénéficie du crédit d’impôt et le montant de l’avantage fiscal lui est remboursé par l’État. Au contraire, seuls les retraités payant un impôt sur le revenu peuvent bénéficier de la déduction fiscale et seuls les retraités assez aisés pour payer un impôt sur le revenu au moins égal à 50 % de la dépense engagée peuvent en bénéficier pleinement.

Le sénateur propose d’harmoniser le régime des retraités sur celui des actifs. Evidemment, cette proposition de loi a peu de chances d’être adoptée du fait qu’elle générait une perte de recettes.

LCI – Philippe Crevel est l’invité de l’éco

Philippe Crevel était l’invité de la chaine LCI le 24 juin 2015 afin de présenter la dernière étude du Cercle, les Français, leur épargne, leur retraite.

L’enquête du Cercle de l’Epargne 2015

 Épargne, retraite, dépendance,

Les Français à la recherche de la quadrature du Cercle

2015 

 

Le Cercle de l’Epargne avec le concours du CECOP dirigé par Jérôme Jaffré et de l’IFOP et en relation avec son partenaire, AG2R LA MONDIALE a rendu public son enquête annuelle sur l’épargne et la retraite. Cette enquête s’incrit dans les activités de l’Observatoire de l’Epargne et de la Retraite.

 Il peut être fait mention publiquement des résultats de l’enquête sous réserve de mentionner les sources : enquête du Cercle de l’Epargne – AG2R LA MONDIALE

Les résultats de l’enquête 2015 du Cercle de l’Epargne démontrent que les Français sont lucides face à leur retraite et à leur épargne. Leurs décisions sont dictées par leurs appétences, leurs revenus et leurs besoins. S’ils sont, par nature, prudents, ils sont néanmoins prêts à opter pour de nouvelles formes d’épargne comme le crowdfunding, sous réserve d’y trouver quelques intérêts.

RETRAITE, UNE SOURDE INQUIÉTUDE 

  • Des pensions jugées insuffisantes par une très large majorité de Français

Plus de quatre actifs sur cinq (81 %) estiment que leur future pension sera insuffisante. 61 % des retraités sont dans le même cas pour leur pension. Il n’y a que les plus de 75 ans qui, à une courte majorité (52 %), jugent leur pension suffisante.

  • Le recul de l’âge de la retraite, entre opposition et soumission

Les Français demeurent très partagés sur le report de l’âge de départ à la retraite. 51 % seraient prêts à accepter de travailler jusqu’à 65 ans pour avoir une meilleure retraite quand 49 % ne le souhaitent pas. Néanmoins 65 % des interviewés encore en activité pensent qu’au moment de la liquidation de leur pension, l’âge de départ sera fixé à 65 ans voire plus.

  • L’épargne, la pierre et le cumul emploi-retraite plébiscités pour maintenir son niveau de vie à la retraite

59 % des interviewés encore en activité pensent devoir réduire leurs dépenses au moment de leur retraite. 35 % se disent prêts à cumuler emploi et retraite.

 Pour endiguer la baisse annoncée du taux de remplacement, 57 % des Français déclarent épargner en vue de leur retraite. 25 % affirment le faire régulièrement. De même un jeune sur quatre de moins de 35 ans déclare déjà épargner pour sa retraite.
 Pour près des deux tiers des Français (65 %), être propriétaire de sa résidence principale est la meilleure façon d’épargner en vue de sa retraite. En revanche, l’investissement immobilier locatif est devancé par l’épargne financière.
LA DÉPENDANCE, UN RÉEL PROBLÈME SANS SOLUTION ÉVIDENTE 
 Près des trois quarts des Français jugent probables ou certain qu’ils seront un jour en situation de dépendance.
 L’État et les régimes sociaux sont considérés, à respectivement 42 et 39 %, comme les porteurs naturels de ce risque. 27 % des Français pensent néanmoins que la souscription d’une assurance spécifique est une solution.
 Il y a une véritable hostilité à la récupération sur le patrimoine transmis. Cette hostilité est d’autant plus élevée que le niveau de patrimoine est faible. La transmission intergénérationnelle du patrimoine constitue encore un principe fort au sein de la population.
ÉPARGNE, LA SÉCURITE AVANT TOUT MAIS LE RENDEMENT QUAND MÊME 

Les Français confirment dans cette étude qu’ils sont attachés, en matière d’épargne, à la sécurité (38 %) et à la liquidité (35 %) qu’ils placent avant le rendement (27 %) mais 87 % des Français jugent la rémunération actuelle de l’épargne insuffisante. La recherche d’un meilleur rendement est d’autant plus élevée que le niveau du patrimoine est important.

 L’ASSURANCE-VIE, ENCORE ET TOUJOURS MAIS LES ACTIONS POURQUOI PAS

 53 % des Français et 65 % de ceux qui éparnent jugent l’assurance-vie intéressante loin devant les autres placements. Néanmoins, 69 % des détenteurs d’actions considèrent ce placement intéressant.

 En cas de disponibilités inattendues à placer (10 000 euros), l’assurance-vie arrive largement en tête (39 %) devant l’épargne-logement (27 %). Pour les détenteurs de contrats d’assurance-vie, ce choix s’impose à 62 %.

LES ÉPARGNANTS PRÊTS A FAIRE LE SAUT NUMÉRIQUE 

Un peu plus du quart des Français (26 %) et plus du tiers (36 %) des épargnants sont prêts à souscrire en ligne à un produit d’épargne. Les épargnants espèrent des placements en ligne des frais en moins et un gain de temps.

Plus de la moitié des Français jugent souhaitable le développement du financement participatif (crowdfunding). Ce sont les jeunes et les personnes à faible patrimoine qui sont les plus intéressés

* À la demande du Cercle de l’Epargne, le Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique (CECOP) a conduit une étude sur les Français, leur épargne et leur retraite.L’enquête a été réalisée sur Internet du 11 au 18 mai 2015 auprès d’un échantillon de 1 007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Le terrain d’enquête a été confié à l’IFOP.

Acceptation de la clause bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie

A travers un assurance-vie, il est possible de désigner les bénéficiaires éventuels en cas de décès. Si cette désignation fait l’objet d’une acceptation, il n’est plus possible de procéder à une modification sans accord de l’intéressé. Ce qui compte, c’est la date de l’acceptation par rapport à une éventuelle date de modification. Cela a été rappelé dans un récent arrêt du 26 mars 2015 de la 2ème chambre civile de la Cour de Cassation.

En l’espèce, un époux souscrit une assurance-vie et avait désigné son son épouse comme bénéficiaire. Il a procédé à une révision de la clause bénéficiaire dans une lettre manuscrite datée du 5 Juillet 2010. Il é décidé de substituer ses enfants à sa femme. Cette lettre est reçue et enregistrée par l’assureur  le 20 Juillet 2010. Entre temps, l’épouse avait accepté la clause bénéficiaire  pour être précis le 10 Juillet 2010.

Elle demande à ce que la modification de la clause ne soit pas prise en compte car l’enregistrement de la modification est intervenu après son acceptation. Les enfants l’assignent afin de pouvoir prétendre au contrat.

  • La modification de la clause bénéficiaire par acte sous seing privé vaut dès sa rédaction.
  • Si la révocation du bénéficiaire intervient avant qu’il n’est accepté, l’acceptation perd son bienfondé et n’est pas valable.

La révocation a eu lieu le 5 Juillet 2010, date de sa rédaction. Elle est intervenue avant l’acceptation de l’épouse. L’assurance-vie sera donc au bénéfice des enfants.

Collecte du Livret A au mois de mai : encore un mois sans !

Le Livret A est encore à la peine au mois de mai avec une décollecte de 444 millions d’euros. Sur les cinq premiers mois de l’année, le Livret A a enregistré une décollecte de 2,32 milliards d’euros. Sur les 12 derniers mois, le Livret A aura été en collecte négative 11 fois ce qui est sans précédent depuis vingt ans.

Les Français ont repris le chemin de la consommation et arbitrent en faveur d’autres produits d’épargne plus rémunérateurs comme l’épargne logement et l’assurance-vie. Selon le dernier sondage du Cercle de l’Epargne, 90 % des sondés affirment que le rendement du Livret A est insuffisant. En revanche, ils sont 74 % à considérer que l’assurance-vie est un bon placement.

Le mois de mai est traditionnellement un mois moyen pour la collecte du Livret A. Ces dix dernières années, il y a décollecte une année sur deux. La succession des jours fériés, la préparation des vacances et le paiement, le 15 mai, du deuxième tiers provisionnel pour les assujettis à l’impôt sur le revenu constituent autant de raisons pour puiser dans son Livret A.

Le LDD a mieux résisté que le Livret A avec une décollecte contenue à 190 millions d’euros. La décollecte depuis le début de l’année atteint 300 millions d’euros.

L’encours de ces deux produits défiscalisés est passé de janvier à mai de 364,1 à 362,5 milliards d’euros.

Philippe Crevel

 

Le climat des affaires stable en juin !

Moment de pause, le climat des affaires en France est resté globalement stable en juin.

L’INSEE a communiqué, en effet, mardi 23 juin son indicateur sur le climat des affaires en France pour le mois de juin. Après une hausse de deux points en mai, l’indicateur perd un point et reste inférieur (97) à son niveau moyen de long terme (100).

Point positif, le climat progresse de deux points dans le bâtiment. Il est stable dans les services et le commerce de détail, mais perd trois points dans l’industrie.

L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie est dans la zone indiquant une situation conjoncturelle incertaine.

Indicateur de climat des affaires France

Indicateur de climat des affaires France

Inflation, le retour…

Avec la hausse du cours du pétrole, le taux d’inflation annuel de la zone euro a augmenté au mois de mai en atteignant  0,3 %  contre 0,0 % en avril. Un an auparavant, il était de 0,5 %.

Le taux d’inflation annuel de l’Union européenne s’est établi à 0,3 % en mai 2015, contre 0,0 % en avril. Un an auparavant, il était de 0,6 %.

En mai 2015, des taux annuels négatifs sont encore observés dans huit États membres. Les taux annuels les plus faibles ont été observés à Chypre (-1,7%), en Grèce (-1,4%) et en Slovénie (-0,8%).

Les taux annuels les plus élevés ont été enregistrés en Roumanie et à Malte (1,3% chacun) ainsi qu’en Lettonie (1,2%).

Par rapport à avril 2015, l’inflation annuelle a baissé dans deux États membres, est restée stable dans trois et a augmenté dans vingt-trois autres. Les plus forts impacts à la hausse sur le taux d’inflation annuel de la zone euro proviennent des légumes (+0,09 point de pourcentage), des restaurants & cafés (+0,08 pp) ainsi que du tabac (+0,07 pp), tandis que les carburants pour le transport (-0,34 pp), les combustibles liquides (-0,15 pp) et le gaz (-0,08 pp) ont eu les plus forts impacts à la baisse.

L’ACPR souligne que les rendements de l’assurance-vie se sont maintenus à des niveaux élevés

Selon un récent rapport de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et des Risques, le taux de revalorisation moyen servi aux assurés sur les fonds en euros de scontrats d’assurance-vie s’élève à 2,54 % en 2014  en baisse de 26 points de base par rapport à 2013.

Cette tendance baissière est liée à  la contraction des taux obligataires, arrivés à un niveau historiquement bas en 2014 (1,66 %). L’ACPR souligne que « cette baisse de la rémunération des contrats d’assurance-vie et de capitalisation individuels, préconisée en octobre dernier, par Christian Noyer, président de l’Autorité de contrôle prudentiel (ACPR), aurait pu être plus importante au regard de celle des taux souverains français qui perdent près de 55 points de base en 2014 ». L’écart entre le taux de l’emprunt français à 10 ans et le taux de revalorisation moyen servi par les assureurs s’est quant à lui particulièrement creusé en 2014, atteignant 88 points de base, contre 59 points en 2013.

Lire le rapport de l’ACPR

Crédits aux entreprises en mode calme plat mais toujours progression des crédits à l’habitat

Selon la Banque de France, les crédits aux entreprises ont au mois de mai ont été stables prouvantq ue la reprise de l’investissement se fait attendre.

En revanche, un frémissement se fait sentir sur pour les crédits à l’habitat et à la consommation : la demande de crédits à l’habitat est toujours perçue en hausse par les banques ; la majorité des déclarants de l’enquête font par ailleurs état d’une progression de la demande de crédits à la consommation, après plusieurs mois relativement atones.

Enquête mensuelle auprès des banques sur la distribution du crédit en France

Les ménages ont ces dernières années délaissé les placements à risques

L’Autorité des Marchés Financiers dans sa lettre du mois de juin revient sur l’évolution des comportements des ménages en matière d’épargne. Les auteurs de l’étude confirment l’analyse que le Cercle avait fait au mois de mai dans sa lettre. Les ménages réduisent leur effort en matière d’épargne financière et en particulier pour les placements risqués nonobstant les derniers résultats de l’assurance-vie et des unités de compte.

Selon les derniers chiffres publiés par la Banque de France , les flux de placements des ménages se sont, en effet, établis  à 74 milliards d’euros en 2014, après 76 milliards en 2013, 87 milliards en 2012 et 96 milliards en 2011. Les versements les plus importants ont été effectués en assurance vie et en épargne retraite (50 milliards) et en dépôts bancaires (27 milliards), c’est-à-dire essentiellement en épargne logement et… en comptes à vue. Parallèlement, les flux d’épargne vers les titres financiers ont été négatifs (-3 milliards), en particulier vers les obligations (-11 milliards) et les placements collectifs (- 9 milliards). Les titres financiers risqués délaissés depuis 2007 Les titres financiers sont les actions cotées2 et non cotées , les obligations et les placements collectifs. En dehors des flux vers les actions non cotées, qui sont régulièrement positifs (+11 milliards en 2014), les flux vers les autres titres financiers ont été négatifs chaque année depuis 2007, à l’exception de 2011. Ainsi, depuis 2007, les placements nets cumulés en actions non cotées ont représenté 118 milliards d’euros, alors qu’ils ont été négatifs de 76 milliards pour les autres titres financiers (actions cotées, obligations, placements collectifs). Sur la même période, les flux d’épargne cumulés ont représenté 424 milliards d’euros vers l’assurance vie et 313 milliards vers les dépôts bancaires. En 2014 cependant, pour la première fois depuis 2011, les placements directs en actions cotées ont été positifs (6,4 milliards).

Lire la lettre de l’AMF

Lire la lettre du Cercle du mois de mai 

Tout savoir sur l’économie française en 2014

L’INSEE a publié un document dénommé  » L’Économie française » qui synthétise les mouvements essentiels ayant affecté les économies française et mondiale au cours de l’année écoulée. Sont e particulier étudiées les évolutions de la consommation des ménages en période de crise, le contexte économique et la situation des entreprises.

Consulter le document 

Le Conseil d’Orientation des Retraites sort son rapport

Déjà largement commenté du fait de fuites organisées, le rapport de juin 2015 du Conseil d’Orientation des Retraites confirme que le système de retraite reste dans la tourmente du fait de la faible croissance des recettes, faibles croissance qui intervient au moment où le nombre de départ à la retraite s’accroit du fait du vieillissement global de la population.

Au niveau des hypothèses démographiques, le COR souligne que si la légère baisse du taux de fécondité ne modifie pas les projections, en revanche la moindre immigration peut avoir un impact. En effet, avec un solde migratoire à 45 000 contre 100 000 jusqu’en 2006, la tendance se trouve dans la variante basse des hypothèses. L’espérance de vie augmente sensiblement plus vite que prévu en particulier pour celle après 65 ans et après 80 ans. La durée de vie sans limitation d’activité augmente de 0,7 an chez les femmes et de 1,3 an chez les hommes de 2004 à 2013.

Pour le ratio des personnes de 20 à 59 ans par rapport au plus de 60 ans, on devrait passer de 2,5 en 2006 à 1,4 en 2060.

Au niveau économique, le COR recule le retour du plein emploi entre 2027 et 2031 . Il a également révisé les hypothèses de productivité du travail tout en considérant qu’il y aura un retour au trend d’avant crise.

Compte tenu des nouvelles hypothèses, le retour à l’équilibre prévu en 2020 par la réforme de 2014 est décalé de 2025 à 2035. En prenant le scénario catastrophe, le déficit pourrait être supérieur à 1,5 % en 2060.

lire le rapport 

L’inflation revient à 0,3 % au mois de mai, que fera le Gouvernement avec le taux du Livret A

Avec l’augmentation du prix du pétrole et des produits alimentaires, au mois de mai, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,2 %  +0,1 % en avril .

Sur un an, il s’élève pour le deuxième mois consécutif  à +0,3 % après +0,1 % en avril. Corrigé des variations saisonnières, il croît de 0,3 % sur un mois comme sur un an.

En mai 2015, les prix des services augmentent de nouveau légèrement (+0,1 % comme en avril ; +1,3 % sur un an), avec des variations plus marquées par grand poste de consommation : comme chaque année en mai, les prix des services liés au logement reculent nettement (-0,6 %, comme en mai 2014 ; +1,0 % sur un an) du fait de la baisse saisonnière des prix des services de chauffage central (-27,2 %).

Par ailleurs, les prix des services liés au tourisme augmentent à l’amorce de la saison estivale : +0,3 % pour les services d’hôtellerie, cafés et restaurants (+1,2 % sur un an) ; +16,9 % pour les voyages touristiques tout compris (-0,4 % sur un an) et +2,9 % pour les locations de résidences de vacances (+0,9 % sur un an). À l’inverse, les prix des services du transport aérien se replient (-2,8 % en mai ; +1,5 % sur un an) après une vive hausse en avril (+8,0 %), pendant la période des vacances scolaires de printemps.

Les prix des produits manufacturés augmentent légèrement en mai 2015 (+0,1 % comme en avril) mais restent en recul sur un an (-0,7 %).

En mai 2015, l’indicateur d’inflation sous-jacente (ISJ) qui ne tient pas compte des facteurs conjoncturels de hausse (matières premières…) croît de +0,2 % (après +0,1 % en mars et avril) et de 0,6 % sur un an (après +0,4 % en avril).

D’ici le mois d’août, le Gouvernement devra se prononcer sur le taux du Livret A qui est de 1 %. Il a jusqu’à maintenant refusé de suivre le Gouverneur de la Banque de France qui réclame une baisse du taux. En l’état actuel, le taux devrait passer à 0,75 %. Avec les élections régionales dans le viseur, le Gouvernement devrait opter pour le statuquo.

La dette publique au sein de l’Union est de plus en plus détenue par des non-résidents

La part de la dette publique détenue par les non-résidents varie  de 81% en Finlande à 2% au Luxembourg

Les proportions les plus élevées de la dette publique détenue par les non-résidents ont été enregistrées en 2014 en Finlande (81% de la dette publique totale) ainsi qu’en Lettonie (80%), suivies de l’Autriche (76%), de la Lituanie (73%), de la Slovénie (71%) et du Portugal (70%). À l’inverse, la plus grande part de la dette détenue par le secteur financier résident a été enregistrée au Luxembourg (98%), loin devant la Roumanie (74%), la République tchèque (63%) et la Croatie (59%). D’une manière générale au sein de l’UE, moins de 10% de la dette était détenue par le secteur non-financier résident, les seules exceptions notables étant Malte (36%), la Belgique (13%), la Hongrie (12%), l’Irlande et l’Italie (10% chacune). La dette publique française est détenue à 57 % par des non-résidents et à 41 % par le secteur financier.

 

Retraite, chronique d’un déficit annoncé

Le Conseil d’Orientation des Retraites devrait confirmer dans son rapport qui sera publié le mercredi 10 juin que’en l’état de la croissance et de l’évolution de la masse salariale, le retour à l’équilibre des comptes de l’assurance vieillesse prévu en 2020 ne sera pas possible et que ce retour pourrait ne pas intervenir avant 2030. Compte tenu des hypothèses économiques qui avaient été retenues par les pouvoirs publics, ce n’est pas une réelle surprise. Il faudrait un retour à bonne fortune, c’est à dire un retour assez rapide au plein emploi et une augmentation de la masse salariale de 1,5 % par an pour atteindre l’objectif d’équilibre.

Selon les projections actualisées du Conseil d’orientation des retraites (COR), le besoin de financement de l’ensemble des régimes de retraites s’établira encore à 0,4 % du PIB en 2019 et 2020.

Dans son scénario central, le COR estime que les retraites ne seront à l’équilibre qu’au début des années 2030. A condition que les revenus d’activité progressent de 1,5 % par an et que le taux de chômage retombe à 4,5 % à cette échéance. Dans ce cas de figure, « les déficits accumulés au cours des quinze premières années de projection n’étant pas entièrement couverts par les excédents des dix années suivantes », les régimes de retraites généraient encore une dette sur 25 ans, écrit le COR, mais elle serait minime (0,1 point de PIB).

Avec un taux de chômage à 7 % à moyen terme et des revenus d’activité progressant moins vite (1,3 % par an), le besoin de financement serait encore de 0,5 point de PIB en 2030, et même supérieur à 1 % de PIB en 2040 si les revenus progressaient de seulement 1 % par an. Les pouvoirs publics devront à un moment ou un autre devoir arbitrer : reporter l’âge de la retraite sachant que la carte des prélèvements (cotisations, contributions de l’Etat, etc.) a déjà été utilisée ces dernières années. Pour un salarié du privé, le taux cumulé de cotisation, qui est censé ne pas dépasser 28 % du salaire brut (selon la dernière réforme), se stabiliserait à 27,5 % en 2017. L’âge effectif de départ à la retraite va dépasser 62 ans en 2018 et 64 ans à la fin des années 2030, en vertu des mesures d’âge déjà décidées. En dépit de cette évolution, on ne comptera plus que 1,4 cotisant pour un retraité à la fin des années 2040. La réversion et les avantages familiaux devraient être également au coeur des débats tout comme la prorogation du gel des retraites.

 

Taux de croissance stable pour les crédits et taux en légère baisse

La Banque de France a communiqué les résultats du crédit en France au mois d’avril. Pas beaucoup d’évolution par rapport à mars. Le taux de croissance reste identique et les taux ont baissé. Il est fort probable qu’au mois de mai une légère hausse intervienne en relation avec l’évolution des taux obligataires sur les titres publics.

  •  Le taux de croissance annuel des crédits aux sociétés non financières est inchangé en avril par rapport à mars (+ 3,5 %).
  • Le taux de croissance des crédits à l’investissement ressort en baisse (+ 1,9 %, après + 2,2 % en mars). En revanche, une accélération des crédits de trésorerie est observée (+ 7,4 %, après + 7,2 %), du fait notamment de crédits à de grandes entreprises.
  •  Le taux d’intérêt moyen des crédits nouveaux baisse pour les montants unitaires supérieurs à 1 million d’euros (1,45 %, après 1,68 %) et, dans une moindre mesure, pour les montants inférieurs (2,21 %, après 2,27 %).
  •  La production de crédits nouveaux (cvs) est en légère baisse pour les montants supérieurs à 1 million d’euros, à 11,9 milliards d’euros (après 12,3 milliards en mars). Elle ressort en hausse pour les montants inférieurs : 6,5 milliards d’euros, après 6 milliards en mars.

La Banque de France prévoit 0,3 % de croissance au 2ème trimestre

Dans son étude conjoncturelle du mois de juin, la Banque de France confirme un taux de croissance de 0,3 % pour le deuxième trimestre.

Pour l’Industrie, elle souligne une progression de la production avec  une bonne orientation des livraisons et des commandes. Elle prévoit  nouvelle augmentation de la production en juin.

Pour les services, elle considère que l’activité est en légère avec stabilité des prix. Pour juin, elle s’attend à une progression de l’activité.

Pour le bâtiment, elle enregistre un léger repli de l’activité avec néanmoins une amélioration des carnets. Une petite reprise est attendue en juin.

 

rémunération de l’épargne toujours en baisse

La rémunération moyenne des dépôts et placements monétaires est en légère baisse, de 0,22 point, en un an (0,49 %, contre 0,71 % en avril 2014). Au cours du dernier mois, la baisse est quasi insensible (0,49 %contre 0,52 %), du fait notamment de la stabilité de la rémunération des livrets à taux réglementés, dont le livret A, qui restent inchangés depuis octobre 2014 à 1,05 %.

 

Taux moyens de rémunération des encours de dépôts et placements auprès des institutions financières monétaires (a)
avr-14 juin-14 nov-14 févr-15 mar-15 (h) avr-15 (i)
             
DÉPÔTS ET PLACEMENTS MONÉTAIRES (b) 0,71 0,69 0,61 0,53 0,52 0,49
             
dont : – dépôts à vue 0,16 0,15 0,15 0,16 0,16 0,15
         – dépôts à terme <= 2 ans 1,93 1,92 1,92 1,38(j) 1,29 1,21
         – livrets à taux réglementés (c) 1,28 1,28 1,05 1,05 1,05 1,05
                         dont : livret A 1,25 1,25 1,00 1,00 1,00 1,00
         – livrets ordinaires 1,19 1,18 0,98 0,94 0,86 0,82
         – titres d’OPC monétaires (d) (e) 0,09 0,11 0,11 0,09 0,08 0,06
             
DÉPÔTS A PLUS DE DEUX ANS            
             
Plan d’épargne-logement 2,97 2,95 2,92 2,99 2,85 2,88
Autres dépôts à terme > 2 ans 2,84 2,80 2,73 2,77(j) 2,68 2,64
Pour mémoire :            
        Taux de soumission minimal aux appels d’offres Eurosystème 0,25 0,15 0,05 0,05 0,05 0,05
        Euribor 3 mois (f) 0,33 0,24 0,08 0,05 0,03 0,01
        Rendement du TEC 5 ans (f), (g) 0,86 0,60 0,27 0,06 0,03 0,00

Les prix de l’immobilier redressent la tête au premier trimestre 2015

Au premier trimestre 2015, les prix des logements anciens augmentent de 0,3 % par rapport au trimestre précédent en données provisoires corrigées des variations saisonnières, après avoir enregistré un rempli de 1,3 % au dernier trimestre 2014.

Cette hausse est imputable au prix des maisons (+0,6 %, après -1,6 %). Les prix des appartements continuent de baisser (-0,2 % après –0,8 %).

Sur un an, en revanche, les prix sont toujours en baisse d’environ 2 % confirmant la tendance en cours depuis la fin  2012. Néanmoins, la contraction se réduit. Elle est de –1,9 % au premier trimestre 2015 comparé au même trimestre de 2014, après –2,5 % au quatrième trimestre 2014. Cette baisse est plus importante pour les appartements (–2,5 % sur un an) que pour les maisons (-1,5 %).

En Île-de-France, la baisse des prix des logements anciens se poursuit à un rythme proche de celui observé depuis deux ans : –0,4 % sur le trimestre, –2,1 % sur un an.

En province, les prix augmentent légèrement au premier trimestre 2015 (+0,6 %), après une forte baisse au quatrième trimestre 2014 (–1,5 %). Cette hausse concerne les maisons (+0,7 %) et les appartements (+0,4 %).

Sur un an, les prix restent cependant orientés à la baisse (–1,8 % au total en province). Cette baisse est plus marquée pour les appartements (–2,4 %) que pour les maisons (–1,5 %).

Variations annuelles des prix des logements anciens

Variations annuelles des prix des logements anciens

Insee, Notaires d’Île-de-France – Base Bien, Notaires de France – Perval

Indices des prix des logements anciens en Île-de-France

Indices des prix des logements anciens en Île-de-France

Insee, Notaires d’Île-de-France – Base Bien, Notaires de France – Perval

Les dépenses de protection sociale représentent plus du tiers du PIB

En 2013, selon le Minsitère des Affaires Sociales, les dépenses de protection sociale ont atteint  715 milliards d’euros soit 33,8 % du PIB. Les prestations sociales se sont élevées à  672 milliards d’euros soit 31,7 % du PIB. Elles continuent à augmenter assez rapidement du fait du vieillissement de la population. La hausse a été de 3,0 % en 2013 soiit un taux proche de celui observé entre 2010 et 2012. Néanmoins, il est en baisse par rapport aux  années 2000-2009, où la  hausse était en moyenne de 4,6 %.

Parmi les principales prestations, la croissance des dépenses de santé (37 % du total des prestations), poursuit sa décélération amorcée en 2005, pour s’élever à 232,8 milliards d’euros. Quant aux dépenses liées à la vieillesse-survie (46 % du total des prestations), elles atteignent 307,5 milliards d’euros. Elles continuent de progresser à un rythme soutenu en raison des flux importants de départs à la retraite.

En 2013, les ressources de la protection sociale augmentent plus rapidement que les dépenses entraînant une baisse du déficit de la protection sociale. Celui-ci s’élève à 7,9 milliards d’euros en 2013, après 11,6 milliards d’euros 2012. Il est désormais trois fois inférieur au niveau record enregistré en 2010 (-21,9 milliards). Cette réduction s’explique par des recettes de protection sociale en hausse de 3,0 % alors que les dépenses progressent de 2,4 %. Le relèvement des taux de cotisations retraite et la réforme des règles d’exonération des cotisations sociales sur les heures supplémentaires intervenus courant 2012 ont contribué, en partie, à soutenir la croissance des recettes en 2013.

Au niveau européen, les dépenses de protection sociale, qui représentent en moyenne près de 30 % de la richesse de l’Union, augmentent moins rapidement depuis 2009, par rapport à la dynamique observée au cours des années 1996-2007. Cette tendance témoigne des politiques de maîtrise des dépenses publiques mises en œuvre par les États membres.

 

Si la crise de 2008 n’a épargné aucune économie, elle a aggravé les inégalités entre pays européens et fragilisé des groupes de population, notamment les jeunes, particulièrement touchés par l’augmentation massive du chômage. Les différents systèmes de protection sociale peinent, en effet, à stabiliser les effets de la crise pendant une période aussi prolongée. La situation est toutefois loin d’être homogène en Europe : les pays ont connu des trajectoires bien différentes et les clivages Nord-Sud se sont accentués.

Le recul de l’âge de départ à la retraite permettrait de couvrir le tiers du coût du vieillissement d’ici 2060

Selon le Conseil d’Orientation des Retraites,  la hausse observée puis projetée de l’âge effectif moyen de départ à la retraite permettrait toutes choses égales par ailleurs de couvrir entre 33 et 36 % (selon le scénario économique) du besoin de financement lié au vieillissement sur la période allant de 2003 à 2060.

La génération 1975 partira à la retraite à plus de 64 ans

Selon le Conseil d’Orientation des Reatraites, l’âge de départ à la retarite augmentera du fait de l’application des différentes réformes adoptées depuis 1993. Après avoir diminué entre les générations 1944 et 1950 (de 60,8 ans à 60,4 ans), avec la mise en place des départs anticipés pour carrières longues, l’âge moyen de départ à la retraite augmenterait rapidement entre les générations 1950 et 1955 (de 60,4 à 62 ans), en lien avec le relèvement de deux ans des âges légaux de la retraite, puis, à un rythme moins fort, entre les générations 1955 et 1975 (de 62 à 64,1 ans).

Compte de pénibilité : le Premier Ministre temporise

Le Premier Ministre Manuel Valls  a reçu mardi 26 mai  le rapport Sirugue-Huot. Dans la foulée, il  a annoncé le report de six mois, au 1er juillet 2016, de la mise en oeuvre des six derniers facteurs retenus dans le compte pénibilité, les quatre premiers étant déjà pris en compte depuis janvier.

Le Premier ministre a également décidé  que l’employeur n’aurait « plus de mesures individuelles à accomplir » quand il pourra disposer d’un « référentiel » de branche. Pour évaluer l’exposition de ses salariés, l’employeur « pourra donc se contenter d’appliquer le référentiel de sa branche qui identifiera quels postes, quels métiers ou quelles situations de travail sont exposés aux facteurs de pénibilité. Ils n’aura plus, pour ces facteurs, de mesures individuelles à accomplir ».

 

Le Gouverneur de la Banque de France, vigilant sans être alarmiste

Christian Noyer, le Gouverneur de la Banque de France et Président de l’autorité de régulation des banques et des assurances (ACPPR)) achève sa dernière année de mandat ce qui lui donne une plus grande liberté d’expression. A l’occasion de la publication du rapport annuel de l’ACPR, il a tenu à souligner que le secteur de l’assurance était sain mais qu’il fallait rester vigilant surtout si les taux restaient durablement bas ce qui n’est pas impossible. Ainsi, il a déclaré  que « si la situation actuelle ne constitue pas une menace immédiate », « une vigilance s’impose quant à la qualité des placements réalisés et les taux offerts aux épargnants en assurance-vie ». « L’aplatissement de la courbe des taux entraine une baisse progressive et durable du rendement des actifs, ce qui pénalise tout particulièrement les assureurs vie. Ces derniers seraient également négativement impactés par une remontée brutale des taux, si elle devait avoir lieu », a-t-il ajouté

Au sujet des banques « le pilotage du risque global de taux d’intérêt a fait l’objet d’un suivi attentif », selon le président de l’ACPR, également gouverneur de la Banque de France. La volatilité sur les marchés actions et le contexte de taux sont des points sur lesquels « la vigilance reste de mise », a-t-il indiqué.

Il a par ailleurs demandé aux banques et aux assureurs de « mettre en place ou conforter des dispositifs internes de contrôle efficaces pour contrer » les risques liés à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, dans un contexte où les attentes du système financier « ne peuvent que se renforcer ».

En 2014, les six principaux groupes bancaires français ont dégagé un bénéfice net de 14,3 milliards d’euros, une baisse de 20% sur un an, en raison d’éléments exceptionnels d’ampleur assez conséquente, notamment l’amende infligée à BNP Paribas par les autorités américaines, a mentionné le gouverneur.

BFM Business, quand Philippe Crevel parle des Madelin

Depuis vingt ans, les Indépendants peuvent souscrire à un contrat Madelin afin d’améliorer leur retraite. pour BFM Business, Philippe Crevel revient sur le succès de ce produit.

Résultats du mois d’avril : Le Livret A replonge en avril

Communiqué de presse Philippe Crevel Directeur du Cercle de l’Epargne

Le Livret A replonge en avril

Après la légère embellie du mois de mars, le Livret A a renoué avec la décollecte au mois d’avril. Elle s’est élevée à 170 millions d’euros faisant suite à une collecte positive de 110 millions d’euros au mois de mars. Le Livret de Développement Durable s’est mieux tenu en restant en territoire positif avec + 70 millions d’euros.

Cette décollecte traduit bien le processus en cours depuis un an, celui d’une diminution tendancielle du Livret A. En effet, en règle générale, avril est un bon mois pour l’épargne réglementée et défiscalisée. Il faut remonter à 2006 pour enregistrer une décollecte en avril. Habituellement, les ménages, durant le premier mois du printemps, sont plutôt en mode « épargne de précaution » afin de régler le deuxième tiers provisionnel de l’impôt sur le revenu du 15 mai et de préparer les futures vacances d’été. 2015 marque donc  une rupture, les ménages optant pour la consommation et l’épargne de long terme. Cette évolution s’explique par l’amélioration du moral des ménages comme en témoigne la dernière enquête de l’INSEE. Les Français ont préféré consommer qu’épargner avec l’arrivée des beaux jours. L’indice de confiance a atteint, en avril, son plus haut niveau depuis 2010. L’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle s’est également améliorée tout comme celle sur leur situation financière personnelle future. Les ménages sont en avril plus nombreux à considérer comme opportun de faire des achats importants. Le solde correspondant a progressé de 16 points depuis septembre 2014. L’alignement des planètes, euro et pétrole pas chers, taux bas ont incité les Français à délaisser le Livret A. L’amélioration du climat économique conforte, en effet, les ménages à réduire leur effort d’épargne à court terme et à réallouer l’épargne placée sur le Livret A vers l’épargne logement et l’assurance-vie.

L’emploi des seniors toujours un défi

Le service des études du Minsitère des Affaires sociales a réalisé une étude très intéressante sur l’emploi des plus de 50 ans et plus précisément sur le travail des dernières années avant la liquidation des droits à la retraite.

Selon cette étude, 49 % des hommes et 60 % des femmes connaissent au moins une fois une période significative de chômage, de maladie ou d’absence du marché du travail entre ces deux âges.  néanmoins, 74 % des hommes nés en 1942 et 61 % des femmes de cette génération sont principalement en emploi à 50 ans, contre respectivement 40 % et 36 % à 59 ans.

Il n’en demeure pas moins que le taux d’emploi reste inférieur en France par rapport à celui des autres pays de l’Union européenne.

lire l’étude de la DREES

La Banque de France prévoit 0,3 % de croissance au 2ème trimestre

Après le bon réssultat du premier trimestre qui s’est soldé par une croissance de 0,6 %, la Banque de France prévoit un taux un peu plus faible au 2ème avec +0,3 %. Ce qui sera crucial pour le trimestre en cours, c’est le niveau de l’investissement et l’amélioration du solde commercial.

Selon la Banque de France, au mois d’avril, la production industrielle et les livraisons, de manière plus marquée, continuent de progresser. Le matériel de transport et la pharmacie sont particulièrement dynamiques tandis que la croissance dans l’agroalimentaire et les équipements électriques se poursuit. Les commandes étrangères augmentent. Le niveau des carnets se redresse. Les effectifs sont stables. Les trésoreries restent larges. La hausse de la production devrait se poursuivre en mai selon les chefs d’entreprise. Dans les services, l’activité accélère grâce à l’essor des services informatiques. Le travail temporaire et le conseil poursuivent leur croissance. Les effectifs progressent. Les prix cessent de baisser. Les trésoreries sont jugées aisées. Selon les chefs d’entreprise, l’activité devrait progresser à nouveau en mai. L’activité du bâtiment est globalement stable. Le second œuvre progresse alors que le gros œuvre recule à nouveau. L’opinion sur les carnets continue de s’améliorer. Les effectifs diminuent. Les prix des devis se contractent. Les chefs d’entreprise prévoient une légère baisse de l’activité en mai.

Retour de l’inflation en territoire positif au mois d’avril

Selon l’INSEE, au mois d’avril, les prix à la consommation ont progressé de 0,1 % après +0,7 % en mars.

Sur un an, ils reviennent en territoire positif à 0,1 %, après trois mois consécutifs de baisse -0,1 % en mars, -0,3 % en février et -0,4 % en janvier.

La légère hausse des prix à la consommation en avril 2015 provient surtout de l’augmentation, en partie saisonnière, des prix de certains services et produits manufacturés et du renchérissement des produits pétroliers.

De plus toujours pour avril, l’indicateur d’inflation sous-jacente  augmente de 0,1 %, comme en mars. Sur un an, il est en hausse de 0,4 % (après +0,2 % en mars). L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) croît de 0,1 % sur un mois comme sur un an (après 0,0 % sur un an en mars).

Glissements annuels de l’indice des prix à la consommation (IPC) et de l’inflation sous-jacente (ISJ)

Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)

La croissance est de retour !

L’INSEE vient de publier les résultats du premier trimestre. Comme prévu mais mieux que prévu, la croissance est de retour avec un taux de croissance de 0,6 %, après une stabilité au quatrième trimestre 2014.

Cette croissance repose en grande partie sur la bonne tenue de la consommation des ménages qui a augmenté de +0,8 % après +0,1 %. En revanche, l’investissement reste toujours le point noir de l’économei française avec un recule de –0,2 % après –0,4 %.

Au total, la demande intérieure finale (hors stocks)  contribue à la croissance du PIB pour +0,5 point après +0,1 point fin 2014.

Malgré la dépréciation de l’euro, le commerce extérieur n’a pas porté la croissance. En effet, les exportations ralentissent avec un hausse de 0,9 % après +2,5 % quand  les importations augmentent de 2,3 % après +1,5 %. De ce fait,  le solde extérieur contribue négativement à l’évolution du PIB à hauteur de –0,5 point, après +0,2 point le trimestre précédent.

En revanche, les variations de stocks y contribuent positivement : +0,5 point, après –0,3 point fin 2014.

Au premier trimestre 2015, la production totale de biens et services a augmenté de 0,7 %, après avoir stagné fin 2014. La production manufacturière se reprend avec une hausse de +1,3 % après +0,1 %. Cette augmentation s’explique par les bons résultats des matériels de transports  (+5,6 % après –2,4 %) ainsi que de la production d’énergie. Dans les services marchands, la production ne croît que de +0,6 % après +0,3 %. En revanche, l’activité dans la construction recule de –1,0 % après –0,9 %.

Le PIB et ses composantes

Le PIB et ses composantes

Le PIB et ses composantes en volumes chaînés

variations t/t-1, en %, données CVS-CJO
*APU : administrations publiques – ENF : entreprises non financières
2014 T2 2014 T3 2014 T4 2015 T1 2014 2015 (acquis)
PIB -0,1 0,2 0,0 0,6 0,2 0,7
Importations 0,9 1,8 1,5 2,3 3,9 4,6
Dép. conso. ménages 0,5 0,3 0,1 0,8 0,6 1,2
Dép. conso. APU* 0,4 0,5 0,5 0,4 1,5 1,1
FBCF totale -0,6 -0,5 -0,4 -0,2 -1,2 -0,9
dont ENF* 0,2 0,2 -0,1 0,2 2,0 0,2
dont ménages -1,5 -1,3 -1,1 -1,4 -5,3 -3,2
dont APU* -2,8 -2,1 -0,3 0,3 -6,9 -1,7
Exportations 0,2 0,9 2,5 0,9 2,4 3,2
Contributions :
Demande intérieure finale hors stocks 0,2 0,2 0,1 0,5 0,5 0,7
Variations de stocks -0,1 0,3 -0,3 0,5 0,2 0,5
Commerce extérieur -0,2 -0,3 0,2 -0,5 -0,5 -0,5
Comptes d’agents
en %, données CVS-CJO
*SNF : sociétés non financières
**RDB : revenu disponible brut
2014 T2 2014 T3 2014 T4 2015 T1 2014 2015 (acquis)
Taux de marge des SNF* (niveau) 29,2 29,4 29,7 29,5
Pouvoir d’achat du RDB** des ménages 0,4 0,6 0,0 1,1 0,4
Production, Consommation et FBCF : principales composantes
variations t/t-1, en %, données CVS-CJO
2014 T2 2014 T3 2014 T4 2015 T1 2014 2015 (acquis)
Production branche 0,0 0,4 0,0 0,7 0,7 0,9
Biens -0,2 0,8 -0,3 1,5 0,1 1,6
Ind. manufacturière -0,6 0,6 0,1 1,3 0,3 1,5
Construction -1,2 -1,0 -0,9 -1,0 -2,2 -2,5
Services marchands 0,2 0,5 0,3 0,6 1,2 1,1
Services non marchands 0,3 0,3 0,3 0,4 1,3 0,8
Consommation des ménages 0,5 0,3 0,1 0,8 0,6 1,2
Alimentaire 0,7 -0,2 0,3 0,1 0,2 0,4
Énergie 1,9 1,0 -1,7 3,9 -5,7 3,6
Biens fabriqués -0,1 0,3 0,5 1,4 1,9 1,9
Services 0,1 0,2 0,1 0,3 0,7 0,5
FBCF -0,6 -0,5 -0,4 -0,2 -1,2 -0,9
Produits manufacturés -0,1 0,2 -0,3 1,2 1,3 1,1
Construction -1,5 -1,3 -0,9 -1,3 -3,4 -3,0
Services marchands 0,3 0,2 0,2 0,4 0,4 0,7
RDB et ratios des comptes des ménages
variations t/t-1, en %, données CVS-CJO
* uc : unité de consommation
2014 T2 2014 T3 2014 T4 2015 T1 2014 2015 (acquis)
RDB 0,3 0,5 0,0 1,1 0,3
RDB (pouvoir d’achat) 0,4 0,6 0,0 1,1 0,4
RDB par uc* (pouvoir d’achat) 0,3 0,5 -0,1 0,7 0,3
RDB ajusté (pouvoir d’achat) 0,4 0,6 0,1 1,3 0,5
Taux d’épargne (niveau) 15,0 15,2 15,1 15,1
Taux d’épargne financière (niveau) 6,0 6,2 6,2 6,0
Ratios des comptes des SNF
niveaux en %, données CVS-CJO
2014 T2 2014 T3 2014 T4 2015 T1 2014
Taux de marge 29,2 29,4 29,7 29,5
Taux d’investissement 23,2 23,2 22,9 23,1
Taux d’épargne 17,1 17,4 18,2 17,4
Taux d’autofinancement 73,8 75,0 79,4 75,2
Dépenses, recettes et besoin de financement des administrations publiques
niveaux , données CVS-CJO
2014 T2 2014 T3 2014 T4 2015 T1 2014
En milliards d’euros
Dépenses totales 305,7 307,2 308,2 1226,5
Recettes totales 284,3 285,5 286,5 1141,7
Capacité (+) ou besoin (-) de financement -21,4 -21,8 -21,7 -84,9
En % de PIB
Capacité (+) ou besoin (-) de financement -4,0 -4,1 -4,0 -4,0

 

L’investissement est donc toujours à la peine. Celui des ménages continue de baisser (–1,4 % après –1,1 %) tandis que celle des entreprises progresse à peine (+0,2 % après –0,1 %). Par produit, l’investissement en construction recule davantage (–1,3 % après –0,9 %) tandis que les dépenses en biens manufacturés (+1,2 % après –0,3 %) et en services marchands (+0,4 % après +0,2 %) accélèrent.

Les variations de stocks contribuent favorablement à la croissance de l’activité au premier trimestre 2015 : +0,5 point après –0,3 point au quatrième trimestre 2014. Les seuls matériels de transport  contribuent pour +0,4 point de PIB, faisant ainsi plus que compenser la contribution du solde commercial de ces biens (–0,3 point).

Etat des lieux de la retraite en 2013

Comme chaque année, la  Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du Minsitère des Affaires sociales publie son recueil sur « Les Retraités et les Retraites ». Cet ouvrage rassemble les principales données pour l’année 2013, permettant de dessiner un profil complet des retraités et de la composition de leur pension.

La France compte de plus en plus de retraiéts. Il y avait, en 2013, en effet, 15,6 millions de retraités, vivant sur le territoire ou à l’étranger, soit 280 000 de plus qu’à la fin 2012. En ajoutant les retraités percevant uniquement une pension de droit dérivé – pension de réversion notamment –, le nombre total s’élève à 16,7 millions, soit 1,1 million de retraités supplémentaires, principalement des femmes.

Du fait de l’entrée en vigeur de la réforme de 2010, les effectifs continuent de croître, mais à un rythme moins soutenu que lors de la période 2006-2010 où l’on observait, chaque année, 360 000 retraités supplémentaires en moyenne.
Il y a eu quand même en 2013, un plus grand nombre de nouveaux retraités : cette population augmente de 26 %, après une baisse de 11 % en 2012 et 12 % en 2011. Cette évolution est le résultat de deux effets combinés. D’une part, l’entrée en vigueur, le 1er novembre 2012, du décret élargissant les conditions d’accès au titre des carrières longues. Cette mesure étend la possibilité d’un départ à la retraite à l’âge de 60 ans pour les salariés ayant commencé leur carrière avant 20 ans. D’autre part, sous l’effet de la réforme de 2010 et du recul de l’âge de départ, la génération 1952 est partie massivement à la retraite en 2013.
L’écart de pension entre les femmes et les hommes diminue

La retraite moyenne est de 1306 euros 
Tous régimes confondus (salariés du privé, artisans, indépendants, agriculteurs…), les retraités ont perçu, en 2013, une pension moyenne de 1 306 euros bruts mensuels, en hausse de 1,9 % en euros courants et de 1,2 % en euros constants par rapport à 2012. Deux raisons à cette augmentation : la revalorisation légale au rythme de l’inflation et les carrières plus favorables des nouveaux retraités, en particulier chez les femmes.

lire le rapport

Petit recul de l’assurance-vie au Luxembourg

La collecte pour les contrats à rendements garantis (libellés en euros ou dans d’autres devises) a enregistré une forte baisse au Luxembourg avec un –27,52%. En revanche,  la collecte pour les unités de compte a augmenté de  29,92% : «Il faut y voir autant une évolution naturelle liée à la faiblesse des taux d’intérêts et aux performances excellentes des marchés boursiers que le résultat d’une politique délibérée des entreprises d’assurances», commente le commissariat aux assurances luxembourgeois dans son communiqué.

A fin mars 2015, les encours des assureurs vie luxembourgeois s’établissent à 146,09 Md€, en progression de 20,88% sur un an et de 7,20% par rapport à fin décembre 2014.

Les crédits aux entreprises ont progressé au mois de mars

 Selon la Banque de France, les entreprises reprendraient le chemin du crédit. Ainsi, le taux de croissance annuel des crédits aux sociétés non financières a augmenté en mars de + 3,4 %, après + 2,9 % en février, principalement sous l’effet de la progression des crédits de trésorerie (+ 7,2 %, après + 5,9 %).Le taux de croissance des crédits à l’investissement augmente de  + 2,1 % comme en février.Le taux d’intérêt moyen des crédits nouveaux est en hausse pour les montants unitaires supérieurs à 1 million d’euros à 1,66 %, après 1,54 % en février.

Il est en revanche quasi inchangé pour les montants inférieurs à 2,27 %, après 2,28 %.

La production de crédits nouveaux (cvs) est en légère progression. Elle atteint 12,6 milliards d’euros, après 12,3 milliards en février, pour les montants supérieurs à 1 million d’euros et 5,9 milliards d’euros, après 5,8 milliards, pour les montants inférieurs.

Encours et taux de croissance annuel (données non cvs)
(Encours en milliards d’euros, taux de croissance en %)
Encours brut Taux de croissance annuel brut
mars-15 janv-15 févr-15 mars-15
    Total 849 2,6 2,9 3,4
            Investissement 584 2,4 2,1 2,1
            Trésorerie 183 3,5 5,9 7,2
            Autres 82 1,9 2,3 4,2

 

Variations d’encours mensuelles de crédits à l’investissement (données cvs *) Variations d’encours mensuelles de crédits de trésorerie (données cvs *)
(Variations d’encours en milliards d’euros) (Variations d’encours en milliards d’euros)
(* Cliquez ici pour voir l’image seule)

Les flux nets mensuels cvs des autres crédits aux SNF ont été répartis entre investissement et trésorerie au prorata de leurs encours.

Crédits nouveaux (hors découverts)
(Flux mensuels CVS en milliards d’euros)

mars-14 oct-14 nov-14 déc-14 janv-15 févr-15 mars-15
  – crédits ≤ 1 million d’euros 5,5 4,8 5,5 5,5 5,8 5,8 5,9
  – crédits > 1 million d’euros 9,9 10,7 11,5 10,8 12,8 12,3 12,6
(Taux effectif au sens étroit en pourcentage)

mars-14 oct-14 nov-14 déc-14 janv-15 févr-15 mars-15
  – crédits ≤ 1 million d’euros 2,84 2,61 2,53 2,40 2,37 2,28 2,27
  – crédits > 1 million d’euros 2,01 1,78 1,75 1,70 1,57 1,54 1,66
(* Cliquez ici pour voir l’image seule)

 

*

Rémunération de l’épargne : stabilisation en mars

La rémunération moyenne des dépôts et placements monétaires est resté relativement stable en mars à un niveau historiquement bas  Il s’est élevé à 0,52 %, après 0,53 % en février. Parmi les composantes, seules font exception la rémunération des dépôts à terme de durée inférieure ou égale à deux ans et celle des livrets ordinaires, en baisse de 8 points de base.

 

Taux moyens de rémunération des encours de dépôts et placements auprès des institutions financières monétaires (a)
mars-14 mai-14 oct-14 janv-15 fev-15 (h) mar-15 (i)
             
DÉPÔTS ET PLACEMENTS MONÉTAIRES (b) 0,70 0,71 0,60 0,58 0,53 0,52
dont : – dépôts à vue 0,16 0,16 0,14 0,15 0,16 0,16
         – dépôts à terme <= 2 ans 1,94 1,95 1,95 1,80 1,38(j) 1,30
         – livrets à taux réglementés (c) 1,28 1,28 1,05 1,05 1,05 1,05
                dont : livret A 1,25 1,25 1,00 1,00 1,00 1,00
         – livrets ordinaires 1,15 1,17 0,96 0,91 0,94 0,86
         – titres d’OPC monétaires (d) (e) 0,09 0,11 0,11 0,10 0,09 0,08
AUTRES DÉPÔTS NON INCLUS DANS LES AGRÉGATS            
PEL et dépôts à terme > 2 ans 2,90 2,87 2,81 2,76 2,89(j) 2,77
Pour mémoire :            
        Taux de soumission minimal aux appels d’offres Eurosystème 0,25 0,25 0,05 0,05 0,05 0,05
        Euribor 3 mois (f) 0,31 0,33 0,08 0,06 0,05 0,03
        Rendement du TEC 5 ans (f), (g) 0,92 0,73 0,31 0,13 0,06 0,03
        Plan d’épargne logement 2,50 2,50 2,50 2,50 2,00 2,00
        (taux applicables aux nouveaux PEL hors prime d’État)            

La Sécurité Sociale a bientôt 70 ans

Le 6 octobre prochain, la Sécurité Sociale fêtera en grandes pompes ses 70 ans. Marisol Touraine a lancé mardi 5 mai les festivités et a annoncé sa volonté d’améliorer notamment la couverture universelle maladie. Elle envisage la création d’un compte unique d’assurance-maladie permettant à tous dès 16 ans d’être couverts quel que soit son statut.

Lire le dossier de presse

Lire le discours de la Ministre

Consommation des ménages : un mauvais mois de mars fait quand même un bon trimestre

La consommation des ménages a été en recul de 0,6 % au mois de mars en volume après quatre mois consécutifs de hausse. Cette baisse est imputable selon l’INSEE à la diminution de la consommation d’énergie (–3,2 % en mars).

Sur l’ensemble du premier trimestre, les dépenses de consommation des ménages en biens p,t progressé, en revanche de 1,6 %, notamment du fait du net rebond de la consommation en énergie et de l’accélération des dépenses en biens durables. Il s’agit de la plus forte hausse depuis le quatrième trimestre 2009 qui devrait contribuer à une hausse du PIB sur le premier trimestre autour de 0,4 %.

La retraite anticipée a toujours le vent en poupe !

Avec le dispositif Hollande de 2012, le nombre de départs à la retraite pour carrières longue  a progressé dès 2013 et a concerné  147.208 personnes (contre 85.000 en 2012). En 2014, il a concerné 150.281 personnes concernées, selon les derniers chiffres de l’assurance-retraite.

Depuis 2004, date à laquelle sont entrées en vigueur les premières mesures pour départ anticipé au titre des « carrières longues », plus de 1 million de personnes en ont bénéficié sur un total de  6,9 millions de départs  à la retraite sur cette même période. Cela signifie que plus d’une personne sur sept est partie en retraite anticipée ces dix dernières années.

Avec le relèvement de l’âge de départ à la retraite et de l’augmentation de la durée de cotisation, le nombre de départs à la retraite a, en 2014 baissé de 7 % en  passant de 683.044 en 2013 (un point haut dû à l’assouplissement sur les carrières longues de 2012) à 635.715 l’an dernier. 

L’âge moyen de départ à la retraite dans le privé, a été de 62 ans et trois mois en 2014, contre 62 ans et 1 mois en 2013. Comme les années précédentes, les hommes partent plus tôt que les femmes (61,9 ans, contre 62,6 ans), ces dernières ayant plus souvent des carrières incomplètes.

Les pensions liquidées continuent d’augmenter. Le montant moyen de la pension de base est de  1.100 euros par mois (pour une carrière complète), contre 1.068 euros pour les retraités de 2013, ou encore 1.000 euros pour ceux de 2011. A titre de comparaison, le montant moyen de la pension de base pour l’ensemble des retraités ayant eu une carrière complète s’élevait à 1.032 euros en 2014.

Epargne-retraite, un petit marché à fort potentiel

Malgré la baisse programmée du taux de remplacement (rapport entre les pensions perçues et les derniers revenus d’activité), malgré les incitations instituées en sa faveur, la retraite supplémentaire demeure un petit créneau. En 2013, les cotisations versées en s’élevant à 12,3 milliards d’euros représentent 4,3 % de l’ensemble des cotisations retraite. La progression est très lente car en 2005, le poids de la retraite supplémentaire était de 4,2 %. Il en est de même au niveau de prestations qui ont atteint 6,7 milliards d’euros en 2013 soit 2,2 % de l’ensemble des prestations contre 2 % en 2013. L’encours des différents produits retraite est de 185,5 milliards d’euros à comparer aux 1556 milliards d’euros de l’assurance-vie.

Près de 40 % des actifs, soit 11 millions de personnes, étaient, en 2013, couverts par un produit de retraite supplémentaire. 4,3 millions d’actifs bénéficient d’un contrat à cotisations définies, 1,6 million d’un PERCO. 2 millions de personnes ont souscrit un PERP et 1,5 million de TNS disposent d’un Contrat Madelin. Un million de contrats sont alimentés par des fonctionnaires, des élus locaux et des anciens combattants. Si jusqu’en 2008, la croissance de la retraite supplémentaire reposait sur les produits collectifs, depuis, ce sont le PERP et les contrats Madelin qui connaissent la plus forte progression avec néanmoins le PERCO.

De fortes différences existent en fonction de la taille de l’entreprise et du secteur d’activité en ce qui concerne le degré de couverture aux produits d’épargne retraite supplémentaire. La construction est un des secteurs le moins couvert à la différence des activités financières où 50 % des salariés ont accès à un voire plusieurs produits de retraite supplémentaire. Pour ce dernier secteur, un quart des salariés ont un PERCO et 7 % un article 39.

Les versements dans le cadre des produits collectifs sont élevés dans l’industrie, dans le secteur des activités scientifiques et techniques et dans le secteur financier. Il est faible dans le secteur de la construction et pour les autres activités de service.

 

Les versements au PERCO sont plus élevés dans les petites entreprises que dans les grandes. Ainsi dans les PME de 10 à 49 salariés, le versement moyen se situe autour de 1960 euros contre 1250 euros pour les entreprises de taille supérieure. Cette différence s’explique par le fait que dans les PME le PERCO est souvent l’unique produit d’épargne retraite et que le dirigeant peut en bénéficier. Il est à noter que pour les régimes à cotisations définies, ce sont dans les PME où les versements sont les plus élevés à la différence de l’article 39 (2 260 euros par an pour les entreprises de 50 à 499 salariés contre 8 970 euros par an pour les entreprises de plus de 500 salariés).

Le montant des cotisations versées varie fortement d’un produit à un autre mais aussi en fonction des catégories sociales. Les produits les mieux approvisionnés sont, sans surprise, les Contrats Madelin avec une moyenne annuelle de 2 100 euros. Il est noté que malgré la crise, les montants ont continué, depuis 2007, à augmenter. En revanche, les versements sur le PERCO ont tendance à diminuer du fait de la réduction du montant de l’épargne salariale versé aux salariés ainsi que de la diminution des abondements des employeurs.

Les montants versés sur les PERP progressent légèrement pour se situer, en moyenne, à 700 euros en 2013. Les sommes versées sur les produits à cotisations définies sont assez stables et s’élèvent environ à 700 euros par an.

Il faudra travailler plus longtemps !

Il faudra partir plus tard à l’âge de la retraite. C’est la conséquence de 20 ans de réformes et de l’arrivée plus tardive sur e marché du travail. Les hommes et les diplômés sont les principales victimes de l’évolution des règles pour la liquidation des pensions.

Ainsi, selon une étude de la DREES, le recul de l’âge moyen de liquidation de la retraite sera de 2,5 ans à 3 ans pour les générations 1960 à 1980. Pour les hommes, le recul de la génération 1980, le report est de  35 mois contre 32 mois pour les femmes.

Les revenus les plus modestes sont moins touchés que les revenus aisés. Ainsi, le report est de 29 mois dans le premier quartile de salaire des hommes contre 43 mois dans le dernier, et 28 mois dans le premier quartile des femmes contre 40 mois dans le dernier.

Lire l’étude de la DREES

Déclaration d’impôt 2015 : n’oubliez pas d’intégrer l’épargne retraite !

 

Nous sommes entrés dans la période des déclarations d’impôt. Afin de bénéficier de réduction et de déduction, il ne faut pas oublier d’intégrer les versements sur les différents produits d’épargne retraite ou de vérifier la déclaration si elle est préremplie. Vous devez regarder les cotisations PERP, Prefon, Corem, Cos, les cotisations article 83 (les versements libres sont à insérer dans la ligne dévolue au PERP), l’abondement PERCO, les cotisations Madelin…

A cette fin, quelques indications pour vous y retrouver

Ligne 6RS / 6RT / 6RU

Somme des cotisations PERP, Prefon, Corem, CGOS et versement volontaire sur un article 83 versée en 2014.

Ligne 6PS / 6PT / 6PU
Si le plafond épargne retraite mentionné dans votre dernier avis d’imposition est manquant ou erroné, le corriger à cet emplacement
Cas fréquents : retraités, personnes à charges, non-salariés disposant d’un contrat retraite Madelin.

Ligne 6QR
Cocher pour bénéficier de la mutualisation entre conjoint et partenaire de PACS
Ne pas omettre de cocher cette case si vous souhaitez en profiter, le risque est une réintégration fiscale du trop versé dans le cas contraire.

Ligne 6QW
Vous êtes nouvellement domicilié en France (retour d’expatriation, installation) depuis 2014
Pensez à cocher cette case qui vous permettra de majorer vos droits à versements retraite déductibles.

Ligne 6QS / 6QT / 6QU

Pour chacun des déclarants, il convient d’indiquer la somme des 4 éléments suivants :

  • Cotisations Madelin
    Une partie seulement des cotisations Retraite Madelin sont à déclarer. La partie excédant le plafond Mad15, 15% du bénéfice imposable excédant le PASS. Bien souvent, il est constaté soit une non déclaration de cette quote-part soit une déclaration de la totalité des cotisations.
  • Abondement PERCO
    Seul l’abondement de l’employeur sur le PERCO est à mentionner. Cela ne concerne pas les versements volontaires, affectation de l’intéressement ou de la participation.
  • Cotisations obligatoires Art. 83
    Il s’agit des cotisations obligatoires (salariales et patronales) hors versements volontaires.
  • Jours de congés monétisés sur un Art. 83 et un PERCO
    Les salariés peuvent transférer des jours de congés sur  un contrat Art. 83 ou dans le PERCO. Dans un tel cas, il convient de déclarer les sommes ainsi affectées.

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