Selon l’INSEE, au mois d’août, la confiance des ménages est restée stable. L’indicateur qui la synthétise se situe à 93, en dessous de sa moyenne de longue période (100). Il est quasi stable à ce niveau depuis février 2015. Pas d’amélioration mais pas de dégradation, les consommateurs perçoivent bien que les incertitudes sont importantes.
En août, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle, tant passée que future, est stable. Les deux soldes correspondants demeurent nettement en dessous de leur moyenne de longue période.
Les ménages sont quasiment aussi nombreux qu’en juillet à considérer comme opportun de faire des achats importants : le solde correspondant gagne 1 point en août et se maintient au-dessus de sa moyenne de longue période.
L’épargne a un peu moins la cote. Au mois d’août, l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle est quasi stable (–1 point), proche de sa moyenne de long terme. En revanche, ils sont plus pessimistes sur leur capacité d’épargne future : le solde d’opinion correspondant diminue de 3 points. Il repasse par conséquent en dessous de sa moyenne de long terme. Une proportion nettement moindre de ménages estiment qu’il est opportun d’épargner : le solde correspondant chute de 10 points. Déjà inférieur à sa moyenne de long terme, il s’en écarte plus largement.
Indicateur synthétique de confiance des ménages

Selon la Banque de France, le taux de croissance annuel de l’ensemble des crédits aux particuliers a progressé de 3,5 % en juillet contre 3,4 % en juin. La hausse des encours de crédits à l’habitat, qui n’est pas influencée par les renégociations, a augmenté de 3,5 % après + 3,3 %, tandis que celle des encours de crédits à la consommation est passée de 2,6 à 2,4 %.
Les renégociations de taux ont porté sur 9,7 milliards d’euros, après 8,0 milliards en juin. La production de crédits nouveaux à l’habitat atteint un plus haut depuis janvier 2003 (21,2 milliards d’euros après 18,6 milliards). Les taux d’intérêt des crédits à l’habitat à long terme à taux fixe continuent de diminuer (2,16 %, après 2,18 % en juin), tandis que les taux des crédits à l’habitat à court terme ou à taux variable augmentent (2,04 %, après 1,97%). Le taux moyen des crédits amortissables à la consommation diminue également (4,40 %, après 4,47 %).
Selon la fédération professionnelle Insurance Europe , les actifs gérés par les assureurs européens ont progressé de 9,4% en 2014 pour atteindre 9.900 milliards d’euros. Cette hausse est imputable en grande partie à l’assurance vie.
Les primes brutes en Europe ont parallèlement augmenté de 3,7% l’an dernier à 1.200 milliards d’euros, précise Insurance Europe. Le secteur européen de l’assurance représente 35% du marché mondial, devant l’Amérique du Nord (29%) et l’Asie (28%), L’Europe comptait 4.860 compagnies d’assurance l’an dernier, un chiffre en très légère baisse par rapport à celui de 4.883 enregistré en 2013.
L’INSEE vient de rendre public l’indice sur le climat des affaires pour le mois d’août. L’indicateur gagne un point et est à son plus haut niveau depuis l’été 2011. Il retrouve enfin sa moyenne de long terme (100). Le climat progresse de deux points dans les services, d’un point dans l’industrie et le bâtiment. Il perd un point dans le commerce de détail.
L’indicateur de retournement est dans la zone favorable signifiant que la conjoncture pourrait s’améliorer dans les prochaines semaines.
Indicateur de climat des affaires France

Indicateur de retournement France

Lecture : Proche de +1 (resp. –1) : climat conjoncturel favorable (défavorable
Selon l’INSEE, au mois de juillet, le nombre total de créations d’entreprises a baissé de 0,6 % en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. La nouvelle baisse des immatriculations de micro-entrepreneurs n’est que partiellement compensée par la hausse du nombre de créations hors micro-entrepreneurs (+1,7 % en juillet et +16,9 % depuis octobre 2014).
En données brutes, le nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois diminue par rapport aux mêmes mois un an auparavant : –5,2 % tous types d’entreprises confondus, dont –24,6 % pour les micro-entrepreneurs seuls. Les secteurs qui contribuent le plus à cette baisse sont la construction et le commerce.
En données brutes, le nombre cumulé de créations au cours des douze derniers mois diminue (–2,0 %) du fait du recul des créations de micro-entrepreneurs (–10,2 %). Celui-ci est compensé en partie par la hausse des créations des autres types d’entreprises.
En juillet 2015, en données brutes, 46,7 % des créations enregistrées sur les douze derniers mois sont des demandes d’immatriculation de micro-entrepreneurs. Le durcissement du régime de l’auto-entreprise pèse certainement sur la création d’entreprise.
| % du cumul des données brutes sur 12 mois | ||||||||
| Source : Insee, Sirene | ||||||||
| Mai 2015 | Juin 2015 | Juil. 2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Forme sociétaire | 30,9 | 31,2 | 31,5 | |||||
| Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | 20,6 | 21,2 | 21,8 | |||||
| Micro-entrepreneurs | 48,5 | 47,6 | 46,7 | |||||
Créations d’entreprises (CVS-CJO*)

Au mois de juillet 2015, la collecte du Livret A et du LD a été est négative avec – 0,99 milliard d’euros pour l’ensemble des réseaux. Sur les six premiers mois de l’année, elle s’élève en cumulé à -3,71 milliards d’euros. L’encours total sur les deux produits atteint ainsi 361,4 milliards d’euros au 31 juillet 2015. En annexe sont rappelés les flux et encours du Livret A et du Livret de Développement Durable depuis 2008.
Les ménages ont anticipé la baisse du taux du Livret A à 0,75 % intervenu au 1er aout mais annoncé dès le milieu du mois de juillet en retirant 970 millions d’euros de leurs livrets. Depuis le mois de janvier, la décollecte atteint ainsi 3,4 milliards d’euros pour le Livret A.
Ce retrait de près d’un milliard d’euros est équivalent à celui de 2014. La décollecte de l’année dernière faisait également suite à la baisse du taux à 1 % du Livret A. Les mêmes causes ont donc produit les mêmes conséquences.
Le Livret de développement durable (LDD) a suivi le mouvement avec une décollecte de 30 millions d’euros au cours du mois de juillet.
Au total, les deux livrets réglementaires auront essuyé une décollecte de près de 1 milliard d’euros le mois dernier. Sur les sept premiers mois de l’année, le solde est donc négatif de 3,71 milliards d’euros.
Ce processus de décollecte devrait se poursuivre voire s’amplifier dans les prochains mois. Les ménages devraient puiser sur leurs livrets, à la rentrée, pour payer les dépenses de rentrées scolaires et pour acquitter leur derniers tiers provisionnel. La décollecte sur l’année devrait dépasser, comme en 2014, 6 milliards d’euros.
Les ménages devraient continuer à orienter leur épargne vers les Plans d’Epargne Logement et vers l’assurance-vie. Ils devraient également conserver plus d’argent sur leurs comptes courants comme cela a été constaté depuis deux ans.
Communiqué de presse de
Philippe Crevel
Décollecte du Livret A au mois de juillet
Même cause, même conséquence, la décollecte est au rendez-vous
Les ménages ont anticipé la baisse du taux du Livret A à 0,75 % intervenu au 1er août mais annoncé dès le milieu du mois de juillet en retirant 970 millions d’euros de leurs livrets. Depuis le mois de janvier, la décollecte atteint ainsi 3,4 milliards d’euros pour le Livret A.
Ce retrait de près d’un milliard d’euros est équivalent à celui de 2014. La décollecte de l’année dernière faisait également suite à la baisse du taux à 1 % du Livret A. Les mêmes causes ont donc produit les mêmes conséquences.
Le Livret de développement durable (LDD) a suivi le mouvement avec une décollecte de 30 millions d’euros au cours du mois de juillet.
Au total, les deux livrets réglementaires auront essuyé une décollecte de près de 1 milliard d’euros le mois dernier. Sur les sept premiers mois de l’année, le solde est donc négatif de 3,71 milliards d’euros.
Ce processus de décollecte devrait se poursuivre voire s’amplifier dans les prochains mois. Les ménages devraient puiser sur leurs livrets, à la rentrée, pour payer les dépenses de rentrées scolaires et pour acquitter leur derniers tiers provisionnel. La décollecte sur l’année devrait dépasser, comme en 2014, 6 milliards d’euros.
Les ménages devraient continuer à orienter leur épargne vers les Plans d’Epargne Logement et vers l’assurance-vie. Ils devraient également conserver plus d’argent sur leurs comptes courants comme cela a été constaté depuis deux ans.
| Selon la Banque de France, au mois de juin, le financement des sociétés non financières a enregistré une hausse de 3,6 % sur un an. Le taux de croissance annuel des emprunts bancaires, à 3,3 %, est proche de celui du mois précédent tandis que celui de l’endettement de marché passe de 6,9 % à 4,1 %. Le coût moyen du financement par titres de dette augmente d’une trentaine de points de base et reflète les tensions ayant affecté l’ensemble des marchés financiers européens au mois de juin, dans le contexte de la crise grecque. |
| Financement des sociétés non financières |
| (Encours et flux non cvs en milliards d’euros, taux de croissance et taux d’intérêt en %) |
Taux de croissance annuel, par mode de financement (en %) ![]() |
Coût moyen du financement (en %) ![]() |
| <span »> (* Cliquez ici pour voir l’image seule) Financement de marchéCrédits bancairesFinancement des SNFjuin-13sep-13déc-13mars-14juin-14sep-14déc-14mars-15juin-15-101234567891011121314-101234567891011121314
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(* Cliquez ici pour voir l’image seule)
Financement de marchéCrédits bancairesjuin-13sep-13déc-13mars-14juin-14sep-14déc-14mars-15juin-151,01,21,41,61,82,02,22,42,62,83,03,21,01,21,41,61,82,02,22,42,62,83,03,2sep-14Financement de marché: 1,41
|
| Source et calculs : Direction Générale des Statistiques | |
Est ce une bonne nouvelle, les ménages recommencent à s’endetter. Au mois de juin 2015, le taux de croissance annuel des crédits aux particuliers est en augmentation de 3,4 % après + 3,1% en mai du fait d’une accélération des prêts à l’habitat + 3,4 % après + 3,1 %) et des crédits de trésorerie (+ 2,5 % après + 1,4 %.
Les ménages continuent à renégocier leurs prêts immobiliers (8,0 milliards d’euros en juin, après 7,0 milliards). La hausse de la production de crédits nouveaux à l’habitat se confirme avec 18,3 milliards d’euros, après 15,2 milliards.
Cette progression s’effectue avec en parallèle une baisse des taux d’intérêt des crédits à l’habitat. Pour les crédits à long terme, le taux fixe moyen est de 2,18 %, après 2,26 % en mai quand pour les crédits à court terme ou à taux variables, la moyenne se situe à 1,97%, après 2,08%.
Après une courte pause en mai, le taux d’intérêt des prêts amortissables à la consommation repart à la baisse (4,47% après 4,71%)
Selon la Banque de France, les taux des dépôts à court terme sont restés stables.
| juin 2014 | ||||||
| août 2014 | janvier 2015 | avril 2015 | mai 2015 | juin 2015 | ||
| DÉPÔTS ET PLACEMENTS MONÉTAIRES (b) | 0,69 | 0,62 | 0,58 | 0,49 | 0,48 | 0,48 |
| dont : – dépôts à vue | 0,15 | 0,15 | 0,15 | 0,15 | 0,14 | 0,14 |
| – dépôts à terme ≤ à 2 ans | 1,92 | 1,88 | 1,80 | 1,21 | 1,19 | 1,19 |
| – livrets à taux réglementés (c) | 1,28 | 1,05 | 1,05 | 1,05 | 1,05 | 1,05 |
| dont : livret A | 1,25 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
| – livrets ordinaires | 1,18 | 1,03 | 0,91 | 0,81 | 0,77 | 0,76 |
| – titres d’OPC monétaires (d) (e) | 0,11 | 0,12 | 0,10 | 0,06 | 0,05 | 0,04 |
| DÉPÔTS A PLUS DE DEUX ANS | ||||||
| Plan d’épargne-logement | 2,95 | 2,91 | 2,85 | 2,88 | 2,85 | 2,87 |
| Autres dépôts à terme > 2 ans | 2,80 | 2,74 | 2,62 | 2,63 | 2,57 | 2,58 |
| Pour mémoire : | ||||||
| Taux de soumission minimal aux appels d’offres Eurosystème | 0,15 | 0,15 | 0,05 | 0,05 | 0,05 | 0,05 |
| Euribor 3 mois (f) | 0,24 | 0,19 | 0,06 | 0,01 | -0,01 | -0,01 |
| Rendement du TEC 5 ans (f), (g) | 0,60 | 0,39 | 0,13 | 0,00 | 0,20 | 0,35 |
Le taux de croissance annuel des crédits aux sociétés non financières a été de 3,3 % en jui après une hausse de 3,2 % en mai. Il y a une toute petite accélération des crédits à l’investissement (+ 2,3 %, après + 2,1 %) qui compense le ralentissement des crédits de trésorerie (+ 5,9 %, après + 6,5 %).
Les taux restent toujours aussi faibles. Le taux d’intérêt moyen des crédits nouveaux diminue légèrement pour les crédits de montant inférieur à 1 million d’euros (2,09 % en juin, après 2,11 % en mai) et ne change quasiment pas pour les crédits de montant supérieur (1,62 %, après 1,61 %). La production de crédits nouveaux (cvs) augmente, que ce soit pour les montants inférieurs à 1 million d’euros (6,6 milliards d’euros, après 6 milliards) ou pour les montants supérieurs (13,1 milliards, après 12 milliards).
Selon les résultats de la Banque de France, les ménages au 2ème trimestre ont été un peu moins épargnant qu’au premier trimestre. Ils ont poursuivi leur désengagement des livrets d’épargne et du Compte Epargne Logement à hauteur de 0,7 milliard d’euros. Certes, par rapport au 1er trimestre, il y a un ralentissement. En effet, au 1er trimestre, la décollecte avait atteint 3,7 milliards d’euros. Ils ont placé pour 5,1 milliards d’euros sur l’épargne contractuelle contre 7,9 milliards d’euros au 1er trimestre. L’assurance-vie, fonds euros et unités de compte, a reçu pour 11,9 milliards d’euros au 2eme trimestre contre 15,2 milliards d’euros au 1er trimestre. Les actions cotées sont en recul avec une décollecte d’un milliard d’euros. Les ménages ont accru leurs dépôts à vue de 7,6 milliards d’euros contre 14,5 milliards d’euros au 1er trimestre. L’encours des dépôts à vue dépasse 364 milliards d’euros.
A la fin du premier trimestre, le patrimoine financier des ménages atteignait 4 415 milliards d’euros. Le flux de placements financiers a été de 31,2 milliards d’euros contre 21,7 milliards d’euros au dernier trimestre 2014. La Banque de France a confirmé que le taux d’épargne était au 1er trimestre de 15,3 % du revenu disponible brut. Il devrait être en légère baisse au 2ème trimestre.
Au mois de juin, selon l’INSEE, les dépenses de consommation des ménages en biens ont progressé de 0,4 % en volume après une petite hausse de 0,1 % en mai.
Cette accélération est imputable selon l’INSEE, au dynamisme de la consommation alimentaire (+0,6 % en juin après 0,0 %).
Néanmoins, sur l’ensemble du deuxième trimestre, les dépenses de consommation des ménages en biens sont e, légère baisse de 0,1 % qui traduit une pause par rapport à l’excellent premier trimestre (+1,5 %) : le recul de la consommation en énergie (–2,2 %) compense le dynamisme de la consommation alimentaire (+0,8 %). Ce léger repli ne devrait pas compromettre le taux de croissance du deuxième trimestre qui devrait être de 0,2 %.
Les dépenses en biens durables ralentissent légèrement en juin (+0,4 % après +0,7 % en mai). Les achats en équipement du logement augmentent (+0,4 %) après deux mois atones et les achats d’automobiles accélèrent légèrement (+0,7 % après +0,5 % en mai). En revanche, les achats d’autres biens durables se replient nettement (-0,7 % après +2,9 %), notamment du fait de l’horlogerie-bijouterie. Sur l’ensemble du deuxième trimestre 2015, les dépenses en biens durables ralentissent (+1,0 % après +1,9 %), notamment les dépenses d’équipement du logement (–0,1 % après +1,6 %). Les achats d’automobiles restent dynamiques (+2,0 % après +2,3 %).
1er août, c’est la date d’entrée en vigueur des nouveaux taux de l’épargne réglementée.
Est-ce l’effet grec ou une simple pause, il faudra attendre le mois d’août. Il n’en demeure pas moins que selon l’INSEE, au mois de juillet, la confiance des ménages a baissé d’un point L’indicateur qui la synthétise se situe à 93 soit encore en dessous de sa moyenne de longue période (100).
En juillet, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée a diminué d’un point quand celle sur leur situation financière personnelle future est stable, le solde correspondant restant ainsi à son plus haut niveau depuis novembre 2010. Ces deux soldes demeurent toutefois en dessous de leur moyenne de longue période.
Les ménages sont un peu moins nombreux à considérer comme opportun de faire des achats importants : le solde correspondant perd 2 points en juillet et retrouve sa moyenne de longue période
En juillet, l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle est quasi stable (+1 point) et se situe au niveau de sa moyenne de long terme. Le solde d’opinion concernant leur capacité d’épargne future est également quasi stable (–1 point). Il demeure légèrement au-dessus de sa moyenne de long terme. Un peu moins de ménages estiment qu’il est opportun d’épargner : le solde correspondant diminue de 2 points et reste donc inférieur à sa moyenne de long terme.
Indicateur synthétique de confiance des ménages

La loi Macron a été définitivement adoptée le 10 juillet 2015. Elle modifie légèrement le régime de l’épargne salariale. La grande majorité des dispositions entreront en vigueur au 1er janvier 2016.
Désormais, l’intéressement sera investi par défaut dans le Plan d’Epargne d’Entreprise (PEE). Aujourd’hui, l’intéressement est versé au salarié sauf avis contraire de sa part. Le régime de l’intéressement est ainsi aligné sur celui de la participation.
Le PERCO bénéficiera d’un forfait social réduit, passant de 20% à 16%, pour les versements dans les Plans d’épargne retraite collectifs (PERCO) investissant au moins 7% dans des titres de PME et ETI éligibles PEA-PME. Un décret sur les modalités de cet investissement est en cours de rédaction. L’option d’investissement par défaut dans les Perco sera la gestion pilotée comme ce qui se passe pour le PERP : elle permet d’investir en fonction de l’âge du bénéficiaire dans des placements actions et de ne réserver les placements monétaires peu rentables qu’à l’approche du départ à la retraite. L’abondement de l’employeur aux Perco, si l’accord d’entreprise le prévoit, ne sera plus nécessairement accordé en contrepartie d’un versement du salarié. Il pourra se faire de manière unilatérale et identique par l’employeur pour tous les salariés dans les limites d’un plafond qui sera précisé par décret.
Les entreprises de moins de 50 salariés qui signent pour la première fois un accord de participation ou d’intéressement bénéficieront d’un forfait social réduit à 8% (au lieu de 20%) pendant 6 ans.
Le salarié aura la possibilité de transférer jusqu’à 10 jours de congés non pris (et non plus 5 jours) dans son Perco.
L’information aux salariés sera améliorée notamment avec la fourniture d’un livret à son arrivée dans l’entreprise et, en cas de départ du salarié de l’entreprise, d’un état récapitulatif des frais de tenue de compte de gestion des PEE.
La loi Macron institue également deux mesures visant à favoriser l’investissement dans les PME :
Les souscripteurs de contrats d’assurance vie en unités de compte pourront opter, en cas de rachat, et si le contrat le prévoit, pour un règlement en titres non négociables de fonds communs de placement à risques (FCPR) notamment.
Une nouvelle niche fiscale est entrée en fonction en ce mois de juillet. Elles concernent les investissements des ménages dans des entreprises de presse. Jusqu’au 31 décembre 2018, les particuliers bénéficient d’une nouvelle réduction d’impôt sur le revenu au titre des versements effectués au titre de souscriptions en numéraire réalisées au capital d’entreprises de presse. Cette réduction d’impôt s’élève à 30 % des montant investis et à 50 % lorsque la société bénéficiaire de la souscription a le statut d’entreprise solidaire de presse d’information, au sens de l’article 2-1 de la loi n° 86-897 du 1er août 1986 portant réforme du régime juridique de la presse.
La réduction d’impôt est plafonné car les versements ne sont retenus que dans la limite de 1 000 euros p1our les contribuables célibataires, veufs ou divorcés, et de 2 000 € pour les contribuables soumis à imposition commune. La réduction d’impôt s’élève, pour un célibataire, au plus à 300 euros ou 500 euros maximum suivant les cas. En outre, sauf licenciement, invalidité ou décès du contribuable ou de l’un des époux ou pacsé, il faut conserver les titres 5 ans. Dans le cas contraire, la réduction d’impôt obtenue est ajoutée à l’impôt dû au titre de l’année de la cession. Par ailleurs, la réduction d’impôt ne s’applique pas aux titres figurant dans un plan d’épargne en actions
Au mois de juin, l’assurance-vie a enregistré une collecte nette de 1,4 milliard d’euros comme au mois de mai. La dernière décollecte date désormais du mois de décembre 2013 avec -1,6 milliard d’euros. Sur les six premiers mois de l’année, la collecte nette atteint 12,3 milliards d’euros contre une décollecte de 2,45 milliards d’euros pour le Livret A.
Les cotisations se sont maintenues au mois de juin à un niveau correct avec un montant de 11,1 milliards d’euros contre 9,7 milliards d’euros en mai. Elles atteignent, sur le premier semestre, 68 milliards d’euros en hausse de près de 4 milliards d’euros par rapport à la même période de 2014.
Depuis le début de l’année, la collecte brute est marquée par la montée en puissance des unités de compte qui atteignent sur les six premiers mois de l’année 13,9 milliards d’euros. Elles représentent 20 % des cotisations du premier semestre soit quatre à cinq points de plus par rapport au taux enregistrés ces dernières années. Pour le mois de juin, les unités de compte ont été en léger retrait à 2 milliards d’euros contre 2,4 milliards d’euros au mois de mai. Elles ont néanmoins représenté 18 % des cotisations.
Le montant des prestations du mois de juin a été dans la moyenne de ces derniers mois à 9,7 milliards d’euros. Au mois de mai, il avait été de 8,2 milliards d’euros. Au mois de juin 2014, les prestations s’étaient élevées à 8,7 milliards d’euros
L’encours de l’assurance-vie s’élève à 1557 milliards d’euros à fin juin 2015 contre 1490 milliards d’euros à fin juin 2014. Au 31 décembre 2014, l’encours avait atteint 1515 milliards d’euros.
L’assurance-vie continue de croître régulièrement selon un rythme qui est, certes, en-deçà de ces belles années d’avant crise de 2008. La collecte nette de cette année devrait avoisiner une vingtaine de milliards d’euros. L’assurance-vie bénéficie toujours d’une bonne compétitivité avec en outre la possibilité de jouer sur deux tableaux, la garantie de capital avec les fonds euros et les performances boursières avec les unités de compte. La souscription de ces dernières s’explique tant par la baisse des taux de rendement des fonds euros que par la progression des indices boursiers de ce premier semestre. Les campagnes d’information des compagnies d’assurances commencent à porter leurs fruits et permettent une réorientation de l’épargne au profit de l’entreprise. L’assurance-vie bénéficie également de l’atonie de l’investissement des ménages dans l’immobilier ainsi que du mouvement de décollecte qui frappe le Livret A. Aujourd’hui, seul le Plan d’Epargne logement est à même de concurrencer l’assurance-vie. Sa collecte nette a atteint sur les 5 premiers mois de l’année 9,9 milliards d’euros. Néanmoins, les deux produits ne sont pas complètement assimilables ; le PEL étant un produit d’épargne réglementée plafonnée et limité dans le temps quand l’assurance-vie est un contrat de long terme offrant l’accès à de nombreux supports d’investissement.
Le taux de remplacement du salaire pour la retraite a commencé à baisser selon une enquête de la Direction de la recherche des Etudes de l’Evaluation et des Statistiques. Entre les générations 1936 et 1946, il a perdu 7,3 points pour les fonctionnaires et 3,4 points pour les salariés du privé.
Pour la génération 1946, le taux de remplacement médian du salaire net moyen de fin de carrière par la retraite est de 74 % pour les hommes et de 72,5 % pour les femmes. Il atteint respectivement 75 et 74,7 % pour les retraités ayant fait une carrière entière.
Le taux de remplacement de la génération 1946 est assez dispersé. 10 % des retraités perçoivent une pension inférieure à 53,4 % de leur salaire net moyen de fin de carrière quand 10 % bénéficient d’un taux de plus de 92 %. Sans surprise du fait de l’application du minimum contributif ou du minimum garanti, le taux de remplacement baisse avec le montant du salaire.
Les salariés dans le premier décile ont un taux de remplacement de 53,4 % contre 92,5 % pour le dernier décile.
Le taux de remplacement baisse du fait de l’application des réformes engagées depuis 1993 avec l’allongement de la durée de cotisation et le calcul sur les 25 meilleures années en lieu et place des 10 meilleures années. Néanmoins, la chute du taux de remplacement est avant tout imputable à la baisse du rendement des complémentaires. Entre la génération 1936 et celle de 1946, le taux de remplacement médian du salaire par la pension complémentaire passe de 33 à 29 % quand celui de la retraite de base ne perd qu’un point.
L’INSEE a publié son traditionnel indicateur sur le climat des affaires qui s’améliore légèrement en juillet. L’indicateur qgagne un point. Il est à son plus haut niveau depuis l’été 2011 et se situe quasiment (99) à son niveau moyen de long terme (100). Le climat progresse de deux points dans l’industrie et les services, d’un point dans le commerce de gros. Il est stable dans le commerce de détail et perd un point dans le bâtiment.
L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie est dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable.
Indicateur de climat des affaires France

Indicateur de retournement France

Lecture: Proche de +1 (resp. -1) : climat conjoncturel favorable (défavorable
Le Livret A a enregistré une décollecte de 120 millions d’euros au mois de juin soit un peu près le même niveau que celui enregistré 2014 (130 millions d’euros). Le mois de juin est assez imprévisible pour le livret A. Sur ces 10 dernières années, 7 ont connu une décollecte avec des montants allant de -1,1 milliard d’euros à -60 millions d’euros. La plus forte collecte nette a été enregistrée en juin 2008 avec 1,1 milliard d’euros. Le mois de juin est impacté par le versement des primes de fin de premier semestre mais aussi par les dépenses de vacances et par les soldes. Il se situe de ce fait à la croisée des chemins.
Le mois de juin 2015 confirmait que le Livret A commençait à éponger la baisse du taux du Livret A du 1er août 2014. La décollecte est ainsi passée de 1,08 milliard d’euros en juillet 2014 à 120 millions au mois de juin 2015. Les montants maximum de décollecte ont été atteints à la rentrée 2014 durant les mois de septembre (-2,37 milliards d’euros) et octobre (-2,93 milliards d’euros).
Il est fort probable que ce processus se répète en 2015 avec une décollecte qui devrait refranchir la barrière du milliard d’euros par mois d’ici la fin de l’année avant de se restabiliser.
Sur les six premiers mois, la décollecte a atteint 2,45 milliards d’euros. Elle devrait sur l’année atteindre entre 6 et 8 milliards d’euros soit un montant un peu équivalent ou légèrement supérieur à 2014 (6,1 milliards d’euros).
Le taux record du Livret A a été de 8,5 %. Ce taux s’est appliqué du 16 octobre 1981 au 1er août 1983. Mais à l’époque le taux d’inflation dépassait les 10 %. Ainsi, en 1981, l’inflation s’élevait à 13,4 %; le rendement réel du Livret a était alors négatif de 4,9 points. En 1982, le taux d’inflation était de 11,8 % faisant un taux d’intérêt réel négatif de 3,3 %. En 1983, l’inflation a été en baisse à 9,6 % ce qui n’empêchait pas que les épargnants perdaient de l’argent avec leur Livret A.
A sa création le taux du Livret A, en 1818, était de 5 %. De la fin du 19ème siècle aux années 30, il a tourné autour de 3,5 %. I l a été fortement abaissé après la seconde guerre mondiale en 1946 à 1,50 %. La reconstruction imposait des taux bas et une forme de spoliation de l’épargne. Avec le retour de la prospérité et de l’inflation, il a progressivement remonté la pente pour atteindre 4 % le 1er juin 1969. L’inflation atteignait alors 6,5 %. A partir de 1983, avec la désinflation, le taux du Livret A est orienté à la baisse et atteint un minima à 2 % le 1er août 2005. Il remonte jusqu’à 4 % le 1er août 2008 du fait d’une reprise de l’inflation et du changement de la formule de calcul avant de redescendre à 0,75 % constituant un plancher record. Le contexte de faibles taux d’intérêt imposés et de faible inflation expliquent cette évolution. Nous connaissons les taux d’intérêt les plus faibles depuis plus de 250 ans et l’inflation a été nulle voire négative en début d’année avant de remonter à 0,3 %.
Philippe Crevel a été interrogé par la rédaction de France 2 au sujet de la baisse du taux du Livret A
Depuis 2008, le Gouverneur de la Banque de France qui assure la supervision de l’épargne réglementée propose au moment de chaque révision le 1er février et le 1er août un taux pour le Livret A.
Ce taux est fonction soit des taux des marchés monétaires, soit de l’inflation. Etant donné que les taux d’intérêt sont très faibles ces dernières années, c’est le taux d’inflation qui est utilisé. Le taux pour le Livret A proposé par le Gouverneur de la Banque de France correspond au taux d’inflation annuelle majoré de 0,25 point, ce taux étant arrondi au quart de point le plus proche. De ce fait, avec une inflation de 0,3 point, le taux du Livret A pourrait être entre 0,5 et 0,75 %. La Banque de France a recommandé 0,75 %, taux que le Gouvernement a décidé de retenir. Il pouvait ne pas suivre la Banque de France. Il dispose, en la matière, d’un pouvoir, en la matière discrétionnaire. Le 1er février dernier, il avait refusé de suivre la recommandation du Gouverneur. de la Banque de France Le Livret A étant le produit d’épargne le plus largement distribué dans la population, la fixation de son taux est un geste éminemment politique surtout quand ce profile des élections.
Avec un taux à 0,75 %, le rendement réel du Livret A (après inflation) sera de 0,4 point
Quel sera la perte sur un an, pour un épargnant ayant un encours moyen sur son Livret A soit 4000 euros ?
Le Livret A rapportera 30 euros au lieu de 40 euros soit une perte de 10 euros.
Pour un épargnant, au plafond, c’est à dire 22 950 euros, de combien sera la perte ?
A 1 %, un épargnant au plafond pouvait gagner sur un an au minimum 229,5 euros; à 0,75 %, ce rendement sera ramener à 172,125 euros soit une perte d’au moins 57 euros.
La baisse du taux du livret A réduira à la marge le taux des emprunts aux bailleurs sociaux. En effet, le livret A sert à financer ce type de prêts. Mais l’effet sera marginal car il s’agit de prêts à 40 ans. Par ailleurs, le lancement de programmes de constructions d’HLM obéit à d’autres considérations que le taux du Livret A (problèmes fonciers, normes…).
En revanche, la Caisse des Dépôts économisera 652 millions d’euros ce qui améliorera son résultat financier et les éventuels bénéfices redistribués à l’Etat.
Moins bien rémunéré le Livret A est aussi une niche fiscale qui coûte moins à l’Etat.
En abaissant le taux oh combien symbolique du Livret A, le Gouvernement décide ainsi de relayer la politique de la Banque centrale européenne qui vise à peser sur les taux afin de favoriser la croissance. C’est aussi un geste vis-à-vis des banques dont les livrets bancaires n’étaient plus du tout compétitifs.
L’évolution du taux du Livret A
Date Taux
1er janvier 1960 3,25 %
1er janvier 1966 3,00 %
1er janvier 1968 3,50 %
1er juin 1969 4,00 %
1er janvier 1970 4,25 %
1er janvier 1974 6,00 %
1er janvier 1975 7,50 %
1er janvier 1976 6,50 %
16 octobre 1981 8,50 %
1er août 1983 7,50 %
16 août 1984 6,50 %
1er juillet 1985 6,00 %
16 mai 1986 4,50 %
1er mars 1996 3,50 %
16 juin 1998 3,00 %
1er août 1999 2,25 %
1er juillet 2000 3,00 %
1er août 2003 2,25 %
1er août 2005 2,00 %
1er février 2006 2,25 %
1er août 2006 2,75 %
1er août 2007 3,00 %
1er février 2008 3,50 %
1er août 2008 4,00 %
1er février 2009 2,50 %
1er mai 2009 1,75 %
1er août 2009 1,25 %
1er août 2010 1,75 %
1er février 2011 2,00 %
1er août 2011 2,25 %
1er février 2013 1,75 %
1er août 2013 : 1,25 %
1er août 2014 : 1 %
1er août 2015 0,75 %
Le Journal du Dimanche du 19 juillet 2015 annonce que le taux du Livret A pourrait passer de 1 à 0,75 %.
L’encours moyen d’un Livret est proche de 4000 euros. De ce fait, la perte moyenne devrait être de 10 euros par an pour un épargnant. Ce dernier gagnera 30 euros au lieu de 40 euros par an.
Pour un épargnant dont le Livret A atteint 22 950 euros, la perte sur un an sera d’un peu plus de 57 ans. Le gain annuel qui pouvait dépasser 229 euros devrait se situer à un peu plus de 172 euros.
Le passage du taux du Livret A de 1 à 0,75 % générera une économie de 652 millions d’euros pour la Caisse des Dépôts et Consignations.
La Banque de France réalise une enquête tous les trois mois sur l’accès des entreprises aux crédits. Au deuxième trimestre 2015, selon cette enquête, cet accès au crédit est resté large. Très peu de chefs d’entreprise témoignent d’une autocensure.
La Banque de France souligne qu’au deuxième trimestre, la demande de nouveaux crédits de la part des PME est en augmentation par rapport au trimestre précédent, notamment pour le crédit d’investissement. Une baisse est néanmoins enregistrée pour les TPE/
Les PME qui ne demandent pas de crédit, affirment que c’est avant tout par absence de besoin de financement. L’anticipation d’un refus en raison de critères trop sévères du banquier est marginale : l’autocensure concerne 2 % des PME. Elle est également très limitée chez les TPE.
| Demande et obtention de nouveaux crédits par les PME et les TPE* | |||
| Crédit de trésorerie | Crédit d’investissement | ||
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| Demande de nouveau crédit | Obtention de nouveau crédit (en totalité ou à plus de 75 %) | Demande de nouveau crédit | Obtention de nouveau crédit (en totalité ou à plus de 75 %) |
| *en % ; hors utilisation de lignes de crédit obtenues précédemment | |||
| Source : Banque de France (Direction Générale des Statistiques) et FCGA | |||
| Champ : Entreprises avec une autonomie de décision en matière de demande de crédit ; PME : 10 – 249 salariés ; TPE : 0-9 salariés | |||
1 Pour plus de détails, voir la méthodologie et les compléments d’information ; la base interactive de données Webstat ; le calendrier des publications et les contacts
Compléments
1 – Petites et moyennes entreprises (PME : 10 – 249 salariés) Source : Banque de France
| Raison de l’absence de demande de crédit PME | |
| Crédit de trésorerie | Crédit d’investissement |
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65%5%3%2%25%Pas de besoin de créditVolonté de principe de ne pas s’endetterSituation de l’entreprise jugée non propice par le chef d’entreprise lui-mêmeCritères du préteur anticipés comme trop sévèresSans réponseHighcharts.com
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65%5%4%2%23%Pas de besoin de créditVolonté de principe de ne pas s’endetterSituation de l’entreprise jugée non propice par le chef d’entreprise lui-mêmeCritères du préteur anticipés comme trop sévèresSans réponseHighcharts.com
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| Champ : PME n’ayant pas demandé de crédit de trésorerie (resp. d’investissement) | |
Quel que soit le type de crédit, la cause principale de l’absence de demande de crédit est l’absence de besoin. L’autocensure (au sens d’une crainte d’un refus du banquier) est marginale (2 % des PME).
2 – Très petites entreprises (TPE : 0 – 9 salariés) Sources : FCGA et Banque de France
| Raison de l’absence de demande de crédit TPE | |
| Crédit de trésorerie | Crédit d’investissement |
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48%13%7%2%30%Pas de besoin de créditVolonté de principe de ne pas s’endetterSituation de l’entreprise jugée non propice par le chef d’entreprise lui-mêmeCritères du préteur anticipés comme trop sévèresSans réponseHighcharts.com
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(* Cliquez ici pour voir l’image seule) |
La Banque de France a communiqué les résultats de l’endettement des agents non financiers pour le 1er trimestre 2015. L’endettement des sociétés s’accroît de 2,7 %. 40% environ de la hausse sont dus à la valorisation des emprunts contractés en devises. L’augmentation de l’endettement des administrations publiques est de 2,5 %. Le niveau s’établit à 1460 Mds d’euros pour les premières et 2089 Mds d’euros pour les secondes.
Parallèlement, l’endettement des ménages augmente modérément (1189 Mds, après 1180 Mds en décembre 2014), suivant la tendance observée les trimestres antérieurs.
| Taux d’endettement par secteur (en valeur nominale, en % du PIB) | ||||||||
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Taux d’endettement
Source et réalisation : Banque de France, Insee (pour la dette publique au sens de Maastricht, le PIB, le RDB et la VA) |
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| Au premier trimestre 2015, la dette rapportée au PIB augmente de : – 1,5 point pour les sociétés non financières. Leur taux d’endettement continue de progresser de façon soutenue (68,1 % en mars 2015 contre 66,6 % à fin décembre 2014), tiré par la hausse de leur endettement de marché ; – 0,2 point pour les ménages, les crédits à l’habitat marquant une hausse plus sensible que le trimestre précédent ; – 1,9 point pour les administrations publiques. Cette augmentation, usuelle en début d’exercice budgétaire (le programme de financement de l’État étant bouclé dès le milieu de l’année), est en général suivie par une stabilisation / légère décrue au second semestre |
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Le Comité de suivi sur les retraites, créé par la loi sur les retraites de 2014 a confirmé la teneur du rapport du Conseil d’Orientation des Retraites du mois de juin dernier. Ainsi, dans son deuxième avis remis ce lundi à Manuel Valls, le Comité admet que le retour à l’équilibre des retraites de base d’ici à 2020 paraît difficile à atteindre sauf retour de la croissance ou l’adoption de nouvelles mesures. Sans surprise, il demande l’obtention d’un accord avant la fin d’année pour redresser les régimes complémentaires. Cela marque une rupture par rapport à l’année dernière. Le Comité de suivi considérait alors que l’objectif d’un retour à l’équilibre d’ici 2020 était « accessible ».
Yannick Moreau, présidente du comité de suivi, estime globalement « que la situation et les perspectives du système de retraites ne s’éloignent pas de façon significative des objectifs définis par la loi ». Elle admet que le déficit devrait être de 2,9 milliards d’euros en 2018 pour les régimes obligatoires de base et le fonds de solidarité vieillesse (FSV, qui finance notamment les cotisations retraite des chômeurs). « Ce solde négatif pourrait augmenter entre 2018 et 2020 », en raison notamment de l’arrêt des hausses de cotisations d’assurance-vieillesse et de la fin progressive du relèvement de l’âge légal. L
Le comité considère qu’il faudrait engager des travaux « sur une évolution des modes d’indexation des salaires portés au compte et des pensions », afin de « rendre le système de retraites moins dépendant de la croissance » et « de permettre une détermination plus explicite des montants de pension et des taux de remplacement garantis par le système ».
Le comité appelle également à « renforcer les politiques d’égalité professionnelle et à maintenir en l’adaptant un système de droits familiaux de retraite
Avec la publication du taux d’inflation du mois de juin, le Gouvernement devra d’ici quelques jours fixé le taux du Livret A après avoir reçu la préconisation du Gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer. Ce dernier a déjà publiquement prévenu qu’il demanderait une baisse qui s’impose par souci de cohérence avec la politique de la Banque Centrale Européenne.
Avec un taux d’inflation de 0,3 %, en appliquant la formule de fixation du taux du Livret A, le Gouvernement pourrait retenir un taux de 0,5 % en lieu et place de 1 % qui est en vigueur depuis le 1er août 2014 (0,3 + 0,25 % arrondi au quart de point le plus proche ou supérieur). Ce taux serait évidemment un record ce qui est déjà le cas pour le 1 % actuel. Sans nul doute que 0,5 % est un peu excessif et qu’un taux de 0,75 % pourrait plus réaliste mais quels sont les arguments » pour » et les arguments « contre » ?
Les arguments pour la baisse
Les taux d’intérêt à court terme sont à des niveaux historiquement bas, l’Etat emprunte à taux négatif jusqu’à 2 ans.Il conviendrait donc d’aligner le taux du Livret A qui est un produit d’épargne à court terme. Compte tenu de la baisse de l’inflation enregistrée depuis un an, il serait logique d’adapter le taux du Livret A. Il est à signaler que son rendement réel (hors inflation) est de 0,7 point ce qui est un niveau assez élevé sur moyenne période. Le taux d’intérêt réel du Livret A a été négatif en 2010 et 2011.
Une baisse du taux du Livret A permettrait une meilleure allocation de l’épargne. Aujourd’hui, les livrets bancaires fiscalisés sont rémunérés à moins de 0,8 % ce qui fait un rendement réel après impôt autour de zéro. Les banques souhaiteraient que la rémunération du Livret A et le LDD se rapprochent de celles de leurs livrets. Une baisse du taux du Livret 1 pourrait inciter les ménages à s’orienter davantage vers des placements longs comme l’assurance-vie, plus en phase avec le financement de l’économie dite réelle.
Une baisse du taux du Livret A réduirait les coûts du financement du logement social. En effet, les fonds du Livret A servent en partie à financer des prêts aux organismes de logements sociaux. Avec une ressource rémunérée à 1 % auquel il faut ajouter les frais de gestion des banques collectrices et de la Caisse des Dépôts et Consignations qui gère ce Livret, les organismes d’HLM ne peuvent guère espérer des prêts à moins de 2,1 %.
Une baisse du taux réduirait les coûts de la Caisse des Dépôts et Consignations. Pour assurer la liquidité du Livret A, la Caisse des Dépôts placent environ 50 % des sommes collectées dans le Fonds d’Epargne en acquérant des titres publics. Les rendements offerts sur les obligations d’Etat sont inférieurs en moyenne à 1 %. De ce fait, à terme, la Caisse des Dépôts perdra de l’argent sur la gestion financière du Livret A. La décollecte de ces derniers mois est, à ce titre, plutôt une bonne nouvelle pour l’institution. La décollecte a atteint 6,13 milliards d’euros en 2014 et 2,3 milliards d’euros sur les 5 premiers mois de 2015.
Une baisse du taux du Livret A pourrait favoriser la consommation. Néanmoins, le lien entre taux du Livret A et consommation n’est pas évident. La réduction de la rémunération des livrets défiscalisés incitent les ménages à accroître leurs dépôts sur leur comptes courants ou à réorienter leurs flux d’épargne vers l’assurance-vie ou l’épargne logement.
Les arguments contre la baisse du taux du Livret A
Le Gouvernement pourrait être incité à maintenir le taux du Livret A en prenant en compte le taux d’inflation sous-jacent, le taux décorrellé des facteurs conjoncturels que sont les variations des cours des matières premières. Ce taux est actuellement de 0,6 %. Par ailleurs, d’ici la fin de l’année, le taux d’inflation devrait revenir autour justement de 0,6 % ce qui pourrait justifier de conserver le taux à 1 %. En maintenant le taux du Livret A inchangé, les pouvoirs publics pourraient ainsi souligner qu’ils croient au retour de la croissance. Ils ne voudraient pas générer des anticipations inverses.
Le Gouvernement sera surtout sensible à l’impact psychologique d’une baisse en-dessous de 1 %. La France compte 61,6 millions de Livret A soit autant ou presque que de Français. De ce fait toucher à ce placement est toujours délicat. Le taux du Livret A obéit à des considérations éminemment politiques. Or, au mois de décembre, se dérouleront les élections régionales…
Philippe Crevel
Directeur du Cabinet d’études Economiques Lorello Ecodata
Responsable du Cercle de l’Epargne
tel : 06 03 84 70 36
phcrevel@lorello.fr
Avec la publication du taux d’inflation du mois de juin, le Gouvernement devra d’ici quelques jours fixé le taux du Livret A après avoir reçu la préconisation du Gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer. Ce dernier a déjà publiquement prévenu qu’il demanderait une baisse qui s’impose par souci de cohérence avec la politique de la Banque Centrale Européenne.
Avec un taux d’inflation de 0,3 %, en appliquant la formule de fixation du taux du Livret A, le Gouvernement pourrait retenir un taux de 0,5 % en lieu et place de 1 % qui est en vigueur depuis le 1er août 2014 (0,3 + 0,25 % arrondi au quart de point le plus proche ou supérieur). Ce taux serait évidemment un record ce qui est déjà le cas pour le 1 % actuel. Sans nul doute que 0,5 % est un peu excessif et qu’un taux de 0,75 % pourrait plus réaliste mais quels sont les arguments » pour » et les arguments « contre » ?
Les arguments pour la baisse
Les taux d’intérêt à court terme sont à des niveaux historiquement bas, l’Etat emprunte à taux négatif jusqu’à 2 ans.Il conviendrait donc d’aligner le taux du Livret A qui est un produit d’épargne à court terme. Compte tenu de la baisse de l’inflation enregistrée depuis un an, il serait logique d’adapter le taux du Livret A. Il est à signaler que son rendement réel (hors inflation) est de 0,7 point ce qui est un niveau assez élevé sur moyenne période. Le taux d’intérêt réel du Livret A a été négatif en 2010 et 2011.
Une baisse du taux du Livret A permettrait une meilleure allocation de l’épargne. Aujourd’hui, les livrets bancaires fiscalisés sont rémunérés à moins de 0,8 % ce qui fait un rendement réel après impôt autour de zéro. Les banques souhaiteraient que la rémunération du Livret A et le LDD se rapprochent de celles de leurs livrets. Une baisse du taux du Livret 1 pourrait inciter les ménages à s’orienter davantage vers des placements longs comme l’assurance-vie, plus en phase avec le financement de l’économie dite réelle.
Une baisse du taux du Livret A réduirait les coûts du financement du logement social. En effet, les fonds du Livret A servent en partie à financer des prêts aux organismes de logements sociaux. Avec une ressource rémunérée à 1 % auquel il faut ajouter les frais de gestion des banques collectrices et de la Caisse des Dépôts et Consignations qui gère ce Livret, les organismes d’HLM ne peuvent guère espérer des prêts à moins de 2,1 %.
Une baisse du taux réduirait les coûts de la Caisse des Dépôts et Consignations. Pour assurer la liquidité du Livret A, la Caisse des Dépôts placent environ 50 % des sommes collectées dans le Fonds d’Epargne en acquérant des titres publics. Les rendements offerts sur les obligations d’Etat sont inférieurs en moyenne à 1 %. De ce fait, à terme, la Caisse des Dépôts perdra de l’argent sur la gestion financière du Livret A. La décollecte de ces derniers mois est, à ce titre, plutôt une bonne nouvelle pour l’institution. La décollecte a atteint 6,13 milliards d’euros en 2014 et 2,3 milliards d’euros sur les 5 premiers mois de 2015.
Une baisse du taux du Livret A pourrait favoriser la consommation. Néanmoins, le lien entre taux du Livret A et consommation n’est pas évident. La réduction de la rémunération des livrets défiscalisés incitent les ménages à accroître leurs dépôts sur leur comptes courants ou à réorienter leurs flux d’épargne vers l’assurance-vie ou l’épargne logement.
Les arguments contre la baisse du taux du Livret A
Le Gouvernement pourrait être incité à maintenir le taux du Livret A en prenant en compte le taux d’inflation sous-jacent, le taux décorrellé des facteurs conjoncturels que sont les variations des cours des matières premières. Ce taux est actuellement de 0,6 %. Par ailleurs, d’ici la fin de l’année, le taux d’inflation devrait revenir autour justement de 0,6 % ce qui pourrait justifier de conserver le taux à 1 %. En maintenant le taux du Livret A inchangé, les pouvoirs publics pourraient ainsi souligner qu’ils croient au retour de la croissance. Ils ne voudraient pas générer des anticipations inverses.
Le Gouvernement sera surtout sensible à l’impact psychologique d’une baisse en-dessous de 1 %. La France compte 61,6 millions de Livret A soit autant ou presque que de Français. De ce fait toucher à ce placement est toujours délicat. Le taux du Livret A obéit à des considérations éminemment politiques. Or, au mois de décembre, se dérouleront les élections régionales…
Philippe Crevel
Directeur du Cabinet d’études Economiques Lorello Ecodata
Responsable du Cercle de l’Epargne
tel : 06 03 84 70 36
phcrevel@lorello.fr
Le Gouvernement va devoir trancher dans les prochains jours sur le taux du Livret A. Il pourra suivre le Gouverneur de la Banque de France qui demande une baisse, soit faire comme le 1er février dernier maintenir le taux à 1 %.
En effet, selon l’INSEE, après deux mois consécutifs de hausse, l’indice des prix à la consommation (IPC) baisse légèrement en juin 2015 (-0,1 %). Sur un an, il reste à 0,3 %, comme au mois de mai .
En juin, la baisse des prix s’expliquent par le début des soldes et par la diminution du prix des produits pétroliers. En revanche, avec le début de la saison estivale, le prix de certains services augmentent.
| base 100 : année 1998 | ||||
| Source : Insee – indices des prix à la consommation | ||||
| Regroupements | Pondé- | Indices | Variations (en %) au cours | |
|---|---|---|---|---|
| conjoncturels | rations 2015 | juin 2015 | du dernier mois | des 12 derniers mois |
| a) Ensemble des ménages – France | ||||
| ENSEMBLE (00 E) | 10000 | 128,47 | –0,1 | 0,3 |
| Ensemble CVS (00 C) | 10000 | 128,18 | –0,1 | 0,3 |
| ALIMENTATION (4000 E) | 1662 | 132,65 | –0,2 | 0,4 |
| Produits frais (4001 E) | 211 | 147,95 | –2,0 | 5,2 |
| Alimentation hors produits frais (4002 E) | 1451 | 130,52 | 0,0 | –0,3 |
| TABAC (4034 E) | 199 | 259,28 | 0,0 | 0,3 |
| PRODUITS MANUFACTURÉS (4003 E) | 2584 | 99,96 | –0,4 | –0,7 |
| Habillement et chaussures (4004 E) | 437 | 109,66 | –2,0 | –0,5 |
| Produits de santé (4005 E) | 427 | 75,64 | –0,7 | –3,5 |
| Autres produits manufacturés (4006 E) | 1720 | 103,95 | 0,0 | 0,0 |
| ÉNERGIE (4007 E) | 815 | 173,50 | –0,5 | –2,8 |
| dont Produits pétroliers (4008 E) | 418 | 187,64 | –0,8 | –7,3 |
| SERVICES (4009 E) | 4740 | 137,82 | 0,2 | 1,3 |
| Loyers, eau et enlèvement des ordures ménagères (4010 E) | 767 | 142,82 | 0,1 | 1,0 |
| Services de santé (4011 E) | 568 | 123,02 | 0,0 | 0,5 |
| Transports et communications (4012 E) | 510 | 97,75 | 0,7 | 1,5 |
| Autres services (4013 E) | 2895 | 149,08 | 0,2 | 1,5 |
| ENSEMBLE HORS LOYERS ET HORS TABAC (5000 E) | 9192 | 125,88 | –0,1 | 0,2 |
| ENSEMBLE HORS TABAC (4018 E) | 9801 | 126,55 | –0,1 | 0,3 |
| b) Ménages urbains dont le chef est ouvrier ou employé – France | ||||
| ENSEMBLE HORS TABAC (4018 D) | 9714 | 126,32 | –0,1 | 0,3 |
| ENSEMBLE (00 D) | 10000 | 129,13 | –0,1 | 0,3 |
| c) Ménages du 1er quintile de la distribution des niveaux de vie – France | ||||
| ENSEMBLE HORS TABAC (4018 Q) | 9687 | 127,58 | –0,1 | 0,2 |
| *Les indices d’inflation sous-jacente excluent les tarifs publics et les produits à prix volatils, et sont corrigés des mesures fiscales et des variations saisonnières. Base 100 en 1998, ils sont calculés pour l’ensemble des ménages et pour la France métropolitaine. | ||||
| **IPCH : indice des prix à la consommation harmonisé, utilisé pour les comparaisons entre membres de l’Union européenne. Base 100 en 2005, il est calculé pour tous les ménages, France entière. | ||||
| Source : Insee – indices des prix à la consommation | ||||
| Regroupements | Pondé- | Indices | Variations (en %) au cours | |
|---|---|---|---|---|
| conjoncturels | rations 2015 | juin 2015 | du dernier mois | des 12 derniers mois |
| ENSEMBLE « sous-jacent » (4022 S) | 6042 | 123,17 | 0,0 | 0,6 |
| I.A.A. hors viandes, produits laitiers et exotiques (4019 S) | 715 | 124,69 | 0,0 | –0,3 |
| Produits manufacturés (4020 S) | 2103 | 104,34 | –0,2 | –0,2 |
| Services y compris loyers et eau (4021 S) | 3224 | 141,17 | 0,1 | 1,4 |
| Ensemble IPCH (00 H) | 116,24 | –0,1 | 0,3 | |
Glissements annuels de l’indice des prix à la consommation (IPC) et de l’inflation sous-jacente (ISJ)

En juin 2015, l’indicateur d’inflation sous-jacente (ISJ) demeure stable à +0,2 % en mai. Sur un an, il croît de 0,6 %, comme en mai. L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) baisse de 0,1 % en juin 2015 ; sur un an, il augmente de 0,3 %, comme le mois précédent.
Le Président de la République a, à plusieurs reprises, souligné son intention de réformer l’épargne salariale. A défaut d’un grand texte, le Gouvernement a réalisé un petit toilettage dans le cadre de la loi Macron qui vient d’être définitivement adopté par le Parlement.
Désormais, l’affectation des montants issus de l’intéressement en cas d’existence d’un plan d’épargne entreprise, sera fixé par le règlement du plan. Cette disposition entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2016.
La loi prévoit une date limite unique pour le versement de la participation et des primes d’intéressement, date fixée au 31 mai pour les entreprises dont l’exercice comptable coïncide avec l’année civile.
Pour accroître la diffusion de l’intéressement, la loi prévoit que les branches professionnelles devront négocier un accord d’intéressement avant le 31 décembre 2017. Cet accord devra tenir compte des spécificités des entreprises de moins de 50 salariés, en proposant plusieurs formules d’intéressement.
Le PERCO est encouragé par les pouvoirs publics. Ainsi, la loi Macron prévoit que les sommes provenant de l’épargne salariale (intéressement, participation et abondement de l’entreprise) qui sont transférées sur un plan d’épargne collectif pour la retraite (Perco) seront soumis à un forfait social de 16 % au lieu des 20 % en vigueu, à condition que ces Perco investissent dans des PME et ETI et qu’ils proposent aux épargnants une gestion pilotée par défaut (la gestion pilotée de l’épargne vise à réduire progressivement l’exposition aux produits risqués à mesure que l’échéance de la retraite approche).
Désormais, les es employeurs pourront réaliser des versements périodiques sur les PERCO de leurs salariés. L’abondement de l’employeur ne sera plus lié au versement du salarié. Pour les versements effectués à compter du 1er janvier 2016, si le salarié ne précise pas le choix de son investissement, les sommes seront automatiquement investies sur un fonds prévoyant une gestion pilotée. En l’absence de compte épargne temps dans leur entreprise, les salariés peuvent affecter sur le PERCO les sommes correspondantes à des jours de congés non pris, dans la limite de 5 jours par an. Cette limite est portée à 10 jours, comme pour les entreprises ayant mis en place un compte épargne temps.
Selon la Banque de France, les crédits aux entreprises au mois de juin seraient en hausse compte tenu des informations issues des banques. Cette augmentation serait principalement tirée par la reprise des opérations de fusion-acquisition et des investissements.
Pour les crédits à l’habitat et à la consommation, la demande de crédits à l’habitat continue à être perçue en hausse ; les déclarants de l’enquête font de nouveau état d’une augmentation de la demande de crédits à la consommation.

Après plus de 16 heures de négociation, les membres de l’Eurogroupe et donc la Grèce ont accepté le plan de sortie de crise qui va permettre le pays d’accéder à des sources de financement.
Ce plan comporte les points suivants :
Suppression des avantages fiscaux des îles
Le gouvernement grec est disposé à supprimer les avantages fiscaux en vigueur pour les îles (soit la réduction de 30% de la TVA appliquée depuis plusieurs années), à commencer par les îles les plus riches et touristiques. Cette suppression s’appliquerait après l’actuelle saison touristique à compter d’octobre et rentrerait progressivement en vigueur jusqu’en 2016.
Augmentation taxes sur les sociétés
La hausse de la taxe sur les sociétés devrait passer de 26% à 28%, comme le demandaient les créanciers et non pas à 29% comme l’avait initialement proposé Athènes. Les taxes sur les produits de luxe seront également augmentées.
Réforme des retraites
L’âge du départ à la retraite serait fixé à 67 ans ou 62 ans avec 40 ans de travail et sera relevé graduellement d’ici à 2022.
Réduction des dépenses militaires
Le plafond des dépenses militaires sera réduit de 100 millions d’euros en 2015 et de 200 millions en 2016 contre une réduction de 400 millions proposée par les créanciers.
Dérèglementation de certaines professions
La déréglementation de certaines professions (ingénieurs, notaires) et du secteur du tourisme est également prévue.
Evasion fiscale
Le gouvernement propose une série des mesures pour lutter contre l’évasion fiscale et la réorganisation du système de collecte des impôts.
Réforme de l’administration
Des mesures pour rationaliser et moderniser le secteur public sont annoncées.
Privatisations
Le gouvernement accepte de céder les participations de l’Etat dans l’entreprise de télécommunications grecques OTE, dont le principal actionnaire est Deutsche Telekom. L’appel d’offres sera aussi lancé pour la privatisation des ports du Pirée et de Thessalonique d’ici octobre. Un fonds devrait accueillir les recettes des privatisations et servir de garantie pour les créanciers. Il serait géré à Athènes et non à Luxembourg comme certains le souhaitaient.
Objectifs budgétaires
Initialement, Athènes s’était aligné sur les propositions des créanciers pour réaliser un excédent primaire budgétaire hors paiement des intérêts de 1 % en 2015, 2 % en 2016 et 3 % en 2017. Compte tenu de la dégradation de la situation économique, le Premier Ministre demande de revoir ses objectifs à la baisse.
Dette publique
Les propositions grecques prévoient également « la réglementation de la dette publique », à 180 % du PIB actuellement, selon une source gouvernementale qui n’a pas donné plus de précision sur ce sujet épineux dont la majorité des pays de la zone euro ne veulent pas entendre parler, surtout l’Allemagne et les pays du nord.
Accélération du retour de la croissance
« Un paquet de 35 milliards d’euros » consacré à la croissance est en discussion et serait acté par la Commission européenne.
Augmentation du taux de TVA
La TVA sera augmentée immédiatement et devra rapporter l’équivalent de 1 % du PIB, soit 1,8 milliard d’euros chaque année. Le taux normal reste à 23 % mais il inclut désormais la plupart des produits et des services, y compris les restaurants (au lieu des 13 % actuels), le taux réduit de 13 % étant restreint à l’eau, l’alimentation de base, l’énergie et les hôtels (6,5 % jusqu’ici) et le taux « super-réduit » de 6 % s’appliquant uniquement aux produits pharmaceutiques, aux livres et aux billets de théâtre. Les îles, qui bénéficiaient d’une TVA réduite, vont perdre leur privilège et seront soumises au taux normal à partir d’octobre, après la saison touristique. La mise en place sera progressive, en commençant par les îles les plus riches et les plus touristiques, et s’étalera jusqu’à 2016. Les îles les plus reculées ne seront pas concernées.
La taxe sur les produits de luxe sera étendue aux bateaux de plaisance de plus de 5 mètres et la taxe déjà prélevée sur le tonnage réalisé par les armateurs sera relevée. Les « règles fiscales spéciales » sur le transport maritime seront supprimées. De même que, d’ici à la fin 2017, les avantages fiscaux appliqués aux agriculteurs.
Ce plan devrait favoriser le retour de la confiance au sein de la zone euro. Le cours des actions devrait être à nouveau bien orienté. Les tensions sur les taux d’intérêt devraient s’estomper permettant à la reprise de perdurer…
Avec les vacances, les possibilités de fraude à la carte augmente. Il n’est donc pas inutile de faire un point sur la situation et de repecter les mesures de précaution (attention aux distributeurs isolés, aux sites Internet non sécurisés….). Il ne faut jamais perdre de vue sa carte au moment des paiements et évidemment ne pas communiqués sont code secret. Par ailleurs, il faut vérifier régulièrement ses comptes.
Pour la première fois depuis la création de l’Observatoire de la sécurité des cartes de paiement en 2003, le taux de fraude sur les opérations réalisées en France a diminué un peu mais à quand même diminué à 0,043 % (soit 234,6 millions d’euros) contre 0,046 % en 2013 (soit 238,6 millions d’euros). Selon la Banque de France, pour l’ensemble des cartes émises en France, en incluant donc la fraude subie à l’étranger, le taux de fraude demeure stable à 0,069 %.
Les paiements par carte ont progressé en atteignant 575,9 milliards d’euros contre 549,2 milliards en 2013). Dans le même temps le montant total (France et à l’étranger) de fraude passe à 395,6 millions d’euros (contre 376,6 millions d’euros en 2013).
Les distributeurs de carburant restent toujours des sources de fraude importantes. Le taux de fraude sur les paiements au point de vente reste à un niveau très faible (0,010 %). Il s’inscrit dans une tendance baissière depuis plusieurs années (0,013 % en 2013), et ce malgré une progression significative du nombre de piratages des terminaux de paiement (560 contre 188 en 2012), notamment sur les distributeurs automatiques de carburant (525 cas recensés).
Le taux de fraude sur les paiements sans contact, mesuré pour la première fois cette année, ressort à 0,015 %, soit un niveau proche du taux de fraude sur l’ensemble des paiements de proximité, et deux fois inférieur à celui des retraits aux distributeurs automatiques de billets (0,034 %). Il est important de souligner que les cas de fraude recensés ont pour origine presque exclusive le vol ou la perte de la carte. À cet égard, l’Observatoire rappelle que les porteurs sont protégés par la mise en place de plafonds de transaction limitant les montants frauduleux en mode sans contact et qu’ils sont dans tous les cas remboursés par leur banque en cas d’opération non autorisée. Par ailleurs, l’Observatoire souligne que la technologie sans contact elle-même n’a pas à ce jour présenté de faille exploitable pour les fraudeurs. Toutefois, il est toujours possible pour les porteurs de demander à leur banque la désactivation temporaire ou permanente de la fonctionnalité sans contact de leur carte, ou la mise à disposition d’une carte de paiement non pourvue de cette fonctionnalité. Le taux de fraude sur les paiements par carte à distance (par téléphone, courrier ou internet) diminue pour la troisième année consécutive (0,248 % contre 0,269 % en 2013), tout en restant significativement supérieur à celui des autres transactions. Cette baisse a été rendue possible en particulier par un recours accru à la sécurisation des transactions par authentification renforcée, favorisé par un meilleur taux d’équipement des e-commerçants en solutions de type « 3D-Secure » (60 % contre 43 % en 2013). Toutefois, dans un contexte de forte croissance des paiements en ligne, le montant nominal de fraude continue de croître légèrement sur ce canal pour représenter les deux tiers 2 / 2 du montant total de la fraude domestique, alors même que ces transactions ne représentent encore que 11,6 % du montant total des paiements par carte. Dans ce contexte, l’Observatoire rappelle que la généralisation des dispositifs d’authentification renforcée demeure une priorité pour permettre aux acteurs de se conformer aux recommandations de l’Eurosystème et de l’Autorité bancaire européenne relatives à la sécurité des moyens de paiement sur internet, qui entrent en vigueur au 1er août 2015. Ces recommandations prennent en compte l’appréciation des risques liés à l’usage de la carte lors des paiements en ligne, afin de favoriser l’émergence et l’usage de dispositifs d’authentification conciliant sécurisation et facilité d’utilisation pour les porteurs et les commerçant
Alexis Tsipras a adressé jeudi dans la nuit le plan grec de sortie de crise. Le Premier Minsitre faite des concessions en reprenant en grande partie le plan des créancier rejeté par les électeurs dimanche dernier.
Suppression des avantages fiscaux des îles
Le gouvernement est disposé à supprimer les avantages fiscaux en viggeur pour les îles (soit la réduction de 30% de la TVA appliquée depuis plusieurs années), à commencer par les îles les plus riches et touristiques. Cette suppression s’appliquerait après l’actuelle saison touristique à compter d’octobre et rentrerait progressivement en vigueur jusqu’en 2016.
Augmentation taxes sur les sociétés
La hausse de la taxe sur les sociétés devrait passer de 26% à 28%, comme le demandaient les créanciers et non pas à 29% comme l’avait initialement proposé Athènes. Les taxes sur les produits de luxe seront également augmentées.
Réforme des retraites
Lâge du départ à la retraite serait fixé à 67 ans ou 62 ans avec 40 ans de travail et sera relevé graduellement d’ici à 2022.
Réduction des dépenses militaires
Le plafond des dépenses militaires sera réduit de 100 millions d’euros en 2015 et de 200 millions en 2016 contre une réduction de 400 millions proposée par les créanciers.
Dérèglementation de certaines professions
La déréglementation de certaines professions (ingénieurs, notaires) et du secteur du tourisme est également prévues.
Evasion fiscale
Le gouvernement propose une série des mesures pour lutter contre l’évasion fiscale et la réorganisation du système de collectes des impôts.
Réforme de l’administration
Des mesures pour rationaliser et moderniser le secteur public sont annoncées. e
Privatisations
Le gouvernement accepte de céder les participations de l’Etat dans l’entreprise de télécommunications grecques OTE, dont le principal actionnaire est Deutsche Telekom. L’appel d’offres sera aussi lancé pour la privatisation des ports du Pirée et de Thessalonique d’ici octobre.
Objectifs budgétaires
Initialement Athènes s’était aligné sur les propositions des créanciers pour réaliser un excédent primaire budgétairehors paiement des intérêt de 1% en 2015, 2% en 2016 et 3% en 2017. Compte tenu de la dégradation de la situation économique, le Premier MInistre demande de revoir ses objectifs à la baisse.
Dette publique
Les propositions grecques prévoient également « la réglementation de la dette publique », à 180% du PIB actuellement, selon une source gouvernementale qui n’a pas donné plus de précision sur ce sujet épineux dont la majorité des pays de la zone euro ne veulent pas entendre parler, surtout l’Allemagne et les pays du nord.
Faciliter la reprise
« Un paquet de 35 milliards d’euros » consacré à la croissance est en discussion et serait acté par la Commission européenne.
Le taux de TVA
Le taux de la TVA serait fixé à 23%, incluant aussi la restauration (qui jusqu’ici était à 13%), comme le souhaitaient les créanciers. Pour les produits de base, l’électricité et les hôtels, la TVA reste à 13% et pour les médicaments, livres et places de théâtre à 6%.
Il faut que ce plan soit accepté par le Parlement grec et par les créanciers. Parmi les points de blocages, figure la question de la restructuration de la dette avec un étalement et une éventuelle diminution des taux. Néanmoins, Alexis Tsipras fait une ouverture qui semble prouver que la Présidence françaises ait réussi à se faire entendre.
Philippe Crevel : "Le livret A est une épargne… par Europe1fr
Selon la Banque de France, à la fin mai, les crédits mobilisés par les entreprises atteignent 696 milliards d’euros, soit une augmentation de 2,2 % sur un an. L’encours des crédits mobilisés progresse de 1,8 % pour les PME et de 1,4 % pour les ETI. L’augmentation reste plus dynamique pour les grandes entreprises, avec une hausse de 6,4 % après 5,0 % en avril. L’encours des crédits mobilisés continue à augmenter dans les principaux secteurs de l’économie, en particulier dans les activités de soutien aux entreprises (+ 7,7 %), dans l’industrie (+ 3,0 %) et dans la construction (+ 1,1 %). En revanche, il baisse encore dans l’hébergement et restauration (- 3,3 %)
Par ailleurs, les ETI et les grandes entreprises disposent de ressources alternatives de financement sur les marchés, en particulier par émission de titres.

Philippe Crevel : « Le livret A est une épargne… par Europe1fr
SOMMAIRE DU MENSUEL DE L’EPARGNE ET DE LA RETRAITE N°15
L’INTERVIEW DU CERCLE
COTE EPARGNE
EPARGNEZ- PRATIQUE
COTE RETRAITE
DOSSIER
LES CHIFFRES DU CERCLE
| La Banque de France a rendu public les taux de rémunération moyenne des dépôts et placements monétaires au mois de mai. Ils sont quasi inchangés (0,48 %, après 0,49 % en avril). À l’exception de celle des livrets à taux règlementés, stable à 1,05 %, la rémunération de chacune des composantes est en légère baisse.
|
| Taux moyens de rémunération des encours de dépôts et placements auprès des institutions financières monétaires (a) |
| mai-14 | juil-14 | déc-14 | mars-15 | avr-15 (h) | mai-15 (i) | |
| DÉPÔTS ET PLACEMENTS MONÉTAIRES (b) | 0,71 | 0,68 | 0,61 | 0,52 | 0,49 | 0,48 |
| dont : – dépôts à vue | 0,16 | 0,15 | 0,15 | 0,16 | 0,15 | 0,14 |
| – dépôts à terme ≤ à 2 ans | 1,95 | 1,91 | 1,92 | 1,29 | 1,21 | 1,19 |
| – livrets à taux réglementés (c) | 1,28 | 1,28 | 1,05 | 1,05 | 1,05 | 1,05 |
| dont : livret A | 1,25 | 1,25 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
| – livrets ordinaires | 1,17 | 1,12 | 0,96 | 0,86 | 0,81 | 0,77 |
| – titres d’OPC monétaires (d) (e) | 0,11 | 0,12 | 0,10 | 0,08 | 0,06 | 0,05 |
| DÉPÔTS A PLUS DE DEUX ANS | ||||||
| Plan d’épargne-logement | 2,92 | 2,90 | 2,84 | 2,85 | 2,88 | 2,85 |
| Autres dépôts à terme > 2 ans | 2,81 | 2,73 | 2,72 | 2,68 | 2,63 | 2,57 |
| Pour mémoire : | ||||||
| Taux de soumission minimal aux appels d’offres Eurosystème | 0,25 | 0,15 | 0,05 | 0,05 | 0,05 | 0,05 |
| Euribor 3 mois (f) | 0,33 | 0,21 | 0,08 | 0,03 | 0,01 | -0,01 |
| Rendement du TEC 5 ans (f), (g) | 0,73 | 0,48 | 0,24 | 0,03 | 0,00 | 0,20 |
(en pourcentage)
| a. | Les taux d’intérêt présentés ici sont des taux apparents calculés en rapportant les flux d’intérêts courus des mois sous revue à la moyenne mensuelle des encours correspondants. Pour les différents types de dépôts, ils correspondent à la moyenne des conditions pratiquées par les établissements de crédit français sur les dépôts des sociétés et des ménages (y compris institutions sans but lucratif au service des ménages) résidents. |
| b. | Moyenne, pondérée par les encours correspondants, des taux de rémunération des différents dépôts et placements monétaires (taux nul pour les billets en circulation, équivalent à l’Euribor 3 mois pour les produits inclus dans M3 – M2 à l’exception des OPC monétaires). |
| c. | Les livrets à taux réglementés comprennent les livrets A, livrets bleu, livrets de développement durable, comptes épargne-logement, livrets jeunes et livrets d’épargne populaire. |
| d. | Rendement annuel apparent des titres d’OPC monétaires pour l’ensemble des détenteurs (source Fininfo –série calculée sur la base des rendements annuels des OPC de trésorerie régulière). |
| e. | Rendements des OPC monétaires après imputation des frais de gestion. |
| f. | Moyenne mensuelle. |
| g. | Taux de l’Échéance Constante 5 ans. Source : Comité de Normalisation Obligataire. |
| h. | Données révisées. |
| i. | Données provisoires. |
Source : Banque de France
| Rémunération des placements auprès des institutions financières monétaires | |
Dépôts et placements monétaires, Euribor 3 mois et Taux de soumission minimal aux appels d’offre Eurosystème ![]() |
Nouveaux PEL ![]() |
| En pourcentage | En pourcentage |
|
(* Cliquez ici pour voir l’image seule)
Taux moyen pondéré des dépots et placementTaux directeur de l’EurosystèmeEuribor 3moisnov-12mai-13nov-13mai-14nov-14mai-15-0,250,000,250,500,751,001,251,501,75-0,250,000,250,500,751,001,251,501,75
|
(* Cliquez ici pour voir l’image seule)
Formule de calcul du taux du PEL, hors application du taux plancher*Nouveaux PELnov-12mai-13nov-13mai-14nov-14mai-150,000,501,001,502,002,503,003,504,000,000,501,001,502,002,503,003,504,00
*Taux épargne bancaire PEL = 70 % taux swap 5 ans + 30 % (taux swap 10 ans – taux swap 2 ans) (Arrêté du 20 janvier 2011) |
Livrets à taux réglementés ![]() |
Livrets ordinaires ![]() |
| En pourcentage | En pourcentage |
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(* Cliquez ici pour voir l’image seule)
Livret à taux réglementésnov-12mai-13nov-13mai-14nov-14mai-150,500,751,001,251,501,752,002,252,500,500,751,001,251,501,752,002,252,50
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(* Cliquez ici pour voir l’image seule)
Livret ordinairesnov-12mai-13nov-13mai-14nov-14mai-150,500,751,001,251,501,752,002,252,500,500,751,001,251,501,752,002,252,50
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| Source et calculs : Banque de France | Réalisé le 2 juillet 2015 |
En 2012, la France comptait plus de 2,5 millions de personnes exercant une activité non salariée, hors secteur agricole. Pour 90 % d’entre elles, il s’agit de leur activité principale. L’auto-entreprenariat concerne 588 000 non-salariés (23 %), soit 100 000 de plus que fin 2011. En 2012, les indépendants « classiques » ont perçu en moyenne 3 110 euros par mois, de 930 euros dans le commerce de détail hors magasin à plus de 8 500 euros pour les professions juridiques et comptables.
Les auto-entrepreneurs ont retiré en moyenne 450 euros mensuels de leur activité. À secteur donné, les femmes gagnent un tiers de moins que les hommes.
Entre 2011 et 2012, le revenu moyen baisse de 1,8 % en euros constants pour les indépendants classiques et de 3,3 % pour les auto-entrepreneurs. Les revenus des indépendants classiques sont en net repli dans les professions juridiques et comptables, les activités d’hébergement et de restauration, le commerce pharmaceutique et les métiers de bouche. À l’inverse, ils progressent fortement dans les activités d’information et de communication et dans les arts et spectacles. Dans la construction, après une légère reprise en 2011, les rémunérations reculent de nouveau : en cinq ans, la baisse dépasse 10 % en euros constants.
Selon Bercy, le solde général d’exécution au 31 mai 2015 est déficitaire de 63,9 Md€ contre 4,3 Md€ à la même date en 2014. Le Gouvernement explique cette baisse de 0,4 Md€ par la baisse des dépenses par rapport à fin mai 2014.
Les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) atteignent 165,5 Md€ au 31 mai 2015, contre 166,6 Md€ au 31 mai 2014, soit une diminution de 1,2 Md€.
Les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) s’établissent à 123,2 Md€ contre 124,0 Md€ à fin mai 2014. Les recettes fiscales nettes sont en diminution de 1,9 Md€ par rapport à leur niveau de fin mai 2014. Cette évolution est encore peu significative du fait d’effets calendaires importants. L’impôt sur les sociétés ressort en nette diminution par rapport à fin mai 2014 en raison principalement des effets du crédit d’impôt en faveur de la compétitivité et de l’emploi (CICE), le traitement des demandes des entreprises ayant été accéléré par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, la baisse des recettes de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques par rapport à fin mai 2014 est due à un effet calendaire sur les transferts à l’agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF). A fin mai 2015, les recettes non fiscales s’établissent à 3,7 Md€, en hausse de 0,8 Md€ par rapport à fin mai 2014, du fait principalement d’un produit des amendes supérieur à l’an passé, lié notamment à la sanction sur les produits d’hygiène et d’entretien prononcée par l’Autorité de la concurrence fin 201
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