Après avoir atteint en septembre son plus haut niveau depuis octobre 2007, la confiance des ménages baisse légèrement d’un point en octobre. Il s’élève à 96 et demeure inférieur à sa moyenne de longue période (100) ; rien d’inquiétant, simplement une pause après un très bon mois de septembre.
Selon l’INSEE, en octobre, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée s’améliore de nouveau : le solde correspondant gagne 2 points et se trouve ainsi à son plus haut niveau depuis novembre 2010. En revanche, leur opinion concernant leur situation financière personnelle future s’infléchit à nouveau : le solde correspondant perd 3 points. Ces deux soldes restent en dessous de leur moyenne de longue période.
Après une nette hausse en septembre, la proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants diminue : le solde correspondant recule de 6 points en octobre et revient ainsi à son niveau d’août. Il demeure néanmoins légèrement au-dessus de sa moyenne de long terme.
Après une nette amélioration en septembre, l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne se dégrade : le solde sur leur capacité d’épargne actuelle baisse de 5 points et revient ainsi à sa moyenne de long terme ; celui concernant leur capacité d’épargne future diminue de 3 points, mais reste un peu au-dessus de sa moyenne de long terme.
Le solde d’opinion concernant l’opportunité d’épargner est quasi stable (–1 point). Il demeure inférieur à sa moyenne de longue période.
Indicateur synthétique de confiance des ménages

Au second trimestre 2015, l’encours des placements financiers assurance-vie et mixte soit 1967 milliards à fin juin 2015 baisse de 57 milliards d’euros soit -2,8 %, après une hausse de 105 milliards d’euros le trimestre précédent (+5,5 %).
La chute des bourses à partir du mois d’avril explique cette évolution avec en outre avec un effet de valorisation négatifs des obligations en portefeuille observés dans un contexte de remontée des taux d’intérêt. La Banque de France souligne que le taux de l’emprunt souverain français à 10 ans a crû de 70 points de base en France.
Par ailleurs, les placements obligataires et en titres d’OPC non monétaires ont vu leur valeur diminuer respectivement de 56 milliards d’euros et 10 milliards d’euros. Tous les types de placements enregistrent des investissements nets à l’exception des OPC monétaires (-4,3 milliards).
Depuis la fin du premier trimestre, des doutes s’étaient faits jour sur la croissance de l’économie française. Le PIB a stagné entre mars et juin et sa croissance ne devrait être que de 0,3 % pour le troisième trimestre. La publication de l’indice sur le climat des affaires pour le mois d’octobre semble néanmoins prouvé que la croissance résiste et même qu’elle pourrait être en hausse sur le 4ème trimestre. En effet, selon l’INSEE, au mois d(octobre, le climat des affaires en France s’améliore et atteint un plus haut depuis août 2011. L’indicateur atteint 101 et est donc à un niveau supérieur à sa moyenne de long terme (100).
Indicateur de climat des affaires France

Indicateur de retournement France

Lecture : quand la courbe est proche de +1 (resp. –1), le climat conjoncturel est favorable (resp. défavorable)
Sources : Insee
Selon une enquête trimestrielle de la Banque de France réalisée auprès d’entreprises de l’industrie, des services et du bâtiment sur leur accès au financement bancaire, l’accès au crédit serait resté facile au 3ème trimestre. Les PME ont effectué un peu moins de demandes de financement qu’au trimestre précédent. Les demandes de crédit des TPE sont souvent satisfaites, moins cependant pour les crédits de trésorerie. Les Entreprises de Taille Intermédiaires continuent de bénéficier d’un accès très aisé au crédit bancaire.
Au troisième trimestre 2015, la demande de nouveaux crédits de la part des PME a légèrement baissé par rapport au trimestre précédent, tant pour les crédits de trésorerie que d’investissement.
Pour les crédits de trésorerie, l’accès s’est un peu durci pour les PME : 74 % des PME obtiennent totalement ou en grande partie les crédits demandés (contre 76 % au deuxième trimestre). L’accès aux crédits d’investissement demeure à un niveau élevé : 92 % des PME obtiennent (en totalité ou à plus de 75 %) les financements souhaités.
Pour les TPE, la demande reste stable. L’accès au crédit de trésorerie des TPE baisse à 59 % (contre 65 % le trimestre précédent). L’obtention de crédits d’investissement diminue légèrement mais reste très large.

Au mois de septembre, le nombre total de créations d’entreprises a augmenté de 3,6% après deux mois de baisse, tous types d’entreprises confondus, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables). Les créations hors micro-entrepreneurs augmentent de 3,8 % contre une baisse de 1,6 % en août retrouvant leur tendance des mois passés (+1,6 % par mois en moyenne depuis octobre 2014). Les immatriculations de micro-entrepreneurs continuent de se redresser (+3,2 % après +0,7 %).
Le nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois continue de baisser de 4,3 % (en données brutes) par rapport aux mêmes mois un an auparavant, tous types d’entreprises confondus, du fait de la chute des immatriculations de micro-entrepreneurs (–23,5 %). Le commerce et la construction sont les secteurs contribuant le plus à cette baisse.
En données brutes, le nombre cumulé de créations durant les douze derniers mois baisse de 3,0 %. Ceci résulte du déclin des immatriculations de micro-entrepreneurs (–14,5 %), les créations des autres types d’entreprises continuant d’augmenter, y compris les sociétés (+3,4 %).Un peu moins de la moitié des créateurs est un micro-entrepreneur
* Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables Source : Insee, Sirene

La CFDT, la CGC-CFE et la CFTC ont signé un accord avec le MEDEF sur les complémentaires avec comme conséquence de reculer d’un an la possibilité de toucher sa retraite à taux plein entre 62 et 64 ans.
Un retraité qui pouvait partir à 62 ans devra attendre 63 ans pour toucher sa retraite complémentaire à taux plein; faute de quoi il subira un abattement 10 % la première année, de 10 % la seconde et 10 % peut-être avant de récupérer un taux plein à 65 ans. Une personne pouvant partir à la retraite à 64 ans subira un abattement de 10 % sur ses pensions complémentaires jusqu’à 65 ans. En revanche, un salarié restant en activité plus longtemps bénéficiera de bonifications. Les retraités modestes, exonérés de CSG ou bénéficiaires d’un taux réduit, ne seront pas concernés par ces décotes. Ce dispositif s’appliquera à partir du 1er janvier 2019.
Par ailleurs, le taux d’appel des cotisations passera de 125% à 127%. permettant un gain de 800 millions d’euros au lieu de 400 millions. Il est également prévu de créer une nouvelle cotisation patronale sur la tranche C (cadres uniquement) en 2016 permettant un gain de 120 millions par an.
In fine, le patronat accepte une augmentation de sa contribution de 700 millions d’euros quand Pierre Gattaz avait, au début de la négociation, refusé tout effort de la part des employeur.
En 2019, l’AGIRC et l’ARRCO fusionneront. La CGC a obtenu que « des négociations pour moderniser le statut de l’encadrement de 1947 soient ouvertes.. De plus, si elles n’aboutissent pas, les articles de la convention Agirc qui concernent les cadres pourront être pérennisées». Ces articles définissent le statut cadre ainsi que la cotisation prévoyance des cadres de 1,5% sur la tranche A.
L’OCDE vient de mettre en ligne son recueil de données économiques sur les Etats membres.
Le Club de l’Epargne salariale a publié sa 5ème enquête annuelle. Selon cette étude, 70 % des salariés et des dirigeants d’entreprises considèrent que le partage des profits est la mission la plus porteuse de l’épargne salariale. Pour les salariés l’épargne salariale est avant tout destinée à compléter la retraite, tout en constituant une réserve de précaution. Pour 43 %, c’est un complément de revenus pour leur retraite ; pour 43 % la constitution d’une réserve d’argent pour faire face à des dépenses imprévues. Pour les dirigeants, 90 % d’entre eux jugent que l’épargne salariale et la retraite complémentaire de type « article 83 » sont les moyens les plus efficaces pour la retraite de leurs salariés.Concernant les différents types de placements financiers, les dirigeants d’entreprises sont beaucoup plus experts et plus positifs sur les obligations qu’ils considèrent à 72 % comme un placement facile à gérer, et pour 83 % comme un placement sûr, alors que les salariés se montrent plutôt ignorants sur les différents types de placement financier.
6 salariés bénéficiaires sur 10 déclarent avoir investi dans leur épargne salariale au cours de la dernière année, se positionnant comme des investisseurs « actifs ». Les sommes versées représentent environ 10% du salaire net. Ces données restent stables depuis 2013.
Selon l’INSEE, au mois de septembre, l’indice des prix à la consommation (IPC) a baissé de 0,4 point après une hausse de 0,3 point en août. Corrigé des variations saisonnières, il baisse légèrement (–0,1 %) pour le deuxième mois consécutif. Sur un an, il est stable, comme en août.
Les principales contributions à la baisse de l’IPC en septembre proviennent du repli saisonnier des prix des services liés au tourisme après les vacances scolaires d’été et d’un nouveau recul des prix des produits pétroliers. À l’inverse, les prix des produits manufacturés se redressent à l’issue des soldes estivaux en métropole. Par ailleurs, les prix de l’alimentation augmentent du fait des produits frais.
L’indicateur d’inflation sous-jacente (ISJ) se replie légèrement sur le mois (–0,2 % en septembre après +0,1 % en août). Sur un an, il croît de 0,6 %, comme en août. L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) se replie également, diminuant de 0,4 % sur un mois après une hausse de même ampleur en août. Sur un an, il augmente légèrement (+0,1 %), comme le mois précédent.
Glissements annuels de l’indice des prix à la consommation (IPC) et de l’inflation sous-jacente (ISJ)

Le financement des retraites passe par une population active importante. C’est un des objectifs de l’Allemagne qui a décidé d’accueillir un nombre croissant d’immigrés. La France depuis une vingtaine d’années fait le chemin inverse en restreignant le flux migratoire. Le maintien d’un excédent naturel positif permet certes de se priver de l’apport de travail de la population immigrée. Néanmoins, d’ici 2020, la population active française baissera. Autre facteur avancé pour refuser l’immigration, le maintien d’un fort taux de chômage. Il n’est pas prouvé que les travailleurs immigrés concurrencent la population active résidente. Par ailleurs, les immigrés contribuent à la demande intérieure et paient des impôts ainsi que les taxes…
Au 1er janvier 2014, la France comptait 65,8 millions d’habitants hors Mayotte : 11,6 % d’entre eux sont nés à l’étranger, 8,9 % sont immigrés et 6,4 % sont de nationalité étrangère. Au cours des années 2006 à 2013, l’ensemble de la population résidant en France a augmenté de 2,6 millions de personnes, celle de nationalité française de 2,1 millions. Les immigrés, qui ne sont pas tous de nationalité étrangère, comptent 700 000 personnes en plus. Leur part dans la population s’est accrue de 0,8 point entre 2006 et 2014.
L’Insee a publié les données sur les soldes migratoires en 2013. Ainsi, en 2013, le solde migratoire a été positif de 33 000 personnes : 332 000 sont arrivées en France et 299 000 en sont parties. La France terre d’accueil est de plus en plus une terre de départ.
Le solde migratoire était de + 112 000 en 2006. Ce solde résulte de mouvements migratoires entre la France et l’étranger de trois catégories de personnes qui vivent en France : celles qui sont nées en France, les immigrés et les personnes nées françaises à l’étranger. Les travaux présentés ici visent à quantifier l’ensemble de ces mouvements sur la période 2006 à 2013. Outre l’analyse du solde migratoire, réalisée habituellement par le rapprochement des données du recensement et des données de l’état civil, cette méthode présente une exploitation nouvelle des recensements successifs pour estimer les flux d’entrées sur le territoire et par déduction les flux des sorties.
Les départs vers l’étranger des personnes nées en France se sont amplifiés depuis 2006, alors que leurs retours, moins nombreux, ont peu varié sur la période. Leur solde migratoire est ainsi négatif et a doublé sur la période : il est estimé à – 120 000 personnes en 2013 contre – 60 000 en 2006. Dans le même temps, le nombre d’entrées d’immigrés a progressé, mais à un rythme plus faible que leurs sorties du territoire, si bien que le solde migratoire des personnes immigrées, estimé à + 140 000 personnes en 2013, s’inscrit en léger recul par rapport à 2006 (+ 164 000). Enfin, les flux d’entrées et de sorties des personnes nées françaises à l’étranger sont plus faibles ; leur solde migratoire s’élève à + 13 000 en 2013.
Selon Eurostat, au deuxième trimestre 2015, le taux d’investissement des entreprises s’est élevé à 22,3% dans la zone euro, contre 22,0% au trimestre précédent. néanmoins, ce taux est encore éloigné de celui en vigueur avant la crise de 2008/2009. il atteignait alors plus de 24 %.
Selon Eurostat, le taux d’épargne des ménages a été quasiment stable à 12,8% dans la zone euro pour le deuxième trimestre ; il s’élevait à 12,7 % au premier trimestre. Le taux d’investissement des ménages est également quasi stable à 8,3% dans la zone euro contre 8,4% au trimestre précédent. Ces chiffres soulignent que l’économie européenne évolue sur un plateau depuis trois mois.
Selon la Banque de France, la demande de crédits aurait augmenté au mois de septembre. Pour les crédits aux entreprises, les banques indiquent une augmentation de la demande de crédits des PME et des grandes entreprises, tirée essentiellement par des opérations de fusion-acquisition. Les banques font en outre état d’une baisse de la marge sur les crédits de risque moyen. Pour les crédits à l’habitat et à la consommation, la demande de crédits à l’habitat augmente.

Au mois de juillet, les défaillances d’entreprise ont baissé de 0,3 %. Cette baisse n’empêche pas que le nombre cumulé sur un an reste à un niveau très élevé. En effet, selon la Banque de France, à la fin du mois de juin, le cumul sur 12 mois du nombre de défaillances s’est élevé à 63 202, soit au même niveau qu’en juin 2014. Les défaillances cumulées baissent dans le transport, l’information, le soutien aux entreprises, le commerce et l’industrie. En revanche, elles augmentent dans l’hébergement-restauration, les activités immobilières et la construction.
Les défaillances cumulées sur 12 mois augmentent de 0,9 % pour les microentreprises et reculent de 8,0% pour les autres PME et de 10,3% pour les ETI et grandes entreprises.
Les encours de crédits associés aux défaillances représentent environ 0,5 % du total des encours de crédit déclarés au Service central des Risques de la Banque de France.

Selon l’INSEE, au mois d’août, la production en volume a progressé dans l’industrie manufacturière de 2,2 % contre une baisse de 1,3 % en juillet. Elle augmente également dans l’ensemble de l’industrie avec une hausse de 1,6 % contre une baisse de 1,1 % en juillet).
Sur les trois derniers mois la production manufacturière diminue néanmoins de 0,4 %. Elle est stable dans l’ensemble de l’industrie.
Dans l’industrie manufacturière, la production des trois derniers mois progresse de 0,5 % par rapport aux trois mêmes mois de 2014. Elle augmente également dans l’ensemble de l’industrie (+0,6 %). Sur cette période, la production croît dans les industries extractives, énergie, eau (+1,5 %), les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (+1,2 %) et les industries agricoles et alimentaires (+1,4 %) ; elle progresse plus modérément dans les autres produits industriels (+0,3 %) et les matériels de transport (+0,2 %). En revanche, elle diminue nettement dans la cokéfaction et raffinage (–4,7 %).
Selon l’INSEE, au deuxième trimestre 2015, les prix des logements sur un an sont encore orientés à la baisse avec un recul de 2,2 %. Les prix des logements anciens se contractent de 2,7 % quand les prix des logements neufs augmentent de 2,4 %. Sur le seul deuxième trimestre, les prix sont quasi stables (+0,1 %) par rapport au trimestre précédent (données brutes). Les prix des logements anciens stagnent tandis que ceux des logements neufs augmentent de 0,8 %.
Du fait des faibles taux et de l’amélioration du contexte économique, les acheteurs seraient de retour. Selon une étude du réseau Century 21 reprise par Europe 1, jeudi 8 octobre 2015, dans l’ancien, les ventes seraient, au 3ème trimestre, en hausse de 18,4% par rapport à la même période l’an dernier.
Les investisseurs fuient les villes à loyers encadrés comme Paris et privilégient soit des villes de banlieues ou des villes non encadrées. Après plusieurs années difficiles, le secteur du bâtiment semble avoir touché le fond. Néanmoins, la reprise demeure fragile et la loi Allur demeure toujours un frein.
La Commission européenne a présenté, le 30 septembre dernier des mesures destinées à la création d’une Union des marchés de capitaux d’ici à 2019. Si d’indéniables progrès ont été enregistrés, les professionnels de la place dont L’AFA (Association française de l’assurance) et l’ANIA soulignent que les mesures annoncées ne permettent pas d’espérer une relance de l’investissement long en Europe et hypothèquent les chances de réussite du plan Juncker.
La Commission propose de créer une classe d’actifs dédiée au financement des infrastructures. Les projets éligibles devront respecter une vingtaine de critères rendant ainsi le traitement prudentiel de ces investissements complexe.
Si la Commission a assoupli les contraintes de la clause de transition actions de Solvabilité 2 concernant les investissements en actions non cotées, l’investissement en actions réalisé via des fonds d’investissement restera fortement pénalisé par les modalités d’application de cette clause.
Selon une étude menée par l’institut SMG Insight / YouGov pour Genworth Lifestyle Protection Insurance, près du quart (23%) des ménages français, soit plus de 5,8 millions de foyers, auraient moins de 10 euros après avoir payé leurs dépenses courantes : impôts, loyer, gaz/électricité, téléphone et nourriture. L’étude souligne également les Français sont dans une situation plus difficile que les Allemands – seulement 7% de la population adulte allemande dispose de moins de 10 euros par mois – et que les Espagnols – 10%.
Question : Environ quel montant vous reste-t-il personnellement à la fin du mois, c’est à dire une fois que vous déduisez les impôts, les dépenses pour votre logement, les factures et la nourriture?

Toujours selon cette étude 42% des Français sont d’accord avec l’affirmation suivante : « J’ai la plupart du temps du mal à tenir jusqu’à la fin du mois» ; chiffres de nouveau moins bons que pour l’Allemagne (24% sont d’accord avec cette affirmation) ou pour l’Espagne (27%).
1 foyer français sur 5 (20%) estime éprouver « toujours des difficultés » ou être« toujours en retard pour payer les factures, hypothèque, crédit automobile, prêts à la consommation et débit différé de carte bancaire ». Seulement 13% des Allemands et 17% des Espagnols sont d’accord avec cette affirmation.
Le manque d’argent disponible se reflète également dans les niveaux d’épargne assez bas. Plus d’un quart de la population française met de côté moins de 10 euros par mois (28%).
A la question « en cas de perte soudaine de revenus, combien de temps pourriez-vous vivre sur vos économies ? », 1 personne interrogée sur 5 (20%) répond ne pouvoir même pas tenir une semaine. Pour 18%, ils pourraient survivre financièrement jusqu’à un mois. Cette tendance est encore plus prononcée chez les femmes : près d’un quart d’entre elles (24%) ne tiendraient pas plus d’une semaine, contre 16% des hommes.
Question : Si vous perdiez vos revenus soudainement, combien de temps pensez-vous pouvoir vivre sur vos économies?

5% des personnes interrogées (moyenne sur l’ensemble des postes de dépenses) diminuent leurs frais de restaurants, sorties, loisirs, shopping, vacances et voyages. Les ménages réduisent également des postes de dépenses essentiels : plus d’une personne interrogée sur 5 (22%) limite sa consommation d’électricité, 19% leur consommation d’eau et 19% réduisent les dépenses de nourriture.
Question : Parmi les domaines suivants, quels sont ceux, le cas échéant, pour lesquels vous avez réduit vos dépenses au cours des 12 derniers mois afin de faire des économies ?
| Restaurant | 52% |
| Shopping (ex : vêtements, DVD) | 50% |
| Activités / sorties (ex : cinéma, zoo, théâtre) | 44% |
| Loisirs | 43% |
| Vacances | 41% |
| Voyages | 41% |
| Cadeaux de Noël, d’anniversaire ou autre occasion | 33% |
| Abonnements à des journaux ou magazines | 32% |
| Adhésion à des clubs (ex : club de sport, d’activités socio-culturelles…) | 25% |
| Souscriptions à des fournisseurs de médias et télécommunication (ex. TV par câble, haut-débit Internet, téléphonie mobile, etc.) | 23% |
| Consommation en électricité de votre foyer | 22% |
| Consommation en eau de votre foyer | 19% |
| Nourriture | 19% |
| Je n’ai réduit aucune dépense dans ces domaines | 11% |
| Autres | 1% |
| Préfère ne pas répondre | 6% |
Selon l’étude Genworth, près de 4 Français sur 10 (39%) estiment que leur situation financière va aller en s’aggravant au cours des 12 prochains mois.Seulement 18% des Français interrogés pensent que leur situation financière va s’améliorer, contre 28% en Allemagne et 40% en Espagne.
Cette étude qui ne reprend pas des données statistiques confirme néanmoins les données de l’INSEE. Ces dernières démontrent que l’effort d’épargne est concentré sur les 20 % les plus riches. Les Français les plus modestes sont en situation de désépargne. Il faut par ailleurs prendre en compte que les Français laissent de plus en plus d’argent sur leurs comptes courants. Il s’agit d’épargne. De même, les remboursements du capital des emprunts immobiliers est de l’épargne.
L’eurocroissance a eu le tort de naître au mauvais moment. les faibles taux d’intérêt et une bourse capricieuse ne permettent pas de garantir du rendement aux assurés qui décideraient de passer à l’euro-croissance. Il faut rappeler que l’euro-croissance est un fonds euros logé dans un contrat d’assurance-vie avec une garantie en capital à terme. En contrepartie de cette garantie différée (8 à 10 ans), l’assureur doit logiquement pouvoir améliorer le rendement grâce à une poche plus élevée de diversification. Près d’un an après le début de commercialisation, peu d’assurés ont franchi le pas.
Pour relancer le produit, le Ministère de l’Economie dans le prolongement du rapport Villeroy de Galhau étudie la possibilité de modifier les contrats euro-croissance.
Le Trésor a ainsi ouvert le 30 septembre une consultation publique sur la mise en place d’un « dispositif temporaire » afin de faciliter la commercialisation de ces contrats.
Le dispositif envisagé par le Trésor doit permettre aux assureurs d’accompagner « jusqu’à la fin 2018 » le lancement de l’euro-croissance « par le transfert de certains actifs en plus-values latentes des fonds euros vers les fonds euro-croissance, dans une proportion à déterminer ». Deux projets de décret en Conseil d’Etat sont soumis à consultation. La première option prévoit d’autoriser ces transferts « jusqu’à concurrence d’un plafond égal au produit du taux de plus-values latentes du fonds euros et de la valeur comptable des engagements transférés du fonds euros vers le fonds euro-croissance ». Dans la seconde solution, les transferts pourraient, notamment, être plafonnés à 10 % de la valeur totale des actifs du fonds euro-croissance.
En 2014, 559 293 personnes sont décédées en France, soit environ 11 000 décès de moins que chacune des deux années précédentes (hors Mayotte). Les décès de 2012 et 2013 ont été en effet les plus élevés de ceux observés depuis le début des années 1980 du fait du vieillissement de la population et d’épidémies de grippe plus fortes.
En moyenne, 1 530 personnes sont décédées chaque jour en 2014. La période estivale reste la plus clémente (1 440 personnes environ sont décédées quotidiennement de juin à août 2014) et la période hivernale la plus dure (1 600 décès par jour de janvier à mars 2014). La mortalité hivernale a été plus faible en 2014 : 1 760 personnes sont décédées en moyenne par jour en 2013 et 1 740 en 2012.
Les décès sont globalement peu nombreux durant l’enfance, à l’exception de l’année qui suit la naissance. En 2014, 2 500 nouveau-nés de l’année sont décédés avant leur premier anniversaire (1 400 décès de garçons et 1 100 décès de filles).
À chaque âge jusqu’à 83 ans, le nombre de décès masculins dépasse le nombre de décès féminins. C’est entre 20 et 29 ans que cet « excédent » des décès masculins est à son maximum, avec trois fois plus de décès d’hommes que de femmes. Entre 30 et 35 ans, on compte 2,5 décès masculins pour un décès féminin, et environ deux décès d’hommes pour un décès de femme entre 35 et 70 ans. Ce rapport diminue ensuite fortement, jusqu’à une quasi-égalité des décès de chaque sexe de 80 à 85 ans, puis il s’inverse ensuite : à 90 ans, on compte un décès d’homme pour deux décès de femmes, et ce déséquilibre s’accentue avec l’âge. Sur les 1 500 personnes qui ont atteint 100 ans courant 2014 et sont décédées cette même année, on compte près de cinq femmes pour un homme. Ce rapport atteint huit pour un parmi les décédés à 105 ans ou plus.
La mortalité infantile a fortement baissé entre 1950 et 2014 avec 13 fois moins de décès d’enfants de moins d’un an. La baisse des maladies infectieuses a été particulièrement importante dans les années 1950 (diffusion des antibiotiques et vaccinations). Ce repli des maladies infectieuses a bénéficié à tous les âges, avec un effet spectaculaire sur la mortalité infantile. Les décès d’enfants avant leur premier anniversaire étaient très nombreux en 1950 : 19 000 petits garçons et 13 700 petites filles nés en 1950 sont décédés durant l’année qui a suivi leur naissance. En 1970, ces décès étaient environ 2,5 fois moins nombreux qu’en 1950 (7 700 garçons et 5 600 filles). Au début des années 1990 ont été lancées en France des campagnes de sensibilisation à la mort subite du nourrisson. Aussi, la baisse des décès d’enfants de moins d’un an s’est poursuivie à un rythme rapide, avant de ralentir dans les années 2000.
Les décès entre 15 et 24 ans sont surtout dus à des morts violentes (accident de transports, suicide), qui touchent plus les jeunes hommes que les jeunes femmes. Les accidents de la route ont augmenté entre 1950 et 1970 et diminué à partir de 1974. Aussi, en 1970, on observe un surcroît des décès des hommes entre 17 et 24 ans plus important qu’en 1950. Ce surcroît masculin s’étend aux âges autour de 30 ans dans les années 1990, avec l’apparition du sida, qui a particulièrement touché les hommes à ces âges . 7 500 hommes et 2 600 femmes de 25 à 29 ans sont décédés en 1990, soit 2,9 hommes pour une femme, contre un ratio de 2,3 hommes pour une femme en 1970. Entre 1990 et 2014, ce ratio régresse légèrement et atteint 2,7.
En 1950, 32 % des décédés avaient moins de 60 ans contre 12 % en 2014
Les hommes comme les femmes ont bénéficié des progrès médicaux, notamment dans le domaine des maladies cardiovasculaires, ce qui a réduit la mortalité des adultes à chaque âge. Les décès ont donc lieu à un âge plus avancé aujourd’hui qu’il y a cinquante ans.
En 1950, les décès des hommes étaient les plus nombreux à 74 ans (8 100 décès) et à 78 ans pour les femmes (8 900 décès). En 2014, ce maximum est atteint à 87 ans pour les hommes (9 800 décès) et 92 ans pour les femmes (14 200 décès).
La part des décès avant 60 ans a fortement diminué : 32 % des décédés en 1950 avaient moins de 60 ans (37 % pour les décès masculins et 27 % pour les décès féminins), contre 12 % en 2014 (16 % pour les décès masculins et 8 % pour les décès féminins). La baisse a été forte entre 1950 et 1970 et plus modérée de 1970 à 1990. La diminution de la part des décès avant 60 ans a repris un rythme plus rapide de 1990 à 2014 pour les hommes. La baisse de la mortalité des nouveau-nés entre 1950 et 2014 a fortement contribué à cette évolution. En 1950, 6 % des décédés étaient des nouveau-nés, contre 0,5 % en 2014. Près de 3 % des décédés en 1950 avaient entre 15 et 29 ans contre moins de 1 % en 2014. La baisse des décès avant 60 ans s’explique donc par la réduction de la mortalité infantile, la baisse de la mortalité des jeunes et les progrès médicaux ayant permis de reculer l’âge au décès vers les très grands âges.
Les retraites comme depuis 2013 n’ont pas été revalorisées au 1er octobre 2015. La faible inflation et le plan d’économie de 50 milliards d’euros sont passés par là. Prochain rendez-vous 1er janvier 2016. la proximité des élections devraient délier les cordons de la bourse…..
La rémunération moyenne des dépôts et placements monétaires baisse à nouveau en août (0,39 %, après 0,46 % en juillet) du fait de la baisse des taux des livrets réglementés (0,80 % après 1,05 %) et des livrets ordinaires (0,60 %, après 0,72 %). Cette baisse s’explique par la baisse du taux du Livret A. Les banques ont décidé de suivre le mouvement et de réduire ainsi le coût de leurs livrets sachant qu’au regard des taux monétaires, le taux de 0,6 % peut apparaître encore élevé.
Dans sa note de conjoncture, l’INSEE reste optimiste tout en admettant que la croissance de l’économie française s’effectue en à-coups
Selon l’organisme statistique français, la croissance atteindrait +1,1 % en moyenne en 2015 contre 0,2 % en 2014. Pour le second semestre 2015 la croissance évoluerait au même rythme qu’au cours du premier. Le taux pourrait être de +0,2 % au troisième trimestre puis +0,4 % au quatrième trimestre. Comme l’an dernier, le PIB augmenterait donc moins en France qu‘en moyenne dans la zone euro (+1,6 % après +0,9 %). Le point noir reste toujours l’investissement surtout dans le secteur de la construction. L’INSEE table sur des créations d’emploi dans le secteur marchand avec à la clef une stabilisation du chômage d’ici la fin de l’année. Le taux de chômage se stabiliserait à 10,3 %.
25 000 créations de postes sont attendues au deuxième semestre. Au total, il y aurait 41 000 créations de postes en 2015 contre – 63 000 en 2014.
Comme en 2014, l’emploi dans le secteur non marchand serait en hausse nettement (+55 000), en grande partie du fait des contrats aidés (+35 000). Au total, l’emploi progresserait de 116 000 postes en 2015 (après +24 000 en 2014).
L’inflation à fin décembre ne devrait pas dépasser 0,3 % mais l’inflation sous-jacente est en augmentation du fait de la dépréciation de l’euro qui renchérit le coût des importations. L’inflation sous-jacente serait de 0,7 % en fin d’année.
Pour l’INSEE, le pouvoir d’achat et la consommation retrouvent du dynamisme en 2015, au plus haut depuis 2007. Les salaires nominaux augmenteraient en 2015 sur le même rythme qu‘en 2014 (+1,6 %). En 2015, le pouvoir d‘achat du revenu des ménages augmenterait de +1,7 % après +1,1 % en 2014 et –0,1 % en 2013. C’est la plus forte hausse depuis 2007.
Après la forte hausse du premier trimestre (+0,9 %), la consommation des ménages a stagné au deuxième trimestre.. Portée par les gains de pouvoir d’achat, elle devrait augmenter de 0,4 % par trimestre. Sur l’ensemble de l’année, la consommation des ménages progresserait de 1,6 % après 0,6 % en 2014. Le taux d‘épargne devrait rester stable autour de 15,2 %.
La construction de logement continuerait de peser sur la croissance mais l’investissement des entreprises pourrait enfin être enfin en hausse.
Les ventes de logements neufs augmentent depuis la fin de l’année 2014, tout comme le nombre de permis de construire, qui a touché un point bas début 2015, se redresse depuis lors, notamment pour les logements individuels. Néanmoins compte tenu des délais de production dans le secteur, l’investissement des ménages devrait encore reculer au second semestre mais la baisse s‘atténuerait (–1,0 % puis –0,6 %, après –1,5 % au deuxième trimestre).
Le taux de marge s‘est nettement amélioré en début d’année grâce au CICE, au Pacte de responsabilité et à la baisse du cours du pétrole et enfin, les conditions de financement externes se sont encore assouplies.
Ainsi, après une légère hausse au deuxième trimestre (+0,3 %), l’investissement des entreprises accélèrerait modérément au second semestre (+0,5 % puis +0,6 %). Sur un an, il augmenterait de 2,1 % fin 2015, contre +0,3 % fin 2014.
Le Gouvernement a présenté, le 30 septembre, en Conseil des Ministre le projet de loi de finances pour 2016. Pas de révolution si ce n’est la confirmation de quelques promesses faites durant l’été en particulier en ce qui concerne l’impôt sur le revenu.
Le projet de loi de finances pour 2016 ne déroge pas aux précédents et se solde par un déficit qui s’élève à 72 milliards d’euros. Depuis le dernier excédent budgétaire, la France a accumulé 41 budgets successifs en déficit. La France est et restera un des plus mauvais élèves de la zone euro. Il y a une incapacité structurelle de la France à rétablir ses comptes publics. Depuis plus de 40 ans, nous vivons en déficit que la conjoncture soit bonne ou mauvaise. Le dernier excédent date de 1974.
Les hypothèses économiques
Le Gouvernement a retenu des hypothèses modérément optimistes. Le taux de croissance prévu pour 2016 est de 1,5 % ce qui le place dans le haut de la fourchette des prévisions des différents instituts économiques.
Par ailleurs, le Gouvernement retient pour 2016 un taux d’inflation de 1 % contre 0,1 % en 2015.
La consommation devrait, selon Bercy, progresser un peu moins vite en 2016 que cette année, 1,7 % contre 1,8 %. En revanche, une nette reprise de l’investissement est attendue par les pouvoirs publics avec une hausse de 4,9 %. Ils prévoient une moindre croissance des exportations et des importations.
Les grandes données budgétaires
Le déficit budgétaire serait ramené de 3,8 à 3,3 % du PIB ce qui constitue une marche importante à franchir. En Effet, ces dernières années, les réductions d’une année sur l’autre ont porté de 0,1 à 0,3 points.
Evolution du déficit
Les dépenses publiques seraient en baisse passant de 55,8 à 55,1 % du PIB quand les prélèvements obligatoires reculeraient de 44,6 à 44,5 % du PIB.
Le Gouvernement prévoit une dette publique en légère augmentation passant de 96,3 à 96,6 % du PIB de 2015 à 2016 mais selon l’INSEE, elle a déjà dépassé 97,2 % du PIB au 30 juin 2015.
Les dépenses nettes du budget de l’Etat s’élèveront, en 2016, à 374,8 milliards d’euros contre 367,6 milliards d’euros dans la loi de finances pour 2015. Les recettes seraient de 301,7 milliards d’euros. Le solde budgétaire serait dans ces conditions de 72 milliards d’euros contre 73 milliards d’euros en 2015.
L’impôt sur le revenu devrait rapporter 72,3 milliards d’euros, l’impôt sur les sociétés 32,9 milliards d’euros et la taxe sur la valeur ajoutée 144,7 milliards d’euros. La taxe sur les produits énergétiques devrait rapporter 15,6 milliards d’euros.
Le Gouvernement bénéficie à plein de la baisse des taux d’intérêt qui permet de maintenir le service de la dette à 44,5 milliards d’euros soit le même montant qu’en 2015.
Les dépenses de pension de l’Etat restent stables à 46,1 milliards d’euros.
Plusieurs missions de l’Etat enregistrent des baisses de crédits : l’agriculture, l’aide publique au développement, les anciens combattants, l’écologie, l’égalité des territoires et le logement, la recherche et l’enseignement supérieur et le travail. Les missions suivantes bénéficient en revanche d’une augmentation de leurs crédits : la défense, la culture, l’enseignement secondaire, la sécurité.
Le nombre d’emplois d’Etat augmentera de 8 304 en 2016 contre une baisse de 1 177 en 2015. L’éducation nationale, la défense et la justice bénéficient de la création de nouveaux postes de fonctionnaires.
Le projet de loi comprend de nombreuses mesures déjà annoncées dont l’allègement de l’impôt sur le revenu de 2 milliards d’euros.
L’allègement de l’impôt sur le revenu passe par la revalorisation de la décote. Sa limite d’application (exprimée en impôt avant décote) est portée de 1 135 € à 1 553 € pour les célibataires et de 1 870 € à 2 560 € pour les couples. Le gain moyen par foyer est évalué par Bercy à 252 €.
Le Gouvernement a prévu d’actualiser le barème de l’impôt de 0,1 % soit le taux d’inflation prévu pour 2015.
Le Gouvernement entend également généraliser la déclaration en ligne et instituer la retenue à la source pour l’impôt sur le revenu qui interviendrait en 2018.
Le projet de loi de finances intègre plusieurs mesures en faveur des PME qui avaient été annoncées dans le cadre du pacte de responsabilité en 2014
Selon l’INSEE, les dépenses de consommation des ménages en biens ont augmenté de 0,3 % en juillet après une hausse de 0,4 % en juin. en août, elles sont, revanche restées stables. En juillet, la consommation est tirée par les dépenses d’énergie (+1,5 %), d’habillement (+2,0 %) et d’équipement du logement (+2,1 %) ; cependant les achats d’automobiles reculent (–1,3 %). En août, les évolutions de plus faible ampleur pour la plupart des biens se compensent. La consommation mesurée sur les trois derniers mois progresse de 0,7 % par rapport aux trois mois précédents. D’août 2014 à août 2015, la hausse est de 2,2 %.
Selon la Banque de France, l’encours de crédit à la consommation aux ménages (particuliers et entrepreneurs individuels) poursuit sa hausse en France à un rythme annuel proche de 2% depuis octobre 2014 (+2,1% en juin 2015). Cette hausse demeure modérée mais constitue un point positif pour la bonne tenue de la consommation en France. Il faut souligner que la reprise du crédit à la consommation est inférieure dans notre à celle constatée au sein de la zone euro. Il y a une méfiance persistante chez les Français pour le crédit à la consommation qui a connu ses grandes heures dans les premières années 2000.
Le crédit à la consommation progresse également en Italie (+10,3%), en Espagne (+1,7%) et en Allemagne (+1,7%). Les taux d’intérêt des prêts amortissables français demeurent sensiblement inférieurs à ceux observés dans la zone euro (4,4% contre 6,0%). La croissance des crédits de trésorerie aux seuls particuliers (+2,6%) est tirée par tous les types de prêts, hormis les crédits renouvelables, qui continuent à se contracter.
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| Taux d’intérêt au sens étroit des crédits renouvelables et découverts | ||
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| Taux d’intérêt au sens étroit et frais moyens sur les crédits amortissables | |
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Mode de distribution des crédits renouvelables (hors banques en ligne et autres types d’établissement) ![]() |
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| France, part dans l’encours total de crédit renouvelable | |
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Canal bancaire2011-Q12011-Q22011-Q32011-Q42012-Q12012-Q22012-Q32012-Q42013-Q12013-Q22013-Q32013-Q42014-Q12014-Q22014-Q32014-Q42015-Q12015-Q230%35%40%45%50%55%60%
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Etablissements spécialisés (crédits à la consommation)2011-Q12011-Q22011-Q32011-Q42012-Q12012-Q22012-Q32012-Q42013-Q12013-Q22013-Q32013-Q42014-Q12014-Q22014-Q32014-Q42015-Q12015-Q230%35%40%45%50%55%60%2013-Q1Etablissements spécialisés (crédits à la consommation): 53,79
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| Compléments |
La Banque de France vient de communiquer le taux de croissance des dépôts à vue des agents économiques. Cette croissance se ralentit dooucement après une augmentation quasi continue entre juillet 2014 et juillet 2015. Le taux de croissance a été de 14,6 % contre 15,9 % en juillet 2015 et 3,9 % en juillet 2014).
La croissance des dépôts à terme inférieur à 2 ans se fait moins forte (+ 4,6 %, après + 9,1 %) tandis que la décollecte des comptes sur livret (- 1,7 %, après – 1,8 %) et celle des titres d’OPC monétaires (- 3,8 %, après – 3,0 %) se poursuivent.
Au total, la hausse des placements monétaires des résidents auprès des institutions financières monétaires françaises fléchit en août (+ 4,0 %, après + 4,9 % en juillet). Après prise en compte des engagements et avoirs monétaires bruts vis-à-vis du reste de la zone euro, la composante française de l’agrégat M3 ralentit également (+ 4,8 %, après + 5,5 %).
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La confiance des ménages est à nouveau en hausse après cinq mois de stabilité. Selon l’INSEE, l’indicateur qui la synthétise augmente de 3 points et atteint 97, son plus haut niveau depuis octobre 2007. Mais il demeure cependant inférieur à sa moyenne de longue période (100).
En septembre, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle, passée et future, s’améliore. Les soldes correspondants gagnent respectivement 2 et 3 points. Toutefois, ils restent en dessous de leur moyenne de longue période.
De même, les ménages sont plus nombreux qu’en août à considérer comme opportun de faire des achats importants : le solde correspondant gagne 4 points en septembre et continue de s’élever au-dessus de sa moyenne de long terme.
En septembre, l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne se redresse nettement : le solde sur leur capacité d’épargne actuelle regagne 5 points et celui concernant leur capacité d’épargne future augmente de 9 points. Ces deux soldes repassent ainsi au-dessus de leur moyenne de long terme.
Après une chute en août, le solde d’opinion concernant l’opportunité d’épargner rebondit (+14 points) et retrouve son niveau du début de l’été. Cependant, il demeure inférieur à sa moyenne de longue période.
Indicateur synthétique de confiance des ménages

Le Gouvernement a présenté le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2016.
Le déficit du régime général poursuit sa lente réduction. Il s’élèvera en 2015 à -9 milliards d’euros
et -12,8 milliards d’euros avec le Fond de Solidarité Vieillesse contre respectivement 10,5 et 13,2 milliards d’euros en 2014. En 2016, le déficit du régime général serait de 6 milliards d’euros et de 9,7 milliards d’euros avec le FSV.
L’assurance-maladie devrait être déficitaire de 6,2 milliards d’euros, la caisse nationale d’allocations familiales devrait être en perte de 800 millions d’euros quand celle des accidents du travail devrait dégager une excédent de 500 millions d’euros.
La branche vieillesse du régime général pourrait être en équilibre en 2016 ce qui serait une première depuis 2004. Le report de l’âge de la retraite à 62 ans, les hausses de cotisations et le gel des retraites ont contribué à cette amélioration. En revanche, le Fonds de Solidarité Vieillesse devrait dégager une perte de 3,7 milliards d’euros en 2016 soit un niveau équivalent à celle de 2015.
Le Gouvernement a présenté jeudi 24 septembre 2015 le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2016. Ce projet comporte en autre pour les retraités un plafonnement des hausses des cotisations aux complémentaires santé avec un étalement de la hausse sur trois à cinq ans.
Après l’annonce du retour à l’équilibre des comptes de l’assurance-vieillesse pour 2016, Philippe Crevel a été interrogé par la rédaction de France Info le jeudi 24 septembre 2015
Depuis 2004, la branche vieillesse de la Sécurité sociale est en déficit. Elle pourrait enregistrer un léger excédent en 2016. Cette amélioration est imputable aux mesures prises ces dernières années. Le report de l’âge de départ à la retraite joue désormais à plein. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que depuis 2012, les cotisations retraite sont en hausse. Par ailleurs, les pensions du régime général sont gelées depuis 2013.
Cette amélioration risque d’être temporaire du fait de l’évolution de la démographie et tant que la croissance reste faible. Le Conseil d’Orientation des Retraite avait, au mois de juin dernier, souligné que le retour à l’équilibre de l’assurance-vieillesse en 2020 était moins que certain.
Par ailleurs, si le régime de base pourrait revenir à l’équilibre, tel n’est pas le cas des régimes complémentaires. La négociation doit se rouvrir à la mi-octobre afin de prendre des décisions qui pourraient être assez douloureuses.
L’INSEE vient de publier son indicateur sur le climat des affaires. Il est resté stable en septembre. L’indicateur se maintient ç un niveau correspondant à sa moyenne de long terme (100). Le climat progresse de deux points dans le commerce de détail et d’un point dans l’industrie. Il perd un point dans le bâtiment, deux points dans les services et quatre points dans le commerce de gros.
L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie reste dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable.
Indicateur de climat des affaires France

Sources : Insee, enquêtes de conjoncture
Indicateur de retournement France

Lecture : quand la courbe est proche de +1 (resp. -1), le climat conjoncturel est favorable (resp. défavorable)
Sources : Insee, enquêtes de conjoncture
Les taux des crédits destinés aux entreprises sont toujours orientés à la baisse. Cela pourrait permettre une reprise de l’investissement. Affaire à suivre

Les mois se suivent et se ressemblent. En effet, le Livret A signe un cinquième mois consécutif de décollecte au mois d’août. Elle atteint 410 millions d’euros. Depuis le début de l’année, la décollecte est de 3,8 milliards d’euros pour le Livret A et de 4,06 milliards d’euros en prenant en compte le LDD. L’encours du Livret A s’élève désormais à 259,2 milliards d’euros contre 259,6 milliards d’euros en juillet.
Cette décollecte était attendue compte tenu de la baisse du taux de rendement à 0,75 %, taux qui constitue un nouveau record historique. Il n’en demeure pas moins que le mois d’août n’est pas très représentatif du fait que de nombreux épargnants sont en vacances et qu’un certain nombre d’agences bancaires sont fermées. En règle générale, le niveau faible des mouvements sur les livrets aboutissaient à une collecte positive. Cette année, l’effet taux aura eu raison de l’effet vacances.
L’instant de vérité devrait intervenir au mois de septembre. En effet, la conjonction, rentrée scolaire, versement du dernier tiers de l’impôt sur le revenu et baisse du taux du Livret A devrait se traduire par d’importants retraits peu compensés par des versements.
Même si l’impact réel est faible voire nul après prise en compte de l’inflation, les Français réagissent rapidement et fortement aux variations de taux du Livret A.
Après la révélation d’une fraude technique aux tests anti-pollution, le cours de l’action Volkswagen a perdu 17 % lundi 21 septembre. Cette fraude pourrait aboutir à une amende de 18 milliards d’euros pour le seul continent américain. Les éléments immatériels comme la réputation, l’honnêteté pèsent de plus en plus lourds dans le cours des actions.
Une entreprise peut-elle se relever d’un tel scandale ?
Quelques précédents :
Le 14 janvier 1990 après la découverte de traces de Benzène dans douze bouteilles de Perrier aux Etats-Unis, l’entreprise annonce, par mesure de sécurité, le retrait de 72 millions de bouteilles du marché. L’événement prend alors de l’ampleur et Perrier détruira en tout quelque 280 millions de bouteilles dans le monde. Les résultats pour Perrier sont catastrophiques avec une baisse de 35% du nombre de bouteille écoulée dans l’année par rapport à 1989. Perrier sera racheté deux ans plus tard par Nestlé.
Affaire Kerviel Société Générale : les 19 et 20 janvier 2008, le cours de l’action de la Société Générale perd plus de 60 % de sa valeur après la révélation qu’un trader avait engagé et perdu plus de 4 milliards d’euros. Cette affaire a affaibli la banque mais qui a su jusqu’à maintenant conservé son indépendance et renoué avec les bénéfices. L’action n’a jamais retrouvé sa valeur d’avant mais la crise financière est passée par la. Avant Kerviel, l’action évoluait autour de 100 euros.
Affaire BNPPARIBAS : au mois de juin 2014, BNPPARIBAS écope d’une amende record de 6,45 milliards d’euros au Trésor Américain pour avoir enfreint l’embargo avec l’Iran. Les sanctions ont entraîné la chute du cours de 20 % avant même leur annonce officielle. Elles ont abouti à effacer une année de bénéfice. Un an après cette sanction, le cours de l’action BNPPARIBAS a retrouvé son niveau
Quelles conséquences financières de l’affaire des tests anti-pollution pour Volkswagen ?
Premier effet : l’entreprise devra payer une amende : 18 milliards de dollars ; cela représente près de deux ans de bénéfices. C’est une sanction lourde.
Compte tenu du chiffra d’affaire, 200 milliards d’euros, cela ne devrait pas trop ralentir les programmes d’investissement.
deuxième effet : la valeur de l’action devrait être affaiblie pour plusieurs mois.
Il y a peu de risques que les actionnaires quittent le navire.
Volkswagen a plutôt un actionnariat stable :
Troisième effet : l’impact sur les ventes :
Tout dépend de la communication et de l’ampleur du scandale qui pourrait concerner d’autres entreprises du secteur.
Il est évident que sur des marchés très concurrentiels et dans des pays où les questions de morales sont importantes (Etats-Unis), il peut y avoir un effet. L’image de marque de l’entreprise pourrait être durablement affectée d’autant plus qu’elle reposait sur les notions de rigueur, de sérieux.
Quatrième effet : la notoriété de la marque est entamée. Il faut du temps pour reconstruire.
Selon l’INSEE, au mois d’août, le nombre total de créations d’entreprises a diminué de 1 % tous types d’entreprises confondus, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. Le nombre de créations hors micro-entrepreneurs se replie de 2 % pour la première fois depuis octobre 2014. Cependant, les immatriculations de micro-entrepreneurs se redressent légèrement (+0,5 %).
En données brutes, le nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois diminue de 2,0 % par rapport aux mêmes mois un an auparavant, tous types d’entreprises confondus, dont –22,2 % pour les micro-entrepreneurs seuls. La construction et le commerce sont les secteurs qui contribuent le plus à cette baisse.
En données brutes, le nombre cumulé de créations durant les douze derniers mois diminue (–2,4 %). Ceci est dû au déclin des immatriculations de micro-entrepreneurs (–11,8 %). En revanche, les créations des autres types d’entreprises continuent d’augmenter, y compris les sociétés (+3,3 %).
Un peu moins d’un créateur sur deux est micro-entrepreneur En août 2015, en données brutes, 46,1 % des créations répertoriées sont des demandes d’immatriculation de micro-entrepreneurs.
Le Conseil d’Orientation des Retraites travaille sur la question du cumul emploi-retraite en France. Il apparaît que de plus en plus de Français continuent de travailler une fois à la retraite. Baisse du pouvoir d’achat des retraités, mais aussi appétence personnelle constituent les raisons de ce phénomène. Le durcissement du régime en 2014 ne devrait pas modifier la donne.
Quelque 350.000 retraités du régime général (+ 4,4 % en un an) cumulaient leur pension avec un revenu issu d’une activité dans ce même régime, auxquels s’ajoutaient 53.800 indépendants, affiliés au RSI commerçants (33.200, + 11 %) ou au RSI artisans (20.600, + 10,8 %).
Ce total de 405.000 ne prend pas en compte les retraités d’un régime cumulant leur pension avec les revenus d’une activité découlant d’un autre régime de retraite. L’Insee, décompte de son côté 452.000 personnes de plus de 55 ans cumulant un emploi et une pension de retraite en 2013. Ce deuxième total n’inclut toutefois pas les anciens fonctionnaires qui cumulent pensions et emplois, une donnée non disponible dans la statistique publique. La France comptant 15 millions de retraités, les cumulards sont donc très minoritaires. La Caisse nationale d’assurance-vieillesse (Cnav) évalue que seuls quelque 3 % des retraités du régime général travaillent.
Le décollage du cumul emploi/retraite est intimement lié à l’assouplissement des conditions en 2009. La moitié des retraités qui travaillent sont, par ailleurs, motivés par le fait que leur pension « ne suffit pas pour vivre aujourd’hui », e
Le cumul emploi-retraite concerne un peu plus souvent les hommes et, sans surprise, les personnes se déclarant en bonne santé. Fort logiquement, i ce sont les cadres qui sont les plus cumulards. Il y a une surreprésentation parmi les professions intermédiaires et supérieures : « Ces catégories connaissent des taux de remplacement retraite-salaire plus faibles et peuvent aussi bénéficier d’opportunités accrues de cumul », car leurs compétences sont plus recherchées, note l’Insee. Les emplois non salariés, en particulier de commerçants, professions libérales, agriculteurs ou artisans, sont également surreprésentés : ils regroupent 30 % des sexagénaires cumulant emploi et retraite, contre 14 % des actifs occupés de 50 à 59 ans.
La très grande majorité, 75 %, des retraités occupant un emploi salarié travaille à temps partiel.
Le phénomène devrait continuer de se développer : l’étude Insee de juin 2013 pointait ainsi que 19 % des 50-59 ans affirmaient envisager de travailler pendant leur retraite, dont plus de la moitié (56 %) pour des raisons financières
Après une forte baisse en juillet, de 0,4 % au mois d’août, l’indice des prix à la consommation (IPC) s’est élevé à 0,3 %. Corrigé des variations saisonnières, il se replie de 0,1 % sur un mois. Sur un an il est stable, après +0,2 % en juillet.
En août, les principales contributions à la hausse de l’IPC proviennent du rebond saisonnier des prix des produits manufacturés après les soldes estivaux sur le territoire métropolitain et de l’augmentation, également saisonnière, des prix de certains services lors des congés d’été. Ces hausses sont en partie compensées par un nouveau recul des prix des produits pétroliers et par le repli, habituel en cette période de l’année, des prix des produits frais.
A quelques semaines de la reprise des négociations entre partenaires sociaux, les comptes 2014 de l’AGIRC et de l’ARRCO soulignent bien qu’il y a un problème. Le déficit global de l’ARRCO est passé de 405 millions d’euros en 2013 à 1,124 milliard d’euros en 2014. Le solde de l’AGIRC est négatif de 2,006 milliards d’euros en 2014 contre 1,242 milliard d’euros en 2013. Sans surprise par rapport aux simulations réalisées au printemps, les réserves de l’ARRCO pourraient être épuisées en 2027 et celles de l’AGIRC en 2018.
Conscients du problème, les partenaires sociaux, gestionnaires des deux régimes, devraient se rencontrer le 16 octobre prochain pour trouver des solutions
Est-ce le signe d’une reprise de l’investissement, l’effet de la baisse des taux, mais il n’en demeure pas moins qu’au mois de juillet, selon la Banque de France, l’endettement des sociétés non financières augmente de 3,9 % en rythme annuel, après 3,7 % en juin. Le taux de croissance annuel du financement de marché des sociétés non financières s’établit à 4,4 % sur un an et celui des emprunts bancaires atteint 3,6 %, après respectivement 4,1 % et 3,4 % en juin. Au total, l’endettement des sociétés non financières augmente de près de 54 milliards en un an. Le coût moyen du financement par titres de dette recule en juillet, après les tensions sur l’ensemble des marchés financiers européens du mois de juin.
| Financement des sociétés non financières |
| (Encours et flux non cvs en milliards d’euros, taux de croissance et taux d’intérêt en %) |
Taux de croissance annuel, par mode de financement (en %) ![]() |
Coût moyen du financement (en %) ![]() |
| (* Cliquez ici pour voir l’image seule) | (* Cliquez ici pour voir l’image seule) |
| Source et calculs : Direction Générale des Statistiques | |
selon l’INSEE, au mois de juillet, la production en volume baisse de nouveau dans l’industrie manufacturière de 1,0 % après –0,6 % en juin. Elle diminue également dans l’ensemble de l’industrie –0,8 % après 0,0 % en juin
La production manufacturière des trois derniers mois diminue de 0,7 % ainsi que dans l’ensemble de l’industrie (–0,6 %). Sur un an, la production manufacturière augmente (+0,6 %). Elle augmente également dans l’ensemble de l’industrie (+0,7 %).
Selon l’INSEE, au mois d’août, la confiance des ménages est restée stable. L’indicateur qui la synthétise se situe à 93, en dessous de sa moyenne de longue période (100). Il est quasi stable à ce niveau depuis février 2015. Pas d’amélioration mais pas de dégradation, les consommateurs perçoivent bien que les incertitudes sont importantes.
En août, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle, tant passée que future, est stable. Les deux soldes correspondants demeurent nettement en dessous de leur moyenne de longue période.
Les ménages sont quasiment aussi nombreux qu’en juillet à considérer comme opportun de faire des achats importants : le solde correspondant gagne 1 point en août et se maintient au-dessus de sa moyenne de longue période.
L’épargne a un peu moins la cote. Au mois d’août, l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle est quasi stable (–1 point), proche de sa moyenne de long terme. En revanche, ils sont plus pessimistes sur leur capacité d’épargne future : le solde d’opinion correspondant diminue de 3 points. Il repasse par conséquent en dessous de sa moyenne de long terme. Une proportion nettement moindre de ménages estiment qu’il est opportun d’épargner : le solde correspondant chute de 10 points. Déjà inférieur à sa moyenne de long terme, il s’en écarte plus largement.
Indicateur synthétique de confiance des ménages

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