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La confiance des ménages a un petit coup de mou en octobre

Après avoir atteint en septembre son plus haut niveau depuis octobre 2007, la confiance des ménages baisse légèrement d’un point en octobre. Il s’élève à 96 et demeure inférieur à sa moyenne de longue période (100) ; rien d’inquiétant, simplement une pause après un très bon mois de septembre.

Selon l’INSEE, en octobre, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée s’améliore de nouveau : le solde correspondant gagne 2 points et se trouve ainsi à son plus haut niveau depuis novembre 2010. En revanche, leur opinion concernant leur situation financière personnelle future s’infléchit à nouveau : le solde correspondant perd 3 points. Ces deux soldes restent en dessous de leur moyenne de longue période.

Après une nette hausse en septembre, la proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants  diminue : le solde correspondant recule de 6 points en octobre et revient ainsi à son niveau d’août. Il demeure néanmoins légèrement au-dessus de sa moyenne de long terme.

Après une nette amélioration en septembre, l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne se dégrade : le solde sur leur capacité d’épargne actuelle baisse de 5 points et revient ainsi à sa moyenne de long terme ; celui concernant leur capacité d’épargne future diminue de 3 points, mais reste un peu au-dessus de sa moyenne de long terme.

Le solde d’opinion concernant l’opportunité d’épargner est quasi stable (–1 point). Il demeure inférieur à sa moyenne de longue période.

Indicateur synthétique de confiance des ménages

Indicateur synthétique de confiance des ménages

L’encours de l’assurance-vie et mixte au deuxième trimestre 2015

Au second trimestre 2015, l’encours des placements financiers assurance-vie et mixte soit 1967 milliards à fin juin 2015  baisse de 57 milliards d’euros  soit -2,8 %, après une hausse de 105 milliards d’euros le trimestre précédent (+5,5 %).

La chute des bourses à partir du mois d’avril explique cette évolution avec en outre avec un effet de valorisation négatifs des obligations en portefeuille observés dans un contexte de remontée des taux d’intérêt. La Banque de France souligne que le taux de l’emprunt souverain français à 10 ans a crû de 70 points de base en France.

Par ailleurs,  les placements obligataires et en titres d’OPC non monétaires ont vu leur valeur diminuer respectivement de 56 milliards d’euros et 10 milliards d’euros. Tous les types de placements enregistrent des investissements nets à l’exception des OPC monétaires (-4,3 milliards).

Bon pour le moral, le climat des affaires est en hausse !

Depuis la fin du premier trimestre, des doutes s’étaient faits jour sur la croissance de l’économie française. Le PIB a stagné entre mars et juin et sa croissance ne devrait être que de 0,3 % pour le troisième trimestre. La publication de l’indice sur le climat des affaires pour le mois d’octobre semble néanmoins prouvé que la croissance résiste et même qu’elle pourrait être en hausse sur le 4ème trimestre. En effet, selon l’INSEE, au mois d(octobre, le climat des affaires en France s’améliore et atteint un plus haut depuis août 2011. L’indicateur atteint 101 et est donc à un niveau supérieur à sa moyenne de long terme (100).

Le climat progresse de trois points dans les services et d’un point dans le commerce de détail. Il perd un point dans le bâtiment et dans l’industrie.
L’indicateur de retournement reste dans la zone favorableL’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie reste dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable.

Cette progression est un bon signe pour la croissance du 4ème trimestre.

Indicateur de climat des affaires France

Indicateur de climat des affaires France

Indicateur de retournement France

Indicateur de retournement France

Lecture : quand la courbe est proche de +1 (resp. –1), le climat conjoncturel est favorable (resp. défavorable)

Sources : Insee

L’accès des entreprise aux crédits reste correct

Selon une enquête trimestrielle de la  Banque de France réalisée  auprès d’entreprises de l’industrie, des services et du bâtiment sur leur accès au financement bancaire, l’accès au crédit serait resté facile au 3ème trimestre. Les PME ont effectué un peu moins de demandes de financement qu’au trimestre précédent. Les demandes de crédit des TPE sont souvent satisfaites, moins cependant pour les crédits de trésorerie. Les Entreprises de Taille Intermédiaires continuent de bénéficier d’un accès très aisé au crédit bancaire.

Au troisième trimestre 2015, la demande de nouveaux crédits de la part des PME a légèrement baissé  par rapport au trimestre précédent, tant pour les crédits de trésorerie que d’investissement.
Pour les crédits de trésorerie, l’accès s’est un peu durci pour les PME  : 74 % des PME obtiennent totalement ou en grande partie les crédits demandés (contre 76 % au deuxième trimestre). L’accès aux crédits d’investissement demeure  à un niveau élevé : 92 % des PME obtiennent (en totalité ou à plus de 75 %) les financements souhaités.
Pour les TPE, la demande reste stable. L’accès au crédit de trésorerie des TPE baisse à 59 % (contre 65 % le trimestre précédent). L’obtention de crédits d’investissement diminue légèrement mais reste très large.

Les taux des crédits aux entreprises ont continué de baisser au 3ème trimestre

Selon la Banque de France, les taux des crédits aux entreprises entre avril et juillet ont poursuivi leur mouvement de baisse et atteignent des niveaux historiquement bs
Taux des crédits aux entreprises

Septembre a souri à la création d’entreprise

Au mois de septembre, le nombre total de créations d’entreprises a augmenté de 3,6% après deux mois de baisse, tous types d’entreprises confondus, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables). Les créations hors micro-entrepreneurs augmentent de 3,8 % contre une baisse de 1,6 % en août retrouvant leur tendance des mois passés (+1,6 % par mois en moyenne depuis octobre 2014). Les immatriculations de micro-entrepreneurs continuent de se redresser (+3,2 % après +0,7 %).

Le nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois continue de baisser de 4,3 % (en données brutes) par rapport aux mêmes mois un an auparavant, tous types d’entreprises confondus, du fait de la chute des immatriculations de micro-entrepreneurs (–23,5 %). Le commerce et la construction sont les secteurs contribuant le plus à cette baisse.

En données brutes, le nombre cumulé de créations durant les douze derniers mois baisse de 3,0 %. Ceci résulte du déclin des immatriculations de micro-entrepreneurs (–14,5 %), les créations des autres types d’entreprises continuant d’augmenter, y compris les sociétés (+3,4 %).Un peu moins de la moitié des créateurs est un micro-entrepreneur

Créations d’entreprises (CVS-CJO*)* Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables Source : Insee, Sirene

 

Créations d’entreprises dans le commerce et les services aux entreprises – Données CVS-CJO*

Bonus malus pour les complémentaires à partir de 2019

La CFDT, la CGC-CFE et la CFTC ont signé un accord avec le MEDEF sur les complémentaires avec comme conséquence de reculer d’un an la possibilité de toucher sa retraite à taux plein entre 62 et 64 ans.

Un retraité qui pouvait partir à 62 ans devra attendre 63 ans pour  toucher sa retraite complémentaire à taux plein; faute de quoi il subira un abattement 10 % la première année, de 10 % la seconde et 10 % peut-être  avant de récupérer un taux plein à 65 ans. Une personne pouvant partir à la retraite à 64 ans subira un abattement de 10 % sur ses pensions complémentaires jusqu’à 65 ans.  En revanche, un salarié restant en activité plus longtemps bénéficiera de bonifications. Les retraités modestes, exonérés de CSG ou bénéficiaires d’un taux réduit, ne seront pas concernés par ces décotes. Ce dispositif s’appliquera à partir du 1er janvier 2019.

Par ailleurs, le taux d’appel des cotisations  passera de 125% à 127%. permettant un gain de  800 millions d’euros au lieu de 400 millions. Il est également prévu de créer une nouvelle cotisation patronale sur la tranche C (cadres uniquement) en 2016 permettant un gain de 120 millions par an.

In fine, le patronat accepte une augmentation de sa contribution de 700 millions d’euros quand Pierre Gattaz avait, au début de la négociation, refusé tout effort de la part des employeur.

En 2019, l’AGIRC et l’ARRCO fusionneront.  La CGC a obtenu que « des négociations pour moderniser le statut de l’encadrement de 1947 soient ouvertes.. De plus, si elles n’aboutissent pas, les articles de la convention Agirc qui concernent les cadres  pourront être pérennisées». Ces articles définissent le statut cadre ainsi que la cotisation prévoyance des cadres de 1,5% sur la tranche A.

Les indicateurs de l’OCDE version 2015

L’OCDE vient de mettre en ligne son recueil de données économiques sur les Etats membres.

Au sujet du retour à l’équilibre des comptes du régime d’assurance-vieillesse !

Depuis 2004, la branche vieillesse de la Sécurité sociale est en déficit. Elle pourrait enregistrer un léger excédent en 2016. Cette amélioration est imputable aux mesures prises ces dernières années. Le report de l’âge de départ à la retraite joue désormais à plein. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que depuis 2012, les cotisations retraite sont en hausse. Par ailleurs, les pensions du régime général sont gelées depuis 2013.

Cette amélioration risque d’être temporaire du fait de l’évolution de la démographie et tant que la croissance reste faible. Le Conseil d’Orientation des Retraite avait, au mois de juin dernier, souligné que le retour à l’équilibre de l’assurance-vieillesse en 2020 était moins que certain.

Par ailleurs, si le régime de base pourrait revenir à l’équilibre, tel n’est pas le cas des régimes complémentaires. La négociation doit se rouvrir à la mi-octobre afin de prendre des décisions qui pourraient être assez douloureuses.

Le climat des affaires stable en France

L’INSEE vient de publier son indicateur sur le  climat des affaires. Il est resté stable en septembre. L’indicateur se maintient ç un niveau correspondant à sa moyenne de long terme (100). Le climat progresse de deux points dans le commerce de détail et d’un point dans l’industrie. Il perd un point dans le bâtiment, deux points dans les services et quatre points dans le commerce de gros.

L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie reste dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable.

Indicateur de climat des affaires France

Indicateur de climat des affaires France

Sources : Insee, enquêtes de conjoncture

Indicateur de retournement France

Indicateur de retournement France

Lecture : quand la courbe est proche de +1 (resp. -1), le climat conjoncturel est favorable (resp. défavorable)

Sources : Insee, enquêtes de conjoncture

Les taux au plus bas pour les PME

Les taux des crédits destinés aux entreprises sont toujours orientés à la baisse. Cela pourrait permettre une reprise de l’investissement. Affaire à suivre

Financement des PME en France

Sale temps pour le Livret A en août

Les mois se suivent et se ressemblent. En effet, le Livret A signe un cinquième mois consécutif de décollecte au mois d’août. Elle atteint 410 millions d’euros. Depuis le début de l’année, la décollecte est de  3,8 milliards d’euros pour le Livret A et de 4,06 milliards d’euros  en prenant en compte le LDD. L’encours du Livret A s’élève désormais à 259,2 milliards d’euros contre 259,6 milliards d’euros en juillet.

Cette décollecte était attendue compte tenu de la baisse du taux de rendement à 0,75 %, taux qui constitue un nouveau record historique. Il n’en demeure pas moins que le mois d’août n’est pas très représentatif du fait que de nombreux épargnants sont en vacances et qu’un certain nombre d’agences bancaires sont fermées. En règle générale, le niveau faible des mouvements sur les livrets aboutissaient à une collecte positive. Cette année, l’effet taux aura eu raison de l’effet vacances.

L’instant de vérité devrait intervenir au mois de septembre. En effet, la conjonction, rentrée scolaire, versement du dernier tiers de l’impôt sur le revenu et baisse du taux du Livret A devrait se traduire par d’importants retraits peu compensés par des versements.

Même si l’impact réel est faible voire nul après prise en compte de l’inflation, les Français réagissent rapidement et fortement aux variations de taux du Livret A.

L’affaire Volkswagen et les précédents : à quoi peuvent s’attendre les actionnaires ?

Après la révélation d’une fraude technique aux tests anti-pollution, le cours de l’action Volkswagen a perdu 17 % lundi 21 septembre. Cette fraude pourrait aboutir à une amende de 18 milliards d’euros pour le seul continent américain. Les éléments immatériels comme la réputation, l’honnêteté pèsent de plus en plus lourds dans le cours des actions.

Une entreprise peut-elle se relever d’un tel scandale ?

Quelques précédents :

Le 14  janvier 1990 après la découverte de traces de Benzène dans douze bouteilles de Perrier aux Etats-Unis, l’entreprise annonce, par mesure de sécurité, le retrait de 72 millions de bouteilles du marché. L’événement prend alors de l’ampleur et Perrier détruira en tout quelque 280 millions de bouteilles dans le monde. Les résultats pour Perrier sont catastrophiques avec une baisse de 35% du nombre de bouteille écoulée dans l’année par rapport à 1989. Perrier sera racheté deux ans plus tard par Nestlé.

Affaire Kerviel  Société Générale : les 19 et 20 janvier 2008, le cours de l’action de la Société Générale perd plus de 60 % de sa valeur après la révélation qu’un trader avait engagé et perdu  plus de 4 milliards d’euros. Cette affaire a affaibli la banque mais qui a su jusqu’à maintenant conservé son indépendance et renoué avec les bénéfices. L’action n’a jamais retrouvé sa valeur d’avant mais la crise financière est passée par la. Avant Kerviel, l’action évoluait autour de 100 euros.

Affaire BNPPARIBAS : au mois de juin 2014, BNPPARIBAS écope d’une amende record de 6,45 milliards d’euros au Trésor Américain pour avoir enfreint l’embargo avec l’Iran. Les sanctions ont entraîné la chute du cours de 20 % avant même leur annonce officielle. Elles ont abouti à effacer une année de bénéfice. Un an après cette sanction, le cours de l’action BNPPARIBAS a retrouvé son niveau

Quelles conséquences financières de l’affaire des tests anti-pollution pour Volkswagen ?

 

Premier effet : l’entreprise devra  payer une amende : 18 milliards de dollars ; cela représente près de deux ans de bénéfices. C’est une sanction lourde.

Compte tenu du chiffra d’affaire, 200 milliards d’euros, cela ne devrait pas trop ralentir les programmes d’investissement.

deuxième effet : la valeur de l’action devrait être affaiblie pour plusieurs mois.

Il y a peu de risques que les actionnaires quittent le navire.

Volkswagen a plutôt un actionnariat stable :

 

  • Porsche plus de 32 % des actions
  • Investisseurs institutionnels étrangers : 25 %
  • Fonds Qatari plus de 16 %
  • Etat de Basse Saxe : 12,70 %

 

 

Troisième effet : l’impact sur les ventes :

 

Tout dépend de la communication et de l’ampleur du scandale qui pourrait concerner d’autres entreprises du secteur.

 

Il est évident que sur des marchés très concurrentiels et dans des pays où les questions de morales sont importantes (Etats-Unis), il peut y avoir un effet. L’image de marque de l’entreprise pourrait être durablement affectée d’autant plus qu’elle reposait sur les notions de rigueur, de sérieux.

Quatrième effet : la notoriété de la marque est entamée. Il faut du temps pour reconstruire.

La création d’entreprise a moins la cote

Selon l’INSEE, au mois d’août, le nombre total de créations d’entreprises a diminué de 1 % tous types d’entreprises confondus, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. Le nombre de créations hors micro-entrepreneurs se replie de 2 % pour la première fois depuis octobre 2014. Cependant, les immatriculations de micro-entrepreneurs se redressent légèrement (+0,5 %).

En données brutes, le nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois diminue de 2,0 % par rapport aux mêmes mois un an auparavant, tous types d’entreprises confondus, dont –22,2 % pour les micro-entrepreneurs seuls. La construction et le commerce sont les secteurs qui contribuent le plus à cette baisse.

En données brutes, le nombre cumulé de créations durant les douze derniers mois diminue (–2,4 %). Ceci est dû au déclin des immatriculations de micro-entrepreneurs  (–11,8 %). En revanche, les créations des autres types d’entreprises continuent d’augmenter, y compris les sociétés (+3,3 %).

Un peu moins d’un créateur sur deux est micro-entrepreneur En août 2015, en données brutes, 46,1 % des créations répertoriées sont des demandes d’immatriculation de micro-entrepreneurs.

Le cumul emploi retraite se porte bien

Le Conseil d’Orientation des Retraites travaille sur la question du cumul emploi-retraite en France. Il apparaît que de plus en plus de Français continuent de travailler une fois à la retraite. Baisse du pouvoir d’achat des retraités, mais aussi appétence personnelle constituent les raisons de ce phénomène. Le durcissement du régime en 2014 ne devrait pas modifier la donne.

Quelque 350.000 retraités du régime général (+ 4,4 % en un an) cumulaient leur pension avec un revenu issu d’une activité dans ce même régime, auxquels s’ajoutaient 53.800 indépendants, affiliés au RSI commerçants (33.200, + 11 %) ou au RSI artisans (20.600, + 10,8 %).

Ce total de 405.000 ne prend pas en compte les retraités d’un régime cumulant leur pension avec les revenus d’une activité découlant d’un autre régime de retraite. L’Insee, décompte de son côté 452.000 personnes de plus de 55 ans cumulant un emploi et une pension de retraite en 2013. Ce deuxième total n’inclut toutefois pas les anciens fonctionnaires qui cumulent pensions et emplois, une donnée non disponible dans la statistique publique. La France comptant 15 millions de retraités, les cumulards sont donc très minoritaires. La Caisse nationale d’assurance-vieillesse (Cnav) évalue que seuls quelque 3 % des retraités du régime général ­travaillent.

Le décollage du cumul emploi/retraite est intimement lié à l’assouplissement des conditions en 2009. La moitié des retraités qui travaillent sont, par ailleurs, motivés par le fait que leur pension « ne suffit pas pour vivre aujourd’hui », e

Le cumul emploi-retraite ­concerne un peu plus souvent les hommes et, sans surprise, les personnes se déclarant en bonne santé. Fort logiquement, i ce sont les cadres qui sont les plus cumulards. Il y a une surreprésentation parmi les professions intermédiaires et supérieures : « Ces catégories connaissent des taux de remplacement retraite-salaire plus faibles et peuvent aussi bénéficier d’opportunités accrues de cumul », car leurs compétences sont plus recherchées, note l’Insee. Les emplois non salariés, en particulier de commerçants, professions libérales, agriculteurs ou ­artisans, sont également surreprésentés : ils regroupent 30 % des sexagénaires cumulant emploi et retraite, contre 14 % des actifs ­occupés de 50 à 59 ans.

La très grande majorité, 75 %, des retraités occupant un emploi salarié travaille à temps partiel.

Le phénomène devrait continuer de se développer : l’étude Insee de juin 2013 pointait ainsi que 19 % des 50-59 ans affirmaient envisager de travailler pendant leur retraite, dont plus de la moitié (56 %) pour des raisons financières

L’inflation du mois toujours au point bas

Après une forte baisse en juillet, de 0,4 % au mois d’août,  l’indice des prix à la consommation (IPC) s’est élevé à 0,3 %. Corrigé des variations saisonnières, il se replie de 0,1 % sur un mois. Sur un an il est stable, après +0,2 % en juillet.

En août, les principales contributions à la hausse de l’IPC proviennent du rebond saisonnier des prix des produits manufacturés après les soldes estivaux sur le territoire métropolitain et de l’augmentation, également saisonnière, des prix de certains services lors des congés d’été. Ces hausses sont en partie compensées par un nouveau recul des prix des produits pétroliers et par le repli, habituel en cette période de l’année, des prix des produits frais.

 

AGIRC / ARRCO, dans le rouge

A quelques semaines de la reprise des négociations entre partenaires sociaux, les comptes 2014 de l’AGIRC et de l’ARRCO soulignent bien qu’il y a un problème. Le déficit global de l’ARRCO est passé de 405 millions d’euros en 2013 à 1,124 milliard d’euros en 2014. Le solde de l’AGIRC est négatif de  2,006 milliards d’euros en 2014 contre 1,242 milliard d’euros en 2013. Sans surprise par rapport aux simulations réalisées au printemps, les réserves de l’ARRCO pourraient être épuisées en 2027 et celles de l’AGIRC en 2018.

Conscients du problème, les partenaires sociaux, gestionnaires des deux régimes, devraient se rencontrer le 16 octobre prochain pour trouver des solutions

L’endettement des entreprises progresse

Est-ce le signe d’une reprise de l’investissement, l’effet de la baisse des taux, mais il n’en demeure pas moins qu’au mois de juillet, selon la Banque de France, l’endettement des sociétés non financières augmente de 3,9 % en rythme annuel, après 3,7 % en juin. Le taux de croissance annuel du financement de marché des sociétés non financières s’établit à 4,4 % sur un an et celui des emprunts bancaires atteint 3,6 %, après respectivement 4,1 % et 3,4 % en juin. Au total, l’endettement des sociétés non financières augmente de près de 54 milliards en un an. Le coût moyen du financement par titres de dette recule en juillet, après les tensions sur l’ensemble des marchés financiers européens du mois de juin.

 

Financement des sociétés non financières
(Encours et flux non cvs en milliards d’euros, taux de croissance et taux d’intérêt en %)

 

Encours Flux annuel net Taux de croissance annuel Coût des financements nouveaux
(moyenne mensuelle)
juil.-15 juil.-15 juin-15 juil.-15 juin-15 juil.-15
          Financement des SNF 1 417,3 53,6 3,7 3,9 1,61 1,58
          – dont crédits bancaires 862,4 30,1 3,4 3,6 1,66 1,72
          – dont financement de marché 555,0 23,5 4,1 4,4 1,54 1,37
en euros 426,1 27,6 6,2 7,0
en devises 128,8 -3,3 -2,4 -3,3
Taux de croissance annuel, par mode de financement (en %) Coût moyen du financement (en %)
(* Cliquez ici pour voir l’image seule)

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Source et calculs : Direction Générale des Statistiques

L’industrie au ralenti

selon l’INSEE, au mois de juillet, la production en volume baisse de nouveau dans l’industrie manufacturière  de 1,0 % après –0,6 % en juin. Elle diminue également dans l’ensemble de l’industrie –0,8 % après 0,0 % en juin

La production manufacturière des trois derniers mois diminue de 0,7 % ainsi que dans l’ensemble de l’industrie (–0,6 %). Sur un an, la production manufacturière augmente (+0,6 %).  Elle augmente également dans l’ensemble de l’industrie (+0,7 %).

 

Capacité d’épargne en baisse chez les ménages français au mois d’août

Selon l’INSEE, au mois d’août, la confiance des ménages est restée stable. L’indicateur qui la synthétise se situe à 93, en dessous de sa moyenne de longue période (100). Il est quasi stable à ce niveau depuis février 2015. Pas d’amélioration mais pas de dégradation, les consommateurs perçoivent bien que les incertitudes sont importantes.

En août, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle, tant passée que future, est stable. Les deux soldes correspondants demeurent nettement en dessous de leur moyenne de longue période.

Les ménages sont quasiment aussi nombreux qu’en juillet à considérer comme opportun de faire des achats importants : le solde correspondant gagne 1 point en août et se maintient au-dessus de sa moyenne de longue période.

L’épargne a un peu moins la cote. Au mois d’août, l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle est quasi stable (–1 point), proche de sa moyenne de long terme. En revanche, ils sont plus pessimistes sur leur capacité d’épargne future : le solde d’opinion correspondant diminue de 3 points. Il repasse par conséquent en dessous de sa moyenne de long terme. Une proportion nettement moindre de ménages estiment qu’il est opportun d’épargner : le solde correspondant chute de 10 points. Déjà inférieur à sa moyenne de long terme, il s’en écarte plus largement.

Indicateur synthétique de confiance des ménages

Indicateur synthétique de confiance des ménages

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