menu

Accueil > Archives pour Philou > Page 51

Repli de la création d’entreprise en France en 2015

Selon l’INSEE, en 2015, 525 100 entreprises ont été créées en France, soit 5 % de moins qu’en 2014.

cette baisse es imputable à la forte contraction des immatriculations de micro-entrepreneurs (- 21 % par rapport à 2014). En revanche, les autres créations d’entreprises progresseant fortement (+ 13 %), particulièrement celles des autres entreprises individuelles (+ 28 %) et, dans une moindre mesure, celles des sociétés (+ 4 %).

Du fait de la crise dans le bâtiment et du durcissement du régime des auto-entrepreneurs,  la construction contribue à la moitié du recul général avec une baisse des créations de 17 % en 2015

Tous types d’entreprises confondus, les créations diminuent dans presque toutes les régions. En revanche, elles s’accroissent en Île-de-France où elles sont portées par le succès du transport de voyageurs par taxi (qui inclut les entreprises de véhicules de transport avec chauffeur) et celui du secteur des « autres activités de poste et de courrier ».

Hors micro-entrepreneurs, seules 8 % des entreprises sont employeuses à la création. Elles démarrent alors en moyenne avec 2,5 salariés.

Pour les créateurs individuels, l’âge moyen se maintient à 38 ans et la part des femmes atteint 40 %.

Consulter l’étude de l’INSEE

Emploi, une année noire à oublier

La France, à la différence, de ses partenaires économiques, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni mais aussi l’Espagne, n’aura pas réussi à réduire le nombre de ses demandeurs d’emploi au cours de l’année 2015. En un an, le chômage a progressé de 2,6 %. Sur le dernier mois de l’année, la progression a été de 0,4 %.

 

Fin décembre 2015, la France métropolitaine comptait 3 590 600 demandeurs d’emploi en catégorie A. Toutes catégories, le nombre de demandeurs d’emploi est de 5 475 700 personnes. La durée moyenne d’inscription des sortants est de 307 jours en progression de 17 jours en un an (-3 jours en décembre).

 

Au mois de décembre, le chômage (catégorie A) des moins de 25 ans repart à la hausse, + 0,7 %. Néanmoins, il baisse de 4 % sur un an. La progression des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans est la plus inquiétante. Sur un an, la hausse atteint 8,4 % (+0,6 % sur le mois de décembre). De plus en plus, les entreprises se délestent des travailleurs seniors afin de réduire leurs coûts salariaux. Cette augmentation du chômage des plus de 50 ans pose la question de la formation professionnelle et de la retraite. Sur ce dernier point, l’accord AGIRC/ARRCO du 30 octobre 2015 incite financièrement les salariés à liquider leurs pensions un an après l’âge légal (62 ans dans la limite des 67 ans). Du fait du chômage croissant des actifs les plus âgées, il y a un risque réel de minoration des pensions et de transferts de charges des caisses de retraite au détriment de Pôle Emploi, pour résumer un tarnsfert entre caisses vides.

 

Le contexte favorable du début de l’année n’aura donc pas suffi pour juguler le chômage. Le fameux alignement de planète – baisse du prix du pétrole, baisse des taux d’intérêt, baisse de l’euro, baisse de la rigueur budgétaire, mise en place du pacte de responsabilité, CICE… a, au mieux, ralenti la progression du chômage mais n’a pas permis un retournement de la courbe. Le faible taux d’utilisation des capacités de production et la trop faible reprise de l’investissement expliquent le fait que les créations d’emploi n’ont pas été suffisantes pour absorber l’augmentation de la population active. Pour avoir des effets sur l’emploi, la croissance aurait du être de 1,5  % et non de 1,1 %. En 2016, l’amélioration de la croissance risque d’être trop faible pour véritablement aboutir à une décrue massive du chômage.

Moral en légère hausse et capacité d’épargne en baisse

Au mois de janvier, selon l’INSEE,  la confiance des ménages s’améliore légèrement amis leur capacité d’épargne baisse. L’indicateur de confiance  gagne 1 point et retrouve son niveau de novembre 2015 (97), un niveau néanmoins inférieur à sa moyenne de longue période (100).

En janvier, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle est quasi stable. Le solde d’opinion concernant l’évolution passée gagne 1 point, tandis que celui sur l’évolution future perd 1 point. Ces deux soldes restent au-dessous de leur moyenne de longue période. Cependant, les ménages sont plus nombreux à considérer qu’il est opportun de faire des achats importants : le solde d’opinion rebondit de 8 points et retrouve son niveau de septembre 2015, qui se situe au-dessus de sa moyenne de longue période.

En janvier, l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne se dégrade légèrement. Le solde d’opinion sur leur capacité d’épargne actuelle perd 2 points, tandis que celui sur leur capacité d’épargne future baisse de 1 point. Toutefois, ces deux soldes se maintiennent légèrement au-dessus de leur moyenne de longue période.

Les ménages sont moins nombreux à considérer qu’il est opportun d’épargner : le solde perd 4 points, et s’éloigne davantage de sa moyenne de longue période.

Indicateur synthétique de confiance des ménages

Indicateur synthétique de confiance des ménages

Décollecte du Livret A au JT de TF1

Philippe Crevel a été interviewé par TF1 au sujet de la décollecte du Livret A.

Le crowdfunding immobilier au JT de 20 heures de TF1 (23 janvier 2016)

Le journal de 20 heures de TF1 consacrait un reportage sur le crowdfunding immobilier. Philippe Crevel a été interviewé afin d’aborder les risques inhérents à ce type de placemens.

Ca Vous Regarde – LCP – 22 janvier 2016 avec Philippe Crevel

Philippe Crevel a participé à l’émission de LCP animée par Arnaud Ardoin et consacrée à la dépendance.

Participaient à l’émission :

– Laurence Rossignol, Secrétaire d’État chargée de la Famille, des Personnes âgées, de l’Autonomie et de l’enfance.

– Serge Guérin, sociologue, spécialiste des questions liées au vieillissement et à la « seniorisation » de la société.

– Marie-Anne Montchamp, secrétaire nationale chargée de la protection sociale chez Les Républicains.


Ça Vous Regarde – Le débat : Bien vieillir… par LCP

Légère reprise des prix de l’immobilier au 3ème trimestre 2015

Selon l’INSEE au troisième trimestre 2015, les prix des logements s’accroissent par rapport au trimestre précédent de 1,7 %, données brutes. Ce sont les logements anciens qui augmentent le plus avec un gain de 1,8 %. En revanche, les prix des logements neufs ,’ont augmenté que de 0,3 %.

Sur un an, la baisse des prix des logements s’atténue au troisième trimestre 2015 n’est plus que de 1,2 % contre 2,1 % au deuxième trimestre. Les prix des logements anciens baissent de 1,5 % contre 2,7 % quand les prix des logements neufs augmentent de +1,5 % après +2,4 %.

Bien loin de l’objectif des 2 %

Selon Eurostat, le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est établi à 0,2% en décembre 2015, contre 0,1% en novembre. En décembre 2014, il était de -0,2%. L’inflation en Europe est bien loin de l’objectif de 2 % assigné par la Banque Centrale Européenne.

Le taux d’inflation annuel de l’Union européenne s’est établi à 0,2% en décembre 2015, contre 0,1% en novembre. Un an auparavant, il était de -0,1%.  En décembre 2015, des taux annuels négatifs ont été observés dans douze États membres. Les taux annuels les plus faibles ont été observés en Bulgarie (-0,9%), en Roumanie (-0,7%), à Chypre ainsi qu’en Slovénie (-0,6% chacun). Les taux annuels les plus élevés ont quant à eux été enregistrés en Belgique (1,4%), à Malte (1,2%) et en Autriche (1,1%). 

le taux d’épargne des ménages au sein de la zone euro : 12,8 % au 3ème trimestre 2015

Au troisième trimestre 2015, selon Eurostat, le taux d’épargne des ménages était au sein de la zone euro de 12,8 %, contre 12,7 % au deuxième trimestre 2015.

Le taux d’investissement des ménages a quant à lui été de 8,3 % au troisième trimestre 2015 dans la zone euro, stable par rapport au trimestre précédent.

Crédits aux entreprises : hausse de 2,9 % sur un an

Selon la Banque de France à la fin  du mois de novembre, les crédits mobilisés par les entreprises atteignent 711,4 milliards d’euros, en augmentation de 2,9 % sur un an. Cette progression a été de 2,0 % pour les PME, de 3,6 % pour les ETI et  de 5,2 % pour les grandes entreprises.

L’augmentation de l’encours des crédits mobilisés concerne la majorité des secteurs de l’économie. Elle s’élève à 7,0 % dans les activités de soutien aux entreprises, à 4,2 % dans l’industrie et à 3,7 % dans les activités immobilières. En revanche, l’encours des crédits mobilisés poursuit son recul dans le transport (- 4,2 %).  Par ailleurs, les ETI et les grandes entreprises disposent de ressources alternatives de financement sur les marchés, en particulier par émission de titres.

 

Crédit aux entreprises (encours)

Le RSI se met à l’heure digitale pour ses retraités

Le Ministère de l’Economie a annoncé que dès le mois de mars, les attestations fiscales des retraités artisans, commerçants ou industriels affiliés au régime social des indépendants (RSI) seront dématérialisées. Elles seront alors accessibles en ligne, en se connectant sur le site du RSI. Cette digitalisation permettra une transmission des données à Bercy. Les déclaration de revenus pré-remplie des retraités du RSI comportera donc déjà ces éléments. Issue du choc de simplification voulu par le président de la République, cette mesure est déjà appliquée dans de nombreuses caisses de retraites.

 

 

Le taux du Livret A reste à 0,75 % et celui du PEL est abaissé à 1,5 %

Michel Sapin, Ministre des Finances, a dans un communiqué publié le 13 janvier 2016, fixé les taux de l’épargne réglementée. Le taux du Livret A reste inchangé à 0,75 %. le Gouvernement déroge ainsi à l’application mécanique de la formule de calcul du taux du Livret A, qui aurait, en l’absence de correctif, conduit à un taux du Livret A de 0,50 %.

Le Gouvernement a par ailleurs décidé, de passer le taux pour les nouveaux plans d’épargne logement (PEL) ouverts à compter du 1er février de 2 à 1,5 %. En contrepartie, le  le taux d’intérêt maximal facturé par les banques aux épargnants choisissant d’emprunter dans le cadre du PEL, à l’issue de la phase d’épargne, sera abaissé de 3,20 % à 2,70 %, soit un gain pour les emprunteurs de 50 points de base.

L’inflation grande absente de l’année 2015

Sous l’effet de la chute des prix du brut et de la faible croissance, les prix sont restés stables en 2015 après avoir progressé de 0,5% en 2014. Hors prix de l’énergie, les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 0,5% en 2015.
Ce taux est distinct du taux d’inflation en décembre sur un an communiqué en début de journée par l’Insee, et ressorti à +0,2%, qui consiste à comparer les prix en décembre dernier par rapport à ceux constatés en décembre 2014. Hors tabac, les prix à la consommation sont aussi restés stables, après +0,4% en 2014.

Dans le détail, les prix à la consommation de l’énergie ont diminué de 4,7 %, contre -0,9% en 2014, et plus particulièrement ceux du pétrole (-10,8% après -4,2% en 2014).

Les prix des produits manufacturés ont continué de baisser, de même que les prix des services de logement (loyers, eau et enlèvement des ordures ménagères). En revanche, les services de transport et de communication, ainsi que ceux de santé, ont augmenté.

Taux d’inflation au mois de décembre à 0,2 %. qu’en sera-t-il pour le Livret A ?

L’INSEE a publié le taux d’inflation du mois de décembre qui est de 0,2 %.  Sur un an, les prix à la consommation croissent de 0,2 %, après une stabilité en novembre. De ce fait, le taux du Livret A devrait être par application simple de la formule être ramené à 0,5 %.  Mais a priori, le Gouvernement devrait maintenir le taux actuel de 0,75 % afin de ne pas trop démoraliser l’épargnant français qui peine à se remettre de la dernière baisse intervenue le 1er août dernier.

 

L’augmentation des prix en décembre résulte des hausses saisonnières de certains services et produits manufacturés. Elles sont en partie compensées par un nouveau recul des prix de l’énergie et des produits alimentaires frais.

Assurance-vie : bonne nouvelle en provenance de Bercy

le Ministre des Finances devrait abroger dans les prochains jours la réponse ministérielle Bacquet-Auriol obligeant depuis 2012 le conjoint survivant à inclure dans la succession pour moitié le montant des contrats d’assurance-vie souscrits à son nom, dès lors qu’ils avaient été alimentés par des biens communs.

Cette imputation augmentait les droits de succession des héritiers du défunt, en particulier des enfants, le conjoint étant, lui, exonéré de droits. Elle aboutissait à une double taxation, puisqu’elle pouvait faire payer des droits sur des contrats non dénoués dont les héritiers n’étaient pas certains de percevoir le montant (si le conjoint dépensait les sommes concernées). Dans l’hypothèse où le conjoint conservait ces sommes, ces dernières redevenaient imposables à son décès.

Ce revirement est lié à la possible décision de la Cour européenne de justice qui pourrait imposer à l’Etat, de rembourser le trop-perçu et de payer des pénalités.

Les prêts à l’habitat toujours en baisse

Le taux de croissance annuel des crédits aux particuliers progresse légèrement en novembre 2015 (+ 4,1 %, après + 3,9 % en octobre) sous l’effet de la hausse des crédits de trésorerie (+ 4,9 %, après + 4,3 %) et des crédits à l’habitat (+ 3,8 %, après + 3,7 %).

La situation de l’immobilier s’améliore peu. En effet, la production de crédits nouveaux à l’habitat continue de baisser en novembre (15,3 milliards d’euros, après 17,7 milliards d’euros, en données cvs). Cette baisse est en fait imputable à la  diminution des renégociations (37,0 % des crédits nouveaux, après 40,3%, en données non cvs). Le stock de prêts à renégocier s’amenuise et par ailleurs letaux d’intérêt moyen des crédits à l’habitat à long terme à taux fixe augmente à nouveau en novembre (2,36 %, après 2,27 % octobre).

25èmes rencontres parlementaires de l’épargne avec Philippe Crevel

Le mardi 02 Février 2016 à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique – Paris 7e) se déroulera les 25èmes rencontres de l’épargne présidée par Christophe Castaner, député des Alpes-de-Haute-Provence, Vice-président du Conseil d’orientation de la participation, de l’intéressement et de l’actionnariat salarié (COPIESAS) et par Charles de Courson,Député de la Marne,  Secrétaire de la commission des Finances.
Philippe Crevel, Directeur du cercle de l’Epargne interviendra à l’occasion de cette réunion.

Pour vous inscrire à cette journée 

Philippe Crevel au 8ème débat sur l’autonomie organisée par l’OCIRP le 21 janvier 2016

8e débat Autonomie OCIRP : 21 janvier 2016

L’OCIRP et ses membres, en partenariat avec France Info, Le Monde, LCP et Les Echos organisent le 8ème débat sur l’autonomie.

Ce débat se déroulera le 21 janvier 2016 à la Maison de la Radio.

Le  de ce débat est « Perte d’autonomie, quelles politiques, quels financements ? » et accueillera notamment Madame Laurence ROSSIGNOL, Secrétaire d’Etat chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes âgées et de l’Autonomie et Luc FERRY, philosophe et écrivain.

Les membres et partenaires, AG2R LA MONDIALE, HUMANIS, KLESIA, MALAKOFF MEDERIC, MUTEX et PRO BTP interviendront sur le thème : « L’autonomie : la place et le rôle de la protection sociale complémentaire».

Pour participer au 8eme débat Autonomie, merci de remplir le formulaire en lien :

 

Reprise lente en Europe

Dans la zone euro, le produit intérieur brut en volume augmenterait de 1,5 % en moyenne annuelle en 2015, puis croîtrait de 0,4 % par trimestre au premier semestre 2016.

La consommation privée resterait le principal moteur de la reprise ; elle est soutenue par la nouvelle baisse des prix du pétrole et une hausse des revenus d’activité.

La politique budgétaire soutiendrait davantage la consommation publique, surtout en Allemagne. Avec des conditions de financement favorables et une utilisation accrue des capacités de production, l’investissement accélérerait au premier semestre 2016. Sous l’hypothèse conventionnelle d’un prix du baril de pétrole figé à 35 $ et d’un taux de change stable à 1,08 $/€, l’inflation augmenterait modérément et atteindrait +0,4 % au deuxième trimestre 2016.

 

voir la note de l’INSEE

Le financement de marché représente près de 40 % du financement des entreprises

La progression du financement de marché des sociétés non financières se poursuit. Au mois de novembre, il a augmenté de  0,6 point de pourcentage quand celle du crédit bancaire est également en hausse  de 0,7 point. Ainsi en rythme annuel, le financement de marché progresse de 3,7 % au lieu de 3,1 % le mois précédent et le crédit bancaire de 4,5 % (contre 3,8% il y a un mois). Au total, l’endettement des SNF atteint un taux de croissance de 4,2 % en rythme annuel.

Le financement de marché représente désormais près de 40 % du financement des entreprises quand avant la crise de 2008/2009, ce taux était de 20 %.

Financement des sociétés non financières
(Encours et flux non cvs en milliards d’euros, taux de croissance et taux d’intérêt en %) 
Encours Flux annuel net Taux de croissance annuel Coût des financements nouveaux
(moyenne mensuelle)
Nov.-15 Nov.-15 Oct.-15 Nov.-15 Oct.-15 Nov.-15
Financement des SNF 1437,1 57,7 3,6 4,2 1,7 1,69
– dont crédits bancaires 870,3 37,3 3,8 4,5 1,9 1,89
– dont financement de marché 566,8 20,4 3,1 3,7 1,38 1,38
en euros 432,1 21,8 4,5 5,4
en devises 134,7 -1,4 -1,2 -1,2

Résultats toujours en demi-teintes pour l’industrie française

Si au mois de novembre 2015, si la production a augmenté de 0,4 % dans l’industrie manufacturière après une baisse de 0,4 % en octobre), elle se contracte de 0,9 % pour l’ensemble de l’industrie (après +0,7 % en octobre).

Au cours des trois derniers mois, la production a progressé  dans l’industrie manufacturière de 0,9 % et de 1,1 %  dans l’ensemble de l’industrie  du fait d’une hausse marquée dans les industries extractives, énergie, eau (+1,9 %).

Dans l’industrie manufacturière, la production des trois derniers mois progresse nettement (+2,0 %) par rapport aux trois mêmes mois de 2014. Elle augmente davantage encore dans l’ensemble de l’industrie (+2,8 %), du fait des industries extractives, énergie, eau (+6,1 %). La production croît dans tous les secteurs. La progression est nette dans les autres produits industriels (+1,5 %), les matériels de transport (+4,9 %) et les équipements électriques, électroniques, informatiques et machines (+2,4 %). Elle est plus modérée dans les industries agricoles et alimentaires (+0,9 %). Elle est très soutenue dans la cokéfaction et raffinage (+7,3 %).

Stabilité sur la rémunération des dépôts et placements monétaires

Selon la Banque de France, la rémunération moyenne des dépôts et placements monétaires est inchangée en novembre 2015 à 0,40 %, la baisse du taux des dépôts à terme de durée inférieure à 2 ans (1,01 %, après 1,03 %) compensant par la légère hausse de celui des livrets ordinaires (0,60 %, après 0,59 %). En ce qui concerne les placements non monétaires, la rémunération moyenne des plans d’épargne-logement augmente (2,83 %, après 2,79 %) tandis que celle des autres dépôts à terme supérieur à 2 ans diminue (2,43 %, après 2,47 %).

Taux moyens de rémunération des encours de dépôts et placements auprès des institutions financières monétaires (a)
        nov-14 janv-15 juin-15 sept-15 oct-15 (h) nov-15 (i)
                   
DÉPÔTS ET PLACEMENTS MONÉTAIRES (b), (e)   0,64 0,62 0,52 0,42 0,40 0,40
                   
dont : – dépôts à vue     0,15 0,15 0,14 0,14 0,12 0,12
– dépôts à terme ≤ 2 ans     1,92 1,80 1,19 1,10 1,03 1,01
– livrets à taux réglementés (c)   1,05 1,05 1,05 0,80 0,80 0,80
  dont : livret A   1,00 1,00 1,00 0,75 0,75 0,75
– livrets ordinaires     0,98 0,91 0,76 0,60 0,59 0,60
– titres d’OPC monétaires (d), (e)   0,35 0,35 0,30 0,20 0,19 0,19
                   
DÉPÔTS A PLUS DE DEUX ANS                
                   
Plan d’épargne-logement     2,92 2,85 2,87 2,83 2,79 2,83
Autres dépôts à terme > 2 ans     2,73 2,62 2,58 2,51 2,47 2,43
Pour mémoire :                  
Taux de soumission minimal aux appels d’offres Eurosystème 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05
Euribor 3 mois (f)     0,08 0,06 -0,01 -0,04 -0,05 -0,09
Rendement du TEC 5 ans (f), (g)   0,27 0,13 0,35 0,22 0,12 0,05

(en pourcentage)

 

a. Les taux d’intérêt présentés ici sont des taux apparents calculés en rapportant les flux d’intérêts courus des mois sous revue à la moyenne mensuelle des encours correspondants. Pour les différents types de dépôts, ils correspondent à la moyenne des conditions pratiquées par les établissements de crédit français sur les dépôts des sociétés et des ménages (y compris institutions sans but lucratif au service des ménages) résidents.

b. Moyenne, pondérée par les encours correspondants, des taux de rémunération des différents dépôts et placements monétaires (taux nul pour les billets en circulation, équivalent à l’Euribor 3 mois pour les produits inclus dans M3 – M2 à l’exception des OPC monétaires).

c. Les livrets à taux réglementés comprennent les livrets A, livrets bleu, livrets de développement durable, comptes épargne-logement, livrets jeunes et livrets d’épargne populaire.

d. Performance annuelle des OPC monétaires, nette des frais de gestion.

e. La méthodologie de calcul des taux sur les titres d’OPC monétaires a été affinée. Ceci conduit pour le mois de novembre 2015 à un impact de +19 pb sur le taux des titres d’OPC monétaires et de +3 pb sur le taux moyen des dépôts et placements monétaires. Les historiques de ces données ont été revus en conséquence.

f. Moyenne mensuelle.

g. Taux de l’Échéance Constante 5 ans. Source : Comité de Normalisation Obligataire.

h. Données révisées.

i. Données provisoires.

Source : Banque de France

 

 

Rémunération des placements auprès des institutions financières monétaires
Dépôts et placements monétaires, Euribor 3 mois et Taux de soumission minimal aux appels d’offre Eurosystème Nouveaux PEL
En pourcentage En pourcentage
(* Cliquez ici pour voir l’image seule)

Taux moyen pondéré des dépôts et placementTaux directeur de l’EurosystèmeEuribor 3 moismai-13nov-13mai-14nov-14mai-15nov-15-1012-1012
(* Cliquez ici pour voir l’image seule)

Formule de calcul du taux du PEL, hors application du taux plancher*Nouveaux PELmai-13nov-13mai-14nov-14mai-15nov-150123401234

<p<*Taux épargne bancaire PEL = 70 % taux swap 5 ans + 30 % (taux swap >10 ans – taux swap 2 ans) (Arrêté du 20 janvier 2011)

Livrets à taux réglementés Livrets ordinaires
En pourcentage En pourcentage
(* Cliquez ici pour voir l’image seule)

Livrets à taux réglementésmai-13nov-13mai-14nov-14mai-15nov-1500,511,522,5300,511,522,53
(* Cliquez ici pour voir l’image seule)

Livrets ordinairesmai-13nov-13mai-14nov-14mai-15nov-1500,511,522,5300,511,522,53

Source et calculs : Banque de France Réalisé le 7 janvier 2016

la confiance en mode plateau !

Selon l’INSEE, au mois de décembre, la confiance des ménages est stable pour le 3ème mois consécutif. L’indicateur qui la synthétise reste bloqué  à 96 et demeure ainsi toujours en dessous de sa moyenne de longue période (100).

En décembre, le solde d’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée baisse légèrement d’un point.

Concernant leur situation financière personnelle future, leur opinion progresse de 3 points. Ces deux soldes sont aussi en dessous de leur moyenne de longue période.

Les ménages sont aussi nombreux qu’en novembre à considérer comme opportun de faire des achats importants. Le solde correspondant est à son niveau moyen de longue période.

En décembre, les ménages restent pratiquement aussi optimistes qu’en novembre quant à leur capacité d’épargne. Le solde d’opinion sur leur capacité d’épargne actuelle est quasi stable (+1 point). Celui sur leur capacité d’épargne future est stable pour le troisième mois consécutif. Ces deux soldes se situent au-dessus de leur moyenne de longue période.

La proportion de ménages estimant qu’il est opportun d’épargner s’accroît de 4 points, mais reste néanmoins en dessous de sa moyenne de long terme.

Indicateur synthétique de confiance des ménages
Indicateur synthétique de confiance des ménages

France Inter – Les Français et leur épargne

Philippe Crevel a été interrogé par France Inter au sujet des placements des Français.retrouver l’interview sur le site de France inter 

 

La fin de la crise de l’immobilier en 2016

Après plusieurs années très difficiles, le secteur de l’immobilier espère que l’année 2016 sera celle de la reprise. Plusieurs signes permettent d’être optimistes. L’année 2015 a été meilleure que prévu. Les ventes ont progressé de 10 % et les prix se sont stabilisés.

Le contexte reste favorable avec des taux d’intérêt historiquement bas.  Par ailleurs, les ménages avec la reprise économique pourraient retrouver le chemin de l’investissement et donc de l’immobilier. Affaire à suivre…

 

Une bonne année pour le CAC 40 malgré tout !

2015 restera un bon cru pour la bourse malgré la crise financière chinoise, malgré la Grèce, malgré le ralentissement de la croissance mondiale, malgré le relèvement des taux directeurs par la FED et la chute du prix du pétrole.

Même les indices chinois sont en zone positive. La Bourse de Shanghai a ainsi achevé 2015 avec une hausse de 9,4 % soit une progression bien plus importante que Londres, Paris ou New York.  2015 aura été l’année des montagnes russes pour les indices chinois. En effet, les marchés chinois ont connu une phase hautement spéculative durant le premier semestre avec une progression de plus de 60 % ; une vive correction est intervenue à partir de la mi-juin provoquant la disparition du tiers de la capitalisation en moins de trois semaines. Pour juguler la crise, les autorités chinoises ont mis en œuvre un plan de soutien financier qui a contribué à une appréciation de 25 % des cours « actions ».

Pour 2016, les indices chinois risquent de connaître d’amples fluctuations. Cela pourrait se produire à la fin du mois de janvier avec la fin de l’interdiction des ventes massives de titres en vigueur depuis le krach de l’été. Les marchés chinois seront également influencés par l’état de la conjoncture du pays et par l’afflux de nouveaux titres avec les mesures prises pour faciliter les introductions en bourse.

L’indice japonais, le  Nikkei a fait presque aussi bien que celui de Shanghai avec une hausse de 9,07 %. La politique monétaire non conventionnelle a favorisé le marché « actions » qui n’a pas été trop pénalisé par la récession et le ralentissement économique des pays émergents. Le retard accumulé par la place de Tokyo explique également cette hausse.

Le CAC 40 n’aura pas réussi à s’installer au-dessus des 5000 points et encore moins atteindre les 5 200 qui lui étaient promis. Néanmoins, le CAC 40 a progressé de 8,53 % et a terminé l’année à 4 637 points ce qui constitue malgré tout un résultat très correct. Cette hausse a été acquise durant le premier semestre. Le CAC 40 a connu son point haut le 27 avril à 5 268 points avant de connaître un trou d’air. Le point bas a été atteint le 29 septembre à 4 343 points. La crise financière chinoise et les interrogations sur la force de la reprise ont miné le moral des investisseurs durant l’été. Par ailleurs, la progression de 20 % en 5 mois est apparu à tous comme excessive.

Malgré l’affaire Volkswagen, l’indice allemand, le Daxx, a augmenté de son côté de 10 % témoignant de la bonne vitalité de l’économie de ce pays. Londres est en revanche en phase avec les marchés américains. Le Footsie a reculé de près de 5 points. Après avoir battu des records, les places anglo-saxonnes ont amorcé un processus de consolidation. Les indices américains ont, par ailleurs, vécu dans l’expectative de la décision de la FED. Par ailleurs, ils avaient connu de fortes hausses ces dernières années appelant une pause. En l’état, au regard de la valorisation des entreprises par rapport aux bénéfices, il n’y a pas de réelle menace de bulles sur les marchés actions

Evolution du CAC 40

 

Année Valeur Performance
1987 1 000,00
1988 1 573,94 + 57,4 %
1989 2 001,08 + 29,5 %
1990 1 517,93 – 24,06 %
1991 1 765,66 + 15,5 %
1992 1 857,78 + 5,2 %
1993 2 268,22 + 22,1 %
1994 1 881,15 – 17,5 %
1995 1 871,97 – 4,30 %
1996 2 315,73 + 23,24 %
1997 2 998,91 + 29,34 %
1998 3 942,66 + 37,31 %
1999 5 958,32 + 51,12 %
2000 5 926,42 – 0,54 %
2001 4 624,58 – 21,97 %
2002 3 063,91 – 33,75 %
2003 3 557,90 + 16,12 %
2004 3 821,16 + 7,40 %
2005 4 715,23 + 23,40 %
2006 5 541,76 + 17,53 %
2007 5 614,08 + 1,31 %
2008 3 217,97 – 42,68 %
2009 3 936,33 + 22,32 %
2010 3 804,78 – 3,34 %
2011 3 159,81 – 16,95 %
2012 3 641,07 + 15,23 %
2013 4 295,95 + 17,99 %
2014 4 272,75 – 0,54 %
2015 4 637,06 + 8,53 %

 

L’équipe du Cercle vous souhaite de très bonne fêtes !

Layout 1

La loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement a été publiée au Journal Officiel

La loi no 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement a été publiée au Journal Officiel du 29 décembre 2015.

Consulter la loi 

 

L’assurance-vie a capté près de 23 milliards d’euros en onze mois (articles Les Echos du 29 déc. 2015)

Le Cercle de l’Epargne est cité dans l’article des Echos du 29 décembre 2015 consacré aux résultats de l’assurance-vie au mois d’octobre.

Lire l’article 

Résultats du mois de novembre de l’assurance-vie :

 

L’assurance-vie ne connaît pas la crise

L’assurance-vie enchaine son 23ème mois d’affilé de collecte positive. En novembre, la collecte a, en effet, atteint 2,9 milliards d’euros. C’est le deuxième meilleur résultat de l’année après les 3,7 milliards d’euros du mois de juillet dernier. Sur les onze premiers mois de l’année, la collecte nette s’élève désormais à 22,9 milliards d’euros.

La collecte de l’assurance-vie bénéficie du fort taux d’épargne qui est revenu à son plus haut niveau depuis 2011, à 15,5 % du revenu disponible brut (3ème trimestre). Ce regain d’épargne a été rendu possible par l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages (progression d’au moins 1,6 % en 2015) ainsi que par la faiblesse de leurs investissements. Pour la quatrième année consécutive, l’investissement des ménages (essentiellement investissements immobiliers) est en recul, en 2015, de plus de 3 %. En 2014, la chute avait dépassé 5 %.

L’assurance-vie bénéficie également du désintérêt des Français vis-à-vis des livrets d’épargne et en premier lieu du Livret A qui a enregistré une décollecte de 9,6 milliards d’euros sur les 11 premiers mois de l’année. L’assurance-vie est simplement concurrencée par le Plan d’Epargne Logement qui sur 9 mois a recouvré en net 15,2 milliards d’euros ainsi que par les dépôts à vue (27,3 milliards d’euros de janvier à septembre).

Les cotisations brutes de l’assurance-vie se sont élevées, en novembre, à 10,4 milliards d’euros. Les cotisations en unités de compte ont atteint 1,8 milliard d’euros en léger retrait par rapport à octobre. C’est le plus mauvais résultat enregistré par les unités de compte depuis le début de l’année. La volatilité du marché « actions » a certainement dissuadé en cette fin d’année certains épargnants à opter pour les unités de compte. Malgré tout depuis le début de l’année, les versements en unité de compte se sont élevés à 24,3 milliards d’euros ce qui représente 20 % de la collecte, soit un taux supérieur à la moyenne de ces dernières années (14 à 16 %).

Des rachats en forte baisse

Les prestations ont été en très fort recul au mois de novembre. Elles se sont élevées à 7,5 milliards d’euros contre 9,2 milliards d’euros en octobre. Les ménages n’investissant toujours pas ont peu besoin de liquidités pour financer leurs projets. Le climat international et national a également pu les inciter à ne pas toucher à leur épargne.

Dans ces conditions, l’encours de l’assurance-vie a atteint 1588,7 milliards d’euros à la fin du mois de novembre.

 

Le début du mercato des taux des fonds euros est lancé

Les épargnants semblent progressivement réorienter une partie de leur épargne vers l’assurance-vie et en particulier au profit les unités de compte. La baisse des taux des fonds euros les y incite sans nul doute. Sur ce sujet, la saison des publications des taux a commencé avec une légère décrue. Le taux moyen devrait se situer autour de 2,3 % contre 2,5 % l’année dernière. En prenant en compte l’inflation, le rendement réel des fonds euros demeurent élevés, plus de 2 % surtout au regard des taux d’intérêt.

 

 

  Taux de rendement des fonds euros Taux d’inflation Taux de rendement réel Taux moyen OAT à 10 ans
2007 4,10 % 1,5 % 2,6 % 4,30 %
2008 3,90 % 2,8 % 1,1 % 4,24 %
2009 3,64 % 0,1 % 3,54% 3,65 %
2010 3,38 % 1,5 % 1,88 % 3,11 %
2011 3,02 % 2,1 % 0,92 % 3,32 %
2012 2,91 % 2,0 % 0,91 % 2,54 %
2013 2,89 % 0,9 % 1,99 % 2,21 %
2014 2,54 % 0,5 % 2,04 % 1,66 %
2015* 2,3 % 0,2 % 2,1 % 0,8 %
  • Sources : FFSA, INSEE, Banque de France
  • * : prévisions Cercle de l’Epargne

 

 

 

 

L’assurance-vie ne connaît pas la crise

Un bon mois de novembre pour l’assurance-vie

L’assurance-vie enchaine son 23ème mois d’affilé de collecte positive. En novembre, la collecte a, en effet, atteint 2,9 milliards d’euros. C’est le deuxième meilleur résultat de l’année après les 3,7 milliards d’euros du mois de juillet dernier. Sur les onze premiers mois de l’année, la collecte nette s’élève désormais à 22,9 milliards d’euros.

La collecte de l’assurance-vie bénéficie du fort taux d’épargne qui est revenu à son plus haut niveau depuis 2011, à 15,5 % du revenu disponible brut (3ème trimestre). Ce regain d’épargne a été rendu possible par l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages (progression d’au moins 1,6 % en 2015) ainsi que par la faiblesse de leurs investissements. Pour la quatrième année consécutive, l’investissement des ménages (essentiellement investissements immobiliers) est en recul, en 2015, de plus de 3 %. En 2014, la chute avait dépassé 5 %.

L’assurance-vie bénéficie également du désintérêt des Français vis-à-vis des livrets d’épargne et en premier lieu du Livret A qui a enregistré une décollecte de 9,6 milliards d’euros sur les 11 premiers mois de l’année. L’assurance-vie est simplement concurrencée par le Plan d’Epargne Logement qui sur 9 mois a recouvré en net 15,2 milliards d’euros ainsi que par les dépôts à vue (27,3 milliards d’euros de janvier à septembre).

Les cotisations brutes de l’assurance-vie se sont élevées, en novembre, à 10,4 milliards d’euros. Les cotisations en unités de compte ont atteint 1,8 milliard d’euros en léger retrait par rapport à octobre. C’est le plus mauvais résultat enregistré par les unités de compte depuis le début de l’année. La volatilité du marché « actions » a certainement dissuadé en cette fin d’année certains épargnants à opter pour les unités de compte. Malgré tout depuis le début de l’année, les versements en unité de compte se sont élevés à 24,3 milliards d’euros ce qui représente 20 % de la collecte, soit un taux supérieur à la moyenne de ces dernières années (14 à 16 %).

Des rachats en forte baisse

Les prestations ont été en très fort recul au mois de novembre. Elles se sont élevées à 7,5 milliards d’euros contre 9,2 milliards d’euros en octobre. Les ménages n’investissant toujours pas ont peu besoin de liquidités pour financer leurs projets. Le climat international et national a également pu les inciter à ne pas toucher à leur épargne.

Dans ces conditions, l’encours de l’assurance-vie a atteint 1588,7 milliards d’euros à la fin du mois de novembre.

Le mercato des taux des fonds euros est lancé

Les épargnants semblent progressivement réorienter une partie de leur épargne vers l’assurance-vie et en particulier au profit les unités de compte. La baisse des taux des fonds euros les y incite sans nul doute. Sur ce sujet, la saison des publications des taux a commencé avec une légère décrue. Le taux moyen devrait se situer autour de 2,3 % contre 2,5 % l’année dernière. En prenant en compte l’inflation, le rendement réel des fonds euros demeurent élevés, plus de 2 % surtout au regard des taux d’intérêt.

Taux de rendement des fonds euros Taux d’inflation Taux de rendement réel Taux moyen OAT à 10 ans
2007 4,10 % 1,5 % 2,6 % 4,30 %
2008 3,90 % 2,8 % 1,1 % 4,24 %
2009 3,64 % 0,1 % 3,54% 3,65 %
2010 3,38 % 1,5 % 1,88 % 3,11 %
2011 3,02 % 2,1 % 0,92 % 3,32 %
2012 2,91 % 2,0 % 0,91 % 2,54 %
2013 2,89 % 0,9 % 1,99 % 2,21 %
2014 2,54 % 0,5 % 2,04 % 1,66 %
2015* 2,3 % 0,2 % 2,1 % 0,8 %
  • Sources : FFSA, INSEE, Banque de France
  • * : prévisions Cercle de l’Epargne

 

Les résultats du chômage du mois de novembre 2015

Après le très mauvais mois d’octobre, avec une hausse de 1,2 %, le nombre de demandeurs d’emploi (catégorie A) s’est légèrement contracté de 0,4 % au mois de novembre pour s’établir à 3 574 800. Sur un an, il progresse néanmoins de 2,5 % (88 000 demandeurs d’emploi de plus).

Si grâce aux contrats aidés, la situation s’améliore pour les jeunes actifs, en revanche, le nombre de demandeurs d’emploi de plus de 50 ans progresse rapidement. Sur un an, ce dernier augmente de 8,4 % (+0,2 % en novembre). La France compte désormais plus de 886 000 personnes de plus de 50 ans qui sont demandeurs d’emploi (catégorie A).

Toutes catégories confondues, le chômage progresse de 0,1 % en novembre et de 5,1 % sur un an. Le nombre de demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) est, de ce fait, de 5,442 millions contre 5,180 millions au mois de novembre 2014.

Une ancienneté de plus en en plus problématique

Au mois de novembre 45 % des demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) sont inscrits à Pôle Emploi depuis plus d’un an contre 43 % au mois de novembre de l’année dernière. L’ancienneté moyenne du chômage est passée de 568 jours à 570  d’octobre à novembre. Elle a progressé de 32 jours en un an.

Une année à oublier

Cette légère décélération de la progression du chômage reste donc fragile au regard des autres résultats économiques qui ont été communiqués ces derniers jours.

Le mois de  novembre a été, en effet, marqué par le plus fort recul des dépenses de consommation depuis le mois de janvier 2014. La baisse a été de  1,1 % en volume. Elle fait suite à la contraction de 0,2 % intervenue au mois d’octobre. Cette nouvelle baisse provient principalement de la chute de la consommation d’énergie (–5,6 %) et du net recul des dépenses d’habillement (–4,7 %).

L’industrie à la peine du fait des exportations qui se contractent. Au mois d’octobre, le chiffre d’affaires des entreprises de l’industrie manufacturière se contracte de 1,0 % après avoir progressé de 0,6 % en septembre. L’industrie française souffre à l’exportation avec un nouveau recul de 0,8 % qui fait suite à une contraction de 1,4  % au mois de septembre. Sur l’ensemble de l’industrie, le chiffre d’affaires diminue de 1,0 % après une progression en septembre de 0,4 %. Au cours des trois derniers mois, le bilan est mauvais avec un recul de 0,8 % pour l’industrie manufacturière et de 0,7 % pour l’ensemble de l’industrie. Il est certes espéré un léger rebond pour la fin de l’année.

Une croissance toujours trop faible

Le taux de croissance attendu pour le dernier trimestre devrait être de 0,2 %. En 2015, la croissance devrait être de 1,1 % ce qui reste insuffisant pour contenir la progression de la population active, il faudrait au minimum 1,5 à 1,8 % de croissance.

Avant même le résultat du mois de décembre, l’année 2015 a donc déçu en matière d’emploi. Malgré une combinaison exceptionnelle, un pétrole pas cher, des taux bas, un euro faible, une moindre rigueur budgétaire, la croissance est restée relativement faible. La sortie d’un cycle de trois ans de stagnation s’avère plus difficile que prévu. La faiblesse de l’investissement du fait de surcapacités de production et l’amélioration encore trop ténue du taux de marge des entreprises n’ont pas contribué à la multiplication des créations d’emploi. En outre, le contexte international demeure incertain. Le ralentissement chinois, les récessions brésilienne et russe (doublée des embargos) ont pesé sur l’économie mondiale et donc sur la France.

En 2016, l’INSEE prévoit une très légère amélioration tant en termes de croissance qu’en termes d’emploi. Tout dépendra de l’investissement et de la capacité des entreprises françaises à regagner des parts de marché à l’exportation.
.

JT de France 3 : la décollecte du Livret A avec interview de Philippe Crevel

Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne, a été interrogé par la rédaction de France 3 au sujet de la décollecte du Livret A


Économie : les Français ne plébiscitent plus le livret A

Le Livret A ne séduit plus les Français

Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne, a été interrogé par la rédaction de France 3 au sujet de la décollecte du Livret A


Économie : les Français ne plébiscitent plus le livret A

La décollecte du Livret A au mois de novembre

Philippe Crevel a été interrogé par M6 pour le JT 1945 du 23 décembre 2015 au sujet de la décollecte du Livret A

Philippe Crevel interrogé par M6 sur la décollecte du Livret A au mois de novembre

Philippe Crevel a été interrogé par M6 pour le JT 1945 du 23 décembre 2015 au sujet de la décollecte du Livret A

TF1 20 heures : Philippe Crevel interviewé sur les gains de pouvoir d’achat générés par la baisse du prix du pétrole

Le cours du baril du pétrole est au plus bas. Les Français bénéficient de substantiels gains de pouvoir d’achat. Philippe Crevel revient sur le sujet dans le cadre d’une interview au JT de 20 heures de TF1 (23 décembre 2015).

Le taux d’épargne fait un bond en avant au 3ème trimestre 2015 à 15,5 %

Le taux d’épargne des ménages a fortement progressé au 3ème trimestre 2015 en s’élevant à 15,5 % du revenu disponible brut contre 15 % au deuxième trimestre 2015.

Les ménages ont décidé d’augmenter leur effort d’épargne et de mettre en réserve une partie des gains de pouvoir d’achat que génèrent la baisse des prix de l’énergie et la diminution de la pression fiscale.

Le revenu disponible brut (RDB) des ménages a, en effet, progressé au troisième trimestre de +0,7 % après +0,2 % au deuxième trimestre. La masse salariale reçue par les ménages croît davantage qu’au trimestre précédente avec une hausse de 0,4 % après +0,2 %. Le salaire moyen par tête versé par les sociétés non financières a augmenté de 0,3 % contre une stagnation au 2ème trimestre.

Les prestations sociales en espèces augmentent également de 0,3 % après +0,2 % au deuxième trimestre tandis que les impôts sur le revenu et le patrimoine diminuent de 2 %  au troisième trimestre après +0,4 %.

La consommation des ménages en forte baisse en novembre

Le mois de  novembre a été marqué par le plus fort recul des dépenses de consommation des ménages en biens depuis le mois de janvier 2014. La baisse est de  1,1 % en volume. Elle fait suite à la contraction de 0,2 % du mois d’octobre.

Cette nouvelle baisse provient principalement de la chute de la consommation d’énergie (–5,6 %) et du net recul des dépenses d’habillement (–4,7 %). Les attentats ont pu également provoquer un report de certaines dépenses.
En novembre, les dépenses en énergie se replient très nettement (–5,6 % après +2,2 %) ; il s’agit de leur plus forte baisse depuis juin 2013. Les températures moyennes de novembre ayant été particulièrement douces après un mois d’octobre un peu frais, les dépenses de chauffage s’amoindrissent. Ainsi, les dépenses en gaz et en électricité diminuent fortement. La consommation de produits raffinés continue de baisser (–2,0 %), en particulier celle de butane/propane et celle de fioul domestique.En novembre, les achats de biens fabriqués continuent de baisser (–0,8 % après –1,3 % en octobre), surtout du fait de l’habillement.Les dépenses en textile, habillement et cuir sont en retrait pour le troisième mois consécutif. Le recul est brutal en novembre : 4,7 % (après 1,2 % en octobre et 0,6 % en septembre), probablement du fait de températures clémentes.

La consommation totale de biens

La consommation totale de biens

Source : Insee

Bonne nouvelle, le crédit à la consommation repart

Quand le crédit à la consommation est à la hausse, cela signifie que les ménages consomment et qu’ils ont confiance en l’avenir à défaut d’avoir présentement des revenus suffisants. Selon la Banque de France, la croissance du crédit à la consommation aux ménages (particuliers et entrepreneurs individuels) accélère en septembre 2015 dans les principaux pays européens.

 

Le taux de croissance annuel atteint 4,1% en France après 2,1% en juin, 2,2% en Allemagne, 12,5% en Italie et 3,6% en Espagne. Dans l’ensemble de la zone Euro, ce taux de croissance s’établit à 2,6% à la fin du troisième trimestre 2015. Les encours de crédit renouvelable continuent de se contracter en France. Sur ce segment, la part de marché des établissements spécialisés poursuit sa baisse.

Évolution de l’encours de crédit à la consommation aux particuliers
France, milliards d’euros, CVS 2013 2014 2015 Taux de croissance annuel
Déc. Mars Juin Sept. Déc. Mars Juin Sept. Sept 2015
Total crédit à la consommation particuliers 144,1 145,0 144,8 145,8 146,0 146,6 148,6 151,9 4,2%
dont Prêts amortissables y compris créances titrisées 98,9 99,3 99,3 100,0 99,8 100,0 102,1 104,3 4,3%
                          dont prêts personnels non affectés 71,7 71,5 72,3 73,3
                          dont prêts affectés ou ventes à tempérament 15,2 15,2 15,1 15,1
Comptes ordinaires débiteurs 7,1 7,2 7,4 7,5 7,5 7,5 7,6 7,6 1,3%
Crédits renouvelables 22,7 22,5 22,2 21,7 21,5 21,1 20,2 20,0 -7,8%
Crédits-bails 4,9 5,0 5,2 5,2 5,4 5,7 6,0 6,6 26,9%
Croissance annuelle des crédits de trésorerie aux particuliers et entrepreneurs individuels
Taux de croissance annuel en %, y compris créances titrisées pour la France, hors titrisation pour les autres pays et la zone euro
(* Cliquez ici pour voir l’image seule)
AllemagneItalieEspagneZone EuroFrancesep-08sep-09sep-10sep-11sep-12sep-13sep-14sep-15-15-10-5051015aout-13Espagne: -5,4

Le taux d’épargne attendu en hausse par l’INSEE

L’INSEE prévoit une remontée du taux d’épargne des ménages à 15,4 % du revenu disponible brut en 2015, taux qui serait également celui de 2016.

Les ménages qui bénéficient toujours de gains de pouvoir d’achat du fait de la baisse des prix de l’énergie maintiendraient des flux d’épargne conséquents.

 

 

Stabilité pour les taux des crédits accordés aux PME

Selon la Banque de France, entre juin et septembre , les taux d’intérêt des crédits accordés aux PME (hors microentreprises) et entreprises de taille intermédiaire sont stables. Ils augmentent de 10 points de base pour les microentreprises. L’écart de taux entre les entreprises de meilleures et de moins bonnes cotations se maintient à environ 65 points de base.

À fin septembre 2015, l’encours des crédits mobilisés par les PME augmente de 2,5 % sur un an.

À fin septembre 2015, 58 842 PME ont été déclarées défaillantes sur les 12 derniers mois (- 0,4 % en glissement annuel).

Le poids économique des PME défaillantes au cours de ces douze mois est mesuré par leur proportion dans le total des encours de crédits bancaires mobilisés par les PME : cette proportion s’établit à 1,2 % à la fin du 3 ème trimestre 2015.

Financement des PME en France

Petit repli du climat des affaires en décembre

Les attentats ont pesé sur le climat des affaires au mois de décembre. Leurs coûts économiques sont évalués à 0,1 % du PIB. De ce fait, il n’est pas surprenant que le climat des affaires s’affiche en légère baisse au mois de décembre. L’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, perd un point. Il se situe à 101, un niveau un peu supérieur à sa moyenne de long terme (100) atteinte à l’été. Le climat progresse d’un point dans l’industrie et le bâtiment. Il perd deux points dans les services et quatre dans le commerce de détail.

L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie reste dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable.

Indicateur de climat des affaires France

Indicateur de climat des affaires France

 

Le patrimoine de la France en recul de 1,8 % en 2014

La baisse de l’immobilier et la moindre progression que dans le passé des placements financiers ont contribué à la contraction du patrimoine de la France de 1,8 % en 2014.

Fin 2014, le patrimoine économique national s’élève à 13 064 milliards d’euros, soit 7,5 fois le produit intérieur net de l’année.  2014 est donc la troisième année consécutive de baisse (– 0,4 % en euros courants en 2013 et – 0,1 % en 2012).

Le patrimoine des ménages stagne après deux années de croissance modeste (+ 0,2 % après + 1,1 % en 2013 et + 1,4 % en 2012). Leur patrimoine non financier, constitué pour l’essentiel de logements et de terrains, diminue de façon plus marquée qu’en 2013 (– 1,2 % après – 0,7 %). En revanche, leur patrimoine financier continue de progresser, mais il est moins dynamique malgré des flux de placements toujours importants.

En 2014, les fonds propres des sociétés non financières ralentissent (+ 2,6 % après + 7,9 %) en lien avec une progression plus faible des cours boursiers et la baisse du prix des actifs non financiers.

Le passif des administrations publiques augmente fortement en raison de la hausse des obligations en valeur de marché.

Consulter la note de l’INSEE

Suivez le cercle

recevez notre newsletter

le cercle en réseau

contact@cercledelepargne.com