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Résultats du Livret A- août 2017 – Toujours plus haut

Les mois se suivent et se ressemblent. La collecte du Livret A, au mois d’août, a été positive de 1,59 milliard d’euros pour le 9e mois consécutif. Depuis le début de l’année, la collecte atteint déjà 12,17 milliards d’euros ce qui place 2017 dans les très bons crus du Livret A.

Le Livret de Développement Durable et Solidaire enregistre également une collecte positive de 340 millions d’euros.

L’encours du Livret A atteint désormais 271,7 milliards d’euros, ce qui constitue un nouveau record. Il en est de même pour le LDDS avec 103,8 milliards d’euros.

Les vacances et l’absence de rendez-vous fiscaux expliquent le fait que traditionnellement, le mois d’août est un bon mois pour l’épargne dite populaire.

Le Livret A bénéficie toujours de la préférence des Français pour la sécurité et la liquidité. Les Français demeurent toujours circonspects vis-à-vis des produits de marché que ce soit sous formes d’actions ou d’unités de compte.

Par ailleurs, dans un contexte de réforme fiscale, l’exonération totale de prélèvements dont profitent le Livret A et le LDDS constitue un havre de paix pour les épargnants. Face aux incertitudes fiscales qui concernent d’autres produits phares comme l’assurance-vie et le plan d’épargne logement, les épargnants font confiance à un produit qu’ils connaissent bien, le Livret A.

Les deux principaux produits de l’épargne populaire ne pâtissent pas de la faiblesse de leur rendement. Avec une inflation qui a été de 0,9 % sur les six derniers mois, le rendement réel est pourtant négatif de 0,15 point. Cette situation est amenée à se poursuivre avec l’intention du Gouvernement de geler le taux du Livret A à 0,75 % durant deux ans. Mais le resserrement des écarts de rendement entre les grands produits d’épargne – PEL (1 %), fonds euros de l’assurance-vie (1,9 % en 2016)- conduit les Français à laisser leur argent sur des produits de très court terme, comme le Livret A ou plus globalement sur leurs dépôts à vue (413 milliards d’euros en juillet 2017 contre 242 milliards d’euros en août 2007).

L’attentisme risque de durer jusqu’à la fin de l’année voire au-delà. En effet, il est probable que les annonces du Ministre de l’Economie sur la taxe forfaitaire unique incitent, dans un premier temps, les épargnants à la prudence. Cette taxe aboutit à réduire les prélèvements sur certains produits financiers (livrets bancaires, comptes titres) et à les augmenter sur d’autres (PEL, assurance-vie). L’introduction de cette taxe pourrait infléchir quelque peu les comportements des ménages dans les prochains mois mais il n’est pas garanti qu’ils optent pour des placements à risques.

 

Nouveau gel des pensions en 2018 ?

Après avoir décidé de revaloriser au 1er octobre 2017, les pensions de base de 0,8 % pour un coût d’un milliard d’euros, le Gouvernement étudierait la possibilité de les geler l’année prochaine. Pour cela, il envisagerait de reporter la date de revalorisation du 1er octobre au 1er janvier. Il en résulterait trois mois d’économie, soit en l’état de l’inflation actuelle, environ 400 millions d’euros.

Au-delà des considérations budgétaires, le Gouvernement justifie son projet en soulignant que de nombreuses augmentations de prestations sociales interviennent le 1er janvier. Il a ainsi prévu de relever sur plusieurs années le minimum vieillesse de 100 euros.

La Sécurité sociale toujours en déficit !

selon le dernier rapport de la  Commission des comptes de la Sécurité sociale, le déficit du régime général de la Sécurité sociale en 2017 atteindra 5,5 milliards d’euros (en intégrant le fonds de solidarité vieillesse), soit une dérive de  1,3 milliard par rapport à la prévision de la  loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017 adoptée fin 2016.

Cette augmentation en cours d’exercice du déficit est imputable à un  effet de base négatif de 700 millions d’euros (écart entre la prévision de solde pour 2016 prévue fin 2017 et la réalisation) et  par des recettes inférieures de 1,05 milliard d’euros. Elles avaient été surestimées dans la loi de financement de la sécurité social.

L’accroissement du déficit repose essentiellement sur l’assurance-maladie. Son déficit devrait être en 2017 de 4,1 milliards d’euros soit un dérapage de 1,5 milliard par rapport aux prévisions.

 Par ailleurs, la réduction du déficit par rapport à 2016 (4,8 milliards d’euros) est artificielle pour l’assurance-maladie. En, selon le rapport, elle est due à une recette exceptionnelle de 900 millions d’euros tiré du Fond de Solidarité Vieillesse. Sa

Les résultats de la branche retraite déçoivent également avec un manque à gagner de 500 millions d’euros. L’excédent pourrait atteindre 1,1 milliard d’euros hors FSV. Ce dernier  devrait atteindre 4 milliards euros. Ces pertes se sont accrues en raison de la hausse de 200 millions d’euros des prises en charge de cotisations au titre de périodes de chômage, et de 100 millions pour la maladie.

La branche famille dégagerait pour a première fois en dix ans, avec un excédent de 500 millions d’euros en 2017 grâce à la réforme des allocations familiales, qui sont désormais diminuées pour les familles les plus aisées. La branche accidents du travail maladies professionnelles serait excédentaire de 900 millions d’euros.

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/economie-france/social/030432449046-le-deficit-de-la-securite-sociale-se-reduit-moins-vite-que-prevu-2100326.php#vVEpLVEgfhLEoSBk.99

Les pensions de retraite de base augmentées de 0,8 % le 1er octobre

Le 1er octobre, les pensions des différents régimes de base dits alignés (régime général, RSI et MSA agriculteurs) seront augmentées de 0,8 %. Depuis la réforme des retraites de 2014,  la revalorisation des pensions ne dépend plus de prévisions d’inflation. Elle est indexée sur l’évolution moyenne de l’indice des prix à la consommation hors tabac constatée sur les douze mois allant  d’août à juillet. Le gouvernement reste libre d’accorder des revalorisations exceptionnelles ou au contraire de renoncer à une hausse pour faire des économies.

Compte tenu de ma hausse des prix de ces derniers mois, une revalorisation étaient attendue. En outre, avec la future hausse de la CSG, le Gouvernement se sentait tenu de faire un petit geste. Par ailleurs, la Commission des comptes de la Sécurité sociale anticipait en juillet une revalorisation de 0,9%. Le coût de la revalorisation est d’un milliards d’euros (le montant total des pensions étant de 128,5 milliards d’euros).

Cette hausse fait suite à trois années de stagnation. En 2014, les pensions avaient été gelées, en 2015, la hausse avait de 0,1 % et en 2016, l’absence d’inflation avait une non revalorisation.

 Pour l’Agirc – Arcco, aucune revalorisation n’est prévue pour 2017. Par ailleurs, désormais, celle coi, si elle devait avoir lieu, ne s’appliquerait qu’à partir du 1er novembre. Depuis 2013 les retraites complémentaires n’ont pas augmenté.

Le gouvernement devrait, en revanche, procéder à la revalorisation du minimum vieillesse ou ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées) au 1er avril prochain.  Cette allocation est indexée sur l’inflation constatée, de février à janvier. En avril 2017, son montant avait augmenté de 0,3%, à 803 euros pour une personne seule, et à 1.247 euros pour un couple. Du fait de l’engagement de campagne d’Emmanuel Macron, une augmentation au-delà de l’inflation est attendue. En effet, il avait annoncé de porter le minimum vieillesse à 900 euros. avant la fin de son mandat. Il est aujourd’hui de 803 euros.

Accès de faiblesse pour les créations d’entreprise en août

Au mois d’août, selon l’INSEE, le nombre total de créations d’entreprises tous types d’entreprises confondus s’est contracté de 1,0 % après  une hausse de 4,6 % en juillet, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables). Ceci est dû au recul des immatriculations de micro-entrepreneurs (−3,8 %) après une forte hausse en juillet (+10,8 %). Les créations d’entreprises classiques, elles, continuent d’augmenter (+1,0 % après +0,5 %).

 Créations d’entreprises (CVS-CJO*)

  • * Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables
  • Source : Insee, Sirene

Le nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois a progressé de 7,2 % avec une nette accélération pour les immatriculations de micro-entrepreneurs (+12,5 % après +6,4 %) tout comme les créations de sociétés (+6,4 % après +5,4 %). Les créations d’entreprises individuelles classiques augmentent aussi mais plus faiblement (+1,0 %). Le soutien aux entreprises et les transports sont les secteurs qui contribuent le plus à la hausse.

En données brutes, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des douze derniers mois augmente de 3,5 %. Tous les types de créations augmentent, en particulier les créations de sociétés (+5,4 %), celles d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+3,7 %) et, dans une moindre mesure, les immatriculations de micro-entrepreneurs (+1,7 %).

En août, en données brutes, la part des demandes d’immatriculations de micro-entrepreneurs dans le total des entreprises créées au cours des douze derniers mois remonte pour le deuxième mois consécutif et atteint 40,1 % mais reste en-deçà des résultats des dernières années.

Le taux d’inflation : 0,9 % en rythme annuel

Le rendement réel du Livret A est négatif depuis le début de l’année. Sur les 12 derniers mois, le taux d’inflation est de 0,9 %.

En effet, en août, selon l’INSEE, l’indice des prix à la consommation (IPC) a été de 0,5% après un recul de 0,3 % en juillet. Corrigé des variations saisonnières, il augmente de 0,2 % après deux mois de stabilité. Sur un an, les prix à la consommation atteignent 0,9 % après +0,7 % en juillet.

L’INSEE explique ce petit rebond de l’inflation par l’augmentation  saisonnière des prix des produits manufacturés et par le redressement des prix énergétiques. En revanche, les prix des services décélèrent nettement du fait d’un repli également saisonnier des prix des transports aériens et d’un ralentissement de ceux des services d’hébergement. Les prix alimentaires sont stables.

Les retraités de l’Ile de France gagne 23 % de plus que la moyenne nationale

Selon la DREES, fin 2012, les retraités de droit direct représentent 21,6 % de la population française. Ils sont proportionnellement plus nombreux dans l’ouest et le sud de la France, notamment en Nouvelle-Aquitaine et en Bretagne où plus d’une personne sur quatre est retraitée. A contrario, ils sont moins présents dans les DROM et en Île-de-France (respectivement 12 % et 16,4 %).

Entre les régions de la Métropole hors Île-de-France, le montant moyen des retraites varie peu. mais, du fait que la région parisienne concentre un grand nombre de cadres moyens et supérieurs, le nievau des pensions y est logiquement supérieur à la moyenne nationale (+23 %). A contrario et du fait de carrières souvent incomplètes, le niveau des pensions est dans  DROM  inférieur à la moyenne nationale (-21 %).

Le montant de la retraite des femmes est en moyenne inférieur de 31 % à celui des hommes. Hormis en Corse et dans les DROM où il est plus faible, cet écart s’observe dans toutes les régions.es retraités de la fonction publique sont proportionnellement plus présents en Corse et dans les DROM.

Progression du taux de pauvreté en France en 2015

En France, selon l’INSEE, en 2015, 8,9 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté monétaire qui est de 1 015 euros par mois. Le taux de pauvreté était de 14,2 % en 2015 contre 14 % en 2014. Depuis plusieurs années, il évolue entre 13,9 et 14,2 %.

À titre de comparaison, pour une personne seule, le socle du RSA s’élève à 514 euros au 1er janvier, puis 524 euros au 1er septembre, et l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) à 800 euros (au 1er avril), sachant que d’autres prestations complètent souvent le revenu disponible de ces allocataires. Ainsi, en 2015, 66,2 % des ménages bénéficiaires du RSA socle vivent au-dessous du seuil de pauvreté (+ 0,3 point en un an) et 42,0 % des ménages qui perçoivent le minimum vieillesse (+ 0,3 point).

Plan d’Epargne Logement, les vieux plans avantagés; en revanche, les nouveaux pénalisés ?

L’encours du Plan d’Epargne Logement dépasse 262 milliards d’euros (juillet 2017). 16,5 millions de Français ont un Plan d’Epargne Logement. les plans ouverts avant le 1er mars 2011 (rémunérés à 3,5 % et plus, et dont la durée de détention n’est pas limitée) représentent près de la moitié du stock à mi‑2016.

Depuis 2011, le régime des PEL a été modifié. Passé 10 ans, le plan est gelé, plus aucun versement n’est possible mais en revanche les intérêts sont versés. Après 15 ans, le plan est transformé en livret bancaire dont le taux de rémunération est fixé par la banque. La fiscalité est alors celle des livrets bancaires.

Le passage à la Flat Tax avantagera les détenteurs de vieux livrets qui étaient assujettis au régime des livrets ‘(barème de l’IR + prélèvements sociaux ou prélèvement libératoire et prélèvements sociaux).

En revanche, pour ceux qui souscriront un PEL à compter du 1er janvier 2018, l’application de la Flat Tax sera pénalisante, le taux de prélèvement passant de 15,5 % (17,2 % en prenant en compte la future augmentation de la CSG) à 30 %.

 

Flat tax qu’est ce que cela change pour les épargnants ?

Bruno Le Maire a précisé les modalités d’application de la future Flat Tax à l’occasion d’une interview au quotidien « Les Echos ».

Quelles sont les conséquences pour les épargnants ?

Livret A, LDDS, Livret jeune, Livret populaire, : pas de changement, ces livrets restent exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.

Livrets bancaires et produits de taux sur un compte titre : la Flat Tax s’appliquera à compter du 1er janvier 2018. Actuellement, les épargnants avaient le choix entre le barème de l’impôt sur le revenu ou, sous certaines conditions, à un prélèvement libératoire de 24 %. Dans les deux cas, s’ajoutaient les prélèvements sociaux à hauteur de 15,5 % (17,2 % à compter du 1er janvier 2018). A l’exception des personnes non assujetties à l’impôt sur le revenu la Flat Tax sera toujours plus intéressante.

Prélèvements sur les intérêts des livrets

 

Taux d’imposition IR TMI* 0 % TMI 14 % TMI 30 % TMI 41 % TMI 45 %
Option IR (prélèvements sociaux et IR) 15,5 % 28,80 % 43,97 % 54,4 % 58,21 %
Option prélèvement libératoire à 24 % dans la limite de 2000 euros de revenus 39,5 % 39,5 % 39,5 % 39,5 % 39,5 %
Flat taxe à 30 % 30 % 30 % 30 % 30 % 30 %

*TMI : taux marginal d’imposition à l’impôt sur le revenu

 

Le Plan d’Epargne en Actions : son régime ne serait pas modifié. Mais, il sera concurrencé par les comptes titres qui seront à la Flat Tax.

Le Plan d’Epargne Logement : la Flat Tax s’appliquera pour les plans ouverts à compter du 1er janvier 2018. Elle concernera également les plans de plus de 12 ans. Les anciens plans resteront soumis aux prélèvements sociaux (15,5 % jusqu’au 31 décembre 2017 puis 17,2 %). Pour les plans ouverts depuis le 1er août 2016, le taux de rendement est de 1 %. De ce fait, après Flat Tax, le rendement net sera de 0,7 % contre 0,83 % pour les plans qui seront souscrits avant le 1er janvier 2018 (avec un taux de prélèvements sociaux à 17,2 %). Le Gouvernement n’a pas précisé le régime du Compte d’Epargne Logement.

L’Assurance-vie 

Les versements effectués avant le 31 décembre 2017 resteront soumis au régime actuel (prélèvements sociaux + prélèvement libératoire variant de 35 à 7,5 % ou barème de l’impôt sur le revenu).

Les versements intervenant après le 1er janvier 2018 et dépassant 150 000 euros pour un célibataire ou 300 000 euros pour un couple seront soumis à la Flat Tax (libre pour l’assuré d’opter pour le barème de l’impôt sur le revenu) Les versements inférieurs à ces seuils resteront soumis au régime actuel, sachant que les prélèvements sociaux passeront à 17,2 µ au 1er janvier 2018.

Imposition avec le régime libératoire de l’assurance-vie

 

  Contrats de moins de 4 ans Contrats

de 4 à 8 ans

Contrats

de plus de 8 ans

Prélèvements sociaux actuels

Prélèvements sociaux au 1er janvier 2018*

15,5 %

 

17,2 %

15,5 %

 

17,2 %

15,5 %

 

17,2 %

 

Prélèvement libératoire 35 % 15 % 7,5 %
Prélèvements fiscaux et sociaux

 

Prélèvements à compter du 1er  janvier 2018*

 

50,5 %

 

52,2 %

30,5 %

 

32,2 %

23 %

 

24,7 %

Flat Tax pour les versements excédant 150 000 euros 30 % 30 % 30 %

* si l’augmentation projetée de 1,7 point est adoptée par le Parlement

Imposition de l’assurance-vie avec le barème de l’impôt sur le revenu

 

Taux marginal d’imposition 0 % 14 % 30 % 41 % 45 %
Prélèvements sociaux 2017 15,5 % 15,5 %

dont 5,1 points déductibles

15,5 %

dont 5,1 points déductibles

15,5 %

dont 5,1 points déductibles

15,5 %

dont 5,1 points déductibles

Prélèvements sociaux 2018 avec déductibilité de la majoration de 1,7 point* 17,2 % 17,2 % dont

6,8 points déductibles

17,2 % dont

6,8 points déductibles

17,2 % dont

6,8 points déductibles

17,2 % dont

6,8 points déductibles

IR + PS taux actuels 15,5 % 28,78 % 43,97 % 54,41 % 58,20 %
IR + PS au 1er janvier 2018

Avec déductibilité à 6,8 points

17,2 % 30,35 % 45,37 % 55,70 % 59,45 %
Flat Tax 30 % 30 % 30 % 30 % 30 %

* si l’augmentation projetée de 1,7 point est adoptée par le Parlement

 

 

Les dividendes 

La Flat tax s’applique aux dividendes des actions. Le contribuable devrait pouvoir opter entre le barème à l’impôt sur le revenu et la taxe forfaitaire unique. Dans le premier cas, il doit acquitter les prélèvements sociaux mais il bénéficie d’un abattement de 40 %. Dans le second cas, le montant des dividendes sera amputé de 30 %. A partir d’un taux d’imposition de 30 %, la Flat Tax est plus intéressante.

Prélèvements sur les dividendes pour les actions

 détenues dans un compte titre 

Taux marginal d’imposition 0 % 14 % 30 % 41 % 45 %
IR + Prélèvements sociaux à 15,5 % avec 5,1 points déductibles 15,5 % 23,18 % 31,97 % 38 % 40,02 %
IR + prélèvements sociaux à 17,2 % avec 6,8 points déductibles 17,2 % 24,65 33,16 % 39,01 % 41,14 %
Flat Tax à 30 % 30 % 30 % 30 % 30 % 30 %

 

 

 

 

Taxe forfaitaire unique : Bruno Le Maire précise les nouvelles règles

Le Ministre de l’Economie a dévoilé les grandes lignes de la Taxe Forfaitaire Unique. Ainsi, la taxe de 30 % qui se substituera aux prélèvements obligatoires et à l’impôt sur le revenu concernera les Plans d’Epargne Logement souscrits à partir du 1er janvier 2018 ainsi que ceux que de plus de 12 ans qui aujourd’hui étaient soumis au même régime que les livrets bancaires.

L’assurance-vie sera également assujetti à la taxe forfaitaire unique à partir du moment à partir de 150 000 euros placés par personne (300 000 euros pour un couple). Le régime des droits de succession et les abattements après 8 ans de 4600 euros  pour un célibataire et de 9200 euros  pour un couple sont maintenus.

Baisse des défaillances d’entreprise

Selon la Banque de France, à la fin du mois de juin, le nombre de défaillances d’entreprises enregistrées sur les douze derniers mois diminue de 8,8 %. Elles se sont élevées à  55 717. Cette diminution traduit l’amélioration de la conjoncture en cours depuis plusieurs mois.

Par ailleurs,  le cumul des défaillances diminuerait à fin juillet 2017 de 7,7 %.

Les secteurs de la construction et des activités immobilières enregistrent les plus forts reculs du nombre de défaillances cumulées sur 12 mois (respectivement -15,9 % et -11,3 %). Le cumul des défaillances diminue également dans d’autres secteurs, notamment celui du commerce et de la réparation automobile (-8,5 %) et celui de l’hébergement et restauration (-9,2 %).

En revanche, les défaillances progressent sur douze mois dans le secteur de l’agriculture, sylviculture et pêche (+10,4 %) et dans une moindre mesure dans les transports et entreposage (+1,6 %).

Immobilier pas de trêve dans la hausse

Selon l’INSEE, au deuxième trimestre, les prix des logements anciens ont augmenté de 1,0 % par rapport au trimestre précédent. Les prix des  appartements ont progressé de 1,6 % quand ceux des maisons n’ont connu qu’une hausse de 0,6 %.

Sur un an, la progression est de +3,4 % par rapport au deuxième trimestre 2016, après +2,5 % le trimestre précédent. Pour le troisième trimestre consécutif, la hausse est plus importante pour les appartements (+4,2 %) que pour les maisons (+2,9 %).

Au deuxième trimestre 2017, les prix des logements anciens en Île-de-France a augmenté de 1,3 % par rapport au premier trimestre 2017, comme au trimestre précédent. Sur un an, la hausse des prix s’intensifie : +3,9 % par rapport au même trimestre de l’année précédente, après +3,4 % début 2017 et +2,6 % fin 2016. Cette accélération provient d’une hausse plus prononcée des prix des appartements (+4,9 % sur un an, après +4,1 %), notamment des appartements parisiens dont les prix augmentent de 6,6 % en un an. La hausse des prix des maisons franciliennes est moins marquée et plus régulière (+1,9 % après +2,0 %).

En province, les prix des logements anciens augmentent de 0,9 % entre le premier et le deuxième trimestre 2017, soit une hausse légèrement moins vive qu’au trimestre précédent (+1,2 %).

Sur un an, ils s’accroissent de façon moins marquée qu’en Île-de-France, mais accélèrent cependant depuis le début de l’année : +3,2 % entre le deuxième trimestre 2016 et le deuxième trimestre 2017 après +2,0 % le trimestre précédent. Comme en région francilienne, la hausse est plus importante pour les appartements (+3,6 %) que pour les maisons (+3,1 %).

 Variation des prix des logements anciens en France métropolitaine sur un an

  • Sources : Insee, Notaires d’Île-de-France – Base Bien, Notaires de France – Perval

 Indices des prix des logements anciens en Île-de-France

  • Champ : Île-de-France
  • Sources : Insee, Notaires d’Île-de-France – Base Bien, Notaires de France – Perval

478 000 personnes cumulent un emploi et une pension

Selon le Ministère de la Santé et des Solidarités, en 2016, la France comptait  478 000 personnes qui occupaient un emploi tout en percevant une pension de retraite. En moyenne, près de la moitié de ces cumulants ont 64 ans ou moins, contre seulement moins d’un retraité non cumulant sur cinq. Ils sont également plus diplômés et neuf sur dix d’entre eux travaillaient encore juste avant de percevoir leur retraite, contre les deux tiers des retraités non cumulants.

Le cumul emploi retraite s’est développé ces dernières années grâce aux dispositions prises en 2008. François Hollande a légèrement durci, en 2014, le régime avec l’impossibilité de se constituer de nouveaux droits retraite durant la période de cumul.

Comparativement aux autres seniors qui travaillent, les cumulants sont plus souvent non salariés et exercent dans les métiers de l’artisanat ou en tant que commerçants ou chefs d’entreprise. Ainsi, seul un cumulant sur deux est salarié en contrat à durée indéterminée (CDI), contre plus de trois seniors en emploi non retraités sur quatre. Près d’un cumulant sur cinq exerce une activité d’appoint à titre temporaire ou occasionnel. Deux tiers des cumulants recourent au temps partiel, contre seulement un cinquième des seniors en emploi non retraités. Ce temps partiel permet de compléter la retraite, mais il est aussi pris pour des raisons personnelles ou familiales. Les revenus ainsi tirés du travail comptent, en moyenne, pour 30 % des revenus annuels des cumulants.

lire l’étude de la DREES

La majoration de CSG sera déductible

La CSG devrait augmenter de 1,7 point au 1er janvier 2018. Le Gouvernement vient d’annoncer que cette majoration sera déductible de l’impôt sur le revenu. Actuellement, sur les 7,5 points de CSG, 5,1 points est déductible.

Si le Gouvernement avait choisi l’option de la non déductibilité, les gains de pouvoir d’achat générés par la substitution de la CSG aux cotisations sociales auraient été élimés par application de l’impôt sur le revenu.

Cette déductibilité concerne les revenus salariaux. En ce qui concerne la CSG payés dans le cadre des revenus de l’épargne, la déductibilité ne joue que si ces derniers sont soumis au barème de l’IR.

 

L’assurance-vie a connu un beau mois de juillet

Au mois de juillet, l’assurance-vie a enregistré une collecte nette de 2,1 milliards d’euros signant son meilleur résultat de ses douze derniers mois. Il fallait remonter au mois de juillet 2016 pour enregistrer une collecte supérieur à 1 milliard d’euros. Le mois de juillet est traditionnellement un bon mois pour l’assurance-vie. Même durant la période difficile de 2011/2012, la collecte était, en effet, restée positive.

Juillet 2017 ne déroge donc pas à la tradition et rompt avec la tendance baissière de ces derniers mois. Le montant des cotisations a été correct en s’élevant à 11,1 milliards d’euros contre 11,5 milliards d’euros le mois précédent. Les prestations ont, de leur côté, diminué à 9 milliards d’euros contre 10,9 milliards d’euros au mois de juin. Durant les mois d’été, les épargnants effectuent moins de rachats car ils s’engagent peu sur des opérations lourdes (achats ou construction de logement, achats de voitures). Ces moindres rachats peuvent également s’expliquer par la dissipation des craintes générées par la loi Sapin II (blocage des contrats en cas de crise systémique). L’effet « baisse des taux » qui avait pu amener certains assurés à effectuer des rachats s’estompe également. Les bons résultats de juillet sont également liés au fait que les ménages effectuent leurs arbitrages de milieu d’année avant de partir en vacances. Les assureurs, les courtiers et les conseillers en gestion de patrimoine profitent, en outre, de la disponibilité de leurs clients pour les inciter à réaliser quelques versements.

Les épargnants ont été moins sensibles aux charmes des unités de compte dont la collecte est en baisse. Elle s’est élevée à 2,7 milliards d’euros soit 24 % de la collecte totale contre respectivement 3,5 milliards et 30 % au mois de juin.

Le mois de juillet ne marque pas obligatoire un retournement de tendance. L’environnement de l’assurance-vie est, en effet, de plus en plus agité et complexe. Après avoir été confronté à la baisse du rendement des fonds euros, elle doit faire face désormais à une éventuelle refonte de son régime fiscal.

Comme souvent au début des mandats présidentiels, elle est dans l’œil du cyclone. La tentation est grande pour une nouvelle équipe de modifier le régime fiscal de ce produit d’épargne qui est, en volume avec un encours, de loin le premier placement des Français.

Les pouvoirs publics cherchent tout à la fois à en réduire le coût fiscal et à réorienter l’épargne des ménages vers ce qui est appelé l’économie réelle. François Hollande s’y était essayé sans beaucoup de résultats. Emmanuel Macron s’est engagé à instituer une taxe forfaitaire unique d’environ 30 %sur les revenus de l’épargne. Elle devrait s’appliquer, selon les informations disponibles, sur les nouveaux versements effectués sur les contrats d’assurance-vie qui dépasseront 150 000 euros. Ce dispositif appliqué à l’assurance-vie aboutirait à une augmentation des prélèvements pour les contrats de plus de 8 ans, actuellement taxé à 23 % et qui passerait donc à 30 %. La taxe forfaitaire supprimerait le dispositif de fiscalité dégressive qui incite à épargner sur le long terme (le taux du prélèvement libératoire est de 35 % pour les contrats de 0 à 4 ans, de 15 % pour les contrats de 4 à 8 ans et 7,5 % après 8 ans).

Le dispositif avancé par le Gouvernement complexifiera le régime de l’assurance-vie. En effet, cohabiteront trois régimes de taxation, l’impôt sur le revenu, les prélèvements de 35 à 7,5 % pour les anciens versements et les versements inférieurs à 150 000 euros et la taxe forfaitaire unique pour les nouveaux versements de plus de 150 000 euros. Face à cette nouvelle situation, il est possible que les épargnants attendent d’y voir plus clair et à défaut d’investir dans des produits dits à risque privilégient les dépôts à vue et le Livret A  au cours de l’automne.

 

 

Forte contraction des renégociations de prêt en juillet

Depuis plus de deux ans, les renégociations de prêts représentaient plus de la moitié de la production de prêts. Ce phénomène était imputable à la baisse des taux et à la concurrence que se menaient les banques pour conserver ou conquérir des clients. Les taux ayant atteint un plancher et les prêts pouvant être renégociés l’ayant été, il est assez logique que ce processus s’arrête d’autant plus qu’il pouvait s’avérer coûteux pour les banques. La part des renégociations dans les crédits nouveaux à l’habitat a été, selon la Banque de France, de 27 % en juillet, après 32 % en juin et 62 % en janvier.

Le taux de croissance annuel des crédits aux particuliers est stable en juillet (+ 6,2 %), soutenu par le dynamisme des prêts à l’habitat (+ 6,0 % en juillet, après + 6,1 % en juin) et, ce mois-ci, par l’accélération des crédits à la consommation (+ 6,2 %, après + 5,2 %). Le taux d’intérêt moyen des prêts à l’habitat à long terme et à taux fixe est quasi stable (1,62 %, après 1,61 %). Hors renégociations, la production mensuelle de crédits à l’habitat est inchangée entre juin et juillet, à 13,9 milliards d’euros.

Encours et taux de croissance annuel (données non cvs)
(Encours en milliards d’euros, taux de croissance en %)
Encours brut Taux de croissance annuel brut
juil- 2017 mai-2017 juin-2017 juil- 2017
Total 1 135 5,9 6,2 6,2
Habitat 933 5,7 6,1 6,0
Consommation 166 5,7 5,2 6,2
Autres 36 12,1 12,5 10,6

Un mois d’août en pente douce pour les places financières

L’été aura été financièrement calme malgré les tensions diplomatiques provoquées par la Corée du Nord. Malgré tout, depuis deux mois, les marchés sont sur une pente glissante. Si la pente est faible, elle n’en est pas moins certaine. Les marchés sont en baisse depuis le mois de mai. Les gains sur les places européennes ont été divisés par deux. Ainsi du 30 mai au 31 août, la progression du CAC 40 a été ramenée de 8,7 à 4,6 %. Les effets de change expliquent une partie de ce recul, l’euro s’étant apprécié de 9 % depuis le début du mois de mai. La valeur exprimée en dollars des titres cotés en Europe ne diminue donc pas.

 

Résultats du mois d’août

 

 

CAC au 31 août 2017

Évolution en août

Évolution depuis le 1er janvier

5 085,59

-0,89 %

+4,59 %

DAXX au 31 août 2017

Évolution en août

Évolution depuis le 1er janvier

12 055,84

-0,88 %

+5,01 %

Footsie au 31 août 2017

Évolution en août

Évolution depuis le 1er janvier

7 430,62

+0,84 %

+4,03 %

Euro Stoxx au 31 août 2017

Évolution en août

Évolution depuis le 1er janvier

3 421,47

-1,33 %

+3,98 %

Dow Jones au 31 août 2017

Évolution en août

Évolution depuis le 1er janvier

21 953,53 

+0,56 %

+11,89 %

Nasdaq au 31 août 2017

Évolution en août

Évolution depuis le 1er janvier

6 428,35

+0,84 %

+19,42 %

Nikkei au 31 août 2017

Évolution en août

Évolution depuis le 1er janvier

19 646,24

-1,57 %

+2,78 %

Parité au 31 août 2017

Évolution en août

Évolution depuis le 1er janvier

1,1885

+1,14 %

+12,99 %

Once d’or au 31 août 2017

Évolution en août

Évolution depuis le 1er janvier

1 318,200

+3,89 %

+14,42 %

Pétrole de Brent au 31 août 2017

Évolution en août

Évolution depuis le 1er janvier

52,560

+0,55 %

-07,55 %

 

L’assurance-vie et la flat tax ?

Philippe Crevel a été interrogé par les équipes de France 2 le 30 août au sujet de l’éventuelle introduction de la taxe forfaitaire unique de 30 % et sur ses conséquences pour l’assurance-vie ?


Assurance-vie: vers une nouvelle taxe

Etats-Unis, légère contre-performance de l’emploi

Les résultats de l’emploi du mois d’août ont déçu. 156 000 créations ont été enregistrées quand les experts en espéraient 180 000. Au mois de juillet, 189 000 emplois avaient été créés. Les secteurs manufacturiers, de construction, et les services techniques et professionnels, ainsi que la santé et le secteur minier ont été les plus dynamiques. Le ratio emploi sur population reste stable à 60,1%,

Les résultats des derniers mois ont été revus en légère baisse. Ainsi  les créations de juillet ont été de 189 000, contre 209 000 précédemment annoncé. Celles de juin ont été de 210.000, contre 231.000. Compte tenu de ces éléments, les créations ont été, en moyenne, de 185 000 par mois sur les trois derniers mois.

Le taux de chômage est en légère augmentation passant de 4,3 à 4,4 % de juillet à août. Le taux de progression des salaires est de son côté en léger repli à 2,4 % contre 2,5 %.

Le taux des livrets bancaires fiscalisés stable à 0,3 % en juillet

Selon la Banque de France, le taux de rémunération des livrets bancaires  s’élevait, en moyenne,  à 0,3 % au mois de juillet dernier. Il était stable par rapport à juin.

juil- 2016 mai-2017 juin-2017 (e) juil- 2017 (f)
Taux moyen de rémunération des encours de dépôts bancaires 0,82 0,72 0,71 0,70
Ménages 1,03 0,95 0,95 0,94
dont : – dépôts à vue 0,04 0,03 0,03 0,03
– comptes à terme <= 2 ans (g) (h) 1,36 1,18 1,15 1,02
– comptes à terme > 2 ans (g) 2,38 1,91 1,88 1,85
– livrets à taux réglementés (b) 0,80 0,79 0,81 0,79
dont : livret A 0,75 0,75 0,75 0,75
– livrets ordinaires 0,44 0,30 0,30 0,30
– plan d’épargne-logement 2,76 2,72 2,72 2,72
SNF 0,54 0,38 0,37 0,36
dont : – dépôts à vue 0,15 0,11 0,12 0,12
– comptes à terme <= 2 ans (g) 0,65 0,38 0,38 0,36
– comptes à terme > 2 ans (g) 2,01 1,72 1,68 1,68
Pour mémoire :
Taux de soumission minimal aux appels d’offres Eurosystème 0,00 0,00
Euribor 3 mois (c) -0,30 -0,33 -0,33 -0,33
Rendement du TEC 5 ans (c), (d) -0,37 -0,11 -0,19 -0,03

L’automobile en pleine accélération

Malgré les polémiques sur le diesel et les mesures visant à restreindre la circulation routière dans les grandes villes, les immatriculations continuent de progresser. Ainsi, en France, au mois d’août les immatriculations de véhicules neufs ont augmenté de 9,42 % par rapport à la même période de 2016, confortant la croissance observée depuis le début de l’année, selon des statistiques publiées par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Sur les huit premiers mois de 2017, le marché progresse dans son ensemble de 4,25 % par rapport à la même période de l’an passé, à 1,39 million d’unités. Le groupe Renault a enregistré une hausse de ses immatriculations  de 12,36 %, quand le groupe  PSA bénéficiait d’une hausse de +7 % des siennes.

 

Petite progression de l’inflation en zone euro

Selon Eurostat, le taux d’inflation annuel de la zone euro aurait atteint  1,5% en août 2017, contre 1,3% en juillet 2017. S’agissant des principales composantes de l’inflation de la zone euro, l’énergie devrait connaître le taux annuel le plus élevé en août (4,0%, comparé à 2,2% en juillet), suivis des services (1,6%, stable comparé à juillet), de l’alimentation, alcool & tabac (1,4%, stable comparé à juillet) et des biens industriels non énergétiques (0,5%, stable comparé à juillet). L’inflation sous-jacente reste faible à 1,2 %. L’inflation européenne qui avait atteint 1,9 % en avril a connu un vif repli avec le recul des prix de l’énergie. L’inflation reste en-deçà de l’objectif fixé par la BCE à 2 %.

L’industrie a passé un mauvais mois de juin

Au moi de juin, le chiffre d’affaires a baissé de 2,5 % dans l’industrie manufacturière  après +4,4 % en mai. Le repli est moins marqué à l’exportation (−0,9 % après +4,9 %). Pour l’ensemble de l’industrie, le chiffre d’affaires se replie également (−1,9 % après +3,4 %).

Sur le deuxième trimestre, le chiffre d’affaires augmente dans l’industrie manufacturière (+0,7 %) ainsi que dans l’ensemble de l’industrie (+0,5 %). Au sein de l’industrie manufacturière, le chiffre d’affaires augmente dans les « autres industries » (+1,3 %), les industries agroalimentaires (+1,4 %) et les matériels de transport (+1,1 %). À l’inverse, il se contracte nettement dans la cokéfaction et raffinage (−6,9 %). Il est stable dans les biens d’équipement.

Le chiffre d’affaires progresse nettement par rapport au même trimestre de l’année précédente dans l’industrie manufacturière (+6,6 %). Cette progression est plus marquée encore dans l’ensemble de l’industrie (+7,6 %) grâce à la forte hausse des industries extractives, énergie, eau, déchets et dépollution (+12,8 %).

Inflation, petit rebond en août

Selon l’estimation provisoire de l’INSEE, au mois d’août, sur un an, les prix à la consommation augmenteraient de 0,9 %  après +0,7 % le mois précédent . Cette hausse de l’inflation résulterait d’une nette accélération des prix de l’énergie et d’une croissance un peu plus rapide des prix des services. En revanche, les prix des produits alimentaires ralentiraient un peu et ceux des produits manufacturés baisseraient plus fortement que le mois précédent.

Sur un mois, les prix à la consommation auraient augmenté de 0,5 % après –0,3 % en juillet. Ce regain s’expliquerait principalement par un rebond saisonnier des prix des produits manufacturés après les soldes d’été sur le territoire métropolitain, et par le dynamisme, également saisonnier, des prix de certains services liés au tourisme. De plus, les prix de l’énergie s’élèveraient nettement après 5 mois de baisse, du fait de la révision annuelle des tarifs de l’électricité et d’un rebond du prix des produits pétroliers. Les prix des produits alimentaires seraient stables après une légère augmentation le mois précédent.

Sur un an, l’indice des prix à la consommation harmonisé accélérerait à +1,0 % après +0,8 % en juillet. Sur un mois, il rebondirait à +0,6 % après –0,4 % le mois précédent.

La flat tax et l’assurance-vie, un cocktail détonant

Le Gouvernement entend traduire en acte les engagements fiscaux du Président de la République dans le futur projet de loi de finances qui soit être bouclé dans les prochains jours avant d’être envoyé au Conseil d’Etat, sa présentation officielle à la presse  étant prévue fin septembre.

Ce projet devrait comporter la réforme de l’Impôt de Solidarité sur la fortune.. Il devrait être transformé en un impôt sur la fortune immobilière.es valeurs mobilières (détention d’actions, d’entreprises, d’obligations…) échapperont à l’impôt ce réduira des deux tiers au trois quarts le poids de cet impôt qui ne rapportera plus que 1,2 milliard d’euros. Par ailleurs,  les biens immobiliers professionnels continueraient à échapper au nouvel impôt.

L’autre grand sujet et qui concerne un grand nombre de contribuables est la mise en oeuvre de la taxe forfaitaire de 30 %. Cette taxe se substituerait aux prélèvements sociaux (actuellement 15,5 %) et à l’imposition sur le revenu pour les gains provenant des produits financiers. Cette taxe, selon le Gouvernement, ne concernerait pas l’épargne défiscalisée et l’épargne salariale.

La question centrale est de savoir comment cette flat tax s’applique à l’assurance-vie, premier placement des ménages.

L’application de la taxe forfaitaire pourrait aboutir à un accroissement des prélèvements sur l’assurance-vie et pénaliser la détention longue. Des négociations sont en cours pour maintenir un attrait fiscal à ce produit. L’idée serait tout à la fois d’encourager l’investissement des épargnants sur le long terme et de réorienter l’épargne vers les unités de compte plus en phase avec l’économie réelle que les fonds euros (qui néanmoins financent les déficits des  Etats)

 

Situation actuelle de l’assurance-vie
Les prélèvements applicables à l’assurance-vie

 

L’épargnant peut choisir pour  l’imposition des gains issus des contrats d’assurance-vie entre :

 

·         le barème de l’impôt sur le revenu

·         l’application d’un prélèvement libératoire dont le taux est fonction de la durée de détention du contrat d’assurance-vie.

 

Le taux du prélèvement libératoire est de :

35 % si le rachat intervient avant la 5ème année,

15 % si le rachat intervient entre la 5ème et la 8ème année

7,5 % au-delà de la 8e année.

 

A partir d la 8e année, le souscripteur bénéficie, par ailleurs, d’un abattement fixé à 4 600 euros pour un célibataire ou à 9 200 euros pour un couple.

 

Les produits de l’assurance-vie sont également soumis aux prélèvements sociaux (CSG, RDS et contributions sociales) dont le taux global est de 15,5%.

 

La sortie en rente

 

L’épargnant peut opter pour une sortie en rente qui une fois décidée ne sera plus modifiable. Le contrat peut prévoir des cas de réversion qui diminuent le montant de la rente versée.

 

Les rentes viagères ne sont imposables que sur une fraction de leur montant et en fonction de l’âge du rentier au début du versement. La rente est ainsi imposée à :

 

·         70 % de sa valeur si le titulaire a moins de 50 ans ;

·         50 % de sa valeur si le titulaire a entre 50 et 59 ans ;

·         40 % de sa valeur de la rente si le titulaire a entre 60 et 69 ans ;

·         30 % de sa valeur de la rente si le titulaire a plus de 70 ans.

 

Les rentes viagères sont soumises également aux prélèvements sociaux : 15,5 %.

 

 

L’assurance-vie déroge également aux droits de succession. En effet, en cas de versements réalisés avant 70 ans, les sommes reçues par les héritiers sont exonérées à hauteur de 152 000 euros.

 

Au-delà de ce montant, elles sont taxées à 20 % dans la limite d’un  plafond fixé à 700 000 euros. Au-delà, elles sont taxées à 31,25 %.

 

En cas de versements effectués après 70 ans par le souscripteur, les sommes reçues par les héritiers sont imposées dans les conditions normales après application d’un abattement de 30 500 euros.

 

 

En cas de versements des primes avant et après 70 ans, les deux régimes s’appliquent au prorata des sommes concernées.

 

 

Le régime des droits de succession pour l’assurance-vie a été modifié à plusieurs reprises. Du fait du caractère non rétroactif des dispositions prises, plusieursrégimes coexistent.

 

date d’ouverture
de l’assurance-vie
Âge de l’assuré lors
du versement
Date à laquelle est intervenu le versement
Avant le 12/10/1998 Après le 13/10/1998
Jusqu’au 20/11/1991 Quel que soit l’âge de l’assuré Exonération des droits de succession Jusqu’à 700 000€, imposition à 20% du capital taxable, après un abattement de 152 500€ / bénéficiaire. Au delà, taxation forfaitaire au taux de 31,25%.
Entre le 21/11/1991 et le
12/10/1998
Moins de 70 ans Exonération des droits de succession
Plus de 70 ans Exonération à hauteur de 30 500 € répartie entre les bénéficiaires (toutes assurances-vie confondues) puis taxation selon le degré de parenté avec l’assuré.
Les intérêts accumulés sur l’assurance-vie sont exonérés.
Après le 13/10/1998 Moins de 70 ans Jusqu’à 700 000€, imposition à 20% du capital taxable, après un abattement de 152 500€ / bénéficiaire. Au delà, taxation forfaitaire au taux de 31,25%.
Plus de 70 ans Exonération à hauteur de 30 500 € répartie entre les bénéficiaires (toutes assurances-vie confondues) puis taxation selon le degré de parenté avec l’assuré.
Les intérêts accumulés sur l’assurance-vie sont exonérés.

 

 

 

La taxe forfaitaire rendra moins onéreux les rachats intervenant avant la 8e année pour les contribuables optant auparavant pour le prélèvement libératoire. De ce fait, cette disposition inciterait à la mobilité de l’épargne. Elle pourrait ainsi faciliter la réorientation de l’épargne française vers des placements plus attractifs. Mais, compte tenu de l’appétence des ménages pour la liquidité et la sécurité, cette mesure pourrait les conduire à privilégier l’épargne réglementée et l’immobilier. Cette incitation aux rachats anticipés pourrait être assez dangereuse en période de hausse des taux. Les épargnants seraient incités à se délester de leurs vieux contrats faiblement rémunérés au profit de nouveaux bénéficiant de taux plus attractifs.

 

L’augmentation de la CSG aboutirait à un alourdissement de toute façon des prélèvements sur l’assurance-vie de 1,7 point. L’écart pour les rachats intervenant après 8 ans entre la flat tax et l’ancien dispositif serait de + 6,3 points.

 

Imposition avec le régime libératoire de l’assurance-vie

 

  Contrats de moins de 4 ans Contrats

de 4 à 8 ans

Contrats

de plus de 8 ans

Prélèvements sociaux actuels

Prélèvements sociaux au 1er janvier 2018*

15,5 %

 

17,2 %

15,5 %

 

17,2 %

15,5 %

 

17,2 %

 

Prélèvement libératoire 35 % 15 % 7,5 %
Prélèvements fiscaux et sociaux

 

Prélèvements à compter du 1er janvier 2018*

 

50,5 %

 

52,2 %

30,5 %

 

32,2 %

23 %

 

24,7 %

Flat Tax 30 % 30 % 30 %

* si l’augmentation projetée de 1,7 point est adoptée par le Parlement

 

Les contribuables optant pour le barème de l’impôt sur le revenu seront gagnants à partir du taux  du barème de 30 %.

 

 

 

Imposition de l’assurance-vie avec le barème de l ‘impôt sur le revenu

 

Taux marginal d’imposition 0 % 14 % 30 % 41 % 45 %
Prélèvements sociaux 2017 15,5 % 15,5 %

dont 5,1 points déductibles

15,5 %

dont 5,1 points déductibles

15,5 %

dont 5,1 points déductibles

15,5 %

dont 5,1 points déductibles

Prélèvements sociaux 2018 avec déductibilité de la majoration de 1,7 point* 17,2 % 17,2 % dont

6,8 points déductibles

17,2 % dont

6,8 points déductibles

17,2 % dont

6,8 points déductibles

17,2 % dont

6,8 points déductibles

Prélèvements sociaux 2018 avec non déductibilité de la majoration de 1,7 point* 17,2 % 17,2 %

dont 5,1 points déductibles

17,2 %

dont 5,1 points déductibles

17,2 %

dont 5,1 points déductibles

17,2 %

dont 5,1 points déductibles

IR + PS taux actuels 15,5 % 28,78 % 43,97 % 54,41 % 58,20 %
IR + PS au 1er janvier 2018

Avec déductibilité à 6,8 points

Avec déductibilité à 5,1 points

 

 

 

17,2 %

 

17,2 %

 

 

 

 

 

30,35 %

 

30,49 %

 

 

 

 

 

45,37 %

 

45,67 %

 

 

 

 

 

55,70 %

 

56,11 %

 

 

 

 

 

59,45 %

 

59,63 %

 

 

Flat Tax 30 % 30 % 30 % 30 % 30 %

* si l’augmentation projetée de 1,7 point est adoptée par le Parlement

 

 

La consommation des ménages a bien commencé le second semestre

Après un mois de juin plus que poussif, la consommation a enregistré une hausse de 0,7 % au mois de juillet.

 La consommation totale de biens

                                                                  Source : Insee

Au mois de juillet, les ménages ont acheté plus de biens fabriqués (+1,2 % après −0,7 % en juin),. La hausse est liée à un rebond des dépenses en biens d’équipement du logement (+2,7 %). Les ménages ont accru leurs achats en meubles et en électroménager et électronique. De nombreusses promotions ont été réalisées par les grands distributeurs, ce qui explique cette augmentation. Avec les soldes, les dépenses en habillement-textile ont également progressé.  En revanche les dépenses en matériels de transport se replient légèrement (−0,2 %) : les achats de motocycles reculent, partiellement compensés par des achats d’automobiles en hausse.

La consommation alimentaire  a enregistré un bon résultat avec une  hausse de 0,8 % faisant suite à une baisse en juin (−1,0 %). Les achats de produits non transformés (fruits, légumes) comme ceux de produits agro-alimentaires (boissons, produits laitiers) rebondissent nettement. En revanche, la consommation de tabac diminue.

La consommation d’énergie baisse de façon modérée pour le deuxième mois consécutif (−0,5 % en juillet après −0,3 %). La consommation de produits raffinés diminue (−2,1 %), notamment celle de fioul et de super sans-plomb.

Deuxième baisse consécutive du nombre de naissances en France

L’INSEE a confirmé que le nombre de naissances avait baissé, en France, pour la deuxième année consécutive. En 2016, 784 000 bébés sont, en effet, nés, soit 15 000 naissances de moins qu’en 2015 (– 1,9 %). En 2015, une baisse de 2,4 % avait déjà été enregistrée.  Cette deuxième année de baisse ramène le nombre de naissances de 2016 à son niveau de 1999 sans atteindre le point bas de 1994 (741 000 hors Mayotte). Depuis le début des années 2000, le nombre de naissances varie entre 780 000 et 830 000.

Les naissances ont désormais lieu dans les villes voire dans les grandes villes du fait de la fermeture d’un grand nombre de maternités. 97 %des naissances ont lieu dans un établissement spécialisé (maternité ou hôpital). De ce fait, parmi  les 35 900 communes françaises,  seules 2 800 communes ont vu naître un bébé en 2016. Parmi celles-ci, 2 200 communes n’ont vu naître qu’un ou deux bébés dans l’année : ces naissances se sont alors déroulées principalement en dehors de toute structure spécialisée (avec ou sans assistance).

À l’opposé, les 200 communes françaises enregistrant le plus grand nombre de naissances voient naître près de quatre bébés sur cinq (79 %) et les 500 premières communes regroupent la quasi-totalité des naissances (99,6 %). Paris est la commune où le nombre de naissances est le plus élevé (42 000). Trois autres communes enregistrent 10 000 naissances ou plus dans l’année : Toulouse (15 000), Marseille (14 000) et Lyon (10 000).

Entre 1975 et 2015, près des deux tiers des maternités ont fermé .  Du fait de cette concentration des établissements, la part des naissances enregistrées dans les communes de moins de 10 000 habitants est passée de 15 % en 1975 à 9 % en 2016. Dans le même temps, celle des naissances enregistrées dans les communes de plus de 50 000 habitants est passée de 44 % en 1975 à 50 % en 2016.

 

Petit trou d’air relatif pour les logements neufs

Selon les statistiques du Ministère de la Transition écologique et solidaire, au second trimestre 2017, 30 800 logements neufs ont été réservés, soit 9,4 % de moins qu’au second trimestre 2016. Sur la même période, les mises en vente baissent aussi (-17,1 %). Cependant, le second trimestre 2016 avait été particulièrement dynamique et la tendance annuelle reste à la hausse : +13 % de réservations et +5,9% de mises en vente sur les douze derniers mois par rapport aux douze mois précédents. L’encours de logements restant à vendre diminue (-1,6%).

Quand le bâtiment va,…

Selon le Ministère de la transition écologique et solidaire,  le nombre de construction continue de s’accroître assez rapidement. En effet, sur un an, d’août 2016 à juillet 2017, 482 800 logements (en données brutes cumulées sur douze mois) ont été autorisés à la construction et 402 500 logements ont été mis en chantier, soit une augmentation respective de 13,3 % et 14,5 % par rapport au cumul des douze mois précédents.

De mai à juillet 2017, les autorisations de logements à la construction en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) progressent de 2,7 % par rapport aux trois mois précédents. Les logements collectifs (y compris en résidence) augmentent de nouveau (+ 6,4 % après + 1,3 %), les logements individuels continuent de baisser (- 2,8 % après – 2,5 %).

Confirmation : le PIB a augmenté de 0,5 % au 2e trimestre

L’INSEE a confirmé que la croissance du 2e trimestre 2017 a été de 0,5 % pour le troisième trimestre consécutif. Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de +0,3 % après +0,1 %)tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) ne progressait que de +0,7 % après +1,3 %. Au total, la demande intérieure finale hors stocks contribue à la croissance du PIB pour +0,4 point, comme au trimestre précédent.

Les exportations ont connu une hausse de 2,5 % après −0,9 % quand  les importations n’augmentent que de 0,4 % après +1,1 %. Au total, le solde extérieur contribue positivement à la croissance du PIB : +0,6 point après −0,6 point au trimestre précédent. À l’inverse, les variations de stocks y contribuent négativement (−0,5 point après +0,7 point).

L’Association Française de Gestion dévoile ses propositions pour l’épargne

L’Association Française de Gestion (AFG)a effectué sa rentrée en ce 28 août en proposant 10 propositions en faveur de l’épargne que le Cercle de l’Epargne partage en grande partie.

L’AFG est favorable à l’introduction du prélèvement forfaitaire libératoire pour l’imposition des gains de l’épargne. Elle propose que le taux soit ramené de 30 0 20 % pour l’épargne de  long terme. En revanche, l’AFG affirme son hostilité à l’application de la flat tax aux produits de l’épargne salariale.

L’AFG souhaite l’abandon du  projet de taxe sur les transactions financières (TTF) européenne  et souhaite que la taxe française ne soit pas accrue.

L’association demande une sécurisation de la  non-imposition des remboursements de frais de gestion rendus obligatoires par la directive MIF 2.

Elle défend l’idée de la suppression de l’ISF sur les produits financiers ou à défaut l’introduction d’un taux d’imposition qui prend en compte le rendement du capital.

L’AFG souhaite la sanctuarisation de la non rétroactivité de la fiscalité des placements financiers et par une facilitation du dialogue entre administration fiscale et contribuables.

L’AFG défend l’idée de créer un nouveau produit individuel de retraite, inspiré du PEPP et doté d’un régime fiscal incitatif Ce projet s’inscrirait dans celui de l’Union européenne qui vise à instituer un système de Pan European Personal Pension (PEPP) et qui a été présenté par la Commission européenne le 29 juin 2017.

l’AFG préconise un plan qui sera alimenté par des versements libres jusqu’à un plafond annuel et bloqués  jusqu’à la retraite sauf cas exceptionnels. La  sortie se ferait au choix en capital et/ou en rente avec possibilité de faire des retraits partiels au fil de l’eau. Ce produit ne serait pas doté d’un avantage à l’entrée mais en revanche d’une fiscalité favorable au moment du départ en retraite .  Les gains capitalisés seraient exonérés d’IR. Les s prélèvements sociaux sur les plus-values seraient réduits et le produit serait exonéré d’’ISF. UN système incitatif de conversion en rente ou en assurance dépendance. devrait être prévu

L’AFG souhaite également une réduction modulée voire la suppression du  forfait social sur le PERCO.

 

 

 

 

Le rendement moyen des fonds euros de l’assurance-vie en 2016 : 1,93 %

Selon l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), le taux de revalorisation net moyen servi aux assurés sur les fonds en euros des contrats d’assurance a été pour 2016 de 1,93 % en 2016, en baisse de 34 points de base par rapport à 2015. L’ACPR souligne qu’il s’agit de la plus forte baisse annuelle depuis 2011,

Le régulateur regrette néanmoins que cette baisse n’ait pas permis de réduire l’écart entre le taux de l’emprunt français à 10 ans et le taux de revalorisation net moyen servi par les assureurs. Cet écart, relativement négligeable jusqu’en 2012, a atteint 147 points de base en 2016, contre 143 points en 2015. Pour financer cet écart, les assureurs bénéficient des gains issus d’actifs non-amortissables (actions, immobilier) présentant des plus-values latentes et des obligations acquises dans le passé souscrites à des taux plus élevés.

Le poids de ces dernières diminue cependant mécaniquement au fil des ans et elles sont remplacées en partie par des obligations dont le rendement très faible continuera à peser à moyen terme dans le rendement des fonds euros des assureurs.

L’ACPR mentionne qu' »en dépit de la baisse continue des taux de revalorisation servis aux assurés, le taux de participation aux résultats, constitué de la revalorisation nette de chargements servie et de la dotation à la PPB nette des reprises, est resté quasiment stable entre 2012 et 2015, autour de 3%. En effet, depuis 2012, les assureurs accroissent le niveau de cette provision acquise aux assurés dans le but de servir une partie des revalorisations futures, comme elle avait été utilisée par le passé, en 2008 et 2011, suite à la crise financière ».

Le taux de participation aux résultats a baissé à 2,5% en 2016 mais reste supérieur aux taux de revalorisation servi en raison d’une nouvelle dotation nette à la PPB en 2016. Au total, la Provision pour Participation aux Bénéfices s’élèverait à un peu plus de 3% des Provisions Mathématiques de clôture à fin 2016. Enfin, les assureurs disposent de la Réserve de Capitalisation, dotée automatiquement des plus-values réalisées sur les produits de taux, pour faire face à d’éventuelles moins-values futures sur ces derniers et ainsi lisser leur résultat financier. La réserve de capitalisation des assureurs-vie couverts dans cette étude s’élevait à fin 2016 à 1,4% de leurs provisions vie, après 1,2% à fin 2015.

7 millions de salariés ont touché de l’épargne salariale en 2015

Potentiellement, un peu plus de la moitié des salariés français ont accès à l’épargne salariale. En effet en 2015, selon la Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques, 54,9 % des salariés du secteur marchand non agricole, soit 8,6 millions de salariés, ont eu accès à au moins un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale.

7,0 millions de salariés ont concrètement  bénéficié d’un complément de rémunération (prime de participation ou d’intéressement, ou abondement de l’employeur sur un plan d’épargne entreprise ou un plan d’épargne retraite collectif).

Le plan d’épargne entreprise (PEE), qui couvre 46,3 % des salariés, est le produit le plus répandu au sein de l’épargne salariale car il est le  principal support de versement des primes de participation et d’intéressement.

En 2015, 16,9 milliards d’euros ont été distribués par les entreprises, dont 16,4 pour les seules entreprises de 10 salariés ou plus, soit une hausse  de 7,4 % par rapport à 2014. Du fait de l’amélioration de la situation économique, les sommes versées au titre de la participation ont augmenté pour la première fois depuis 2010. en revanche,  l’abondement distribué sur les plans d’épargne retraite collectif (Perco) a ralenti après la hausse de 2014. Les sommes versées au titre de l’intéressement, de l’ordre de 8,0 milliards d’euros en 2015, représentent quasiment la moitié des versements.

Ces compléments de rémunération ont atteint, en moyenne 2 422 euros par salarié bénéficiaire  en hausse de 4,8 % par rapport à 2014. C’est dans les grandes entreprises et dans certains secteurs d’activité (énergie, activités financières et assurance, cokéfaction et raffinage) que ces dispositifs sont les plus répandus.

La création d’entreprise en hausse

Selon l’INSEE, au mois de juillet dernier,  le nombre  de créations d’entreprises tous types d’entreprises confondus a augmenté de 4,0 %  après +3,0 % en juin, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. Les immatriculations de micro-entrepreneurs ont connu une forte hausse, de 11,6 % après +4,5 %). En revanche, les créations d’entreprises classiques n’ont progressé que de +0,5 % après +1,9 %.

Créations d’entreprises (CVS-CJO*)

Le nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois augmente de +4,9 %  par rapport à la même période en 2016 . En données brutes, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des douze derniers mois progresse de 3,7 % après +2,4 %. Cette augmentation est notamment due aux créations de sociétés (+5,8 %) et d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+4,9 %). En outre, le nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs rebondit (+1,3 % après −1,1 %).

En juillet 2017, en données brutes, la part des demandes d’immatriculation de micro-entrepreneurs dans le total des entreprises créées au cours des douze derniers mois est de 39,9 %. Un an auparavant, celle-ci était de 40,9 %.

La confiance en léger recul au mois d’août

Après l’euphorie post-électorale, le niveau de confiance des Français poursuit son mouvement de repli engagé au mois de juillet. L’indicateur de l’INSEE qui  synthétise la confiance des ménages  perd un point (à 103) après une baisse de 4 points en juillet. Il demeure néanmoins au-dessus de sa moyenne de longue période (100).

 Indicateur synthétique de confiance des ménages

En août, les ménages sont néanmoins  un peu plus optimistes sur leur situation financière future : le solde correspondant regagne 2 points, après un repli de 7 points en juillet. Ce solde se situe au-dessous de sa moyenne de longue période. L’opinion des ménages sur leur situation financière passée est stable ; le solde correspondant demeure au-dessus de sa moyenne de long terme.La proportion de ménages estimant qu’il est opportun de faire des achats importants baisse en août, après une stabilité en juillet. Le solde correspondant perd 2 points mais reste bien au-dessus de sa moyenne de longue période.

En août, le solde d’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne future se redresse (+2 points, après −4 points en juillet). Celui sur leur capacité d’épargne actuelle est inchangé. Ces deux soldes se maintiennent au-dessus de leur moyenne de long terme.

La part de ménages estimant qu’il est opportun d’épargner est quasi stable : le solde correspondant perd un point après avoir progressé de 2 points en juillet. Il est nettement inférieur à sa moyenne de longue période.

En août 2017, l’opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France se dégrade de nouveau fortement : le solde correspondant diminue de 9 points, une baisse pratiquement aussi marquée qu’en juillet (−10 points), après un pic d’optimisme en juin. Néanmoins, ce solde se maintient au-dessus de sa moyenne de long terme. Le solde d’opinion des ménages sur le niveau de vie passé en France est presque inchangé (−1 point en août), après avoir été stable en juillet. Ce solde reste proche de sa moyenne de longue période.

Les craintes des ménages au sujet du chômage se réduisent nettement en août : le solde correspondant diminue de 6 points (après +2 points en juillet). Il atteint son plus bas niveau depuis janvier 2008 et se situe bien au-dessous de sa moyenne de long terme.

En août, les ménages sont moins nombreux qu’en juillet à estimer que les prix augmenteront au cours des douze prochains mois : le solde correspondant se replie de 2 points et retrouve sa moyenne de longue période.

Les ménages sont également moins nombreux à estimer que les prix ont augmenté au cours des douze derniers mois : le solde correspondant perd 2 points et se situe à son plus bas niveau depuis avril 2016, très en deçà de sa moyenne de long terme.

 

Demandeurs d’emploi au mois de juillet, toujours une évolution en tôle ondulée

Si le taux de chômage est en baisse constante depuis plusieurs mois, il en est tout différent en ce qui concerne le nombre de demandeurs d’emploi. La réduction du nombre de contrats aidés et la fin du programme de formation des chômeurs lancé par le précédent gouvernement expliquent cette évolution contrastée. Par ailleurs, en période de reprise économique, des personnes qui s’étaient retirées ces dernières années, du marché du travail ont tendance à y revenir grossissant le flot de demandeurs d’emploi. Par ailleurs, au mois de juillet, de nombreux CDD et missions d’intérim avant les vacances d’août, ne sont pas renouvelés. Enfin, ce mois enregistre également l’arrivée des jeunes en fin d’études. Dans ces conditions, il n’est pas complètement surprenant que le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A augmente, en Fiance métropolitaine, de 34 900 au mois de juillet 2017 (+1 %). Sur trois mois, la progression est de 1,3 %. Sur un an, la baisse enregistrée jusqu’au mois de juin dernier laisse la place à une augmentation de 0,1 %. Ainsi, au 31 juillet dernier, la France métropolitaine comptait  3 518 100 demandeurs ‘emploi en catégorie A et 5 621 400 demandeurs toutes catégories confondues Pour ces derniers, la hausse es de 1,1 % sur un mois et de 1,6 % sur les trois derniers mois. Elle atteint 3,1 % sur un an.

 

En France (y compris Drom), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 775 200 pour la catégorie A. Sur trois mois, il augmente de 1,3 % (+1,0 % sur un mois et +0,1 % sur un an). Pour les catégories A, B, C, ce nombre s’établit à 5 926 100. Sur trois mois, il augmente de 1,5 % (+1,0 % sur un mois et +3,0 % sur un an).

L’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi, au mois de juillet, est imputable aux jeunes (+2,8 % au mois de juillet – France métropolitaine) quand les plus de 50 ans n’enregistrent qu’une hausse du nombre d’inscrits à Pôle Emploi de 0,3 %. Cette évolution qui est constatée depuis trois mois est liée à la diminution des contrats aidés. Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans diminue, en revanche de 3,6 % quand celui des plus de 50 ans augmente de 3,4 %.

 

 

Le climat des affaires au plus haut

Selon l’INSEE, au mois d’août, le climat des affaires a progressé d’un point et atteint son plus haut niveau depuis avril 2011.  il s’établit à  109 et est donc nettement au-dessus de sa moyenne de longue période. Il a progressé de 5 points depuis le début de l’année. CEn août, l’indicateur de climat a augmenté de deux points dans les services,  de trois points dans l’industrie, pour atteindre son plus haut niveau depuis décembre 2007. En revanche, il perd quatre points dans le commerce de détail, tout en restant encore nettement au-dessus de sa moyenne de long terme. Il se replie légèrement dans le bâtiment.

Comme en juillet, le climat de l’emploi se dégrade légèrement en août 2017, essentiellement du fait des services hors intérim et malgré l’amélioration des soldes d’opinion sur l’emploi prévu dans le commerce de détail et l’industrie. L’indicateur qui le synthétise se replie de deux points, à 105. Il retrouve ainsi son niveau de février 2017, qui reste toutefois nettement supérieur à sa moyenne.

 Indicateur de climat des affaires France

L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie demeure dans la zone indiquant un climat conjoncturel favorable.

Livret A : un succès qui ne se dément pas

 

Malgré son faible taux de rendement, les ménages continuent à mettre de l’argent sur leur Livret A. Sur le seul mois de juillet, la collecte a été positive de 1,10 milliard d’euros portant le solde, sur les 7 premiers mois de l’année, à 10,58 milliards d’euros, soit dix fois plus que sur la même période de 2016 (collecte de 970 millions d’euros). L’encours total du Livret A s’élevait à la fin du mois de juillet à plus de 270 milliards d’euros ce qui constitue un nouveau record. Avec le Livret de Développement Durable et Solidaire, la collecte atteint 1,36 milliard d’euros et l’encours 373,5 milliards d’euros.

Le Livret A, avec un taux d’inflation à 0,7 % au mois de juillet, a un rendement réel de 0,05 %. Le refus du Gouvernement d’appliquer la formule qui aurait dû conduire à un relèvement du taux à 1 % n’a pas eu d’effet sur le comportement des épargnants. Compte tenu des coûts de collecte et de gestion, le Livret A comme le LDDS sont des produits coûteux tant pour la Caisse des Dépôts et Consignation que pour les banques. Les taux sur les marchés monétaires restent négatifs et le taux de l’OAT à 10 ans était en fin de semaine dernière de 0,700 % soit un taux inférieur à celui du Livret A (0,75 %).

Les ménages français continuent à privilégier la liquidité et la sécurité. Cette appétence retrouvée pour le Livret A traduit la volonté des Français de conserver un fort volant  d’épargne de précaution. Elle est également la conséquence de la baisse des rendements d’un certain nombre de placements (livrets d’épargne ordinaire rémunéré en moyenne à 0,3 %, les fonds euros d’assurance-vie).

Les annonces du Président de la République, Emmanuel Macron  et du Premier Ministre, Edouard Philippe, au sujet d’une réforme de la fiscalité de l’épargne, incite les épargnants à l’attentisme. A défaut d’avoir une vision précise de la taxe forfaitaire de 30 %, les ménages optent pour le Livret A qui bénéficie d’un régime total d’exonération. Il convient de souligner que les dépôts à vue des ménages atteignent également des niveaux record, près de 410 milliards d’euros à la fin du mois de juin.

Le succès du Livret A ne se dément donc pas. La collecte devrait rester positive dans les prochains mois. Les ménages sont toujours réticents à placer une partie de leur épargne sur les produits dits risqués comme « actions » comme en témoignent les médiocres résultats du PEA et du PEA PME.

 

Philippe Crevel

Directeur du Cercle de l’Epargne

Adresse mail : pcrevel@gmail.com

Tel : 06 03 84 70 36

 

Le taux de chômage français revient à 9,5 %

Au deuxième trimestre 2017, en France métropolitaine, le taux de chômage s’est abaissé à 9,5 % en recul de 0,1 point par rapport au 1er trimestre 2016. Le taux d’emploi et le taux d’activité augmentent de 0,5 point. Cette amélioration est imputable à l’augmentation des créations d’emploi générée par le surcroît de croissance. Au cours du 2e trimestre 2017, le nombre de créations dans le secteur marchand a atteint  91 700 en net après 57 700 au 1er trimestre. Sur un an, l’emploi salarié privé s »est accru de 291 900.

En France métropolitaine, le nombre de chômeurs diminue de 20 000, à 2,7 millions de personnes ; le taux de chômage baisse ainsi de 0,1 point par rapport au premier trimestre 2017, à 9,2 % de la population active. Il diminue pour les personnes âgées de 25 à 49 ans et celles de 50 ans ou plus, mais augmente pour les jeunes. Sur un an, le taux de chômage baisse de 0,5 point.

Parmi les chômeurs, 1,2 million déclarent rechercher un emploi depuis au moins un an. Au deuxième trimestre 2017, le taux de chômage de longue durée s’établit à 4,0 % de la population active. Il diminue de 0,1 point par rapport au trimestre précédent et de 0,3 point sur un an.

Taux de chômage au sens du BIT

  • Estimation à +/- 0,3 point près du niveau du taux de chômage et de son évolution d’un trimestre à l’autre
  • Champ : population des ménages, personnes de 15 ans ou plus
  • Source : Insee, enquête Emploi

 Taux de chômage BIT en France métropolitaine

Données CVS, en moyenne trimestrielle
Taux de chômage BIT en France métropolitaine
En % de la population active Variation en points sur un Milliers
2017T1 2017T2 (p) trimestre an 2017T2 (p)
Personnes au chômage 9,3 9,2 –0,1 –0,5 2 651
15-24 ans 21,8 22,7 0,9 –1,1 616
25-49 ans 8,7 8,4 –0,3 –0,6 1 499
50 ans ou plus 6,6 6,3 –0,3 –0,3 536
Hommes 9,2 9,2 0,0 –0,8 1 391
15-24 ans 22,4 23,4 1,0 –0,9 349
25-49 ans 8,3 8,2 –0,1 –0,9 763
50 ans ou plus 6,6 6,5 –0,1 –0,4 280
Femmes 9,4 9,0 –0,4 –0,4 1 260
15-24 ans 21,0 21,8 0,8 –1,5 268
25-49 ans 9,1 8,7 –0,4 –0,2 736
50 ans ou plus 6,6 6,1 –0,5 –0,1 257
Personnes au chômage de longue durée 4,1 4,0 –0,1 –0,3 1 167

En France métropolitaine, parmi les personnes inactives au sens du BIT, 1,5 million souhaitent un emploi sans être comptées comme chômeurs au sens du BIT : elles constituent le halo autour du chômage. Leur nombre diminue de 22 000 entre le premier et le deuxième trimestre 2017 et est quasi stable sur un an (+ 2 000).

 Personnes dans le halo autour du chômage

Au deuxième trimestre 2017, le taux d’emploi des 15-64 ans augmente de 0,5 point et s’établit à 65,3 %, sa valeur la plus élevée depuis 1980. La hausse concerne toutes les tranches d’âge, elle est toutefois plus forte pour les personnes de 50 à 64 ans. Sur un an, le taux d’emploi augmente de 0,7 point.

Le taux d’emploi en équivalent temps plein atteint 60,4 % au deuxième trimestre 2017. Il s’accroît de 0,4 point sur un trimestre, et de 0,5 point sur un an.

Le taux d’emploi à temps complet s’établit à 53,3 % au deuxième trimestre 2017. Il augmente de 0,3 point par rapport à début 2017, et de 0,5 point sur un an. Le taux d’emploi à temps partiel atteint 12,0 %. Il s’accroît de 0,2 point sur un trimestre et sur un an.

Le taux d’emploi en contrat à durée indéterminée (CDI) des 15-64 ans atteint 48,9 % au deuxième trimestre 2017. Il augmente de 0,3 point par rapport au trimestre précédent, et de 0,1 point sur un an. Le taux d’emploi en contrat à durée déterminée (CDD) ou en intérim est stable à 7,8 %. Il augmente de 0,4 point sur un an.

Taux d’emploi en CDI et en CDD ou intérim des 15-64 ans

  • Champ : France métropolitaine, population des ménages, personnes de 15 à 64 ans
  • Source : Insee, enquête Emploi

Au deuxième trimestre 2017, 6,1 % des personnes en emploi sont en situation de sous-emploi, une part stable par rapport au trimestre précédent et en baisse de 0,6 point comparée à un an auparavant. Le sous-emploi concerne principalement des personnes à temps partiel qui souhaitent travailler davantage. Le chômage partiel représente quant à lui 0,3 % des personnes en emploi.

Le taux d’activité des 15-64 ans s’établit à 72,0 % au deuxième trimestre 2017, son niveau le plus élevé depuis 1975. Il augmente de 0,5 point par rapport au trimestre précédent et de 0,4 point sur un a

Inflation : -0,3 % en juillet, +0,7 % en un an

Au mois de juillet, l’indice des prix à la consommation (IPC) a reculé de 0,3 % après une stabilité en juin. Corrigé des variations saisonnières, il reste inchangé pour le deuxième mois consécutif. Sur un an, les prix à la consommation croissent au même rythme qu’en juin (+0,7 %). Après avoir connu une accélération à la fin de l’année dernière en raison de la hausse du prix du pétrole, le taux d’inflation se stabilise en-dessous de 1 %.

Sur le mois, la baisse des prix provient d’un repli marqué des prix des produits manufacturés dû aux soldes d’été et d’un nouveau recul des prix de l’énergie. En revanche, les prix des services accélèrent nettement du fait de la hausse des prix des transports aériens et des services d’hébergement pendant les vacances d’été. Les prix des produits alimentaires se redressent un peu après un repli le mois précédent.

Les prix des produits manufacturés baissent de manière saisonnière en juillet (−2,9 % comme en juillet 2016 ; −0,4 % sur un an) en raison des soldes d’été qui concernent avant tout l’habillement et les chaussures (−14,8 % contre −14,2 % en juillet 2016 ; +0,9 % sur un an). Dans une moindre mesure, les prix d’autres types de produits diminuent aussi avec les soldes, tels les articles de voyages (−5,0 % ; +0,8 % sur un an), les articles de ménage en textile (−2,9 % ; −0,1 % sur un an), les meubles et les articles d’ameublement (–2,5 % ; +0,3 % sur un an), les appareils ménagers (−1,3 % ; −2,3 % sur un an) et le matériel audiovisuel, photographique et de traitement de l’information (–1,0 % ; −2,3 % sur un an). En outre, les prix des produits de santé continuent de baisser légèrement (−0,1 % ; −2,0 % sur un an). Cependant, les prix des voitures neuves s’élèvent un peu (+0,2 %) en raison notamment de changements tarifaires chez certains constructeurs.

Production industrielle en recul en juin mais en forte hausse sur un an

Au mois de juin, la production industrielle française s’est contractée de 1,1 % après avoir connu un très bon mois de mai (+1,9 %). Pour la  l’industrie manufacturière, la baisse est de 0,9 % faisant suite à une progression de 2,0 % en mai..

Au deuxième trimestre 2017, selon l’INSEE la production augmente nettement dans l’industrie manufacturière (+1,3 %), ainsi que dans l’ensemble de l’industrie (+1,2 %).

Sur cette période, la production progresse dans l’ensemble des branches. Elle augmente nettement dans les « autres industries » (+1,3 %) et les biens d’équipement (+2,5 %), et plus modérément dans les industries agroalimentaires (+0,6 %). Elle rebondit dans la cokéfaction et raffinage (+9,6 %). Enfin, elle croît légèrement dans les matériels de transport (+0,4 %) et les industries extractives, énergie, eau (+0,3 %).

Dans l’industrie manufacturière, la production du deuxième trimestre augmente nettement par rapport au même trimestre de 2016 (+2,4 %), de même que dans l’ensemble de l’industrie (+1,9 %).

Sur cette période, la production croît dans la plupart des branches, telles les « autres industries » (+2,0 %), les biens d’équipement (+4,9 %), les industries agroalimentaires (+1,5 %) et les matériels de transport (+1,3 %). Elle augmente fortement dans la cokéfaction et raffinage (+18,2 %). Cependant, elle décroît dans les industries extractives, énergie, eau (−1,2 %).

Le financement par le marché et par prêts bancaires des entreprises est toujours dynamique

Les entreprises non financières recourent toujours amplement aux marchés pour se financer. La hausse a été, en juin, de 9,8 % sur un an pour ce type de financement certes, elle est en légère décélération car elle était de 10,1% en mai 2017. Le financement par crédit bancaire décélère également, de 4,2 % sur un an en mai à 4 % en juin, confirmant ainsi le mouvement amorcé le mois précédent. Au total, la croissance du financement des sociétés non financières s’établit sur un an à 6,2 % en juin, après avoir atteint un point haut en mars (+7,5 %).

Le coût moyen des financements nouveaux évolue peu en juin, avec une baisse du coût moyen des crédits bancaires de 3 points de base, à 1,49%, et une hausse de celui du financement de marché de 12 points de base, à 0,88 %.

Financement des sociétés non financières
(Encours et flux non cvs en milliards d’euros, taux de croissance et taux d’intérêt en %)
Encours Flux annuel net Taux de croissance annuel Coût des financements nouveaux
(moyenne mensuelle)
juin-2017 juin-2017 mai-2017 juin-2017 mai-2017 juin-2017
Financement des SNF 1 544 91 6,5 6,2 1,22 1,25
– dont crédits bancaires 933 36 4,2 4,0 1,52 1,49
– dont financement de marché 611 55 10,1 9,8 0,76 0,88
en euros 486 48 11,0 10,8
en devises 125 8 7,2 6,3

Le taux des livrets bancaires restent stable à 0,30 % au mois de juin

Selon la Banque de France, le taux moyen de rémunération des dépôts bancaires est passé de 0,72 à 0,71 % de mai à juin 2017. Les taux d’intérêt servi sur les dépôts des sociétés non financières se sont élevés en moyenne à 0,37 % contre 0,38 %),. Ceux des  ménages restent stables à 0,95 %. Comme le mois précédent, les mouvements les plus notables s’observent sur les comptes à terme, dont la rémunération diminue de 3 ou 4 points de base selon les échéances pour les ménages et de 4 points de base sur les seuls dépôts à terme supérieur à 2 ans pour les entreprises.
Le taux des livrets bancaires fiscalisés est resté stable à 0,30 % au mois de juin.
Taux moyens de rémunération des encours de dépôts bancaires, en % et CVS (a)
juin-2016 avr- 2017 mai-2017 (e) juin-2017 (f)
Taux moyen de rémunération des encours de dépôts bancaires 0,83 0,72 0,72 0,71
Ménages 1,04 0,96 0,95 0,95
dont : – dépôts à vue 0,04 0,04 0,03 0,03
– comptes à terme <= 2 ans (g) 1,40 1,21 1,18 1,14
– comptes à terme > 2 ans (g) 2,40 1,96 1,91 1,88
– livrets à taux réglementés (b) 0,80 0,79 0,79 0,79
dont : livret A 0,75 0,75 0,75 0,75
– livrets ordinaires 0,46 0,31 0,30 0,30
– plan d’épargne-logement 2,76 2,73 2,72 2,72
SNF 0,56 0,39 0,38 0,37
dont : – dépôts à vue 0,16 0,12 0,11 0,12
– comptes à terme <= 2 ans (g) 0,68 0,40 0,38 0,38
– comptes à terme > 2 ans (g) 2,03 1,74 1,71 1,67
Pour mémoire :
Taux de soumission minimal aux appels d’offres Eurosystème 0,00 0,00 0,00 0,00
Euribor 3 mois (c) -0,27 -0,33 -0,33 -0,33
Rendement du TEC 5 ans (c), (d) -0,22 -0,01 -0,11 -0,19

Le PIB de la zone euro a augmenté de 0,6 % au 2e trimestre 2017

Au cours du deuxième trimestre 2017, le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,6% tant dans la zone euro et pour l’ensemble de l’Union européenne par rapport au trimestre précédent, selon l’estimation  publiée par Eurostat.

Au cours du premier trimestre 2017, le PIB avait progressé de 0,5% dans les deux zones. En comparaison avec le même trimestre de l’année précédente, le PIB corrigé des variations saisonnières a enregistré une hausse de 2,1% dans la zone euro et de 2,2% dans l’UE28 au deuxième trimestre 2017, après +1,9% et +2,1% au premier trimestre 2017.

La France avec un taux de croissance de 0,5 % reste en-dessous de la moyenne européenne.

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