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L’immobilier résiste à tout pour le moment

En 2021, les prix de l’immobilier ne faiblissent pas. Ainsi, au troisième trimestre, la hausse des prix des logements anciens en France (hors Mayotte) a atteint, selon l’INSEE, +2,0 % par rapport au deuxième trimestre (données provisoires corrigées des variations saisonnières), après +1,9 % et +1,2 % aux trimestres précédents.

Sur un an, la hausse s’élève désormais à +7,4 %, après +6,3 % et +6,0 %. Depuis le quatrième trimestre 2020, la hausse est plus marquée pour les maisons (+9,0 % en un an au troisième trimestre 2021) que pour les appartements (+5,2 %), ce qui ne s’était pas produit depuis fin 2016. Cette évolution marque la préférence des Français pour les maisons, préférence accentuée avec la crise sanitaire. La raréfaction de l’offre en la matière joue en faveur de la hausse des prix.

INSEE

La région parisienne qui a longtemps été en pointe au niveau de l’immobilier est devancé depuis la crise sanitaire par les autres régions. Au troisième trimestre, les prix des logements anciens en Île-de-France n’ont augmenté que de 1,3 % par rapport au deuxième trimestre, après +0,5 % et +0,5 % aux trimestres précédents. Sur un an, les prix ont néanmoins augmenté de +4,0 % entre le troisième trimestre 2020 et le troisième trimestre 2021, après +3,5 % au deuxième trimestre et +4,8 % au premier trimestre. Cette hausse est nettement plus marquée pour le prix des maisons (+7,0 % sur un an, après +6,0 % au deuxième trimestre et +7,3 % au premier trimestre) que pour celui des appartements (+2,5 % sur un an, après +2,4 % et +3,6 %). Comme pour l’ensemble du territoire, en Île-de-France la hausse annuelle des prix des maisons est davantage marquée que celle des appartements depuis le quatrième trimestre 2020, ce qui ne s’était pas produit depuis 2016. A Paris, les prix des appartements sont à nouveau en légère hausse après deux trimestres de légère baisse, +0,8 % entre le deuxième et le troisième trimestre 2021, après –0,4 % au deuxième trimestre et –1,1 % au premier trimestre. Sur un an, les prix des appartements parisiens restent stables. La désaffection de la capitale avec le départ de 10 000 habitants par an ne se traduit pas encore sur les prix de l’immobilier. Les investisseurs parient toujours sur la capitale. Par ailleurs, les préemptions de la mairie réduisent le stock de logements disponibles pour les acheteurs privés.  

Au troisième trimestre, les prix des logements anciens en province augmentent de +2,3 %, après +2,4 % au deuxième trimestre et +1,5 % au premier trimestre. Sur un an, la hausse des prix a été de +8,8 % entre le troisième trimestre 2020 et le troisième trimestre 2021, après +7,3 % et +6,4 %. Comme depuis le début de l’année 2021, la hausse des prix des maisons (+9,4 % sur l’année au troisième trimestre) est plus forte que celle des appartements (+7,5 %), ce qui ne s’était pas produit depuis 2018.

Le marché de l’immobilier reste très dynamique. Le volume annuel de transactions augmente à nouveau. en septembre, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 1 204 000, après 1 156 000 fin juin. Le volume annuel de transactions est en hausse depuis le quatrième trimestre 2020, après une décrue entre fin 2019 et le troisième trimestre 2020. Si l’on rapporte ce nombre de transactions au stock de logements disponibles, qui augmente d’environ 1 % par an, la proportion de ventes dépasse depuis 2019 le niveau élevé observé au début des années 2000.

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