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Sur fond de guerre en Ukraine, une semaine difficile pour les places européennes

Une semaine noire pour les marchés européens

Pour la première semaine du mois de mars, la Bourse de Paris a enregistré son septième repli hebdomadaire en huit semaines. Les bons résultats de l’emploi aux Etats-Unis n’ont pas eu d’effets sur les places européennes. La France et l’Allemagne qui sont les deux pays européens le plus présents en Ukraine et en Russie sont de ce fait ceux dont les entreprises voient leurs cours le plus reculer. La France est le pays dont les entreprises ont le plus de salariés dans les deux pays concernés par le conflit. Plus de 500 entreprises françaises sont présentes en Russie et plus de 160 le sont en Ukraine.

Le CAC 40 abandonné plus de 10 % cette semaine. Il est ainsi revenu autour de 6000 points. Depuis le début de l’année, la baisse atteint 15,26 %. Le Daxx allemand s’est également replié de 10 % lors de cette semaine. Le mouvement de baisse est accéléré par les besoins de liquidités de certains investisseurs contraint de solder en toute hâte cette opérations.

La baisse du CAC 40 est la plus forte constatée sur une semaine depuis le premier confinement en mars 2020 (-19,86%). Tous les indices sectoriels européens Stoxx 600 sont dans le rouge, à commencer par ceux des banques et de l’automobile, et cèdent respectivement 4,9% et 4,4%. Le titre Michelin est en net recul en raison de la décision de la société d’arrêter pendant quelques jours la production dans certaines usines européennes à cause de difficultés d’approvisionnement dues à la crise en Ukraine. Renault subit de son côté sa forte exposition au marché russe son deuxième après la France. Les banques françaises présentes en Russie voient également leur titre baisser fortement.

Focalisés depuis des mois par sur la menace de l’inflation, les investisseurs redécouvrent le risque géopolitique. L’actuel conflit concerne la Russie, membre du Conseil de sécurité et dotée de l’arme atomique et l’Ukraine, un pays connu pour ses richesses naturelles et la force de son industrie. Elle constitue une première depuis 1945. La baisse des indices européens dans un contexte de pénuries potentielles d’énergie, d’engrais et de produits agricoles est assez logique et devrait se poursuivre tant que le conflit restera endémique et tant que ses conséquences n’auront pas été évaluées.

En période de crise, les investisseurs privilégient les valeurs jugées les plus sûres parmi lesquelles figurent les emprunts d’Etat. Dans ce contexte, les taux des obligations publiques ont fortement reculé. Le taux du Bund allemand à 10 ans est repassé en territoire négatif et le taux de l’OAT français à 10 ans est revenu à 0,4 % le vendredi 4 mars, contre +0,7 % il y a une semaine.

L’euro fait les frais du conflit ukrainien en passant sous la barre de 1,10 dollar pour la première fois depuis mars 2020. L’once d’or poursuit sa progression en se rapprochant de la barre des 2000 dollars. Son niveau record date du 6 août 2020 à 2059,8 dollars.

Les indices américains résistent mieux, l’économie américaine étant moins exposée au risque russe. En fin de semaine, ils ont également compté sur les bons résultats de l’emploi. L’économie américaine a, en effet créé 678 000 postes en février, contre 423.000 anticipés. Le solde de janvier a été revu en hausse de 14 000 à 481 000. Le taux de chômage a diminué de 0,2 point à 3,8%, son plus bas niveau depuis février 2020. La croissance du salaire horaire moyen a par ailleurs enregistré un ralentissement surprise à 5,1 % sur un an, après 5,5 % en janvier. Ces résultats conforteront l’idée de la Banque centrale américaine de normaliser la situation monétaire. Compte tenu de la moindre progression des salaires, la pression en faveur d’un relèvement massif des taux est néanmoins en repli.

Le baril de pétrole Brent s’échangeait à plus de 113 dollars vendredi 4 mars en progression de plus de 45 % depuis le début de l’année.

Le tableau des marchés de la semaine 

 Résultats  4 mars 2022 Évolution  sur 5 jours Résultats  31 déc. 2021 
CAC 40 6 061,66-10,23 %7 153,03 
Dow Jones 33 614,80-1,30  %36 338,30 
Nasdaq 13 313,44-2,78  % 15 644,97 
Dax Xetra allemand 13 094,54-10,11  %15 884,86 
Footsie 7 006,99-6,44  %7 384,54 
Euro Stoxx 50 3 556,01-10,44 %4 298,41 
Nikkei 225 25 985,47-1,85 %28 791,71 
Shanghai Composite 3 447,65-0,11 %3 639,78 
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) +0,429 % -0,273 pt+0,193  % 
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) -0,075 % -0,293 pt-0,181  % 
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) +1,724  %-0,076 pt+1,505  % 
Cours de l’euro / dollar  (18 heures) 1,0910-3,14  %1,1378 
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) 1 962,570+3,79 %1 825,350 
Cours du baril de pétrole Brent en dollars 113,510+15,42 %78,140 
Cercle de l’EPargne

Les Français toujours en mode fourmis

En 2021, le pouvoir d’achat des ménages a augmenté de 2,3 % en 2021 (après +0,4 % en 2020), grâce à la progression des revenus d’activité en lien avec la baisse du chômage. Mesuré par unité de consommation pour être ramené à un niveau individuel, le pouvoir d’achat a gagné 1,9 % en 2021.

Au quatrième trimestre 2021, le taux d’épargne des ménages, s’est établi à 17,4 % après 17,2 % au troisième trimestre. Cette légère hausse est imputable aux effets de la conjonction des vagues delta et omicron qui ont freiné certaines dépenses et à l’augmentation des revenus des ménages en fin d’année. En moyenne sur l’année, le taux d’épargne des ménages demeure à un niveau très élevé (19,5 %), en baisse de 1,9 point par rapport au niveau historiquement haut de 2020 (21,4 %). Avant la crise sanitaire, le taux d’épargne avoisinait 15 %.

La crise ukrainienne, vers une nouvelle hausse du taux d’épargne ?

Lors des deux chocs pétroliers de 1973 et de 1980 ainsi que lors de la crise financière de 2008, les ménages français avaient décidé d’augmenter leur effort d’épargne. Par précaution, ils avaient réduit leurs dépenses de consommation et d’investissement pour mettre de l’argent de côté. En 2022, avec la crise ukrainienne, ils devraient agir de même si, avant même l’invasion, leur taux d’épargne était au-dessus de son niveau de longue période. Fin 2021, il s’élevait à 17 % du revenu disponible brut, deux points au-dessus de son niveau de 2019. Le taux qui avait atteint au cœur du premier confinement 27 % diminue progressivement en épousant le rythme des mesures de restriction sanitaire imposées dans le cadre de la lutte contre l’épidémie.

La résurgence de l’inflation constatée depuis le milieu de l’année 2021 favorise également l’épargne.  Quand les prix augmentent, les ménages préfèrent mettre de l’argent de côté afin de pouvoir faire face aux dépenses de demain, même si leur épargne ne leur rapporte rien. La crise ukrainienne devrait se traduire par une nouvelle montée des prix qui devrait donc accentuer la propension à épargner. Compte tenu des contraintes de pouvoir d’achat, les marges de manœuvre ne sont pas extensibles à l’infini. Les dépenses contraintes, logement, transports, devraient fortement peser sur le budget des ménages et amener un certain nombre d’entre eux à puiser dans leur cagnotte. Ces derniers devront faire des arbitrages entre leurs souhaits d’épargne et la nécessité de financer des dépenses de plus en plus coûteuses. Dans ce contexte, le taux d’épargne devrait rester élevé autour de 17/19 % durant le premier semestre avant de se tasser si la situation sanitaire et géopolitique se normalise autant que possible.

Le Coin de l’épargne du 8 janvier 2022

Les marchés à l’écoute des taux

Durant la première semaine du mois de janvier, en pleine vague Omicron, les investisseurs ont été surpris par la teneur des minutes de la banque centrale américaine qui soulignent la nécessité de sortir plus rapidement qu’escompté de la politique monétaire expansionniste compte tenu du niveau de l’inflation. Après avoir été en hausse assez marquée en début de semaine, jeudi et vendredi, les marchés ont  cédé du terrain avec la crainte d’un durcissement des politiques monétaires et après la publication décevante de la statistique de l’emploi aux Etats-Unis. Celle-ci avait été précédée, en milieu de matinée, par l’annonce d’un taux d’inflation record de 5 % sur un an en décembre dans la zone euro. Le département américain du Travail a fait état de 199 000 créations d’emplois dans le secteur non agricole en décembre, contre 447 000 anticipées par le consensus et 249 000 en novembre. Le taux de chômage a diminué de 0,3 point à 3,9 % de la population active, contre 4,1 % estimé. Le salaire horaire moyen a augmenté de 0,6 % sur un mois et de 4,7 % sur un an, après une poussée à 5,1 % en novembre. La statistique sur l’emploi ne devrait pas modifier la stratégie de la FED qui entend surveiller de près l’évolution de l’inflation.

Sur la semaine, les indices européens ont néanmoins enregistré une petite hausse. Le CAC 40 a battu mercredi un nouveau record à 7 376,37 points avant de se replier à 7 219 points. Les indices américains sont, en revanche, en recul, recul qui dépasse 4 % pour le Nasdaq. Les valeurs technologiques qui ont vivement réagi à la hausse possible des taux directeurs ont amené dans leur chute les cryptoactifs. De plus en plus d’Américains du secteur informatique quittent les grandes entreprises pour se lancer sur les cryptoactifs. Une remontée des taux rendraient ces dernières moins attractives.

Les taux d’intérêt à 10 ans ont progressé assez vivement. Pour l’OAT française, le taux s’est rapproché de 0,3 %, celui du Bund allemand est presque revenu à 0 %, et celui du Trésor US est au-dessus de 1,7 %. Il est à noter que malgré la décision de l’OPEP et de la Russie d’augmenter leur production, le cours du baril de Brent est repassé au-dessus de 80 dollars. Cette hausse est en lien avec les évènements au Kazakhstan. L’économie du Kazakhstan repose essentiellement sur les exportations de pétrole. Le pays avec une production de plus de 1,6 millions de barils jour se situe au 12ème rang mondial en matière de réserves pétrolières et au 22ème rang pour les réserves gazières. Le pétrole et le gaz fournissent 75 % des recettes d’exportation et 55 % des recettes du budget de l’État. Le pays détient 75 % des réserves de pétrole de la mer Caspienne (soit 3 % des réserves mondiales). Les troubles dans ce pays ont été provoqués par le doublement du prix du gaz et du pétrole vendus à la population. Cette dernière accuse le gouvernement de ne pas redistribuer le produit des exportations pétrolières.

Le tableau financier de la semaine

 Résultats 7 janvier 2021Évolution Sur 5 joursRésultats 31 déc. 2021
CAC 407 219,48+0,93 %7 153,03
Dow Jones36 231,66-0,29 %36 338,30
Nasdaq14 935,90-4,53 %15 644,97
Dax Xetra Allemand15 947,74+0,40 %15 884,86
Footsie7 485,28+1,36 %7 384,54
Euro Stoxx 504 305,83+0,17 %4 298,41
Nikkei 22528 478,56-1,09 %28 791,71
Shanghai Composite3 579,54-1,48 %3 639,78
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures)+0,281 %+0,088 pt+0,193 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures)-0,0451 %+0,136 pt-0,181 %
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures)+1,767 %+0,262 pt+1,505 %
Cours de l’euro / dollar (18 heures)1,1363-0,18 %1,1378
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures)1 796,400-1,67 %1 825,350
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures)81,600+4,76 %78,140

L’immobilier et les flux migratoires

En 2021, 1,2 million de transactions immobilières auraient été réalisées selon la note de conjoncture du mois de janvier de Century 21. Au niveau du prix, les régions enregistrant les plus forte hausse sont la Grande Aquitaine, la Bretagne et la Normandie. Il convient de souligner que  les Hauts-de-France connaissent également une nette augmentation des prix pour les appartements (+17 % sur un an). L’Île-de-France, la région Centre-Val de Loire et le Grand Est sont en retrait. Au sein de la région parisienne, des départements périphériques connaissent des hausses importantes, plus de 10 % pour les Yvelines, quand les prix diminuent de 2 % à Paris. Avec la crise sanitaire et le développement du télétravail, la demande est en forte augmentation pour les maisons, entraînant une hausse rapide de leur prix.

Les agglomérations de 100 000 à 250 000 habitants sont de plus en plus recherchées par les ménages. L’évolution des prix de l’immobilier permet de mesurer cet engouement même si elle est également liée au niveau de l’offre disponible. Du fait de leur forte attractivité, les agglomérations de l’Ouest de la France enregistrent de fortes hausses de prix de l’immobilier. En 2021, le prix des logements à Tours et à Angers aurait augmenté de plus de 15 %, devançant Aix-en-Provence et Orléans (plus de 11 % pour ces deux villes). A contrario, les prix à Mulhouse continuent de baisser. Les Français privilégient les villes bénéficiant de conditions de vie réputées et disposant de toute la gamme des services (santé, éducation, loisirs, etc.).

La crise sanitaire a accentué les courants migratoires à l’intérieur de la France. Trois phénomènes de migration sont à l’œuvre. Des habitants du cœur des agglomérations et notamment de Paris déménagent en périphérie pour bénéficier d’un espace plus grand. Des habitants des grandes agglomérations choisissent de s’installer dans des villes de taille moyenne en recherchant une qualité de vie supérieure. Rennes, Nantes, Bordeaux, Marseille ou Ajaccio bénéficient de ce flux migratoire. La troisième catégorie de migrants, plus faible, est constituée d’urbains qui décident de vivre à la campagne. Ces phénomènes génèrent des tensions parmi les populations des villes d’accueil. Ainsi, des mouvements écologistes bretons en reprenant une demande récurrente des nationalistes corses réclament un statut de résident. À Bayonne, 8 000 manifestants ont revendiqué, le 20 novembre 2021, « le droit de vivre et de se loger dans le Pays Basque ».

Les nouveautés de 2022 pour l’immobilier

Les nouvelles règles fixées par le Haut Conseil de stabilité financière sur les prêts immobiliers afin de réguler la demande sont entrées en vigueur le 1er janvier 2022. Le taux d’effort est désormais plafonné à 35 % et  la durée d’emprunt maximale fixée a été plafonnée à 25 ans (ou 27 ans en cas de construction). Les banques pourront déroger dans la limite de 20 % de leurs dossiers à ces règles afin de venir en aide notamment aux  primo-accédants.

Pour les ménages déjà propriétaires d’un bien à louer, le dispositif fiscal Cosse, aussi appelé « Louer abordable », destiné à dédommager les particuliers acceptant de baisser leur loyer, a été modifié. La déduction fiscale a été transformée en réduction d’impôt. L’avantage fiscal ne sera plus dépendant du taux d’imposition des bailleurs mais uniquement de la décote de loyer consentie. La réduction d’impôt varie de 15 à 65 % des loyers bruts perçus. Le nouveau mécanisme pénalise les contribuables plus aisés qui en bénéficiaient d’autant plus que la réduction d’impôt est soumise au plafonnement global des niches fiscales de 10 000 euros.

Patrimoine, les nouveautés de 2022

La loi de finances de 2022 a modifié le régime fiscal applicable aux cryptoactifs comme le bitcoin en rapprochant leur imposition de celle des autres placements. Jusqu’en 2022, les plus-values générées par l’achat et la vente des actifs numériques étaient taxées nécessairement au prélèvement forfaitaire unique de 30 %, dont 12,8 % d’impôt

sur le revenu. Avec la loi de finances pour 2022, les contribuables ont la possibilité de soumettre tous ses gains au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Ce choix entraîne que tous les placements financiers du contribuable soient assujettis au barème de l’impôt sur le revenu. Cette disposition avantage ceux ayant un faible taux marginal d’imposition. Dans les faits, ce nouveau régime fiscal ne sera effectif qu’à compter de 2023.

Les dispositifs d’exonération des plus-values professionnelles à l’occasion d’un départ à la retraite et d’exonération des transmissions d’une valeur inférieure à 500 000 euros sont étendus à la cession d’une activité mise en location-gérance à une personne autre que le locataire-gérant. Par ailleurs, entre le départ à la retraite et la transmission, le délai maximal passe de deux à trois ans. Par ailleurs, le terme de ce dispositif a été porté au 31 décembre 2024.

À compter du 1er janvier 2022, toutes les contrats d’assurance vie doivent comporter au moins un fonds solidaire consacrant entre 5 et 10 % de son encours au financement d’acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESUS), un fonds Greenfin et un fonds ISR.

La loi Pacte de 2019 a institué un avantage fiscal temporaire afin d’inciter les titulaires de contrat d’assurance vie de plus de 8 ans à transférer tout ou partie de l’épargne capitalisée sur un Plan d’Épargne Retraite. Sous certaines conditions, notamment d’âge, les assurés bénéficient d’un doublement de l’abattement fiscal sur les gains prévu pour les rachats. Celui-ci passe ainsi de 4 600 à 9 200 euros pour une personne seule et de 9 200 à 18 400 pour un couple. Les sommes transférées sur le PER sont déductibles des revenus dans les limites classiques. Cette possibilité prendra fin le 31 décembre 2022.

À compter du 1er juillet 2022, sur Info-retraite.fr (et sur l’application mobile liée), le compte retraite intégrera les informations relatives aux plans d’épargne retraite souscrits par les assurés. Ce dispositif devrait permettre de réduire le nombre de plans non réclamés dont l’encours est évalué à plus de 5 milliards d’euros.

Quel taux pour le Livret A au 1er février 2022 ?

Le 1er février 2022, le taux du Livret A, du Livret de Développement Durable et Solidaire, du Livret d’Épargne Populaire et celui du Livret Jeune devraient être majorés. L’inflation hors tabac a atteint en moyenne 2,2 % entre juillet et décembre dernier et le taux €STR des marchés interbancaires était de -0,571 % sur la même période. L’application de la formule de 2017 aboutit à un taux de 0,8145 % (2,2 – 0,571)/2). Après arrondi, le taux du Livret A et du LDDS qui devrait être proposé par la Banque de France au gouvernement, s’élèverait à 0,8 %.

Le passage du taux à 0,8 % devrait générer un gain supplémentaire sur un an de 45 euros pour un titulaire d’un Livret A de 15 000 euros. Sa rémunération totale passerait ainsi de 75 à 120 euros. Pour un détenteur d’un Livret A doté de 22 950 euros, le gain total passerait de 114,75 à 183,6 euros. Le coût pour la Caisse des Dépôts et les banques de la majoration de 0,3 point est évalué pour le seul Livret A à un milliard d’euros. En prenant en compte le LDDS, le coût serait de 1,4 milliard d’euros.

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