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Le robo-adviser est-il l’avenir de la finance?

Retraite 9 septembre 2016

Les robots-logiciels envahissent progressivement le monde de la gestion d’actifs. Ils sont notamment constitués de logiciels accessibles sur Internet via son ordinateur ou via son mobile. Ils permettent notamment de gérer automatiquement les placements en fonction d’algorithmes paramétrés selon quelques critères simples établis par l’utilisateur.

 

En 2014, les sommes gérées par les Robo-Advisors ou les « Robots-conseillers » s’élevaient à 20 milliards de dollars et ne représentaient que 0,5 % de l’épargne financière américaine. Selon certaines prévisions, les avoirs, gérés de manière automatisée, pourraient atteindre 255 milliards de dollars dès 2020.

 

Les FinTech diffusent auprès des épargnants des systèmes qui étaient, pour des raisons de coût, réservés aux traders et aux professionnels de la finance. Les algorithmes qui sont au coeur du trading haute-fréquence sont en voie de démocratisation dans le domaine de la gestion d’actifs.

 

Aux États-Unis, les FinTech « Wealthfront », « FutureAdvisor », « Personal Capital », « SigFig » ou encore « Betterment » ont le vent en poupe. « Betterment », créée en 2008, disposait de plus de 5 milliards de dollars en gestion en juillet 2016 et vient de gagner le marché des plans retraite d’Uber.
En Europe, le Royaume-Uni est le pays où les robots-conseillers sont les plus présents. Parmi les plus importantes FinTech d’outre-Manche figurent « Nutmeg », « Money on Toast » ou « Wealth Horizon ». En Allemagne, Scalable Capital commence à prendre des parts de marché dans la gestion de l’épargne toute comme Money Farm en Italie.
En France, les leaders sont « Wesave », « Advize », « Fundshop », « Marie Quantier » et « Yomini ». Ces FinTech tentent de concurrencer les historiques Boursorama et ING Direct, premières banques en ligne à avoir commercialisé de tels services.

 

Le marché commençant à prendre forme, les institutions financières traditionnelles proposent à leurs clients des produits gérés par des robots-conseillers. L’américain Charles Schwab a ainsi mis en ligne son service Schwab Intelligent Portfolios quand la Deutsche Bank a lancé, fin 2015, Anlage Finder, son Robo-Advisor. De plus en plus d’établissements financiers prennent des participations dans les FinTech. AG2R LA MONDIALE est ainsi actionnaire de « Prêt d’Union ».

 

Les FinTech mettent en avant leurs résultats en matière de gestion et leurs faibles frais de gestion. N’ayant pas de réseaux à rémunérer et disposant d’équipes réduites, elles supportent des charges moindres par rapport à des acteurs traditionnels. Aux États-Unis, dans un marché ultra-concurrentiel et à prélèvements réduits, les Robo-Advisors ne facturent que de 0,15 à 0,35 % de frais, contre 1 % pour les acteurs traditionnels.

 

La force des Robo-Advisors est de pouvoir réaliser des arbitrages en fonction de critères définis par les souscripteurs. Les achats et les ventes sont plus nombreux que dans un portefeuille géré classiquement. Les résultats dépendent des modèles élaborés ou achetés par les FinTech. Il est important qu’ils soient en permanence réajustés.

 

Lettre de septembre 2016

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