menu

Accueil > Actualités > Economie > 2020 > L’évanouissement de la consommation en mars

L’évanouissement de la consommation en mars

Economie 30 avril 2020

Depuis deux ans, le montant mensuel des dépenses de consommation des ménages était stable autour de 47 milliards d’euros. Le confinement durant les quinze derniers jours du mois de mars a provoqué une chute de près de 10 milliards d’euros, ces dépenses s’élevant 38,5 milliards d’euros, soit une baisse de près de 18 %. Cette contraction est la plus importante jamais enregistrée sur un mois depuis le début de la série en 1980. Le mois de février avait déjà été mauvais, les craintes liées à l’épidémie se faisaient déjà ressentir. Sur l’ensemble du premier trimestre 2020, la consommation des ménages en biens baisse très nettement (–7,3 %).

La consommation de biens fabriqués a été presque été, en mars, divisée par deux (–42,3 % après –0,6 % en février). les achats de biens fabriqués durables, les dépenses en habillement-textile et la consommation d’autres biens fabriqués sont tous en très forte baisse. Sur l’ensemble du trimestre, les achats de biens fabriqués baissent de manière inédite (–16,3 %).

En mars, les dépenses en biens durables ont été également divisées par deux par rapport à février (–48,8 %). La consommation de matériels de transport (voitures neuves ou d’occasion) a presque connu un stop intégral. la consommation de biens d’équipement du logement chute, notamment les achats de meubles et d’appareils ménagers. Sur l’ensemble du trimestre, les achats de biens durables baissent fortement (–18,3%).

Les dépenses en habillement-textile enregistrent une baisse sans précédent en mars (–54,0 %), qui s’explique principalement par la chute des achats de vêtements et de chaussures. Sur l’ensemble du trimestre, la consommation d’habillement-textile baisse fortement (–20,9 %).

En mars, seule la consommation alimentaire a connu une progression, (+7,8 % après –0,1 %). En revanche, la consommation de tabac se replie fortement en mars. Sur l’ensemble du trimestre, la consommation alimentaire augmente (+2,4 %).

Les dépenses en énergie ont baissé de 11,4 % du fait des températures douces et du moindre usage de la voiture.

Cercle de l’Epargne – données INSEE
Partagez cet article

Suivez le cercle

recevez notre newsletter

le cercle en réseau

contact@cercledelepargne.com