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Le coin des épargnants : entre euphorie et angoisse

Epargne 9 juillet 2015

Marchés financiers, un semestre malgré tout positif

Les marchés européens ont connu un premier semestre dual. Le premier trimestre a été marqué par une flambée des cours qui ont progressé à la bourse de Paris de près de 20 %. La mise en place du Quantitative Easing par la BCE a provoqué un réel engouement tout comme les signes annonciateurs d’une reprise au sein de la zone euro. Cette envolée a pris fin au cours du mois d’avril avec le retour sur le devant de la scène du dossier grec. Les investisseurs ont également anticipé la remontée des taux américains par la FED. Le dénouement de la crise grecque devrait sauf sortie de route permettre le retour d’un mouvement haussier au niveau des marchés « actions » européens. Depuis le 1er janvier, c’est la bourse de Tokyo qui enregistre la meilleure performance avec un gain de plus de 16 %. Les places européennes ont connu des hausses de 8 à 12 %. En revanche, le Dow Jones, en attendant la hausse des taux d’intérêt, a perdu un peu de terrain avec un recul de plus de 2 %. Les mauvaises performances de l’économie américaine au 1er trimestre avec la hausse du dollar, le ralentissement des investissements dans le secteur énergétique et le mauvais temps expliquent en partie ce résultat.

Le pétrole sur une ligne de crête

Le pétrole est resté au cours du mois de juin sur la ligne des 60 dollars le baril. Il a terminé le mois à 63,2 dollars soit en baisse de 3,5 % par rapport au cours de fin mai. D’ici l’automne, le baril devrait évoluer hors crise internationale entre 60 et 66 dollars. Les pays de l’OPEP ont, au cours du mois de juin, dépassé leurs objectifs de production. Ce dépassement est imputable à l’Arabie Saoudite et à l’Irak. Le cartel a décidé de maintenir ses parts de marché et de sacrifier, pour le moment, les prix. Dans les prochains mois, le retour de l’Iran pourrait accentuer le mouvement baissier. En revanche, les hostilités en Lybie et les problèmes de production au Nigéria pourraient limiter la hausse de la production et freiner la baisse des cours.

L’or en toute petite baisse

L’or reste sage malgré les déboires grecs et les tensions internationales. Le cours de l’once d’or au 1er fixing de Londres est passé de 1190 à 1175 dollars de fin mai à fin juin. Depuis la fin de la crise des dettes souveraines, en Europe, en 2012, l’or plafonne autour de 1200 dollars l’once. Il faudrait un accroissement des tensions internationales ou une crise grave au sein de la zone euro pour provoquer une hausse de l’or.

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