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Hausse forte mais logique du nombre de demandeurs d’emploi en mars

Economie 27 avril 2020

Le Ministère du Travail a communiqué les chiffres du nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi pour l’ensemble du premier trimestre. En raison de la survenue de la crise sanitaire et du confinement intervenu au milieu du mois de mars, la moyenne trimestrielle n’a guère de sens. Elle permet de souligner qu’avant la crise, l’amélioration en cours depuis plus de deux ans se poursuivait et que la rupture du mois de mars est brutale. Pour l’ensemble du trimestre, en France (y compris les départements-régions d’outre-mer, hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi s’est élevé à 3 576 400 pour la catégorie A en hausse de 0,7 %. En un an, le nombre d’inscrits était en baisse de 2,2 %. Pour les catégories A, B, C ce nombre s’établit à 5 744 100. Il était stable sur ce trimestre et reculait de 2,9 % sur un an.

Le Ministère du Travail, en raison de la situation très particulière que nous connaissons a également communiqué les résultats du mois de mars. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A en France (hors Mayotte) a, surant le mois dernier, connu une progression de 7 %, sa plus forte hausse depuis le début de la série en 1996 (+246 100). Ainsi, fin mars, le nombre d’inscrits a atteint 3 732 500. Le nombre de demandeurs d’emploi en activité réduite (catégories B, C) diminue, en contrepartie, fortement (-68 600, soit -3,1 %). L’effectif des catégories A, B, C a augmenté, de ce fait, de 177 500 personnes (soit +3,1 %), la plus forte hausse de la série, la seconde remontant à avril 2009 (+86 300). Cette dégradation s’explique par une augmentation des inscrits (+5,5 %) mais surtout par la nette baisse des sorties (-29,0 %). La fin des contrats à durée indéterminée ou des missions en intérim a provoqué un afflux des inscriptions. Les sorties sont en net recul en raison de la détérioration du marché de l’emploi et de la diminution des radiations. La détérioration devrait s’accélérer dans les prochains mois, en particulier au moment de la sortie du déconfinement. A fin avril, plus de 10 millions de salariés étaient au chômage partiel, ce qui constitue un record sans précédent dans l’histoire économique du pays.

Source : DARES – Ministère du Travail
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