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Face à la croissance rapide du crédit à l’habitat, le Gouvernement veut agir

Economie 4 novembre 2019

Au mois de septembre, la croissance des crédits à l’habitat aux particuliers a été de à 6,6 % (contre 6,5 % en août), tandis que celle des prêts à la consommation s’est élevé à 6,2 %, après 5,6 %.

A 21,7 milliards d’euros, la production mensuelle de crédits à l’habitat est au-dessus de sa moyenne des 12 derniers mois (19,0 Mds). La part des renégociations dans les crédits nouveaux se maintient à 23,6 % en septembre (après 24,6 % en août et 17,5 % en septembre 2018). L’encours des crédits à l’habitat a atteint à fin septembre 1060 milliards d’euros sur un total de 1280 milliards d’euros.

Les taux d’intérêt moyen des crédits nouveaux a encore baissé pour atteindre en ce qui concerne les prêts à l’habitat à long terme à taux fixe 1,27 % en septembre, après 1,31 % en août et pour les crédits à la consommation (3,55 %, après 3,83 %).

Les pouvoirs publics réfléchissent sur l’adoption de mesures afin d’éviter un surendettement des emprunteurs et protéger la rentabilité des banques.

Parmi les pistes à l’étude, figure de limiter le taux d’effort qui correspond à la part des revenus consacrés au remboursement de l’emprunt et aux charges qui y sont liées. « Une pratique habituelle de marché consiste à le limiter à 33 %, mais ce n’est pas juridiquement contraignant », indique le Haut Comité de la Stabilité Financière (HCSF). Si en moyenne, il se situe à 30 %; pour 25 % des nouveaux crédits, il est de 35 %. Sa limitation pèserait sur les primo-accédants et sur les jeunes ménages.«

Le HCSF réfléchit également à la limitation des renégociations de crédits qui favorise la baisse des taux. Pour cela, il pourrait agir sur le montant du rachat de crédit qui est aujourd’hui limité à 3 % du capital restant dû plafonné à 6 mois d’intérêt.

Le taux d’usure pourrait être remonté pour permettre aux banques de proposer des taux plus élevés. Jusqu’au 31 décembre, il est fixé à 2,77 % pour un emprunt à taux fixe d’une durée d’au moins 20 ans (2,67% en dessous de 20 ans)«

Une autre solution consisterait à instituer un taux plancher. Les banques ne pourraient pas descendre trop bas. le risque serait que ce taux devienne celui du marché et supprime toute concurrence.

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