La Cour des comptes invite également le Gouvernement à limiter le nombre de niches fiscales dont le coût total des niches fiscales est évalué à élevé à 86 milliards d’euros. Elle recommande de revoir le suivi des 99 milliards d’euros d’investissements réalisés par les administrations publiques.

La Cour souhaite revoir les moyens dévolus aux  lycées et aux établissements d’enseignement supérieur qui devraient se financer grâce aux  droits d’inscription aux diplômes nationaux. Les aides au logement devrait être également revues. Les familles devraient choisir entre les APL et le rattachement fiscal de l’étudiant au foyer parental. Elle est favorable à une remise en cause des dispositifs de réduction d’impôt en faveur de l’immobilier locatif (2 milliards d’euros).

Elle suggère de revoir le taux réduit sur les travaux, qui coûte 5,2 milliards par an. En matière d’emploi, les contrats aidés, une nouvelle fois critiqués pour leur inefficacité, devraient être plus ciblés et courts.

La Cour des comptes demande des mesures afin de restaurer les comptes des régimes de retraite. A ce sujet, elle souhaite que les assurés du RSI cotisent plus, et que les règles de retraite des fonctionnaires soient harmonisées sur celles du privé : allongement de la période de référence pour le calcul des pensions (choisir les dix meilleures années ferait économiser 1 milliard par an). Les pensions de réversion devraient être harmonisées et placées sous condition de ressources.