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CAPACIM : le baromètre qui mesure la capacité d’achat immobilier des ménages

Epargne 23 mars 2015

La chaire ville & immobilier de la Fondation Paris-Dauphine a développé un outil de mesure du pouvoir d’achat immobilier destiné à mieux prendre en compte le potention du pouvoir d’achat des ménages afin de mesurer non pas ce qu’ils ont acheté mais ce qu’il peuvent acheter.

Intitulé CAPACIM (capacité d’achat immobilier), cet outil s’appuie notamment sur la structure familiale du ménage ( célibataire, en couple, avec ou sans enfants…), ses revenus et son patrimoine pour calculer sa capacité d’achat.  Il tient également compte des critères d’appréciation des biens retenus par les ménages. Au delà de la superficie, sont donc ewaminé la natur du bien (studio, deux pièces,…) la zone géogrpahique et des critères spécifiques tel que l’étage, la proximité des transports en commun….

D’après une étude que vient de publier la chaire, à Paris seuls 34,88 % des ménages franciliens sont capables d’acquérir un bien correspondant à leur structure familiale avec une grande variété de situation selon le statut de l’acquéreur. Etablissant un comparatif selon les catégories socioprofessionnelles des potentiels acquéreurs et leur situation au regard de l’accession à la propriété (primo ou secundo accédants), l’étude confirme la difficulté de franchir l’étape du premier achat. Ainsi, à Paris seuls 10,6 % des primo-accédants peuvent acheter le bien immobilier qu’ils désirent quand 64,7 %  des secondo accedants sont en capacité d’acquérir un bien qui leur correspond.  De même, ils sont 19 % à pouvoir le faire parmi les familles monoparentales, 25,5 %  pour les couples avec enfants et 59 % pour les couples sans enfants.

Selon les données récoltées en Ile-de-France, c’est à Evry (91) que les ménages (toutes CSP confondues, quelque soit le rang d’acqusistion) ont la plus grande capacité d’achat immobilier avec au total 69, 4 % des Évryens en mesure d’acquérir le bien qu’ils désirent. Arrivent ensuite la commune d’Argenteuil (95) avec 69,12 % et la ville de Meaux (77) avec 68,54 %. A l’inverse, Paris fait sans surprise partie des villes les plus inaccessibles sans pour autant prendre la tête du classement.  Elle est en effet précédée par Neuilly sur Seine  où seuls 31,04 %  des ménages sont en mesure d’acquérir un bien. La troisième place se situent également dans les Hauts-de-Seine puisqu’il s’agirait de Boulogne Billancourt avec 38,58 %.

Consulter l’étude 

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