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Auto-entrepreneurs : les secrets de l’INSEE pour inscrire son activité dans la durée

Economie 20 septembre 2017

Le statut d’auto-entrepreneur, créé en 2009, a connu un vif succès sa création.  Ainsi en 2010, 360 000 auto-entrepreneurs se sont immatriculés, soit 58 % des créations de l’année et près de 80 % des nouvelles entreprises individuelles. 6 ans après, du fait de la refonte du statut opérée par la précédente majorité, le statut séduit moins. Ainsi les auto-entrepreneurs ne représentent plus que 40 %  des créations en 2016 et 60  % des nouvelles entreprises individuelles.

Sur la durée, à travers l’examen des auto-entreprneurs immatriculés au premier semestre 2010, l’INSEE constate que  5 ans après leur immatriculation, seulement 23 % des auto-entrepreneurs enregistrés  sont toujours actifs sous ce régime.   De fait, 62 % des auto-entrepreneurs de 2010 ont démarré une activité et parmi eux seulement 38 % poursuivent leur activité 5 ans après. A titre de comparaison, une entreprise individuelle sur deux créée la même année sous le régime classique est toujours en activité.

Se consacrer à son activité

Sans surprise, la  pérennité d’une activité constituée dans le cadre du régime est plus forte dès lors que l’activité est exercée à titre principal. Ainsi 41 % des actifs dans ce cas sont toujours en activité contre 34 % de ceux qui exercent, sous ce statut, une activité complémentaire.

Résister à la première année d’exercice

Par ailleurs le risque de cessation s’amenuise avec le temps. Ainsi, le risque de cessation d’activité atteint 53 % la première année contre 22 % la deuxième et 18 % la troisième.

la santé et l’action sociale des secteurs favorables à la pérennité de l’activité d’auto-entrepreneur

Assez logiquement, le secteur d’activité de l’entreprise joue un rôle déterminant quel que soit la forme de la société. De fait, 46 % des auto-entrepreneurs intervenant dans la santé humaine et l’action sociale (46 %) ainsi dans l’enseignement (35 %) sont toujours en activité 5 ans après. De fait, les activités de service services aux ménage font l’objet d’une forte demande de la part de la population comme en témoigne d’ailleurs la proportion imoprtante d’entreprises individuelles classiques poursuivant leurs activités dans ces domaines. A l’inverse  seulement 19 % de ceux qui se sont spécialisés dans le secteur de l’information-communication et le commerce.

L’âge du capitaine 

Les  auto-entreprises créées par des personnes de 50 ans et plus, sont en proportion plus perennes que les autres. Ainsi 31 % des auto-entrepeneurs de 2010 sont toujours actifs sous cette forme 5 ans après contre seulement 16 % des moins de 30 ans et 28 % des trentenaires.

Un statut plus adapté aux femmes ?

L’auto-entreprenariat semble par ailleurs davantage convenir aux femmes. L’écart entre les proportions d’auto-entrepreneurs encore actifs après cinq ans est de quatre points en faveur des femmes (26%contre 22% pour les hommes). Des chiffres que l’INSEE explique à la fois par les secteurs porteurs qui sont plus féminisés à l’instar de la santé et l’action sociale ou l’enseignement, où respectivement 72%et 44 % des immatriculations sont féminines en 2010, contre 34% en moyenne. La encore, les écarts relevés auprès des auto-entrepreneurs et les auto-entrepreneuses sont encore plus importants au sein des entreprises individuelles classiques.

 

Lire la note de l’INSEE

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