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Le tableau financier de la semaine
Résultats 13 décembre 2019 | Évolution hebdomadaire | Résultats 31 déc. 2018 | |
CAC 40 | 5 919,02 | +0,80 % | 4 678,74 |
Dow Jones | 28 135,38 | +0,43 % | 23 097,67 |
Nasdaq | 8 734,88 | +0,91 % | 6 583,49 |
Dax Allemand | 13 282,72 | +0,88 % | 10 558,96 |
Footsie | 7 353,44 | +1,37 % | 6 733,97 |
Euro Stoxx 50 | 3 692,34 | -0,30 % | 2 986,53 |
Nikkei 225 | 24 023,10 | +2,86 % | 20 014,77 |
Shanghai Composite | 2 967,68 | +1,91 % | 2493,89 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | -0,001 % | -0,030 pt | 0,708 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | -0,296% | -0,007 pt | 0,238 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | 1,826 % | -0,017 pt | 2,741 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,1120 | +0,55 % | 1,1447 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 474,978 | +1,03 % | 1 279,100 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 65,010 | +1,04 % | 52,973 |
La large victoire des Conservateurs aux élections législatives ouvre la voie pour une sortie négociée du Royaume-Uni de l’Union européenne. Les investisseurs redoutant une Chambre des Communes se sont félicités de cette victoire sans appel. Au-delà des considérations d’ordre politique et des craintes qu’inspirait le programme travailliste, les marchés jugent désormais de tourner la page. La fin supposée de l’hypothèque britannique s’est accompagnée de l’annonce d’un accord entre les Etats-Unis et la Chine.
Vendredi 13 décembre, la Chine a indiqué avoir conclu un accord commercial de phase 1 avec les Etats-Unis. Les surtaxes douanières prévues pour le 15 décembre ne rentreront pas en vigueur et celles déjà en application seront, de manière graduelle, supprimées. Dans le détail, les taxes imposées en septembre seront réduites de moitié (elles passeront de 15 à 7,5 % sur 110 milliards de dollars d’importations). En revanche, les taxes de 25 % sur une tranche de 250 milliards de dollars d’importations seront maintenues. Les autorités chinoises ont promis d’augmenter les importations de produits américains, notamment agricoles. Pour le moment, le montant n’a pas été précisé pour l’instant. Donald Trump a confirmé l’accord sur Twitter en indiquant les négociations pour la phase 2 seront prochainement engagées. Aucune date de rencontre entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping n’a été annoncée.
Ces bonnes nouvelles ont porté les indices à la hausse. Ainsi le CAC 40 a dépassé la barre de 5 900 points. Le gain depuis le début de l’année dépasse désormais 25 %.
Les élections britanniques sont riches d’enseignements. Premièrement Boris Johnson dispose d’une large majorité, 365 sièges sur 650 (leur plus large victoire depuis 1987) pour conduire à rythme soutenu le Brexit. Deuxièmement, le revers sans précédent des Travaillistes sonne l’échec personnel de leur responsable Jeremy Corbyn et son programme très à gauche. Le Parti travailliste a enregistré avec ces élections son plus mauvais résultat depuis 1935 (203 sièges). Troisièmement, les Libéraux-Démocrates ont connu également un échec, ils n’obtiendraient que 11 sièges, soit un de moins qu’actuellement, leur ligne pro-européenne n’a pas séduit. Quatrièmement, le Parti National Ecossais (SNP) de Nicolas Sturgeon remporte au moins 55 des 59 sièges en Ecosse, relançant les spéculations sur un nouveau référendum d’indépendance.
Le mandat clair reçu par Boris Johnson permet la mise en œuvre rapide du processus de sortie. La période d’attentisme et de tergiversation a de fortes chances de prendre fin. La levée de l’hypothèque a été saluée sur les marchés avec un redressement de la livre sterling.
Le Royaume-Uni quittera sans doute l’Union européenne d’ici le 31 janvier 2020. Après ce départ, la Commission de Bruxelles sera amenée à négocier un traité de libre-échange avec le Royaume-Uni d’ici à la fin de l’année prochaine. Cette période de transition sera peut-être prolongée jusqu’en décembre 2022 afin de fixer les règles précises des échanges entre les deux entités. Fidèle à sa méthode, Boris Johnson souhaite que ces négociations s’achèvent avant le mois de décembre 2020.
Le taux de croissance des crédits des ménages, en France, a, en 2019, atteint 6 % en rythme annuel. Fort logiquement, cette progression est liée aux taux d’intérêt bas en vigueur depuis 2010. Les taux des crédits à taux fixe des ménages sont passés en dix ans de 4 à 1 %.
Les autorités s’inquiètent des effets de l’augmentation de l’encours des crédits à l’habitat des ménages. Il s’élevait à 1066 milliards d’euros au mois d’octobre 2019 contre 650 milliards d’euros en octobre 2009. La progression du crédit s’accompagne d’une forte hausse des prix de l’immobilier et d’une baisse des mises en chantier. Cette situation génère un déséquilibre croissant sur le marché pouvant amener à la constitution d’une bulle. Pour le moment, à la différence des années 84/87 et 1990/1993, l’envolée des prix n’est pas purement spéculative. La demande en biens immobiliers est portée par le métropolisation du territoire. Les prix de l’immobilier augmentent essentiellement dans les grandes agglomérations. La demande est également vive sur le littoral atlantique et en Corse du fait de l’installation sur ces territoires de nombreux retraités. ;
Face à cette hausse rapide du crédit, les autorités ont décidé de renforcer le coussin contracyclique de fonds propres afin de la limiter. Jeudi 12 décembre, le Haut Conseil a recommandé aux banques de respecter un taux d’effort pour l’octroi de crédit d’au maximum 33 % du revenu net de l’emprunteur. Les banques conditionnent traditionnellement l’octroi d’un prêt au fait que le poids du remboursement ne dépasse pas un tiers des revenus de l’emprunteur, mais dans 28 % des prêts accordés, cette règle tacite ne serait pas respectée. Le Haut Conseil préconise de limiter la durée de crédit à 25 ans. Depuis des mois, en raison de l’augmentation des prix de l’immobilier de la baisse des taux, la durée moyenne des prêts a augmenté de 31 mois. Jusqu’à 15 % de la production pourrait s’écarter du strict respect de ces critères dont les trois quarts réservés exclusivement aux primo-accédants et aux acquéreurs de leur résidence principale, dans la limite d’un endettement inférieur à sept années de revenus,
La France n’est pas la seule à connaître une forte hausse des crédits des ménages avec hausse des prix et baisse des mises en chantier. Sur le plan des prix, leur augmentation est, entre 2010 et 2019, plus importante aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada ou en Belgique. Elle est plus faible en Italie, en Grèce ou en Espagne. Pour les mises en chantier, la France est dans la moyenne basse de l’OCDE avec la Belgique, la Suède ou l’Allemagne. En revanche, en Italie, en Espagne, au Portugal ou en Grèce, la baisse y est plus bien marquée. A la différence des autres pays latins, la France n’a pas été confrontée directement à la crise des dette souveraines entre 2011 et 2015. Par ailleurs, sa croissance démographique devrait conduire à une augmentation des mises en chantier. Le coût élevé du foncier, les règles d’urbanisme, les règles locatives, la fiscalité expliquent en partie cette anomalie française.
En 2018, les investissements nouveaux financés par crédit-bail et location avec option d’achat (LOA) ont atteint, selon l’INSEE, 33,6 milliards d’euros. Les particuliers ont porté cette activité avec une croissance des crédits de 26 % (9,5 milliards d’euros). Les investissements nouveaux auprès des entreprises ont été également en hausse en 2018 avec un gain de 7,5 % après +0,9 %. Le volume de crédit-bail s’est pour les entreprises élevé à 24,1 milliards d’euros. Cet essor repose sur la baisse des taux et sur l’amélioration de la conjoncture économique constatée depuis 2017. Le marché automobile a été assez porteur jusqu’au mois d’août 2018 amenant de nombreuses opérations de financement par crédit-bail.
La hausse du crédit-bail mobilier s’explique essentiellement par son recours croissant pour l’acquisition d’automobiles (+18,2 % après +12,9 %). Elle est également assez nette pour les machines et les équipements (+10,8 % après +7,3 %). Ces produits représentent près de 80 % des investissements en crédit-bail mobilier effectués en France. Le crédit-bail immobilier a atteint, en 2018, 4,4 milliards d’euros contre 3,9 en 2017. La progression a concerné le financement des bâtiments (+19,2 %), suivis de celui des terrains (+10,6 %) et de celui des nouveaux contrats de construction et génie civil (+3,9 %). Le crédit-bail immobilier a été très dynamique pour les usines (+22,1 %) ainsi que pour les magasins et commerces (+12,5 %).
La large victoire des Conservateurs aux élections législatives ouvre la voie pour une sortie négociée du Royaume-Uni de l’Union européenne. Les investisseurs redoutant une Chambre des Communes se sont félicités de cette victoire sans appel. Au-delà des considérations d’ordre politique et des craintes qu’inspirait le programme travailliste, les marchés jugent désormais de tourner la page. La fin supposée de l’hypothèque britannique s’est accompagnée de l’annonce d’un accord entre les Etats-Unis et la Chine.
Vendredi 13 décembre, la Chine a indiqué avoir conclu un accord commercial de phase 1 avec les Etats-Unis. Les surtaxes douanières prévues pour le 15 décembre ne rentreront pas en vigueur et celles déjà en application seront, de manière graduelle, supprimées. Dans le détail, les taxes imposées en septembre seront réduites de moitié (elles passeront de 15 à 7,5 % sur 110 milliards de dollars d’importations). En revanche, les taxes de 25 % sur une tranche de 250 milliards de dollars d’importations seront maintenues. Les autorités chinoises ont promis d’augmenter les importations de produits américains, notamment agricoles. Pour le moment, le montant n’a pas été précisé pour l’instant. Donald Trump a confirmé l’accord sur Twitter en indiquant les négociations pour la phase 2 seront prochainement engagées. Aucune date de rencontre entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping n’a été annoncée.
Ces bonnes nouvelles ont porté les indices à la hausse. Ainsi le CAC 40 a dépassé la barre de 5 900 points. Le gain depuis le début de l’année dépasse désormais 25 %.
Les élections britanniques sont riches d’enseignements. Premièrement Boris Johnson dispose d’une large majorité, au moins 362 sièges sur 650 (leur plus large victoire depuis 1987) pour conduire à rythme soutenu le Brexit. Deuxièmement, le revers sans précédent des Travaillistes sonne l’échec personnel de leur responsable Jeremy Corbyn et son programme très à gauche. Le Parti travailliste a enregistré avec ces élections son plus mauvais résultat depuis 1935 (203 sièges). Troisièmement, les Libéraux-Démocrates ont connu également un échec, ils n’obtiendraient que 11 sièges, soit un de moins qu’actuellement, leur ligne pro-européenne n’a pas séduit. Quatrièmement, le Parti National Ecossais (SNP) de Nicolas Sturgeon remporte au moins 55 des 59 sièges en Ecosse, relançant les spéculations sur un nouveau référendum d’indépendance.
Le mandat clair reçu par Boris Johnson permet la mise en œuvre rapide du processus de sortie. La période d’attentisme et de tergiversation a de fortes chances de prendre fin. La levée de l’hypothèque a été saluée sur les marchés avec un redressement de la livre sterling.
Le Royaume-Uni quittera sans doute l’Union européenne d’ici le 31 janvier 2020. Après ce départ, la Commission de Bruxelles sera amenée à négocier un traité de libre-échange avec le Royaume-Uni d’ici à la fin de l’année prochaine. Cette période de transition sera peut-être prolongée jusqu’en décembre 2022 afin de fixer les règles précises des échanges entre les deux entités. Fidèle à sa méthode, Boris Johnson souhaite que ces négociations s’achèvent avant le mois de décembre 2020.
Le taux de croissance des crédits des ménages, en France, a, en 2019, atteint 6 % en rythme annuel. Fort logiquement, cette progression est liée aux taux d’intérêt bas en vigueur depuis 2010. Les taux des crédits à taux fixe des ménages sont passés en dix ans de 4 à 1 %.
Les autorités s’inquiètent des effets de l’augmentation de l’encours des crédits à l’habitat des ménages. Il s’élevait à 1066 milliards d’euros au mois d’octobre 2019 contre 650 milliards d’euros en octobre 2009. La progression du crédit s’accompagne d’une forte des prix de l’immobilier et d’une baisse des mises en chantier. Cette situation génère un déséquilibre croissant sur le marché pouvant amener à la constitution d’une bulle. Pour le moment, à la différence des années 84/87 et 1990/1993, l’envolée des prix n’est pas purement spéculative. La demande en biens immobiliers est portée par le métropolisation du territoire. Les prix de l’immobilier augmentent essentiellement dans les grandes agglomérations. La demande est également vive sur le littoral atlantique et en Corse du fait de l’installation sur ces territoires de nombreux retraités. ;
Face à cette hausse rapide du crédit, les autorités ont décidé de renforcer le coussin contracyclique de fonds propres afin de la limiter. Jeudi 12 décembre, le Haut Conseil a recommandé aux banques de respecter un taux d’effort pour l’octroi de crédit d’au maximum 33 % du revenu net de l’emprunteur. Les banques conditionnent traditionnellement l’octroi d’un prêt au fait que le poids du remboursement ne dépasse pas un tiers des revenus de l’emprunteur, mais dans 28 % des prêts accordés, cette règle tacite ne serait pas respectée. Le Haut Conseil préconise de limiter la durée de crédit à 25 ans. Depuis des mois, en raison de l’augmentation des prix de l’immobilier de la baisse des taux, la durée moyenne des prêts a augmenté de 31 mois. Jusqu’à 15 % de la production pourrait s’écarter du strict respect de ces critères dont les trois quarts réservés exclusivement aux primo-accédants et aux acquéreurs de leur résidence principale, dans la limite d’un endettement inférieur à sept années de revenus,
La France n’est pas la seule à connaître une forte hausse des crédits des ménages avec hausse des prix et baisse des mises en chantier. Sur le plan des prix, leur augmentation est, entre 2010 et 2019, plus importante aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada ou en Belgique. Elle est plus faible en Italie, en Grèce ou en Espagne. Pour les mises en chantier, la France est dans la moyenne basse de l’OCDE avec la Belgique, la Suède ou l’Allemagne. En revanche, en Italie, en Espagne, au Portugal ou en Grèce, la baisse y est plus bien marquée. A la différence des autres pays latins, la France n’a pas été confrontée directement à la crise des dette souveraines entre 2011 et 2015. Par ailleurs, sa croissance démographique devrait conduire à une augmentation des mises en chantier. Des facteurs liés à l’immobilier explique les déséquilibres constatés en France. Le coût élevé du foncier, les règles d’urbanisme, les règles locatives, la fiscalité expliquent en partie cette anomalie française.
En 2018, les investissements nouveaux financés par crédit-bail et location avec option d’achat (LOA) ont atteint, selon l’INSEE, 33,6 milliards d’euros. Les particuliers ont porté cette activité avec une croissance des crédits de 26 % (9,5 milliards d’euros). Les investissements nouveaux auprès des entreprises ont été également en hausse en 2018 avec un gain de 7,5 % après +0,9 %. Le volume de crédit-bail s’est pour les entreprises élevé à 24,1 milliards d’euros. Cet essor repose sur la baisse des taux et sur l’amélioration de la conjoncture économique constatée depuis 2017. Le marché automobile a été assez porteur jusqu’au mois d’août 2018 amenant de nombreuses opérations de financement par crédit-bail.
La hausse du crédit-bail mobilier s’explique essentiellement par son recours croissant pour l’acquisition d’automobiles (+18,2 % après +12,9 %). Elle est également assez nette pour les machines et les équipements (+10,8 % après +7,3 %). Ces produits représentent près de 80 % des investissements en crédit-bail mobilier effectués en France. Le crédit-bail immobilier a atteint, en 2018, 4,4 milliards d’euros contre 3,9 en 2017. La progression a concerné le financement des bâtiments (+19,2 %), suivis de celui des terrains (+10,6 %) et de celui des nouveaux contrats de construction et génie civil (+3,9 %). Le crédit-bail immobilier a été très dynamique pour les usines (+22,1 %) ainsi que pour les magasins et commerces (+12,5 %).
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