Accueil >
Désescalade est le mot de la semaine. Après avoir menacé le président de la Réserve fédérale, Donald Trump a finalement déclaré qu’il n’avait pas l’intention de le limoger. Après une escalade des droits de douane entre la Chine et les États-Unis, si la détente n’est pas encore pleinement d’actualité, l’heure semble être aux petits pas. Le gouvernement chinois envisagerait de suspendre ses droits de douane de 125 % sur certaines importations américaines, selon Bloomberg. Il pourrait notamment supprimer les prélèvements additionnels sur les équipements médicaux et certains produits chimiques industriels, comme l’éthane. La Chine réfute cependant, pour l’instant, mener toute négociation avec les États-Unis.
Par ailleurs, les États-Unis et la Corée du Sud pourraient parvenir à un protocole d’entente dès la semaine prochaine. La Corée du Sud, allié clé de Washington, pourrait être soumise à des droits de douane de 25 % sur certaines importations, temporairement ramenés à 10 % pendant la « pause » de 90 jours décrétée par Donald Trump. S’y ajouteraient des taxes de 25 % sur les livraisons de voitures, d’acier et d’aluminium. Des progrès significatifs auraient également été réalisés avec l’Inde, pays où Apple prévoit de transférer l’assemblage de l’ensemble de ses iPhone d’ici 2026.
La Bourse de Paris a enchaîné quatre séances consécutives de hausse cette semaine, terminant à 7 536,26 points. Le CAC 40 affiche désormais une progression d’environ 2 % depuis le 1er janvier. Surtout, depuis son point bas du 7 avril, atteint quelques jours après l’annonce des nouveaux droits « réciproques » par Donald Trump, l’indice a repris près de 9 %. D’autres indices européens font encore mieux : le DAX allemand a progressé de plus de 4 % cette semaine, portant sa hausse depuis le début de l’année à plus de 11 %.
Aux États-Unis, les indices ont pleinement profité des inflexions du président américain sur les droits de douane et de ses déclarations sur l’indépendance de la banque centrale. Le Nasdaq a gagné plus de 7 % sur la semaine et le S&P 500 plus de 6 %.
Sur le plan de la politique monétaire, des membres de la Réserve fédérale commencent à infléchir leur position, préoccupés par l’impact potentiel des tensions commerciales sur l’emploi. Beth Hammack, présidente de la Fed de Cleveland, a estimé qu’une baisse des taux pourrait être envisagée dès le mois de juin, sous réserve de données économiques allant dans ce sens. L’activité sur les contrats à terme sur les fonds fédéraux indique désormais une probabilité d’environ 60 % d’une détente monétaire dans deux mois. Une éventuelle baisse des taux qui réjouirait Donald Trump, qui la réclame avec insistance depuis plusieurs semaines.
Le tableau de la semaine des marchés financiers
Résultats 25 avril 2025 | Évolution sur une semaine | Résultats 29 déc. 2023 | Résultats 31 déc. 2024 | |
CAC 40 | 7 536,26 | +2,93 % | 7 543,18 | 7 380,74 |
Dow Jones | 40 113,50 | +2,25 % | 37 689,54 | 42 544,22 |
S&P 500 | 5 525,21 | +7,12 % | 4 769,83 | 5 881,63 |
Nasdaq Composite | 17 382,94 | +6,64 % | 15 011,35 | 19 310,79 |
Dax Xetra (Allemagne) | 22 242,45 | +4,43 % | 16 751,64 | 19 909,14 |
Footsie 100 (Royaume-Uni) | 8 415,25 | +1,04 % | 7 733,24 | 7 451,74 |
Eurostoxx 50 | 5 154,12 | +3,87 % | 4 518,28 | 4 895,98 |
Nikkei 225 (Japon) | 35 705,74 | +5,17 % | 33 464,17 | 39 894,54 |
Shanghai Composite | 3 295,06 | +0,71 % | 2 974,93 | 3 351,76 |
Taux OAT France à 10 ans | +3,187 % | -0,052 pt | +2,558 % | +3,194 % |
Taux Bund allemand à 10 ans | +2,469 % | +0,002 pt | +2,023 % | +2,362 % |
Taux Trésor US à 10 ans | +4,267 % | -0,062 pt | +3,866 % | +4,528 % |
Cours de l’euro/dollar | 1,1371 | -0,18 % | 1,1060 | 1,0380 |
Cours de l’once d’or en dollars | 3 283,10 | -1,69 % | 2 066,67 | 2 613,95 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars | 66,81 | -1,08 % | 77,13 | 74,30 |
Cours du Bitcoin en dollars | 95 531,7 | +9,25 % | 38 252,54 | 93 776,61 |
Au cours de la semaine du 6 au 11 octobre 2024, les marchés actions mondiaux ont affiché des performances contrastées, influencées par des tensions géopolitiques et des incertitudes économiques.
Le CAC 40 a progressé de près de 0,6 %, clôturant la semaine autour de 7465 points. Ce mouvement positif a été soutenu par de bons résultats des entreprises françaises et la solidité des actions énergétiques européennes, profitant de la hausse des prix du pétrole due aux tensions au Moyen-Orient. La présentation du budget, incluant les augmentations d’impôts sur les entreprises, n’a pas eu d’effet notable.
Le DAX 40 allemand a gagné près de 1,3 %, malgré la révision à la baisse des prévisions de croissance économique en Allemagne.
Le FTSE 100 britannique a légèrement progressé, enregistrant une hausse d’environ 0,3 % sur la semaine. L’indice a bénéficié de son exposition aux entreprises du secteur énergétique, qui ont profité de la hausse des prix du pétrole. Toutefois, les inquiétudes persistantes concernant l’inflation et les attentes relatives aux taux d’intérêt ont limité les gains.
Le Nikkei japonais a légèrement reculé, les investisseurs réagissant à des données économiques mitigées au Japon et à l’inquiétude concernant l’environnement macroéconomique mondial. La faiblesse du yen et les tensions géopolitiques ont pesé sur le cours des valeurs mobilières.
Le Shanghai Composite a terminé la semaine en baisse après deux semaines de forte hausse. La crise immobilière persistante a affecté les cours des actions.
Aux États-Unis, le S&P 500 a progressé, soutenu par des données solides sur l’emploi, la baisse de l’inflation et la reprise continue du secteur technologique. Les indices américains continuent de battre des records.
Baisse confirmée de l’inflation aux États-Unis
L’inflation, un sujet clé de la campagne présidentielle, a été confirmée en baisse en septembre aux États-Unis. Cependant, cette baisse a été légèrement inférieure aux attentes, avec une inflation annuelle de 2,4 % contre 2,5 % en août, selon l’indice CPI publié jeudi par le Département du Travail. Sur un mois, les prix ont augmenté de 0,2 %, un rythme similaire à celui des deux mois précédents, légèrement supérieur aux prévisions.
Le tableau de la semaine des marchés financiers
Résultats 11 oct. 2024 | Évolution sur la semaine | Résultats 29 déc. 2023 | Résultats 30 déc. 2022 | |
CAC 40 | 7 577,89 | +0,54 % | 7 543,18 | 6 471,31 |
Dow Jones | 42 863,86 | +1,25 % | 37 689,54 | 33 147,25 |
S&P 500 | 5 815,03 | +1,10 % | 4 769,83 | 3839,50 |
Nasdaq Composite | 18 342,94 | +1,288 % | 15 011,35 | 10 466,48 |
Dax Xetra (Allemagne) | 19 355,73 | +1,23 % | 16 751,64 | 13 923,59 |
Footsie 100 (Royaume-Uni) | 8 253,65 | -0,28 % | 7 733,24 | 7 451,74 |
Eurostoxx 50 | 4 954,94 | -2,25 % | 4 518,28 | 3792,28 |
Nikkei 225 (Japon) | 39 605,80 | +2,73 % | 33 464,17 | 26 094,50 |
Shanghai Composite | 3 301,93 | -1,04 % | 2 974,93 | 3 089,26 |
Taux OAT France à 10 ans | +3,039 % | +0,051 pt | +2,558 % | +3,106 % |
Taux Bund allemand à 10 ans | +2,264 % | +0,054 pt | +2,023 % | +2,564 % |
Taux Trésor US à 10 ans | +4,077 % | +0,109 pt | +3,866 % | +3,884 % |
Cours de l’euro/dollar | 1,0942 | -1,15 % | 1,1060 | 1,0697 |
Cours de l’once d’or en dollars | 2 657,63 | -0,41 % | 2 066,67 | 1 815,38 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars | 78,92 | +1,06% | 77,13 | 84,08 |
Guerres au Proche Orient et en Ukraine, tensions avec la Chine, retour du protectionnisme, autant de facteurs négatifs susceptibles de provoquer une baisse du cours des actions ; or tel n’est pas le cas. Depuis le début de l’année, de nombreux indices « actions » battent des records. Seul le CAC 40 en raison des incertitudes politiques françaises fait bande à part. A Wall Street, le S&P 500 a battu mercredi 9 octobre un nouveau record en séance à 5 792 points. L’indice Dow Jones a dépassé pour la première fois les 42.500 points. Toujours aux Etats-Unis, sur le marché où s’échange la dette émise par les entreprises les moins solides, celui de la dette « high yield » (à haut rendement), les primes de risques n’ont jamais été aussi réduites. Les investisseurs se soucient d’avantage de l’élection présidentielle du mois de novembre des évènements au Liban, en Israël ou en Iran. Malgré la menace d’une attaque des puits iraniens de pétrole par la chasse américaine, le cours du baril n’a que progressé ces derniers jours. Pour le moment, la guerre menée par Israël n’a pas de conséquences sur la croissance mondiale. Elle pourrait, en théorie, l’affecter à travers la perturbation de la chaîne d’approvisionnement ou l’augmentation des prix de l’énergie, certes, mais ce n’est pas le cas pour l’instant. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a déclaré sur France Info que la BCE regardait « avec attention » l’évolution des prix du pétrole, dans un contexte de vives tensions entre Israël et l’Iran, tout en précisant que si cette hausse « reste relativement limitée et temporaire, cela ne devrait pas avoir d’effets trop négatifs sur l’inflation et la croissance ». Les investisseurs sont plus sensibles aux données économiques. L’annonce du plan de relance de l’économie chinoise a été saluée positivement tout comme la trajectoire de l’inflation au sein des pays de l’OCDE. La publication des résultats de l’emploi aux Etats-Unis est jugée plus importante sur le plan économique que l’envoi de missiles par l’Iran sur Israël. Les investisseurs réagissent aux risques géopolitiques quand ils se matérialisent. Il peut y avoir des anticipations mais en la matière elles sont faibles surtout dans une période ou les incertitudes sont permanentes.
contact@cercledelepargne.com