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Le sujets d’inquiétude se multiplient, de la montée en puissance du variant delta aux menaces d’inflation en passant par le ralentissement de l’économie chinoise. Vendredi 16 juillet, l’indice parisien est revenu sous la barre des 6500 points et a perdu en cinq jours, 1,06 %. Il accuse ainsi une troisième semaine consécutive de repli, ce qui n’était plus arrivé depuis le mois de janvier. Les indices américains sont également en baisse sur cette semaine.
L’économie chinoise a connu une croissance plus faible que prévu au deuxième trimestre 7,9 % quand les économistes tablaient sur une augmentation de 8,5 %. Les exportations chinoises ont continué à tirer la croissance, mais la hausse des prix des matières premières a pesé sur les profits des entreprises et la consommation des ménages reste timide. Cette moindre croissance est également imputable à un effet base, l’économie chinoise avait fortement rebondi au deuxième trimestre 2020 quand le reste du monde était à l’arrêt.
Aux Etats-Unis, les résultats économiques sont en demi-teinte. Les ventes au détail ont néanmoins enregistré un rebond surprise de 0,6 % le mois dernier, quand le marché anticipait une contraction de 0,3 %, après une baisse de 1,7 % en mai. L’amélioration serait en trompe l’œil car elle est due à la hausse de 0,9 % des prix à la consommation en juin. Par ailleurs, l’augmentation de 2,3 % des ventes de vêtements et de matériel électronique pourrait encore résulter des chèques de soutien reçus en avril, En revanche, la confiance du consommateur s’est dégradée en juillet, l’indice établi par l’Université du Michigan se contractant de 4,7 points (80,8 en première estimation de juillet, contre 86,5 anticipés par le consensus formé par Bloomberg). Dans ce contexte anxiogène, les taux des obligations d’Etat sont en recul, le taux de l’OAT à 10 ans repassant même en territoire négatif.
Les cours du pétrole étaient, cette semaine, également orientés à la baisse après la publication des chiffres de stocks américains montrant un affaiblissement de la demande d’essence. La perspective d’un accord à l’Opep+ pourrait provoquer une forte augmentation de l’offre, plus de 850 000 baris jours seraient remis sur le marché.
Résultats 16 juillet 2021 | Évolution Sur 5 jours | Résultats 31 déc. 2020 | |
CAC 40 | 6 460,08 | -1,06 % | 5 551,41 |
Dow Jones | 34 687,85 | -0,52 % | 30 409,56 |
Nasdaq | 14 427,24 | -1,87 % | 12 870,00 |
Dax Xetra Allemand | 15 540,31 | -0,97 % | 13 718,78 |
Footsie | 7 008,09 | -1,60 % | 6 460,52 |
Euro Stoxx 50 | 4 035,77 | -0,79 % | 3 552,64 |
Nikkei 225 | 28 003,08 | +0,22 % | 27 444,17 |
Shanghai Composite | 3 539,30 | +0,43 % | 3 473,07 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | -0,019 % | -0,072 pt | -0,304 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | -0,355 % | -0,064 pt | -0,550 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | +1,307 % | -0,044 pt | 0,926 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,1804 | -0,60 % | 1,2232 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 815,430 | +0,17 % | 1 898,620 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 73,64 | -2,57 % | 51,290 |
La FED a relancé mercredi 14 décembre le processus de hausse des taux engagés l’année dernière et interrompu depuis. Il a ainsi relevé d’un quart de point ses taux directeurs qui se situeront dans une fourchette de 0,50 % à 0,75 %. Trois hausses sont logiquement programmés en 2017, au lieu de deux prévues initialement.
Cette hausse était l’histoire d’une chronique annoncée. Pour certains, le relèvement intervient au moment où Donald Trump va entrer en fonction. L’application de son programme pourrait accroître le déficit et être inflationniste d’où la nécessité de relever les taux. Néanmoins, la politique budgétaire n’est pas le seul facteur pris en compte pour la fixation des taux directeurs.
la Présidente de la FED demeure très prudente sur l’évolution de la situation économique et financière. Janet Yellen a ainsi déclaré « en ce moment, nous évoluons dans un environnement d’incertitudes »,
Sur la situation économique, la présidente de la Fed a estimé que l’état actuel du marché du travail, avec un taux de chômage de 4,6 %, ne nécessitait pas de stimulus fiscal, comme le propose M. Trump. Elle a néanmoins souligné que le taux de participation au marché du travail restait faible et que le nombre élevé de temps partiels subis était élevé. Elle a indiqué qu’il fallait en revanche se préoccuper du niveau de la productivité.
Janet Yellen a tenté de justifier ses positions face aux critiques de Donald Trump qui l’a accusé de maintenir artificiellement les taux bas pour favoriser les démocrates. Elle a critiqué à demi mot l’idée de la nouvelle équipe présidentielle de revenir sur la régulation financière. « Je crois que nous avons vécu une crise financière dévastatrice, qui a eu un coût énorme pour notre économie. La plupart des membres du Congrès et le public sont sortis de cette expérience avec la conviction qu’il était important de prendre une série de mesures qui aboutissent à un système financier plus sûr et plus fort »a-t-elle dit.
Elle a souligné par ailleurs que sur l’emploi industriel, les destructions étaient liées aux évolutions technologiques plus qu’à la mondialisation. Elle a répété qu’elle avait « l’intention de servir [son] mandat de quatre ans », tout en reconnaissant qu’il était possible qu’elle ne soit pas reconduite dans ses fonctions ».
La FED prévoit une croissance de 1,9 % pour 2016 (contre 1,8 % anticipé en septembre). Pour 2017, elle a légèrement relevé ses prévisions, à 2,1 % (contre 2 %). Le taux de croissance à long terme, lui,est estimé à 1,8 %, ce qui est très éloigné de la promesse de Donald Trump de 3,5 % /4 %.
Chômage
La FED compte sur un taux de chômage de 4,7 % en 2016 (contre une précédente anticipation de 4,8 % affichée en septembre), de 4,5 % en 2017 (contre 4,6 %), de 4,5 % en 2018 (prévision inchangée), et de 4,5 % en 2019 (contre 4,6 %).
Inflation
Les anticipations restent stables à (1,7 % en 2016, 1,8 % en 2017, 2 % en 2018 et 2 % en 2019.
Taux
Les Fed Funds sont revus à la hausse à partir de 2017, avec un taux attendu à 1,4 % en 2017 (contre 1,1 % en septembre), 2,1 % en 2018 (contre 1,9 %)et 2,9 % en 2019 (contre 2,6 %).
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