Est-ce le calme avant la tempête ou simplement une pause après une folle ascension ; il n’en demeure pas moins que les marchés « actions » ont enregistré de faibles amplitudes tout en battant des records en Europe. Seul le prix du baril de pétrole a connu une forte hausse, plus de 4 % en une semaine, lui permettant de franchir la barre des 70 dollars.
Les résultats sans relief de l’emploi américain du mois de mai
Les investisseurs sont restés de marbre face à la publication du très attendu dernier rapport officiel sur l’emploi aux Etats-Unis. Le Bureau des statistiques du travail (BLS) a annoncé 559 000 créations d’emplois dans le secteur non agricole en mai, contre 674 000 anticipées par le consensus Bloomberg. Le solde d’avril a été révisé, de son côté, à la marge à 278 000, contre 266 000 initialement communiqué. Le taux de chômage a baissé de 0,3 point pour passer en-dessous de 6 % à 5,8 % de la population active (5,9 % attendu). Le salaire horaire moyen a augmenté de 0,5 % sur un mois, contre +0,2 % anticipé. Le retour d’employés peu payés dans les secteurs du divertissement et de l’accueil devrait peser sur cette moyenne. Ainsi cette hausse de 0,5 % est vraisemblablement plus forte qu’il n’y paraît et suggère que la pénurie croissante de main-d’œuvre provoque une augmentation des rémunérations. Le résultat de l’emploi a été jugé sans relief par les investisseurs qui prennent en compte que 7,6 millions d’emplois manquent à l’appel par rapport à février 2020.
Le CAC 40 dans les sommets
Les actions n’en finissent pas de s’apprécier. Pourtant, il y a quelques semaines des doutes étaient émis au sujet de l’évolution des indices « actions » avec la possible remontée des taux d’intérêt, remontée provoquée par l’augmentation des prix. Or, pour le moment, les actions continuent à bien se comporter. Le CAC 40 a franchi le 1er juin les 6 500 points, pour la première fois depuis septembre 2000. Depuis le début de l’année, l’indice parisien a progressé de 17 %. Phénomène peu courant, cette progression est l’une des plus fortes en ce qui concerne les principaux indices boursiers mondiaux. La progression des indices « actions » intervient dans un contexte de sortie de crise qui se caractérise par l’accumulation des plans de relance de part et d’autre de l’Atlantique ainsi que par le maintien de taux bas. Le plan européen de 750 milliards d’euros a été officiellement validé à la fin du mois de mai, ce qui permettra son déploiement durant l’été. L’accélération des campagnes de vaccination crée un petit climat d’euphorie qui porte les marchés. Les chefs d’entreprise sont optimistes comme en témoigne la dernière enquête de l’INSEE sur le climat des affaires en France qui a dépassé, en mai, son niveau d’avant crise. Entre son point bas atteint le 18 mars 2020 et le 1er juin 2020, le CAC 40 a progressé de 70 %. Il s’inscrit en hausse de plus de 6 % par rapport à son pic d’avant-crise à 6.111 points le 19 février. Plusieurs secteurs n’ont néanmoins pas retrouvé leur niveau d’avant crise. Figurent dans cette catégorie l’immobilier commercial et de bureaux ( Unibail-Westfield-Rodamco concède une perte de plus de 40 %) et l’aéronautique (Airbus -18 %, Safran -15 % ou encore Thalès -11 %). Ce dernier secteur commence à renouer avec les hausses avec la relance du transport aérien.
Le secteur du luxe après avoir souffert durant le premier confinement connait un fort rebond. Hermès et LVMH ont progressé de 60 %, L’Oréal de plus de 35 % et Kering de près de 30 % depuis février 2020. La capitalisation de LVMH est passée de 220 milliards en février 2020 à plus de 330 milliards d’euros fin mai 2021. Elle est devenue la première société européenne en matière de capitalisation.
Le pétrole toujours en hausse
Le prix du baril de pétrole Brent a terminé la semaine au-delà de 71 dollars, cours inconnu depuis le mois de mai 2019. Les perspectives de croissance et la baisse des stocks américains expliquent en partie cette progression. En un an, le baril a progressé de plus de 80 %. Cette appréciation de l’or noir est également imputable à la politique des pays producteurs. Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés (dont la Russie), unis depuis fin 2016 par l’accord Opep+, ont en effet décidé mardi 1er juin, de se conformer à leur politique d’augmentation progressive de la production de pétrole jusqu’au mois de juillet.
Compte tenu des flux d’épargne et de la bonne tenue des valeurs mobilières, le patrimoine financier des ménages a atteint, selon la Banque de France, 5 665,5 milliards d’euros fin 2020, contre 5 396 milliards d’euros fin 2019 et 4 951,5 milliards d’euros fin 2018. En 2020, le taux d’épargne des ménages s’est élevé à 18,4 % du revenu disponible brut dont 9,7 % au titre de l’épargne financière. Pour le seul quatrième trimestre de l’année dernière, les taux respectifs étaient de 20,8 et 12,4 %.
Les ménages ont été contraints à l’épargne en 2020 faute de pouvoir dépenser. Le 1er juin 2021, la Banque de France a confirmé que le flux d’épargne a atteint, 205,2 milliards d’euros l’année dernière, contre 129,7 milliards d’euros en 2019, soit 75,5 milliards d’euros de plus. Plus des trois quarts de cette épargne ont été investis dans des produits de taux (158,5 milliards d’euros en 2020, contre 122,5 milliards en 2019). La préférence donnée à la liquidité durant cette période de crise sanitaire inédite s’est traduite par des flux importants en faveur du numéraire et des dépôts à vue (95,8 milliards d’euros en 2020 contre 48,5 milliards en 2019) et sur les livrets d’épargne (66,8 milliards d’euros en 2020 après 40,2 milliards en 2019). Si les flux vers les fonds euros de l’assurance vie et des produits d’épargne retraite ont diminué de 2 milliards d’euros, ceux en faveur des produits de fonds propres ont augmenté de 46,6 milliards d’euros en 2020, après 12,0 milliards en 2019. Aidées par la bonne tenue des marchés, les actions cotées ont bénéficié d’un flux de 13,1 milliards d’euros quand ce dernier était négatif de 2,3 milliards d’euros en 2019. Les flux vers les unités de compte ont également progressé passant de 2 à 16,8 milliards d’euros.
Les premières données fournies par la Banque de France pour le premier trimestre 2021 soulignent une nouvelle progression des placements en numéraire et sous forme de dépôts auprès des banques (35,8 milliards d’euros après 34,1 milliards au quatrième trimestre. À la fin du premier trimestre, les dépôts à vue des ménages ont atteint le niveau record de 481 milliards d’euros. Sur les trois premiers mois, l’encours a progressé de 12 milliards d’euros contre 17 milliards d’euros sur la même période en 2020. Par ailleurs, la Banque de France a enregistré un flux net légèrement négatif pour les contrats d’assurance vie et épargne retraite en euros (-0,5 milliards d’euros après 3,9 milliards au quatrième trimestre) et une accélération des placements d’assurance vie en unités de comptes (7,3 milliards après 4,1 milliards au quatrième trimestre).
Résultats 4 juin 2021 | Évolution Sur 5 jours | Résultats 31 déc. 2020 | |
CAC 40 | 6 515,66 | +0,49 % | 5 551,41 |
Dow Jones | 34 756,39 | +0,66 % | 30 409,56 |
Nasdaq | 13 814,49 | +0,48 % | 12 870,00 |
Dax Xetra Allemand | 15 692,90 | +1,11 % | 13 718,78 |
Footsie | 7 069,04 | +0,66 % | 6 460,52 |
Euro Stoxx 50 | 4 089,38 | +0,46 % | 3 552,64 |
Nikkei 225 | 28 941,52 | -0,71 % | 27 444,17 |
Shanghai Composite | 3 591,84 | -0,49 % | 3 473,07 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | +0,150 % | -0,021 pt | -0,304 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | -0,2175 % | -0,032 pt | -0,550 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | +1,559 % | -0,032 pt | 0,926 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,2165 | -0,24 % | 1,2232 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 891,645 | -0,51 % | 1 898,620 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 71,780 | +4,27 % | 51,290 |
En règle générale, le mois d’avril réussit plutôt bien à l’assurance vie. Deux décollectes ont été enregistrées en dix ans, à chaque fois, dans un contexte très particulier : en 2012 lors de la crise des dettes souveraines et en 2020 lors de la première vague de covid-19. La moyenne de la collecte nette tourne autour de 2 milliards d’euros. Le résultat de l’année 2021 témoigne d’un retour à la normale.
Les cotisations du mois d’avril 2021 se sont élevées à 13,1 milliards d’euros dont 2,9 milliards d’euros au titre des unités de compte. La proportion d’unités de compte diminue malgré la bonne tenue de la bourse. En revanche, sur quatre mois, la collecte nette d’unités de compte est à son plus haut niveau depuis 14 ans. Le montant des prestations retrouve un rythme de croisière avec un total de 11,5 milliards d’euros. Fin avril 2021, les encours des contrats d’assurance vie atteignent 1 818 milliards d’euros, en progression de +4,5 % sur un an.
Malgré le troisième confinement, l’assurance vie a retrouvé son rythme de croissance d’avant crise sanitaire. Il n’y a pas de rebond, les ménages n’ayant pas encore décidé de replacer l’épargne subie et de précaution constituée depuis le mois de mars 2020. L’amélioration de la situation sur le plan sanitaire et l’espoir d’une forte croissance économique permettent néanmoins de reprendre progressivement le chemin de l’épargne longue. Dans un premier temps, les ménages seront tentés de se faire plaisir en augmentant leurs dépenses de consommation. Les produits d’épargne à long terme comme l’assurance vie devraient connaître un dynamisme plus prononcé durant le second semestre. L’assurance vie doit, par ailleurs, faire face à l’essor du Plan d’Épargne Retraite qui, à la marge, réduit le montant des collectes.
Les valeurs « actions » continuent de fluctuer en fonction des annonces concernant l’évolution des prix. Les craintes du début de semaine se sont atténuées. Le recul de l’indice manufacturier de la FED de Philadelphie, bien plus important que prévu, a rassuré les investisseurs. Ces derniers se sont réjouis de l’amélioration de la situation au niveau des services au mois de mai aux Etats-Unis. En France, selon les données préliminaires, l’indice PMI flash composite a atteint son plus haut niveau depuis juillet dernier à 57 points, contre 51,6 en avril, et une attente plus modeste de 53,7. Cette augmentation serait imputable au secteur non-manufacturier. En Allemagne, la progression est moindre, l’indice composite passant de 55,8 à 56,2 points. Celui de la zone euro est ressorti à 56,9 points, après 53,8 en avril. Il s’agit du chiffre le plus élevé enregistré depuis février 2018. L’amélioration de la situation dans les services est en lien avec les déconfinements opérés par les différents Etats membres de la zone euro. Elle permet de suppléer le ralentissement de la croissance du secteur manufacturier qui doit faire face à des problèmes d’approvisionnement. Aux Etats-Unis, le PMI du mois de mai progresse à 70,1 points dans les services, au-dessus des 64,5 points attendus et des 64,7 points observés en avril. Ce niveau est un plus haut historique. L’indice composite passe de son côté de 63,5 à 68,1 points.
Le prix du pétrole était orienté à la baisse cette semaine en raison du bon avancement des négociations entre les Etats-Unis et l’Iran sur le nucléaire qui permettrait le retour sur le marché du pétrole iranien.
Dans ce contexte, les indices « actions » ont faiblement progressé sur la semaine. Le CAC 40 a ainsi augmenté de 0,02 %.
Les ailes brûlées du bitcoin
La semaine aura été également marquée par la chute du bitcoin qui, mercredi 19 mai, a perdu près de 30 % de sa valeur par rapport au dollar. Il a reculé de 50 % par rapport à son cours record du 14 avril dernier à 64 865,22 dollars. Ce décochage fait suite à la décision des autorités chinoises, le 18 mai, d’interdire aux institutions financières de proposer à leurs clients des services liés aux cryptomonnaies. Ce changement de position vise à casser un mouvement spéculatif et à faciliter l’émergence d’une offre de monnaie digitale que la banque centrale chinoise développe. Comme la Banque Centrale Européenne, les autorités bancaires de l’Empire du Milieu ont rappelé que le bitcoin n’est pas une monnaie. La chute du bitcoin est également imputable à l’annonce d’Elon Musk, le fondateur de Tesla, qui après avoir acheté des bitcoins et fait monter les cours a annoncé 12 mai, sur Twitter, suspendre la possibilité de payer les voitures produites par son groupe avec des bitcoins, ce qui était possible depuis le 24 mars. Pour justifier ce revirement, il a mis en avant le piètre bilan carbone du bitcoin tant pour sa fabrication que pour son fonctionnement. Tesla aurait revendu tous ses bitcoins… Les autres cryptomonnaies (ether, ripple, litecoin) ont également connu de fortes baisses. La capitalisation totale des cryptomonnaies est ainsi tombée à 1 390 milliards de dollars le 19 mai, contre 2 000 milliards sept jours avant. En fin de semaine, le bitcoin est légèrement remonté à 37 000 dollars.
Résultats 21 mai 2021 | Évolution Sur 5 jours | Résultats 31 déc. 2020 | |
CAC 40 | 6 386,41 | +0,02 % | 5 551,41 |
Dow Jones | 34 207,84 | -0,51 % | 30 409,56 |
Nasdaq | 13 470,99 | -2,34 % | 12 870,00 |
Dax Xetra Allemand | 15 437,51 | +0,41 % | 13 718,78 |
Footsie | 7 018,05 | -0,36 % | 6 460,52 |
Euro Stoxx 50 | 4 025,78 | +0,21 % | 3 552,64 |
Nikkei 225 | 28 084,47 | -4,34 % | 27 444,17 |
Shanghai Composite | 3 490,38 | +0,31 % | 3 473,07 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | +0,247 % | -0,017 pt | -0,304 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | -0,1315 % | -0,0055 pt | -0,550 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | +1,627 % | -0,017 pt | 0,926 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,2178 | +0,29 % | 1,2232 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 876,054 | +1,86 % | 1 898,620 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 66,840 | -2,75 % | 51,290 |
Au sein des pays de l’OCDE, un lien est constaté entre la nature de l’épargne et la croissance. Une épargne sans risque abondante rend plus difficile l’obtention de gains de productivité.
Au sein de l’OCDE, l’Europe du Nord et les États-Unis se caractérisent par le faible poids de l’épargne sans risque qui capte 25 % de l’épargne totale quand au sein de la zone euro et au Japon, elle en représente plus de 30 %. Aux États-Unis, 35 % de l’épargne du pays est investie en actions contre 15 % au sein de la zone euro et moins de 10 % en France.
Si l’épargne à risque est de petite taille, les intermédiaires financiers (banques, assureurs) sont contraints de procéder à sa transformation et à prendre des risques. Or, leur capacité à transformer l’épargne est limitée par la nécessité d’avoir des fonds propres importants pour rendre compatibles les actifs risqués et les passifs sans risque. La réglementation européenne a, en outre, accru les exigences de fonds propres ce qui les conduit à réduire leurs investissements en actions (Solvency II).
Les États-Unis, la Suède, le Danemark qui enregistraient, entre 2002 et 2019, les plus forts gains de productivité se caractérisent par une épargne sans risque faible, représentant moins de 25 % du total de l’épargne. La France, l’Espagne et l’Italie dont l’épargne sans risque représente plus de 30 % de l’épargne totale ont des gains de productivité inférieurs à la moyenne de l’OCDE sur la même période. La situation du Japon est atypique en cumulant un taux d’épargne sans risque de plus de 60 % et des gains de productivité supérieurs à la moyenne. Les pays dans lesquels le poids de la recherche et développement est supérieur à 2,8 % du PIB sont ceux où l’épargne sans risque est faible. La seule exception notoire reste le Japon qui se caractérise par une recherche et développement (R&D) de plus de 3,5 % du PIB. La France (2,4 % du PIB) est loin derrière ce pays ainsi que derrière la Suède, le Danemark, les États-Unis ou la Finlande en matière de R&D. La même constatation vaut pour les dépôts de brevets. Le stock de robots industriels n’est, en revanche, pas corrélé avec la structure de l’épargne. Le Japon, l’Allemagne ou l’Italie ont un stock de robots rapporté au nombre de salariés de l’industrie manufacturière supérieur à la moyenne tout en ayant une préférence marquée pour l’épargne sans risque.
Attendue depuis la fin de l’année dernière, la barre des 20 000 points a été franchie par le Dow Jones le mercredi 25 janvier 2017. Ce franchissement est symbolique tout comme l’est le Dow Jones. L’indice « actions » le plus connu au monde l’est non pas par sa représentativité mais par son ancienneté. Il est, à ce jour, le plus vieil indice boursier, sa création datant du 3 juillet 1884.
L’indice comprend actuellement 30 grandes entreprises américaines contre 11 initialement à ses débuts (12 à partir de 1896). 9 compagnies ferroviaires figuraient parmi les entreprises du premier indice. Seule General Electric (ex Edison) est, parmi les entreprises originelles, encore présente. Le véritable lancement médiatique est intervenu en 1896). En 1916, l’indice s’est élargi à 20 entreprises. Ce n’est qu’en 1928, à la veille du krach qu’il comprend 30 valeurs. Sa composition évolue en fonction de celle du capitalisme américain. L’entreprise sidérurgique US Steel, entrée dans l’indice en 1899, en ressort en 1991. En 1916, le constructeur automobile General Motors, ou l’opérateur télécoms AT&T font leur entrée mais cèdent leur place à Cisco en 2009, et à Apple en 2015. L’indice est accusé régulièrement de ne pas être suffisamment représentatif. Le comité en charge de la sélection des valeurs privilégie les entreprises matures et les titres peu volatils. De ce fait, il a tardé à intégrer les titres des nouvelles icônes des TIC comme Intel ou Microsoft (entrés en 1999). Il s’est, par ailleurs, montré assez réticent vis-à-vis des valeurs banquières : seules Goldman Sachs et JP Morgan Chase figurent dans la liste.
Le Dow Jones est le résultat de la somme arithmétique des cours des valeurs, en prenant tout de même en compte les opérations intervenues sur les titres comme les attributions d’actions gratuites ou divisions de nominal. Seul le Nikkei est également calculé de la sorte. Le CAC 40 comme les autres indices européens est calculé à partir des capitalisations flottantes des entreprises retenues. Le CAC ne prend pas en compte les bénéfices réinvestis à la différence de l’indice allemand DAXX.
Le record du Dow Jones est la conséquence de la bonne tenue de l’économie américaine (plein emploi, résultats positifs des entreprises). Il est aussi l’expression d’un fort état de confiance chez les investisseurs. Les promesses de relance de Donald Trump, les mesures de soutien de la demande intérieure, les annonces de baisses des impôts et de simplification sont bien reçues quand celles concernant le protectionnisme ne sont pas relevées.
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