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La mode est à la pierre, mais contrairement à quelques idées reçues, sur longue période, les institutionnels se sont plutôt désengagés de ce type de placement comme l’a souligné une récente étude de « La Française ». La proportion d’immobilier dans le bilan des compagnies d’assurances en France est ainsi passée d’environ 10 % en 1991 à 5 % en 1993 avant de remonter légèrement depuis. Les compagnies d’assurances et les fonds de pension étrangers sont plus exposés à l’immobilier que leurs équivalents français.
L’immobilier résidentiel, qui représentait un tiers de l’exposition totale en immobilier des compagnies d’assurance-vie au début des années 1990, n’en représente plus qu’un quart actuellement, la faute à la réglementation et à la fiscalité.
Pour l’ensemble des investisseurs institutionnels, l’immobilier résidentiel représente 14 % de l’exposition totale en immobilier en France à la fin 2015, soit près de 50 Mds d’euros. C’est une proportion proche de la moyenne européenne, mais dans certains pays comme les Pays-Bas et la Suisse, l’immobilier résidentiel peut représenter la moitié de l’exposition totale. Les sociétés d’investissement immobilier cotées (SIIC) constituent les principaux investisseurs institutionnels en immobilier même si comme les compagnies d’assurances, elles se sont désengagées de leur exposition en logements dès que le régime SIIC de transparence fiscale a été introduit fin 2002. L’arbitrage s’est porté sur l’immobilier de commerce, notamment à l’international, l’immobilier de service et le secteur des bureaux en Île-de-France avec la recherche d’une qualité premium.
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