Petit guide à l’attention de ceux qui croient
au « Frexit » ou à « l’Italexit »
En 2011, sans que nous en ayons tous eu conscience, la zone euro a été au bord du précipice avec la crise des dettes souveraines. Si depuis, des mesures ont été prises afin de mieux surveiller les États membres et les établissements financiers, la menace s’est déplacée sur le terrain politique. En France comme en Italie, une part non négligeable des électeurs opte pour des partis ou des candidats déclarant leur souhait de sortir de l’euro. Même si la probabilité d’une telle sortie demeure faible, elle n’interdit pas d’étudier ses conséquences pour les épargnants et, le cas échéant, les moyens à leur disposition pour s’en prémunir.
Un éventuel départ de la zone euro ne s’improvise pas, ce qui a pour conséquence qu’il ne se fera pas du jour au lendemain comme nous pouvons le constater avec la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Plus longue sera la période temporaire, plus les tensions financières augmenteront.
- Or, une sortie de l’euro pourrait être décidée (première période) après la tenue d’un référendum, ce qui suppose une campagne électorale qui pourrait durer quelques semaines.
- Une deuxième période s’ouvrirait entre la décision officielle de sortie (après le référendum ou après le vote du Parlement) et sa réalisation effective. Une négociation avec les États membres de la zone et de l’ensemble de l’Union européenne s’engagerait.
- Une fois la sortie devenue réelle, une troisième période commencerait avec l’entrée en vigueur de la nouvelle monnaie.
Au sommaire de cette étude :
La première période : l’adoption du plan de sortie en France
La deuxième période : la négociation
La troisième période : la sortie
- Les entreprises face à la nouvelle monnaie
- L’immobilier sous pression
- L’épargne financière face à la sortie ou la fin de l’euro
Comment se protéger du Frexit ?
- Les solutions radicales
- Combien de temps pour retrouver une certaine normalité ?