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Dans sa note de conjoncture, l’INSEE prévoit que la croissance de l’économie française s’établirait à 0,4 % pour le premier trimestre et le deuxième. Sans être exceptionnel, ce taux de croissance permettrait de facto d’assurer un taux de croissance d’au moins de 1 % sur l’année. Il n’interdit pas de pouvoir un taux de croissance de près de 1,5 % ce qui constitue l’objectif du Gouvernement quand les organismes économiques internationaux tablent sur un taux de 1,1 à 1,2 %.
L’Insee espère une progression de la croissance en ce premier semestre par rapport au précédent de 2015. Cette croissance serait alimentée par un ressaut de la consommation des ménages du fait d’une fin d’hiver plus froid (dépenses accrues d’énergie) et d’une reprise dans les services (hébergement, restauration et transports) qui ont souffert des attentats de novembre
Cette consommation bénéficie de l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages (+0,8% sur le semestre). L’Euro de football et le passage en TNT HD devraient inciter les ménages à augmenter leurs dépenses d’électroménager.
L’investissement des entreprises devrait porter également la croissance avec une hausse de +0,7% au premier trimestre et +0,8% au deuxième. L’investissement réagit à la mesure d’incitation fiscale de suramortissement – qui sera prolongée par le gouvernement – et de la baisse des coûts de financement. Les entreprises profitent également du redressement de leur taux de marges des entreprises et de la baisse du cours du pétrole. Le taux est désormais de 32,5% au plus haut haut depuis 2008.
En revanche, l’investissement des ménages en logement devrait poursuivre sa baisse.
De son côté, le commerce extérieur devrait jouer positivement en faveur de la croissance au 1er semestre avec la livraison prévue des Rafale et du porte-hélicoptères Mistral à l’Egypte et du paquebot construit aux chantiers navals STX).
Dans ces conditions, une augmentation des créations est attendue à hauteur de 63.000 postes à fin juin, supérieure à la hausse spontanée de la population active. Le taux de chômage, relativement stable depuis mi-2014, pourrait reculer de 0,1 point pour s’établir à 9,9% en France métropolitaine (10,2% avec l’Outre-mer) à fin juin, retrouvant ainsi son niveau de début 2014.
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