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Dans sa note de conjoncture, l’INSEE reste optimiste tout en admettant que la croissance de l’économie française s’effectue en à-coups
Selon l’organisme statistique français, la croissance atteindrait +1,1 % en moyenne en 2015 contre 0,2 % en 2014. Pour le second semestre 2015 la croissance évoluerait au même rythme qu’au cours du premier. Le taux pourrait être de +0,2 % au troisième trimestre puis +0,4 % au quatrième trimestre. Comme l’an dernier, le PIB augmenterait donc moins en France qu‘en moyenne dans la zone euro (+1,6 % après +0,9 %). Le point noir reste toujours l’investissement surtout dans le secteur de la construction. L’INSEE table sur des créations d’emploi dans le secteur marchand avec à la clef une stabilisation du chômage d’ici la fin de l’année. Le taux de chômage se stabiliserait à 10,3 %.
25 000 créations de postes sont attendues au deuxième semestre. Au total, il y aurait 41 000 créations de postes en 2015 contre – 63 000 en 2014.
Comme en 2014, l’emploi dans le secteur non marchand serait en hausse nettement (+55 000), en grande partie du fait des contrats aidés (+35 000). Au total, l’emploi progresserait de 116 000 postes en 2015 (après +24 000 en 2014).
L’inflation à fin décembre ne devrait pas dépasser 0,3 % mais l’inflation sous-jacente est en augmentation du fait de la dépréciation de l’euro qui renchérit le coût des importations. L’inflation sous-jacente serait de 0,7 % en fin d’année.
Pour l’INSEE, le pouvoir d’achat et la consommation retrouvent du dynamisme en 2015, au plus haut depuis 2007. Les salaires nominaux augmenteraient en 2015 sur le même rythme qu‘en 2014 (+1,6 %). En 2015, le pouvoir d‘achat du revenu des ménages augmenterait de +1,7 % après +1,1 % en 2014 et –0,1 % en 2013. C’est la plus forte hausse depuis 2007.
Après la forte hausse du premier trimestre (+0,9 %), la consommation des ménages a stagné au deuxième trimestre.. Portée par les gains de pouvoir d’achat, elle devrait augmenter de 0,4 % par trimestre. Sur l’ensemble de l’année, la consommation des ménages progresserait de 1,6 % après 0,6 % en 2014. Le taux d‘épargne devrait rester stable autour de 15,2 %.
La construction de logement continuerait de peser sur la croissance mais l’investissement des entreprises pourrait enfin être enfin en hausse.
Les ventes de logements neufs augmentent depuis la fin de l’année 2014, tout comme le nombre de permis de construire, qui a touché un point bas début 2015, se redresse depuis lors, notamment pour les logements individuels. Néanmoins compte tenu des délais de production dans le secteur, l’investissement des ménages devrait encore reculer au second semestre mais la baisse s‘atténuerait (–1,0 % puis –0,6 %, après –1,5 % au deuxième trimestre).
Le taux de marge s‘est nettement amélioré en début d’année grâce au CICE, au Pacte de responsabilité et à la baisse du cours du pétrole et enfin, les conditions de financement externes se sont encore assouplies.
Ainsi, après une légère hausse au deuxième trimestre (+0,3 %), l’investissement des entreprises accélèrerait modérément au second semestre (+0,5 % puis +0,6 %). Sur un an, il augmenterait de 2,1 % fin 2015, contre +0,3 % fin 2014.
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