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Dans un scenario optimiste retenant l’hypothèse du maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union Européenne, l’INSEE table sur une convergence des rythmes de croissance des économies de la zone euro, autour de 0,4 % par trimestre. Ainsi le PIB de la France, progresserait de 1,6 % en 2015 après +1,2 % en 2015, tiré vers le haut par les services marchands et secteur de la construction.
L’année 2016 serait marquée par une légère accélaration de la demande intérieure, portée par le redémarrage de la construction, après avoir enregistré d’importants reculs en France et en Italie.
Après un rebond des exportations françaises au deuxième trimestre elles devraient faiblir sur le second semestre du fait de la dissipation des bénéfices de la dépréciation de l’euro et du ralentissement de la demande mondiale. De ce fait, l’INSEE prévoit une contribution négative du commerce extérieur sur le PIB de -0,7% et un déficit commercial de 22,1 milliards d’euros, un record depuis 2011.
Le contexte économique français plus porteur, permettrait la création de 139 000 emplois salariés dans le secteur marchand en 2016 soit 30 000 de plus que l’an dernier. En revanche la progression serait plus limitée dans les secteurs non marchands (+38 000 après 47 000 en 2015). Les taux de marge des sociétés non fianncières devraient également reprendre des couleurs en 2016. Après une progression de 1,1 % l’année dernière, le taux de marge continuerait à croître en 2016 (+0,7 %) et atteindrait à la fin de l’année 32,7 %. L’investissement des entreprises devrait croître sensiblement (+4,7 % sur l’ensemble de l’année) malgré un mauvais résultat au deuxième trimestre.
Sur le terrain du chômage, l’INSEE table sur 9,8 % à la fin 2016 soit 0,4 % de moins qu’au premier trimester 2016. En se limitant à la métropole le taux à fin 2016 s’établirait à 9,5 %. Pour justifier cette projection, l’institut de statistique met en avant la montée en charge du plan de formation pour les chômages qui devrait permettrait déjà de réduire de 0,1 % le nombre de demandeurs d’emploi.
Le pouvoir d’achat des ménages progresserait de 1,7 % en 2016 soit légèrement mieux qu’en 2015 (+1,6%) et la consommation devrait également s’accroître de 1,6 % à un rythme constant par rapport à 2015 (+1,5 %).
Côté épargne, l’INSEE fait le pari d’une contraction du taux d’épargne des ménages qui devraient, selon l’institut, retrouver un goût accru à la consommation. Ainsi le taux d’épargne pour 2016 devrait reculer de 0,6 point pour s’établir à 14,3 % en fin d’année. En revanche l’investissement des ménages devrait rester stable (+0,2%) après le recul de près d’1 point enregistré en 2015.
Lire la note conjoncture de l’INSEE
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