Mieux informés que la moyenne de la population et plus habitués à gérer un budget, les travailleurs non-salariés ont une perception de l’épargne plus fine que la moyenne des Français. Ils sont plus portés sur le risque que la moyenne nationale. Cela s’explique par un niveau moyen de patrimoine plus élevé et par une meilleure connaissance des produits financiers.
Les travailleurs non-salariés du fait d’un niveau de couverture moindre que celui des salariés sont, de longue date, plus concernés par leur situation financière après la cessation d’activité. Longtemps le fonds de commerce, la clientèle, l’entreprise constituaient une garantie financière pour la retraite. Avec l’érosion de la valeur des fonds de commerce et l’allongement de l’espérance de vie, ce n’est plus le cas ou du moins c’est moins le cas aujourd’hui. De ce fait, les indépendants recourent plus que les salariés à l’épargne retraite.
(Les données de ce dossier proviennent de l’étude du Cercle de l’Epargne-Cecop-AG2R LA MONDIALE. L’enquête a été réalisée sur Internet du 11 au 18 mai 2015 auprès d’un échantillon de 1 007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Le terrain d’enquête a été confié à l’IFOP).
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