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Les dépenses de protection sociale représentent plus du tiers du PIB

Prévoyance 28 mai 2015

En 2013, selon le Minsitère des Affaires Sociales, les dépenses de protection sociale ont atteint  715 milliards d’euros soit 33,8 % du PIB. Les prestations sociales se sont élevées à  672 milliards d’euros soit 31,7 % du PIB. Elles continuent à augmenter assez rapidement du fait du vieillissement de la population. La hausse a été de 3,0 % en 2013 soiit un taux proche de celui observé entre 2010 et 2012. Néanmoins, il est en baisse par rapport aux  années 2000-2009, où la  hausse était en moyenne de 4,6 %.

Parmi les principales prestations, la croissance des dépenses de santé (37 % du total des prestations), poursuit sa décélération amorcée en 2005, pour s’élever à 232,8 milliards d’euros. Quant aux dépenses liées à la vieillesse-survie (46 % du total des prestations), elles atteignent 307,5 milliards d’euros. Elles continuent de progresser à un rythme soutenu en raison des flux importants de départs à la retraite.

En 2013, les ressources de la protection sociale augmentent plus rapidement que les dépenses entraînant une baisse du déficit de la protection sociale. Celui-ci s’élève à 7,9 milliards d’euros en 2013, après 11,6 milliards d’euros 2012. Il est désormais trois fois inférieur au niveau record enregistré en 2010 (-21,9 milliards). Cette réduction s’explique par des recettes de protection sociale en hausse de 3,0 % alors que les dépenses progressent de 2,4 %. Le relèvement des taux de cotisations retraite et la réforme des règles d’exonération des cotisations sociales sur les heures supplémentaires intervenus courant 2012 ont contribué, en partie, à soutenir la croissance des recettes en 2013.

Au niveau européen, les dépenses de protection sociale, qui représentent en moyenne près de 30 % de la richesse de l’Union, augmentent moins rapidement depuis 2009, par rapport à la dynamique observée au cours des années 1996-2007. Cette tendance témoigne des politiques de maîtrise des dépenses publiques mises en œuvre par les États membres.

 

Si la crise de 2008 n’a épargné aucune économie, elle a aggravé les inégalités entre pays européens et fragilisé des groupes de population, notamment les jeunes, particulièrement touchés par l’augmentation massive du chômage. Les différents systèmes de protection sociale peinent, en effet, à stabiliser les effets de la crise pendant une période aussi prolongée. La situation est toutefois loin d’être homogène en Europe : les pays ont connu des trajectoires bien différentes et les clivages Nord-Sud se sont accentués.

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