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Après la chute du mois d’avril, avec le déconfinement, le moral des chefs d’entreprise est en nette hausse au mois de juin. Il demeure néanmoins nettement inférieur à la moyenne des douze derniers mois.
L’indicateur qui synthétise le climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité marchands, a gagné, selon l’INSEE 18 points ce qui constitue sa plus forte remontée mensuelle depuis le début de la série (1980). Cette hausse remarquable fait suite au léger frémissement constaté dès la sortie du confinement au mois de mai. À 78, le climat des affaires dépasse le niveau du creux atteint en mars 2009 (70) constaté lors de la crise financière. Il reste malgré tout et fort logiquement en deçà de sa moyenne de long terme (100).
Cette forte hausse de l’indicateur synthétique global s’explique notamment par le regard plus optimiste que portent les entreprises sur leurs perspectives d’activité, dans tous les secteurs, sous l’effet du déconfinement. Inversement, les soldes d’opinion relatifs à l’activité des trois derniers mois restent très bas.
En juin, toujours selon l’INSEE, le climat de l’emploi continue de se redresser. L’indicateur synthétique gagne 13 points, sa plus forte progression mensuelle depuis le début de la série (1991), amplifiant le rebond entamé en mai après une chute d’ampleur historique en avril. À 66, le climat de l’emploi reste tout de même très en deçà du creux de mai 2009 (73), et de sa moyenne de long terme (100).
L’indicateur de retournement qui mesure l’appréciation par les chefs d’entreprise de l’évolution de la conjoncture se rapproche du zéro marquant la limite entre récession et croissance. Cela signifie qu’un nombre croissant mais pas encore majoritaire de chefs d’entreprises croient en la reprise.
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