L’épargne est une renonciation à la consommation. C’est la part non consommée ou investie des revenus des ménages. Avec le confinement qui entraîne la fermeture d’une grande partie des commerces, le taux d’épargne a fortement progressé au mois de mars. Après la reprise de l’activité, cette épargne subie est appelée à se réduire à un rythme qui dépendra de l’évolution de l’épidémie et de la crise économique. Par précaution, les ménages risquent de maintenir leur épargne à un niveau élevé pendant plusieurs mois.
Les milliards d’euros
économisés entre mars et mai font des envieux. Certains rêvent de la capter
pour l’orienter vers l’économie, d’autres de la taxer pour financer les
déficits abyssaux laissés par la crise du covid-19.
Face à l’épargne, les pouvoirs publics sont toujours mécontents, il y en a trop
ou pas assez, elle n’est jamais bien orientée. L’épargnant est par nature
suspect, suspect de ne pas avoir consommé son revenu, suspect d’avoir mis de
l’argent de côté, symbole d’une richesse accumulée au détriment des autres,
suspect de ne pas savoir bien utiliser ou placer son argent. En 2020, le
concours Lépine de l’épargne est ouvert avec des propositions de création de
nouveaux produits d’épargne ou de taxation de l’épargne.
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